Un psychopathe
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/01/18/003-Turquie-agca-liberation.shtml
Mehmet Ali Agca, qui avait tenté d'assassiner Jean Paul II le 13 mai 1981, est libéré lundi de sa prison près d'Ankara. Il avait grièvement blessé le pape à l'abdomen avec une arme à feu sur la place Saint-Pierre de Rome.
Aujourd'hui âgé de 52 ans, M. Agca a passé près de trente ans en prison. Ancien militant d'extrême droite dans les années 1970, il avait été emprisonné en Turquie après son extradition d'Italie en 2000 pour plusieurs crimes commis à Istanbul avant qu'il ne tente d'assassiner Jean Paul II.
Dès sa sortie, Mehmet Ali Agca a été emmené à un hôpital militaire d'Ankara, où il a subi des examens psychiatriques pour déterminer s'il était apte à faire son service militaire. Les médecins ont conclu qu'il ne l'était pas, a annoncé Yilmaz Abosoglu, un de ses avocats. M. Agca est donc totalement libre.
En 2006, Mehmet Ali Agca avait été libéré de prison par erreur pendant huit jours, et des responsables d'un hôpital militaire d'Istanbul avaient déclaré qu'il souffrait de « troubles avancés de la personnalité ». Le ministère de la Défense avait toutefois affirmé ne pas avoir validé le document officiel, ce qui a rendu nécessaires ces nouveaux examens.
En Turquie, le service militaire est obligatoire pour tout ressortissant à partir de 18 ans, et ce, sans limite d'âge.
Le mobile de la tentative d'assassinat de Mehmet Ali Agca contre le pape est toujours inconnu, mais M. Agca a affirmé que son acte avait des motivations divines.
Dans un texte manuscrit publié à sa sortie de prison, Ali Agca affirme qu'il est un messie et proclame la fin du monde. Le document est signé « Le Christ éternel Mehmet Ali Agca ».
La semaine dernière, Ali Agca a dit qu'il souhaitait à sa sortie de prison aller se recueillir sur la tombe de Jean Paul II, « l'une des personnalités les plus merveilleuses et les plus respectables du 20e siècle ». Il a ajouté qu'il voulait aussi rencontrer le pape actuel, Benoît XVI.
http://www.radio-canada.ca/nouvelles/International/2010/01/18/003-Turquie-agca-liberation.shtml
http://www.jeuneafrique.com/Article/ARTJAJA2558p062.xml0/turquie-agca-joue-les-vedettes.htmlTurquie : Agca joue les vedettes
L’homme qui, en 1981, tenta d’assassiner Jean-Paul II est sorti de prison le 18 janvier. Débordant de projets médiatiques, il cherche aussi une fiancée !
Une autobiographie, un film, des documentaires… Mehmet Ali Agca, qui a été libéré le 18 janvier, croule sous les propositions et fait monter les enchères. Il aurait demandé 2 millions de dollars pour une interview à la télévision et sollicité Dan Brown, auteur du best-seller mondial Da Vinci Code, pour écrire un « Da Vinci Vatican » relatant sa tentative d’assassinat du pape Jean-Paul II, en mai 1981.
Dans un communiqué publié au moment de sa libération, il affirme être "le Christ éternel" et promet de rédiger "Une Bible parfaite".
"Révélations" sur l'attentat de 1981
Issu de la mouvance des Loups gris (extrême droite), le mercenaire turc a purgé une peine de dix-neuf ans de prison en Italie. Pardonné par Jean-Paul II et gracié par le président Ciampi en 2000, il a passé dix ans de plus derrière les barreaux, à Istanbul et à Ankara, pour l’assassinat, en 1979, d’Abdi Ipekçi, une grande figure de la presse turque.
À 52 ans, Agca se dit « en pleine forme ». Il cherche activement une fiancée et souhaite rencontrer Benoît XVI ! Toujours aussi imprévisible, celui qui s’était fait passer pour Jésus-Christ lors de son procès et se serait converti au catholicisme qualifie le terrorisme d’« œuvre du Malin » et Al-Qaïda d’« organisation nazie ». Il promet, surtout, de faire « des révélations » sur l’attentat de 1981. Rien n’est moins sûr : jusqu’à présent, Agca s’est toujours ingénié à brouiller les pistes et n’a jamais confirmé qu’il avait agi pour le compte des autorités soviétiques, par le truchement des services bulgares – hypothèse qui reste néanmoins la plus probable.