Anti Nouvel Ordre Mondial

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5 participants

    Le Soldat oublié

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    Message  GarfieldLove 14/6/2010, 10:35

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    Guy Mouminoux, plus connu depuis les années 1970 sous la signature de Dimitri, né le 13 janvier 1927 à Paris, est un auteur de bandes dessinées et écrivain français. Auteur très prolixe de bandes dessinées pour enfants dès l'après-guerre,
    Le Soldat oublié 9810 il accède à la reconnaissance à la fin des années 1970 lorsqu'il crée Le Goulag, destiné à un public plus adulte. C'est pour Patrick Gaumer « l'un des auteurs les plus originaux de la langue française ». Il est également connu sous le nom de Guy Sajer pour un ouvrage autobiographique publié en 1967 relatant son adolescence dans la Wehrmacht.
    Biographie

    Guy Sajer est né à Paris le 13 janvier 1927.
    A 16 ans, il se retrouve enrôlé dans la Wermarcht parce que sa mère était allemande... Il sera envoyé sur le Front de l'Est. De cette exéprience traumatisante, il tirera un ouvrage "Le soldat oublié" publié sous le pseudonyme de "Guy Sajer".
    Après avoir dessiné pour plusieurs publications, il rentre en 1959 au sein du "Journal de Spirou" et y publie plusieurs "Oncle Paul".
    En 1962, par l'intermédiaire de Benoît Gillain, Guy Mouminoux fait la connaissance de Jijé dont il devient rapidement l'ami.
    De cette amitié va naître trois scénarios pour Valhardi : "Le retour de Valhardi", "Le grand rush" et "Le duel des Idoles".
    "Je dessinais tout ce qui était technique, principalement les voitures, ainsi que certains décors. Jijé rajoutait les personnages. Je travaillais chez lui, parfois chez moi, et nous avons dû trop souvent nous fier à la poste. On a eu pas mal d'aventures dans ce domaine, parce qu'il y a eu des planches qui se sont perdues et qui ont été retrouvées par la suite. Entre-temps, nous les avions redessinées ! Certaines planches ont ainsi été réalisées deux fois... Mais cette collaboration a été vraiment très drôle et nous avons vécu des moments mémorables !" (interview par Henri Filippini, janvier 1978 in "Tout Jijé 1963-1964", Dupuis, 1996).
    Après "Blason d'Argent" dans "Coeurs Vaillants", "Prémolaire" dans "Formule 1" et "Goutatou et Dorochaud" dans "Pilote", Mouminoux créé "Rififi" dans "Tintin" et prend le pseudomyne de Dimitri Lahache.
    Sous ce nom, il dessine "Les Familleureux" dans "Le Journal de Spirou" et "Le Goulag" dans "B.D.", "Charlie Mensuel" et "L'Écho des Savanes".
    Dans les années 80 et 90, il signe de nouvelles séries comme "Kaleunt", "Koursk" et des one shot comme "Sous le pavillon du Tsar".

    De 1952 à 1957, Guy Sager, malade, écrit ses souvenirs de "sa guerre" sur le front russe, au sein de l'armée allemande.
    Il rédige 17 cahiers qui seront publiés peu de temps après sous le titre de "Soldat oublié".
    De nationalité franco-allemande (son père est français, sa mère allemande). Il vit en Alsace.
    A 16 ans, il rentre dans la Wehrmacht, l'armée de terre allemande.
    il est affecté , à son grand regret, dans un service auxiliaire de l'armée, le Train des équipages. Mais tout de suite, il doit partir sur le front russe, pour aller secourir la VI ème armée de Paulus à Stalingrad.
    C'est le début de sa terrible aventure sur le front de l'Est.
    Il connait son premier hiver, à -30 degrés, ses premiers émois devant ses camarades morts, ses premières angoisses.
    Ce ne sera que neige, boue, froid, angoisse perpétuelle, fatigue, désespoir dans les immenses plaines soviétiques.
    Lui et ses camarades de la division "Groo Deutschland" seront dans tout les coups difficiles (Tcherkassy, Koursk ... jusqu'à la retraite de Poméranie en 1945).
    Après avoir échappé 1000 fois à la mort, Guy revient à Berlin, vivant, mais marqué à vie par ce qu'il a vécu.




    Lire: 39-45 Magazine, n°90, Décembre 1993, Interview : l'auteur du Soldat oublié juge Stalingrad le dernier film de Joseph Wilsmaier, par André Guignicourt, p 4 à 8.

    AG : Guy Sajer tout le monde connaît " le soldat oublié", mais pouvez-vous nous parler de vous, de l'homme que vous êtes, du Landser que vous avez été ?

    GS : Qui suis-je ? Je suis l'homme qui représente un passé assez lourd à porter : je ne vous le raconterez pas en détail parce que je suppose que vous le connaissez : je n'en tire aucune gloriole mais non plus aucune honte. Je pense avoir vécu à une époque marquante de ce siècle et malgré toutes les critiques dont on a pu être l'objet, je continue à penser qu'il y avait autant de bonne volonté dans notre camp, et, je dirai presque plus, que dans celui des autres.

    AG : Pouvez-vous parler de votre engagement au niveau militaire ?

    GS : Je ne suis pas engagé mais un requis. Mon état d'esprit à cette époque était celui d'un scout. En politique je ne connaissais rien. J'ai beaucoup appris ... après. Mon père m'avait fait des recommandations "Peigne-toi comme il faut, cire tes chaussures", bref, les choses les plus anodines mais pour lesquelles j'étais très attentionné pour ne pas me faire mal noter dans une organisation, somme toute, étrangère, car je venais de France. D'un seul coup, je me suis retrouvé dans un contexte très prenant, très entouré, en allemand on dirait "gemüthlich". Dans mon esprit de jeune de l'époque et mis à part l'appréhension de la guerre, je fus sidéré de l'atmosphère que je trouvais en Allemagne, la réception, les camps, les amis et même l'instruction : des choses qu'on avait jamais imaginées jusqu'alors.

    AG : Vous êtes arrivé sur le Front de l'Est avant Stalingrad ?

    GS : J'ai d'abord connu l'Arbeitdienst. On passait tous par là. C'était une organisation plutôt pacifique, en ce sens qu'on faisait ce que beaucoup de jeunes devraient apprendre à faire actuellement : aider autrui dans ses travaux quotidiens, passer d'un village à l'autre, retourner la terre pour les vieux paysans, arranger les places publiques, nettoyer. Cela se terminait autour d'une table avec chants, rires, boissons. Nous étions très bien vus.
    Mais l'époque était à "Siegfried", et non à un quelconque Bacchus, et nous nous sentions un peu frustrés d'être de cet Arbeitdienst sans arborer aucune décoration, sans signe distinctif : alors nous rêvions à l'armée combattante, même avec un peu d'inquiétude de l'inconnu. Nous voulions troquer nos pelles et nos balais contre des armes plus sérieuses. A l'époque, j'avais de grands moments de solitude, je me trouvais dans un pays dont je ne connaissais pas la langue, qui me faisait réfléchir sur moi-même. Mais rapidement, on était repris par la cadence de l'époque : pas une minute de libre, apprendre, apprendre ...Je m'acclimatais peu à peu, jusqu'à ce qu'on nous amène en Pologne pour un entraînement plus sérieux. Au début j'ai fait partie de l'organisation de transport Fahrentruppe et, de ce fait, nous roulions vers Stalingrad. La ville est tombée avant que nous l'atteignions mais nous connaissions les difficultés de l'hiver.

    AG : Vous avez donc fait partie de ces unités qui ont essayé de ravitailler la ville assiégée, un effort considérable en la matière.

    GS : Tout était conditionné pour ça : les chemins de fer, les routes impraticables, qu'il faut remettre en état ou débloquer sur des kilomètres, en employant les populations locales et sans grand repos pour tous. C'était une guerre au-dessus des moyens de l'Allemagne. Considérez les distances invraisemblables, celà représentait des jours et des nuits de circulation impossible. Les attelages hippomobiles restaient sur place pour permettre de dégager les camions qui étaient utilisés sur les plus longues distances. Les russes étaient d'ailleurs à la même enseigne. Ils avaient les mêmes distances à parcourir, des moyens mécaniques encore plus rares, du moins au début, ils se déplaçaient à pied et on dû souffir un martyre insensé. Je ne pense pas qu'à nous dans cette affaire.

    AG : Quelle impression vous a fait ce film ?

    GS : Je ne l'ai mis en route qu'avec une certaine appréhension, car je pensais encore à un couplet de propagande anti-nazie comme il en fleurit partout. Donc, je ne me faisais aucune illusion. Je l'ai vu en version originale ce qui rend mieux l'odeur et le particularisme des choses, sans pouvoir tout suivre car j'ai un peu perdu dans cette langue. Certes il y a des couplets qui ne sont pas en faveur des soldats allemands qui ont donné tant d'eux-mêmes dans cette batailles, mais les images m'ont frappé à un tel point qu'elles m'ont empêché de dormir la nuit qui a suivi. C'est d'un réalisme stupéfiant et je n'ai jamais imaginé Stalingrad autrement.
    J'ai fait un rapprochement avec les périodes que j'ai connues par la suite et dont certaines ont atteint l'intensité de Stalingrad. Notamment les combats de rues au début. J'ai été bouleversé par les images, je ne faisais plus attention aux commentaires. Vous savez, j'ai connu la guerre et les mots étaient rares. Nous n'avions que l'inquiétude pour meubler le temps libre, que le sommeil pour retrouver un peu de force : les conversations étaient rares et portaient sur des choses totalement anodines.
    Bien sûr, on nous présente ce qu'il y avait de plus mauvais : les plus mauvais officiers, les soldats les moins convaincus, la douleur des trahisons et des abandons. C'est la chanson que j'attendais et je n'ai pas été surpris. Mais ce qui m'a captivé, ce sont les images parce que le metteur en scène, très bien conseillé, a rendu ces moments avec un réalisme extraordinaire. C'est vraiment l'atmosphère.

    (Sajer indique que le film est exact au niveau de l'uniformologie.)

    AG : Je pense à la scène du train où la troupe monte vers Stalingrad : il y a un enthousiasme, la certitude du lendemain, les projets de mise valeur des terres attribuées. Qu'en pensez-vous ?

    GS : C'était exact. J'étais dans le secteur sud. J'ai vu des soldats allemands sortir des rangs pour mettre un peu de terre dans un sachet à remettre au service d'analyse car on nous avait expliqué que la colonisation de ce pays serait fait par les allemands. Et les soldats, simples paysans en uniformes, y croyaient. Moi, je n'étais pas passionné par ce problème, je me repaissais des paysages. Je n'oublierai jamais les champs de marguerites, l'immensité, la steppe libre devant nous. Un paysage angoissant par certains aspects : on voyait arriver les orages de très loin, les rideaux de pluie nous passaient dessus et on séchait au grand soleil en marquant toujours le pas. Un pays vide, cultivé surtout autour des agglomérations et sinon en friche partout. Pour en revenir à la liesse manifestée par la troupe d'assaut montant au front, c'est une chose que les troupes ont connue : on noie son inquiétude dans les chants et les libations, on enivsage une victoire fêtée au champagne, avec des femmes et banquets, que sais-je moi ? En tout cas on ne pensait pas au pillage, surtout parce qu'il y avait, en général, rien à piller.

    AG : Le film donne une double vision du soldat allemand : des gens inconscients et des gens peureux qui ne veulent pas monter à l'assaut. Un sous-officier casse sa plaque d'identité préventivement ...Qu'en pensez-vous ?

    GS : Cette partie m'a un peu choqué. Je comprends la lâcheté : même sous la menace, on ne veut pas y aller ! Moi-même j'ai voulu me tirer une balle dans la tête en Bessarabie parce que ce n'était plus supportable. L'enthousiasme des autres, par contre, voulant monter à l'assaut, ça existe dans les premières heures. Par la suite, chacun prend des précautions pour survivre. L'instinct de conservation est plus fort que tout. Sinon personne ne bougerait. Oui, il y avait des fous (ou des héros si vous voulez). J'en ai connus. Ils s'exposaient dans des conditions invraisemblables. Surtout dans les comabts de rues qui sont les plus impitoyables, car il n'y avait pas de lignes précises.
    Même l'artillerie ne peut pas intervenir car il faudrait une signalisation qui est impossible. C'est un jeu tellement serré, que les mots sont insuffisants pour décrire l'atmosphère, la tension qui passe par des moyens de crispation les plus inouïs et la désinvolture, la décontraction à certains autres, quand on s'aperçoit qu'il n'y a plus rien à faire. Mais je ne crois pas à la fleur au fusil, cela existe dans les premiers temps d'un conflit mais cela ne dure pas.

    AG : Ce qui frappe, c'est que l'on montre l'armée allemande non solidaire, composée de gens pensant "chacun pour soi".

    GS : Oui, et je ne comprends pas cela : car la seule chose qui a permis à l'armée allemande de tenir si longtemps et dans des conditions épouvantables, c'est justement cette solidarité, cette foi dans le bloc, sinon cela se serait passé comme en 40 dans l'armée française. Comment peut-on imaginer qu'une armée de débauchés, d'égoïstes et de couards puisse tenir un front si étendu. La cohésion qui existait est la seule explicaiton à la résistance de l'armée allemande qui combattait le monde entier.

    AG : Et le cas de l'officier qui n'est pas en état d'être décoré ? On ne le décore pas ...

    GS : Peut-être est-il possible que cela ait existé. On montre toujours des cas sordides. Moi j'ai connu un sous-officier qui refusait d'être décoré parce qu'il estimait qu'il n'en avait pas assez fait. Prenez l'exemple du film "Le bateau". On a été prendre l'U-96, un sous-marin sans histoire qui n'a même pas été détruit. On n'a pas montré Kretschmer ou Prien et des cas de bravoure presque incroyables. On veut démontrer que cette bravoure ne peut exister que dans le camp adverse, ce n'est ni juste ni charitable.

    AG : Parlons des Russes. On les montre très généreux, une femme très patriote, des populations civiles qui souffrent et qui souffrent de la présence allemande.

    GS : Nous avons recueilli des soldats soviétiques dans un état déplorable : des types gelés, affamés, riant parfois aux éclats sans raison. La première chose qui apparaissait, c'est l'entraide. La guerre qui développe une cruauté parfois abominable, se montrait plein de fraternité. J'ai vu partager le peu que nous avions avec des russes prisonniers, pleurant comme des enfants. Je ne vois pas un soldat au monde tirer dans la tête de ces soldats, ce n'est pas possible. Après la bagarre, la chance d'en être sorti fait qu'il y a une solidarité entre les combattants. J'ai passé des heures sous une pluie battante, sous nos ponchos, avec des soldats russes souriants et parlant une langue que je ne connaissais pas. Je leur aurais donné n'importe quoi pour les rassurer. On venait d'échapper à la tourmente, cela suffisait pour partager, pour exorciser à jamais les heures terribles que nous venions de vivre. Les hommes s'aperçoivent de l'absurdité de ce qui vient de se passer. On s'aperçoit que l'on est tous les deux en vie et cela dépasse tous les cadres politiques : on est prêts à faire un frère du plus dément de nos ennemis. On se retrouve comme deux épaves échappées de la tourmente.

    AG : Donc, les russes massacrés à coup de crosse, cela vous semble impossible ?

    GS : Mais non, il peut toujours se trouver un excité ou quelqu'un ayant un compte à régler qui ait commencé à frapper des prisonniers : cela existe dans tous les conflits. J'ai connu un soldat allemand qui avait attaché une grenade dégoupillée à la ceinture d'un prisonnier russe : il a été arrêté pour cela, mais il expliquait qu'ayant été fait prisonnier par les russes, ces derniers enfonçaient des cartouches dans le crâne de ses camarades. Moi-même j'ai reçu des coups de crosse sur les pieds à l'exercice parce que je n'allais pas assez vite pour passer d'une pièce d'artillerie à une autre, ce n'est pas pour ça que je disqualifie l'ensemble.
    On monte en épingle des choses comme ça : c'est la mauvaise foi des juges actuels. Quant à moi, je suis tout disposé à aller boire un verre avec un ancien combattant russe.

    AG : On montre les russes très patriotes. Y avait-il aussi chez eux un système de contrainte au combat ?

    GS : Les russes sont des patriotes et le restent dans des conditions difficiles, même au goulag. Par contre, dans ces moments d'horreur, il n'est plus question de patriotisme. Dans l'action, il n'y a que la terreur d'y passer et c'est cela qui crée des liens entre les adversaires. Les allemands étaient aussi des patriotes et je pense sincèrement que les russes l'étaient aussi. Par contre, je peux vous citer le cas de russes qui nous aidaient, puis un beau jour disparaissaient. Mais ils revenaient une semaine après parce qu'ils n'avaient pas trouvé mieux et que leurs gamelles étaient vides.

    AG : Dans le film, les allemands combattent dans l'ignorance et sous la contrainte alors que l'on montre les russes agissant par patriotisme.

    GS : les russes voyaient leur pays envahi, ceci peut expliquer cela. Mais on n'empêchait pas des prisonniers de dénoncer aux allemands les commissaires politiques russes qui les avaient malmenés. Je ne comprends pas pourquoi ils l'auraient fait s'ils n'avaient pas de bonnes raisons de le faire. Les allemands, un peu surpris, les remettaient aux services spéciaux. Maintenant tout dépendait du degré de politisation des unités qui s'affrontaient. Côté allemand, il n'y avait pas d'unité SS à Stalingrad.


    ________________________________________________________

    page 121

    « Je savais que nous devions passer par ces mauvais moments, pour ensuite connaître une humanité bienveillante. C’est du moins ce que nous avait dit notre Führer Adolf Hitler. Rien de cela n’existe. Qu’il repose en paix. Je ne lui en veux pas plus à lui qu’à tous les autres grands dirigeants de ce monde. Lui, au moins, bénéficie du doute puisqu’il n’a pas eu l’occasion d’établir ces lendemains de victoire. Tandis que les autres, qui ont organisé leur petite paix grelottante aux quatre coins du monde, les autres qui, stupidement hantés par une frousse injustifiée, et au nom d’une évolution éducatrice, ont laissé aux primates du globe l’occasion d’allumer un peu partout des incendies menaçants, ces autres-là peuvent être jugés.

    Des commerçants pendables. Des commerçants qui ne pouvant plus vendre de nègres, ont alors trouvé une astuce presque aussi rentable et qui vendent à présent les blancs aux nègres ! Tout ceci enrobé dans une petite politique mielleuse de vieille femme. Une politique qui ne prend pas position.

    Sait-on jamais ? Le vent peut tourner. Evidemment, dans l’attitude de Hitler ou de Mussolini il y avait un autre style. Ceux-là se permirent de dire non aux vieilles convenances. A tous les potentats : industriels, francs-maçons, juifs ou culs-bénits. A cette époque, tous ces indolents étaient comme des carpettes : fous d’inquiétude devant leurs tirelires dans lesquelles le chef d’orchestre Hitler puisait à deux mains. Cela, évidemment, les rendait blêmes de voir gaspiller tout cet argent pour réaliser un grand opéra. Alors, les spectateurs chiasseux et apeurés grimpèrent sur la scène et étouffèrent le metteur en scène prodigue. Mais ils ne connaissent pas la paix. Les coliques les travaillent sans arrêt. Ils sont à la merci du premier chef de musique, noir ou jaune qui risque de les faire danser une autre danse. Mais, cette danse-là ne sera pas européenne et ils ne comprendront pas. »


    Dernière édition par MOBY37 le 30/6/2010, 12:22, édité 2 fois
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    Le Soldat oublié Empty Radio Courtoisie :: Entretien avec Guy Sajer

    Message  GarfieldLove 30/6/2010, 12:02



    http://fr.novopress.info/16117/radio-courtoisie-entretien-avec-guy-sajer/
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    Message  stg45 11/8/2010, 23:42

    je l'ai lu... interessant.
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    Message  stg45 28/4/2022, 20:55

    GarfieldLove a écrit:

    http://fr.novopress.info/16117/radio-courtoisie-entretien-avec-guy-sajer/

    je cherche a retrouver cet interview, on ne retrouve rien sur internet, j'avais une copie sur un des PC qui m'ont étés volés. pale








    guy sajer est mort le 11 janvier 2022.

    https://www.actuabd.com/Mort-de-Guy-Mouminoux-alias-Dimitri


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    Message  paralleye 1/5/2022, 20:08

    Bonsoir, après recherche ce week-end, il semble en effet y avoir eu un nettoyage complet sur le net de cette interview car on ne retrouve strictement rien...

    En tout cas la revoici (en espérant que ce soit la bonne), fraichement dépoussiérée d'un vieux disque dur de Bardamu venant d'une lointaine époque du "monde d'avant" pirat :

    #https://www.mediafire.com/file/uogc7smndbnq3s4/Radio_Courtoisie_entretien_avec_Guy_Sajer_15_mars_2009.mp3/file

    Copiez-collez le lien dans la barre de recherches internet puis supprimer le petit symbole "#" avant de faire entrer (pour outrepasser le blocage qui se produit des fois sur les liens externes de téléchargements)
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    Message  Booya 3/5/2022, 00:29

    Bravo Paralleye et Bardamu pour ce travail d'archivage.

    J'ai moi aussi tenté sans succès de retrouver cette interview.

    Pour ceux qui ne connaissent pas, il existe un site https://web.archive.org/ qui archive beaucoup de site webs. Malheureusement, la page en question n'y était pas, mais ça pourrait servir pour de futures recherches.
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    Message  stg45 6/12/2022, 00:09

    paralleye a écrit:Bonsoir, après recherche ce week-end, il semble en effet y avoir eu un nettoyage complet sur le net de cette interview car on ne retrouve strictement rien...

    En tout cas la revoici (en espérant que ce soit la bonne), fraichement dépoussiérée d'un vieux disque dur de Bardamu venant d'une lointaine époque du "monde d'avant" pirat :

    #https://www.mediafire.com/file/uogc7smndbnq3s4/Radio_Courtoisie_entretien_avec_Guy_Sajer_15_mars_2009.mp3/file

    Copiez-collez le lien dans la barre de recherches internet puis supprimer le petit symbole "#" avant de faire entrer (pour outrepasser le blocage qui se produit des fois sur les liens externes de téléchargements)

    MERCI !!



    je l'avais enregistré à l'époque, mais le PC  sur lequel elle étair m'a été volé.
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    Message  Alfred88_2 21/12/2022, 23:14

    Espérons que ce que le voleur ait trouvé sur ton PC ait servi à l'éveiller. Very Happy

    En tous les cas, ça l'aura probablement surpris. Razz
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    Message  stg45 2/3/2024, 00:58

    https://guerreshistoire.science-et-vie.com/article/nous-avions-retrouve-guy-sajer-le-soldat-oublie-2453

    Par Jean Lopez Le 14 jan 2022 à 19h22

    Bibliothèque de G&H

    Guy Mouminoux alias Dimitri alias Guy Sajer (1927-2022) vient de disparaitre. En 2012 (G&H n°5), Jean Lopez avait retrouvé le Soldat oublié.

    Le Soldat oublié raconte l’épopée d’un soldat allemand par sa mère, français par son père, Guy Sajer, sur le front de l’est entre 1943 et 1945, au sein de l’unité d’élite Grossdeutschland. Paru en 1967, l’ouvrage est un des plus grands best-sellers du récit militaire. Il a été traduit en 37 ou 38 langues (la dernière, en 2011 : le chinois) et vendu à plus de 3 millions d’exemplaires. Il a longtemps été recommandé dans les listes bibliographiques destinées aux officiers américains comme le meilleur exemple de l’expérience d’un conflit de très haute intensité vécue par un simple soldat. Nous n’avons relevé qu’une attaque sérieuse sur la véracité du récit de Sajer, sous la plume d’un lieutenant-colonel de l’US Army, E. L. Kennedy Jr, instructeur à Fort Leavenworth (Kansas). Kennedy relève cinq erreurs ou impossibilités. Il s’agit de détails, comme le mauvais placement de l’insigne Grossdeutschland sur la manche des soldats, le numéro de son bataillon, le calibre de certaines munitions, etc. L’officier conclut au caractère fictionnel de l’ouvrage de Sajer et parle même de « faux ».

    Nous avions rencontré Guy Sajer, 86 ans, en 1992, chez lui et lui avions demandé ce qu’il pensait de l’analyse de Kennedy. Nous livrons ici une interview un peu plus large que nécessaire pour répondre à la question, eu égard à la notoriété de l’ouvrage. Pour la bonne compréhension de ce qui suit, rappelons que Guy Sajer a été aussi un auteur de BD à succès sous le nom de Dimitri. G&H laisse à Guy Sajer l’entière responsabilité de ses propos.

    G&H : Pourquoi vous être engagé ?

    Guy Sajer : Pour l’aventure. Un jeune, ça ne rêve qu’à prendre le premier camion qui passe et à rouler vers l’aventure. Pas pour la victoire, pas pour la politique. J’étais béat d’admiration devant l’Allemagne, je dois reconnaître. Tout était si impeccable, si organisé… J’étais conquis par ce pays. C’était une histoire d’amour. C’est un pays qui a une telle force. Regardez ce qui se passe encore aujourd’hui : c’est eux qui vont relever l’Europe ! Même dans la débandade finale, ils restaient organisés. Ils ont aussi leur lot de connerie, bien sûr.

    Mais Hitler, ça vous disait quelque chose quand même !

    Je l’ai vu une fois, à Chemnitz. Comme d’ici, la place ! Un petit bonhomme en casquette qui marchait très vite, qui saluait.

    Aviez-vous une affection particulière pour lui ?

    À nos yeux, il était le bienfaiteur de l’Allemagne. Il a totalement remonté le pays. Moi, j’étais rassuré par son régime. Je venais d’une France qui vivait dans un bordel invraisemblable. L’Allemagne était carrée, tout était précis, on savait ce qu’on avait à faire. Je n’étais pas maltraité. Il me semblait qu’avec l’Allemagne j’avais retrouvé des parents qui géraient. On a chargé Hitler de tous les maux ! Absurde. C’était un sentimental. Arno Breker, le sculpteur intime d’Hitler, m’a raconté après guerre qu’il était un rêveur, un poète, un type extraordinaire. Je le crois toujours.

    Et l’Armée rouge, elle n’a pas douché votre enthousiasme ?

    D’abord, pour moi, elle n’a été que d’immenses files de prisonniers. Ça défilait pendant des heures et des heures en colonnes par vingt de front. Je me disais : « Il ne doit rester personne en Russie ! » Au début, en dehors des communistes, les Russes ne voulaient pas se battre pour le régime. L’ordre militaire, tout ça, ça les emmerdait. Après, ils se sont repris. Leur aviation était terrible. Surtout après que la nôtre a été envoyée défendre le ciel du Reich. Et leur artillerie était sérieuse. Les Katiouchas ? De gros pétards, qui faisaient plus de bruit qu’autre chose. Il fallait vraiment prendre un coup direct.

    Quand commencez-vous à écrire Le Soldat oublié ?

    Dans les années 1950. J’avais un asthme terrible qui me collait des insomnies. Alors j’ai commencé à coucher mon expérience sur des cahiers d’écolier. La nuit. Dix-sept ou dix-huit cahiers. [« Sans une rature », ajoute sa femme, présente à l’entretien.] La guerre me travaillait. Tout était frais dans mon esprit. J’avais des cauchemars. Tout revenait facilement, sans fatigue. Un jour, un copain dessinateur belge, Sirius, passe à la maison. Il a été subjugué par mes cahiers. « Faut que tu publies », m’a-t-il dit. Il les a emportés à Bruxelles et proposés à un hebdomadaire, où ils sont parus en feuilleton. Le succès a été retentissant. Puis ils en ont fait un recueil cartonné. Ma femme a déposé un manuscrit dégueulasse chez Robert Laffont à Paris en 1966, sans même me le dire. Deux jours après, je reçois un coup de fil à 22 heures. C’était un premier lecteur de chez Laffont qui voulait me voir au plus vite. J’ai cru à une farce. J’y vais, je suis reçu par Laffont avec le tapis rouge, il m’a presque pris dans ses bras. « Vous m’avez empêché de dormir mais je suis ravi », me dit-il. Il a édité et c’est parti comme une fusée.

    Pourquoi avez-vous publié Le Soldat sous le nom de Sajer ?

    Parce que je voulais rester anonyme. C’est moi qui en faisais un mystère. C’est resté un mystère très longtemps. Le premier à deviner, ça a été Jean-Michel Charlier, du journal Pilote. Il m’a appelé dans son bureau pour me dire que quelqu’un avait cassé le morceau. [« C’est-y pas Jijé ? » intervient Madame.] Oui, peut-être bien que c’est lui qui m’a découvert. Ou d’autres copains qui m’ont balancé.

    Mais de quoi aviez-vous peur ?

    C’était mal vu de dire du bien des soldats boches. C’était la France de de Gaulle quand même. Je craignais d’être embêté. [« Je considère que ça a fait du mal à sa carrière, dit Madame. Après, ça n’a plus été pareil pour lui. »] Je portais un fardeau, oui. [« Il a eu un prix à Angoulême et après on n’a plus parlé de lui. »] Je sentais que ce n’était plus ça.

    Savez-vous que, sur Internet notamment, circulent des textes — assez anciens d’ailleurs — qui mettent en doute la véracité du Soldat oublié ?

    Non.

    Un colonel américain du nom de Kennedy a relevé des erreurs qui lui font conclure à une œuvre d’imagination. Ses arguments ont été contrés par un autre colonel, Doug Nash, qui a volé à votre secours. Tous deux disent vous avoir écrit et n’avoir pas reçu de réponse.

    Aucun colonel américain ne m’a écrit. [« Jamais entendu parler d’eux », renchérit Madame.] Et je n’ai pas Internet. J’ai eu quantité de lettres, on ne m’a jamais dit que j’avais menti ! J’ai eu des lettres d’engueulade, de gens pas d’accord avec mes idées, ça oui. Quoiqu’en général, j’ai surtout reçu des félicitations. Des erreurs, forcément il y en a dans le Soldat ! Je n’avais aucun document. J’ai écrit ça de mémoire, comme on se rappelle d’une surprise-partie avec des amis. Sur des impressions, des sentiments. Je n’ai pas fait du Jean Mabire avec des horaires précis. [« Comme des horaires de chemin de fer », précise Madame.] Rien à foutre ! J’ai une impression sentimentale de la vie. Si on me demande des horaires, des lieux, je suis capable de me gourer. [« Tu as romancé », dit Madame.] Et puis on ne savait jamais où on était !

    Vous n’avez donc pas voulu faire le récit de la guerre mais de votre vie intérieure dans la guerre…

    Exactement. C’était extraordinaire pour des jeunes ! On avait l’impression d’échapper à la vigilance des parents, on nous donnait des responsabilités, gaies, à notre image, à notre dimension. On avait l’impression de se reformer. C’était bien foutu de ce point de vue. Nous les jeunes, on ne doutait de rien, pas du régime en tout cas. C’était facile de nous animer d’une confiance totale.

    Avez-vous gardé des contacts avec des anciens de la Grossdeutschland ? Notamment votre ami Halls qui est un des héros du bouquin ?

    Mais, oui ! Je suis allé à plusieurs réunions. Mais c’était que des vieux. Des anciens combattants. Pas mon truc. On était jeunes, nous, à la Grossdeutschland ! Halls, oui je me souviens. Dieter ! Il est devenu citoyen américain après guerre. Nous sommes allés le voir avec mon épouse il y a une dizaine d’années à New York. Ça ne s’est pas très bien passé d’ailleurs. Il m’a un peu choqué : il avait tout renié. Nous étions devenus à ses yeux une bande de forbans qui avait massacré l’Europe. N’importe quoi ! La guerre, on nous l’a imposée. Il était devenu un autre type pour moi. Un Américain. Alors je n’ai pas cherché à le revoir. Moi, je ne crache pas sur les Allemands. Recueilli par J. L.
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    Message  stg45 2/3/2024, 01:02

    https://deliberahoc.com/t/le-goulag-par-dimitri-plongee-dans-lere-sovietique-avec-eugene-krampon/535



    Le Goulag est une série de bande dessinée écrite et dessinée par Dimitri, débutée en 1975.

    L’illustration interne de couverture ci-dessous résonne étrangement en février 2022, au moment de l’invasion de l’Ukraine par Vladimir Poutine, quelques semaines après le décès de l’auteur de la bande dessinée…

    Les mentions d’une invasion rapide de l’Europe de l’ouest par la Russie ne manquent pas dans ces albums.

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    Eugène Krampon, ouvrier natif de Nogent-sur-Marne, en région parisienne, est travailleur émigré en Union soviétique - on ne sait pas trop pour quelle raison précise, d’ailleurs. À la suite d’un malentendu, il se retrouve interné (avec un seau sur la tête) au goulag 333 en Sibérie. Toujours bien malgré lui, il va vivre des aventures invraisemblables, voire surréalistes, qui auront pour décors principaux les immensités glacées et les steppes de la Sibérie.

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    L’auteur, Dimitri, de son vrai nom Guy Mouminoux, décédé à 94 ans en janvier 2022, connaît bien la Russie pour y avoir combattu de 1942 à 1944 dans les rangs de la Wehrmacht. D’où sans doute l’omniprésence des militaires dans les albums du Goulag et le côté comique troupier.
    Ballons, chars et avions

    (extrait de Le Footichiste - Eugène Krampon, soviet suprême)

    C’est la trame du sixième tome de la série, “Le match du siècle” sorti en 1984 chez Albin Michel. Le talent d’Eugène suscite l’intérêt des recruteurs du Magneto (et non pas Dynamo ou Torpedo), l’équipe de football locale. Il se trouve que celle-ci doit justement disputer une finale de Coupe d’Europe au Parc des Princes, face au Paris Saint-Germain.


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    Or ce match est d’une importance capitale pour le gouvernement soviétique : Non seulement le prestige national est en jeu, mais le Kremlin compte profiter de l’attention porté sur ce match pour… envoyer chars et avions envahir la France.

    Nous sommes bien au cœur des années 1980 où l’hexagone vit toujours avec l’angoisse d’être envahi par l’URSS.
    L’album « Cek-Çot » Agent double

    Cet album nous narre les aventures d’Eugène Krampon dans le gazoduc reliant l’URSS à l’Ouest… Prémonitoire ?

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    L’album « les rois du pétrole »

    La guerre d’Afghanistan revue et corrigée par Dimitri avec un Krampou toujours aussi perdu qu’à son habitude… et qui voit du pays, quasiment la routine si ce n’est que c’est celle du camp 333 qu’il recherche !

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    La lecture de ces albums n’est on ne peut plus actuelle, on dirait que l’auteur nous avertit, 40 ans avant les événements de février 2022 (l’invasion de l’Ukraine). Seulement de l’Ukraine ?

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