Petit contre feu en direct et c'est Wikileaks qui s'y colle!
Tous les médias alignés reprenant en cœur le refrain.Le Figaro
Affaire Dutroux : Wikileaks provoque l'émoi en Belgique
Coordonnées, procès verbaux d'audition, témoignages… Le site spécialisé dans la publication de documents confidentiels a mis en ligne des archives concernant l'affaire du pédophile belge, alors que le dossier est normalement toujours couvert par le secret d'instruction.Un document
de 1235 pages qui témoigne
de l'
horreur de l'affaire Dutroux. Le résumé des auditions dans
l'affaire du pédophile Marc Dutroux est disponible sur le site spécialisé dans les fuites
de documents confidentiels Wikileaks. Si la presse belge en a fait état pour la première fois mardi, ce dossier, rédigé par les enquêteurs à
l'intention du juge d'instruction dans la perspective du procès du pédophile belge en 2004, est en réalité disponible sur le site participatif depuis le 17 avril 2009, indique-t-elle.
Coordonnées, témoignages, relevés des objets recensés lors des perquisitions, relevés bancaires...Le document permet
de rentrer au plein coeur
de l'enquête qui secoua la Belgique dans les années 1990. Il rapporte notamment les auditions du pédophile par la police après son arrestation en août 1996. Il raconte avoir enlevé des jeunes filles, qu'il reconnaît, pour certaines d'entre elles, avoir violées. Lors du procès en 2004 devant la cour d'assises d'Arlon (où il a été condamné à la prison à perpétuité), certains des faits relatés dans ce document avaient été évoqué au cours d'audiences. Mais à huis clos.
Les pages mises en ligne par Wikileaks contiennent également des témoignages terrifiants d'acteurs proches ou éloignés
de l'affaire : des victimes, des complices.
L'un d'entre eux notamment, est à glacer le sang. Celui du témoin X1. Soit Régina Louf, une jeune femme qui raconte notamment aux enquêteurs les sévices qu'elle a subis
de la part
de pédophiles et le meurtre d'une jeune fille auquel elle aurait assisté. Selon elle, Marc Dutroux n'agissait pas seul et faisait parti d'un vaste réseau. Mais problème : son témoignage n'a pas été pris en compte au moment du procès Dutroux,
Régina Louf ayant été déclarée folle. Quel intérêt, donc, à diffuser sur la toile un tel témoignage ?«Des infos vraies, fausses, très disparates»Ce déballage sur la voie publique a en tout cas fait bondir le procureur général
de Liège, Cédric Visart
de Bocarmé, qui au moment
de l'affaire Dutroux était chef
de cabinet au ministère
de la Justice. «Ce sont des infos vraies, fausses, très disparates qui mettent en cause une série
de gens qui n'ont parfois rien à se reprocher, qui ont simplement été cités dans une enquête, qui se voient ainsi exposés, peut-être au mépris public sur internet, alors qu'en réalité, ces é
léments doivent rester secrets dans un dossier judiciaire», a-t-il réagi sur la té
lévision publique RTBF. Il s'agit d'une «publication malheureuse parce que les documents publiés viennent d'un dossier qui est toujours couvert par le secret d'instruction».
Le père
de l'une des victimes
de Marc Dutroux, Jean-Denis Lejeune, a également déploré la «mise sur la place publique»
de ces é
léments du dossier, estimant que «ce n'est pas une démarche normale». Suzanne Hage, spécialiste du droit contactée par RTL-TVI, estime même que cette mise en ligne est «totalement illégale dans la mesure où le dossier Dutroux, depuis la clôture
de la cour d'assises, n'est pas encore tombé dans le domaine public».
L'accès à ces documents doit en effet être en principe exclusivement réservé aux autorités judiciaires et aux avocats des parties.
Wikileaks n'en est pas à son premier coup d'éclat. En juillet dernier, il a provoqué la fureur du Pentagone en rendant public 77.000 documents militaires confidentiels sur la guerre en Afghanistan. Au mois d'août, il affichait sa volonté d'aller plus loin encore en annonçant la publication prochaine
de 15.000 nouveaux documents sur le conflit afghan. Mais jusqu'où ira Wikileaks ? Probablement loin encore : il y a quelques mois, son fondateur, Julian Assange, expliquait vouloir faire
de ce site «
l'organe
de renseignements le plus puissant du monde»...
source: http://www.lefigaro.fr/international/2010/08/25/01003-20100825ARTFIG00328-affaire-dutroux-wikileaks-provoque-
l-emoi-en-belgique.php
PS: Ça doit trembler dans les frocs des pédophiles organisés. C'est beau a voir leur petites manœuvres d'évitement. Par contre, vu les outils utilisés pour la contre offensive, nous sommes bien en présence d'un point haut
de la pyramide!