Ce que Charlton Heston décrit n'est pas vrai qu'aux USA, mais partout. Nous sommes en train de faire une génération neuve, qui met à l'écart les droits les plus durement acquis par nos aïeux pour nous transformer en sauveurs d'individus dont nous ne connaissons rien à l'autre extrémité de la planète vue à travers la même bande de médias. C'est un drame.
Ce préambule n'était qu'un prétexte manipulateur utilisant toute la fourberie possible pour vous inviter à prendre de l'avance et regarder au-delà du message pour faire le tour de la vie du messager. Charlton Heston n'était pas un individu ordinaire et une grande partie de sa carrière a servi à passer un message, qui m'apparaît en ce moment même comme extrêmement bien branché. Ce n'était pas que de promener du fusil à bout de bras, ses déclarations et sa filmographie sont très révélatrices.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Charlton_Heston
Engagement politique
Charlton Heston connaît un engagement politique important tout au long de sa carrière.
Il s’engage ainsi dans les années 1960 en faveur du Mouvement des droits civiques aux États-Unis et participe à la marche des droits civiques en 1963 avec Martin Luther King.
Membre du syndicat d’acteur la Screen Actors Guild, il est élu au comité directeur en 1960, puis en devient le troisième vice-président en 1961 et président pendant six mandats successifs de 1965 à 1971. A cette époque, il dut faire face au problème des films tournés à l'étranger pour être diffusés aux États-Unis et contribua à le résoudre. Il soutient le Senate Bill 393, proposition de loi du gouverneur de Californie Ronald Reagan en 1968, permettant de supprimer une taxe sur l’industrie cinématographique. À la fin de 1969, Heston défend devant le Congrès l'instauration d'une taxe pour la création d’une redevance télévisée, afin de renforcer la production nationale, mais aussi la qualité des programmes télévisés.
Il soutiendra trois candidats démocrates à la présidentielle (notamment Adlai Stevenson contre Dwight Eisenhower et John Kennedy contre Richard Nixon) avant de devenir républicain en 1972, avec le soutien de son ami l'ancien acteur Ronald Reagan. Suite à l’élection de Ronald Reagan, Charlton Heston accepte de devenir « conseiller culturel » auprès du président en 1981.
En 1987, connu pour son engagement pro-life, il soutient le film de Bernard Nathanson, Eclipse of Reason, contre l’avortement en faisant l’introduction du film.
Il fut également membre honorifique à vie de la National Rifle Association américaine (Association nationale des armes à feu, NRA) dont il a été le président de 1998 à 2003[9]. Cette association, pour laquelle Charlton Heston s’est beaucoup impliqué en participant notamment à de nombreux clips télévisuels, défend avec acharnement le deuxième amendement à la constitution américaine autorisant la possession d’armes à feu pour les particuliers. La présidence de Charlton Heston sera marquée par un combat contre la présidence de Bill Clinton qui voulait restreindre la possession des armes à feu[9], mais aussi par une interview de Michael Moore dans Bowling for Columbine, dans lequel l’acteur apparaît pour la dernière fois dans un film.
En juillet 2003, il reçoit du président George W. Bush la médaille présidentielle de la liberté, l’une des plus hautes distinctions civiles américaines[10]...."son engagement républicain et son militantisme au sein de la NRA (http://fr.wikipedia.org/wiki/National_Rifle_Association) pour la défense des armes à feu, à la fin de sa vie, provoquent la controverse aux États-Unis."...