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    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame

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    Message  Solstice 8/9/2011, 22:44

    Le 12 septembre prochain Sarkozy déroulera le tapis rouge de l'Elysée pour l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame

    Cet évenement dépasse l'entendement ! Shocked

    PS: Cette information pourra être remis dans le fil dédié au trolleur en chef Sarkozy, en attendant j'ai ouvert un nouveau fil concernant cette information consternante et accablante !

    Comment Kagame peut-il être reçu à l'Elysée ?
    Le criminel le plus odieux et le plus monstrueux des années 1990
    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  938623-1113464
    Roland Hureaux s'insurge de la réception à l'Elysée, le 11 septembre, du président rwandais Paul Kagame, qu'il juge comme l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle et du XXIe naissant. Notre chroniqueur associé étaye son accusation en donnant sa vérité sur le génocide de 1994.

    Quand l’inculpation de l’actuel président rwandais pour crimes contre l’humanité ? Imaginons que Hitler, responsable du massacre de 6 millions de juifs, ait réussi à faire croire à l’opinion mondiale et à la postérité, par une habile politique de communication, que c’étaient les juifs qui avaient commis le génocide et lui qui y avait mis fin et puni les coupables. Monstrueux ?

    C’est pourtant ce qui s’est, à peu près, passé au Rwanda entre 1990 et 2005. Paul Kagame, l’homme que le président Sarkozy s’apprête à recevoir à l’Elysée le 12 septembre prochain est un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle – et du XXIe naissant.

    Pour comprendre les événements complexes qui constituent la toile de fond de cette tragédie, rappelons qu’au Rwanda (comme au Burundi), les Tutsis représentaient 10 % de la population, le Hutus 90 %. Moins que deux tribus, il s’agissait de deux castes : une minorité guerrière et pastorale qui dominait depuis le Moyen-âge une majorité cultivatrice, laquelle a pris le pouvoir à l’indépendance en 1962.

    Le président Habyarimana, qui n’était ni meilleur ni pire que le reste des dirigeants africains, soutenu par la France, s’appuyait sur la majorité hutu. Un groupe d’exilés tutsi, dirigé par Paul Kagame, ayant entrepris à partir de l’Ouganda, de reconquérir le pouvoir (1). Ceux qui défendent une thèse différente, telle Colette Braeckmann, Histoire d’un génocide, 1996, ont pour la plupart révisé leur position, au bénéfice de la minorité, entre dans le pays à partir de 1990, et s’approche de la capitale, Kigali, en 1994.

    C’est à ce moment que commencent les massacres de masse. Tout le monde connaît le « génocide » d’avril–mai 1994 lequel, selon la version désormais consacrée, aurait été commis par les Hutus à l’intérieur du Rwanda et eu pour victimes près d’un million de Tutsis. Ce génocide aurait pris fin à la prise de pouvoir par le Tutsi Kagame, arrivé comme un sauveur. Or il faut savoir au sujet de ce premier massacre :

    Qu’il a fait sans doute plus de victimes hutus que tutsis ;
    Que, pendant la guerre civile consécutive à l’invasion du Rwanda en 1990 et surtout en 1994, des massacres de masse ont eu lieu des deux côtés de la ligne de front entre Hutus et Tutsis ;
    Que les plus grands massacres de 1994 ont été déclenchés par l’attentat contre les présidents hutus du Rwanda et du Burundi commis le 6 avril 1994 et dont, selon les investigations du juge Bruguière – et d’autres, la responsabilité incombe à Kagame. Il a fallu un singulier aveuglement de l’opinion internationale pour attribuer sur le moment cet attentat commis contre deux personnalités hutues à des Hutus !
    Que les massacres commis contre les Tutsis, l’ont été en raison de l’affolement de la population hutu qui savait que l’armée du FPR (tutsie, dirigée par Kagame), à mesure qu’elle pénétrait dans le Rwanda, procédait à des massacres de Hutus ;
    Que c’est en toute connaissance de cause que, tout à sa faim de pouvoir, Kagame a ainsi sacrifié les Tutsis de l’intérieur, côté hutu de la ligne de front - en envahissant le pays et en y commettant des massacres ; il n’avait d’ailleurs que le plus grand mépris pour ses congénères qui avaient accepté de courber l’échine devant le pouvoir hutu ;
    Que, selon une technique expérimentée quelques années plus tôt en Ouganda, il est même arrivé à Kagame de massacrer tous les habitants d’une région et d’inviter ensuite la presse internationale, toujours naïve, à contempler des méfaits qu’il imputait à son adversaire ;
    Qu’en tout état de cause, rien de tout cela ne serait arrivé si Kagame n’avait entrepris, avec l’aide de l’Ouganda et des Anglo-Saxons de reconquérir le Rwanda pour y établir le pouvoir d’une minorité tutsie exilée (50 000 personnes à peine pur une population de 8 millions d’habitants), et, pour cela, de renverser un pouvoir hutu lequel, même s’il n’était pas parfait, représentait, lui, la grande majorité de la population.

    RÉCEPTION PLUS HONTEUSE QUE CELLE DE KADHAFI EN 2007
    Parfaitement illégitime, cette entreprise de conquête est la cause finale de tous les massacres intervenus à partir de 1994. Largement responsable, quoique pas toujours directement, du premier massacre, Kagame l’est directement du second commis au Kivu et dans le reste du Congo – Kinshasa au cours des années qui ont suivi et dont le nombre de victimes s’élève, selon un rapport confidentiel du Haut-Commissariat aux Réfugiés des Nations Unies à 4 millions.

    Car, après avoir pris le pouvoir à Kigali, capitale du Rwanda, Kagame a envoyé son armée dans la province congolaise limitrophe du Kivu pour y massacrer systématiquement le million de réfugiés hutus qui y avaient fui le nouveau régime ; ces réfugiés furent qualifiés de « génocidaires », y compris les femmes et les enfants ; cette deuxième invasion, qui se produit en 1995-1996 a en outre fait plusieurs millions de victimes dans la population congolaise de la région.

    Elle a permis à Kagame, de prendre, de fait, le contrôle des principales richesses minérales du Congo. Non seulement les alliés de Kagame (Etats-Unis, Royaume-Uni, Belgique, Israël, Afrique du Sud) l’ont aidé à remporter la victoire sur le terrain, la France n’ayant que le tort d’avoir lâché ses alliés hutus en 1993, à la suite des accords d’Arusha, mais ils l’ont aussi aidé a couvrir ses massacres par des mensonges, puisque le nouvel homme fort du Rwanda est allé jusqu’à accuser l’armée française, venue s’interposer entre les parties lors de l’opération Turquoise (été 1994) de complicité de génocide, une accusation qui ne résiste à aucun examen sérieux mais qui a cependant été reprise par les organes de presse les plus en vue en France et en Belgique.

    Que Kagame ait une tête d’intellectuel a sans doute servi cette politique de communication dont il est, au moins autant que ses mentors, l’artisan diabolique. Voilà le personnage que Nicolas Sarkozy s’apprête à recevoir à l’Elysée : non seulement un des pires monstres de la fin du XXe siècle, mais aussi un ennemi de la France qui, non content de l’éliminer de la région des Grands Lacs, a chargé d’opprobre son armée, sans que le gouvernement français ait daigné la défendre contre ces accusations injustes.

    Au moment où le président français ne songe qu’à sa réélection, une telle visite ne peut que le desservir. Alors que sa stratégie électorale commence par la consolidation de l’électorat traditionnel de la droite – les catholiques, les agriculteurs, cette visite ne manquera pas de lui aliéner le corps militaire, profondément humilié, qui, dans son ensemble, constitue lui aussi un des fondamentaux de la droite. Pour l’association France-Turquoise, recevoir Kagame revient pour la France à « brader l'honneur de ses soldats et à couvrir un tissu de mensonges. » Question : quels puissants motifs peuvent pousser Sarkozy à cette réception honteuse – encore plus que celle de Kadhafi en 2007 – contre son intérêt électoral le plus évident ?


    http://www.marianne2.fr/Comment-Kagame-peut-il-etre-recu-a-l-Elysee_a210076.html


    Dernière édition par Solstice le 5/6/2012, 19:13, édité 1 fois
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    Message  Solstice 8/9/2011, 22:57

    La question est de savoir et de comprendre pourquoi Sarkozy se suicide à l'aube des élections de 2012 ?

    EDIT: en fait Sarkozy confirme son total assujettissement et sa soumission à la botte US et au Nouvel Ordre Mondial ( voir article plus bas)


    Dernière édition par Solstice le 9/9/2011, 09:55, édité 2 fois
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    Message  Solstice 8/9/2011, 23:01

    24 octobre 1940: Philippe Pétain, chef de l'État français, rencontre Hitler dans la petite gare de Montoire-sur-le-Loir.
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    Message  Solstice 8/9/2011, 23:11

    Kagamé arrive à Paris, mais ses hommes sont indésirables

    Qualifié de génocidaire par le président-dictateur rwandais, Juppé a parfaitement ficelé son agenda diplomatique pour éviter de croiser Kagamé lors de sa visite officielle du 11 et 12 septembre. Contrairement au bon docteur Kouchner qui jouait la carte de la réconciliation, Alain Juppé fera une longue tournée diplomatique de 5 jours en Asie et Océanie. Difficile d'aller plus loin et aucun risque de croiser Kagamé dans ces terres australes.

    Ce n’est pas encore cette année qu’Alain Juppé et Paul Kagamé passeront leurs vacances diplomatiques ensemble. Les deux n’y tenaient pas. Cela fait un moment que le président rwandais et le chef de la diplomatie française font tout pour s’éviter. Entre les deux, le courant ne passe pas.

    En mai 2011 , le dictateur rwandais faisait savoir dans une interview à France Soudan qu’Alain Juppé n’était pas le bienvenu au Rwanda.
    « Ca tombe bien, je n’avais pas l’intention d’y aller ni de lui serrer la main» » répliquait aussi sec le chef de la diplomatie française au cours d’une conférence de presse.
    Kagamé avait déjà qualifié sa nomination à la tête de la diplomatie française « d’insulte envers les rwandais ».

    Le malaise est profond. En 2008, le Rwanda rendait public les conclusions d’une commission d’enquête connue sous le nom de « rapport Mucyo », qui constitue selon le régime de Kigali, « les éléments de preuve montrant l’implication de l’État français dans la préparation et l’exécution du génocide perpétré au Rwanda en 1994 ».
    Le rapport met en cause de nombreux responsables français dont Dominique de Villepin, Hubert Védrine, François Mitterrand et Edouard Balladur.

    Mais tout au long de ce rapport de 330 pages, l’actuel ministre des affaires étrangères, déjà chef de la diplomatie française en 1994, est abondamment cité, accusé entre autres d’avoir collaboré activement avec le « gouvernement génocidaire ». Malgré la normalisation officielle des relations entre les deux pays, entre les hommes la rancune reste vive.

    Le ministre des Affaires étrangères s’est donc concocté une tournée opportuniste et diplomatique en Asie et Océanie. Un petit tour à Moscou le 7 septembre avant cinq jours en Nouvelle-Zélande, Australie et Chine. Difficile d’aller plus loin.

    « Ce déplacement important du ministre d’Etat est le premier d’un chef de la diplomatie française dans cette région depuis 28 ans. Il est prévu de longue date, et organisé autour de la tenue du Forum Iles du Pacifique, à Auckland du 6 au 9 septembre. Le Secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-Moon, et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso doivent y assister cette année » fait savoir le quai d’Orsay, comme pour bien marquer, si cela n’est n’était pas encore assez clair, que Juppé ne sera pas sur le tarmac pour accueillir Kagamé à bras ouverts.

    Le 19 juillet dernier, la ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo, venue préparer la visite de Kagamé s'était entretenue avec le ministre de la Coopération, Henri de Raincourt, mais pas avec Alain Juppé. Le Quai d'Orsay avait alors prétexté un agenda chargé du ministre pour expliquer cette non-rencontre, sans confirmer un refus de voir son homologue.

    KOUCHNER BEAUCOUP PLUS AVENANT AVEC KAGAMÉ

    Si Juppé s’inscrit dans la droite ligne d’autres dirigeants européens qui ont toujours refusé de rencontrer Kagamé, l’absence du chef de la diplomatie française au cours de la visite d’un chef d’Etat étranger relève presque du jamais vu. On comprend d’autant plus les réticences de Juppé à figurer sur la photo qu’une quarantaine de proches de Kagamé inculpés pour crimes de guerre, crimes contre l’humanité et crimes de génocides par la justice espagnole se sont vu refuser leur visa d’entrée sur le sol français.

    Nicolas Sarkozy et surtout l’ancien Ministre des affaires étrangères, Bernard Kouchner s’étaient, de leur côté, montrés beaucoup plus avenant avec le dictateur rwandais dans cette grande entreprise de réconciliation, au nom de l’intérêt supérieur de la France, soucieuse de retrouver son influence perdue dans la région des Grands Lacs.

    Dès son arrivée au Ministère, l’ex french-doctor Kouchner avait déclaré qu’il ferait tout pour se réconcilier avec Kagamé, faisant fi des graves accusations de l’ONU qui l’accusait d’avoir massacré des centaines de milliers de personnes, reprenant sans nuances les thèses de Paul Kagamé aussi bien sur le déroulement du génocide de 1994 que sur le rôle de la France au Rwanda.



    http://www.marianne2.fr/Kagame-arrive-a-Paris-mais-ses-hommes-sont-indesirables_a210063.html
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    Message  lorelianeGTQ 8/9/2011, 23:34

    Merci pour l’information, c'est de la folie


    Marianne 2 a écrit: Quand l’inculpation de l’actuel président rwandais pour crimes contre l’humanité ? Imaginons que Hitler, responsable du massacre de 6 millions de juifs, ait réussi à faire croire à l’opinion mondiale et à la postérité, par une habile politique de communication, que c’étaient les juifs qui avaient commis le génocide et lui qui y avait mis fin et puni les coupables. Monstrueux ?

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    Marianne 2 a écrit:Pour comprendre les événements complexes qui constituent la toile de fond de cette tragédie, rappelons qu’au Rwanda (comme au Burundi), les Tutsis représentaient 10 % de la population, le Hutus 90 %. Moins que deux tribus, il s’agissait de deux castes : une minorité guerrière et pastorale qui dominait depuis le Moyen-âge une majorité cultivatrice, laquelle a pris le pouvoir à l’indépendance en 1962.

    Remplacez Ruanda par France, Toutsis par Noblesse + Clergé, Hutus par "Tiers État", vous avez la révolution française..
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    Message  Solstice 9/9/2011, 01:01

    lorelianeGTQ a écrit:Remplacez Ruanda par France, Toutsis par Noblesse + Clergé, Hutus par "Tiers État", vous avez la révolution française..

    la comparaison est pertinente. un groupe minoritaire déclenche un massacre afin d’assujettir la masse au néolibéralisme américain et la vampirisation des ressources africaines aux profits des multinationales américaines. ( Voir article plus loin)



    Dernière édition par Solstice le 9/9/2011, 07:42, édité 1 fois
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    Message  Solstice 9/9/2011, 01:07

    lorelianeGTQ a écrit:Merci pour l’information, c'est de la folie

    Marianne 2 a écrit: Quand l’inculpation de l’actuel président rwandais pour crimes contre l’humanité ? Imaginons que Hitler, responsable du massacre de 6 millions de juifs, ait réussi à faire croire à l’opinion mondiale et à la postérité, par une habile politique de communication, que c’étaient les juifs qui avaient commis le génocide et lui qui y avait mis fin et puni les coupables. Monstrueux ?

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    Marianne 2 a écrit:Pour comprendre les événements complexes qui constituent la toile de fond de cette tragédie, rappelons qu’au Rwanda (comme au Burundi), les Tutsis représentaient 10 % de la population, le Hutus 90 %. Moins que deux tribus, il s’agissait de deux castes : une minorité guerrière et pastorale qui dominait depuis le Moyen-âge une majorité cultivatrice, laquelle a pris le pouvoir à l’indépendance en 1962.

    Cette période dramatique reste relativement nébuleuse pour une majorité d'entre nous, j'avoue de pas comprendre grand chose de cette sombre période de l'histoire africaine

    Néanmoins Je ne sais pas si le God Win point est justifié, en effet un article d'un autre journaliste corrobore l'analyse du premier article de ce fil:

    Kagame et Sarkozy vont-ils "niquer" la France et les africains le 12 septembre prochain à Paris ?


    Le 12 septembre prochain, la France va dérouler le tapis rouge et déployer tous les fastes de la République pour le pire criminel actuellement au pouvoir : le général autoproclamé Paul Kagame, dictateur du Rwanda. Alors que cette visite était annoncée, on apprenait aussi que des femmes tutsi du Rwanda avaient déposé plainte contre l’armée française pour des viols collectifs qui auraient été commis durant l’Opération Turquoise (1994). Ces accusations seraient « confirmées » par d’anciens miliciens hutu qui auraient collaboré avec les militaires français et qui sont actuellement détenus au Rwanda.
    Depuis son arrivée au pouvoir par la force des armes en Juillet 94, Kagame n’a eu de cesse que de s’en prendre à la France. Selon lui, c’est la France qui a planifié et orchestré le génocide en soutenant les milices des « extrémistes hutu » en les entrainant et en les armant. Toujours selon Kagame, l’armée française aurait directement participé audit génocide en massacrant des Tutsi ou en en livrant d’autres aux miliciens hutu. Enfin, par le biais de l’ « Opération Turquoise », la France aurait exfiltré les responsables et les réalisateurs du génocide, et elle en abriterait un certain nombre sur son territoire !
    Dans mes trois livres et dans mes articles, j’ai toujours cherché à dénoncer cette accumulation de mensonges qui, malheureusement, a reçu un très bon accueil en France et ailleurs, dans certains milieux. À force d’être répétés à longueur d’articles, d’interviews ou de livres, les mensonges, même les plus éhontés, finissent par devenir des « vérités historiques ». Tous ceux qui oseraient les contester sont immanquablement trainés dans la boue, voués à l’opprobre, accusés d’être des « négationnistes », voire même des « génocidaires ».
    Dans mes écrits, j’ai toujours rappelé que la guerre du Rwanda fut déclenchée par un groupe armé majoritairement tutsi issu de l’armée du pays voisin, l’Ouganda. C’est ce groupe qui, le 1er octobre 1990, attaqua le Rwanda, provoquant ainsi une guerre qui devait durer près de quatre années, avant de se propager au Zaïre voisin, où elle continue à faire des victimes encore aujourd’hui. J’ai également toujours souligné que c’est ce groupe, dont Paul Kagame prit la tête (après l’élimination physique de ses premiers dirigeants), qui commit les premières atrocités de cette guerre qui en compta tant. Des massacres de masse ont été commis par les deux camps. Mais certains furent plus « médiatisés » que d’autres, du fait de la présence de journalistes dans la zone contrôlée par le gouvernement du Rwanda, et de leur absence totale dans la zone occupée par le FPR, le groupe armé dirigé par Paul Kagame.
    Certes, les massacres de civils devaient atteindre leur paroxysme durant les épouvantables « cent jours » qui suivirent l’assassinat du président de la République Juvénal Habyarimana, le 6 avril 1994. Lequel assassinat fut perpétré par le FPR, sur l’ordre de Kagame qui fit de nombreuses tentatives pour en faire endosser la responsabilité aux « extrémistes hutu ». Ce mensonge historique revêt une importance capitale. C’est Paul Kagame qui fit abattre l’avion présidentiel causant la mort du président (et de celles de son collègue burundais, de hauts responsables rwandais et de l’équipage français) et qui porte ainsi la lourde responsabilité de la reprise des hostilités et de l’engrenage diabolique qui porta la haine et la fureur à leur comble, provoquant des massacres d’innocents à Kigali puis dans l’ensemble du pays.
    Alors que le régime Habyarimana était décapité par la mort brutale de son chef et de celle de ses principaux lieutenants, le pays plongeait dans une horreur sans précédent. Le FPR, après avoir rompu le cessez-le-feu garanti par les accords d’Arusha, lança une offensive générale, planifiée de longue date. Cela lui permit de prendre rapidement le contrôle de la plus grande partie du territoire. Alors que dans les zones encore contrôlées par les forces gouvernementales, des milices hutu massacraient des civils tutsi et des Hutus suspectés de tiédeur, le FPR, loin des caméras des médias internationaux, commettait également des massacres à grande échelle dans les territoires qu’il « libérait ».
    Si les horreurs commises par les vaincus furent largement documentées, celles commises par les vainqueurs furent délibérément cachées, parfois même mises sur le compte des vaincus. Dès l’installation du nouveau régime, en juillet 1994, on s’efforça de réécrire l’Histoire. On présenta le FPR comme un groupe de gens ayant pris les armes afin de mettre un terme au génocide en cours. La sinistre réalité est que c’est ce groupe de gens qui a déclenché cette guerre conduisant au génocide. Le FPR – et en premier lieu son chef Paul Kagame – porte donc la responsabilité morale du génocide, et il partage avec les massacreurs des deux camps celle de l’avoir perpétré. Si les épouvantables massacres commis au Rwanda par les milices hutu prirent fin avec la défaite de ces derniers, ceux commis par les troupes du FPR se poursuivirent durant les mois et les années qui suivirent la fin officielle de la guerre (juillet 1994).
    À la fin de septembre 1996, ils s’étendirent au Zaïre voisin, avec l’invasion de ce pays par les troupes de Paul Kagame. Là, des centaines de milliers de réfugiés hutu furent massacrés. Certain survivants n’eurent d’autre choix que de rentrer au Rwanda, où ils eurent à subir les représailles du nouveau régime, alors que d’autres furent impitoyablement traqués et abattus lors d’un exode sans fin à travers la grande forêt zaïroise. Les civils zaïrois furent eux aussi victimes de ce conflit qui n’était pas le leur. L’armée de Kagame suscita la création de groupes armés zaïrois à leur solde, qui servirent de supplétifs et participèrent aux massacres. Cette guerre d’invasion, camouflée sous le digne nom de « guerre de libération » de ce que l’on devait rebaptiser la « République Démocratique du Congo » permit à Kagame, avec la complicité de son allié ougandais, de chasser le dictateur Mobutu de Kinshasa et de le remplacer par l’homme de leur choix, Laurent-Désiré Kabila. En 1998, ce dernier se montra trop indocile au goût de ses parrains rwandais et ougandais et une nouvelle guerre fut lancée, visant son élimination. Cette guerre ne prit officiellement fin qu’en 2002 ; elle servit de prétexte à l’accomplissement de nouveaux massacres à grande échelle. Depuis ces massacres se perpétuent car de nombreux groupes armés continuent à opérer dans l’est de la RD Congo. La population de cette région martyre n’en a malheureusement pas fini avec les exodes à répétition, la famine, les tueries et les viols de masse. Quatre ou cinq millions de Congolais seraient morts depuis le début de ce conflit déclenché par Paul Kagame, victimes des conséquences directes ou indirectes de cette interminable guerre, la plus meurtrière depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale.
    Durant toute la durée de la tragédie congolaise, les forces d’occupation rwandaise et ougandaise et leurs collaborateurs locaux se sont livrés au pillage massif des immenses ressources naturelles du Congo/Zaïre, un pays potentiellement très riche : bois précieux, or, cassitérite, coltan, diamants et autres. C’est ce pillage à grande échelle qui a permis à Kagame de soutenir l’effort de guerre du petit Rwanda, tout en développant ce dernier, provoquant l’admiration sans bornes de ses alliés anglo-saxons.
    Depuis son arrivée au pouvoir, Kagame a entrepris d’éliminer la langue française, qu’il ignore, du Rwanda, pays francophone devenu anglophone par la force, et même membre du Commonwealth, alors qu’il n’a aucune histoire commune avec le Royaume-Uni. Lorsqu’il devint ministre des affaires étrangères français, en 2007, Bernard Kouchner, grand admirateur et propagandiste de Paul Kagame, mit tout en œuvre pour renouer des relations entre la France et le Rwanda. Il y est parvenu sans grandes difficultés, le président Sarkozy s’étant aisément laissé convaincre, heureux de pouvoir se démarquer de la politique de son prédécesseur Jacques Chirac. Le chef de l’Etat français effectua même une visite éclair à Kigali en 2010, durant laquelle il ne fut pas le moins du monde gêné d’être photographié en compagnie d’officiers rwandais faisant l’objet de mandats d’arrêt internationaux émis par le magistrat français Jean-Paul Bruguière ! Simple ignorance des dossiers mêlée à une méconnaissance de l’histoire récente des relations entre les deux pays, ou réelle volonté de boire le calice de l’humiliation nationale jusqu’à la lie, pour le simple plaisir de régler des comptes politiciens ?
    Le départ de Kouchner et son remplacement par Alain Juppé, qui occupait les mêmes fonctions à l’époque du génocide rwandais, fit naître, parmi ceux qui connaissaient la vérité, l’espoir de voir le terme des compromissions avec le dictateur de Kigali. Cet espoir fut de courte durée, puisque, comme indiqué au tout début de cet article, le général Paul Kagame va effectuer une visite officielle en France, ce pays qu’il exècre tant et qu’il n’a eu de cesse de vilipender, de combattre et de couvrir d’opprobre international depuis deux décennies.
    Inutile de revenir sur les accusations sans fondement lancées contre l’armée française : sous un régime de terreur, il est très facile de « convaincre » des citoyens d’apprendre par cœur des récits inventés de toute pièce, et encore plus aisé d’amener des prisonniers à corroborer de tels « témoignages ». Le président Sarkozy aura alors l’honneur de dire un grand « welcome » au plus grand criminel de guerre actuellement au pouvoir dans le monde. Ce 12 septembre 2011, j’espère bien me trouver loin, très loin, de la France !
    Hervé Cheuzeville, 22 juillet 2011
    (auteur de trois livres: « Kadogo, Enfants des guerres d’Afrique centrale », l’Harmattan, 2003; « Chroniques africaines de guerres et d’espérance », Editions Persée, 2006; « Chroniques d’un ailleurs pas si lointain – Réflexions d’un humanitaire engagé », Editions Persée, 2010)

    http://mangamobile.over-blog.com/article-kagame-et-sarkozy-vont-ils-niquer-la-france-et-les-africains-le-12-septembre-prochain-a-paris-80156073.html
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    Message  c.isme 9/9/2011, 02:31

    Passionnant ces articles merci. C'est horrible tout ça.

    citation Solstice

    Cette période dramatique reste relativement nébuleuse pour une majorité d'entre nous, j'avoue de pas comprendre grand chose de cette sombre période de l'histoire africaine

    Les médias ça aide pas non plus à tout comprendre. On est aussi des victimes de ce genre de chose.

    Les réalités sur les gens comme Kouchner peuvent nous aider à y voir un peu plus claire. Espérons-le.
    Je sais seulement que l'association Survie sur ce dossier est plutôt contre ce genre d'article et accuse bien volontiers la France de génocide.
    L'histoire n'est pas simple mais celle ci, étant lu avec ce point de vue dans les articles donnés plus haut, me rappelle bien des scénarios déjà connus dans l'histoire.
    Bref la France c'est fait couillonner par ces propres médias aux profits des puissances étrangères. C'est même plus réaliste que de voir la France comme le grand architecte d'un plan démoniaque de génocide. La France = looser bien plus que le reste. A qui profite le crime ? Pas à la langue française on dirait.
    On a apprit que la politique F Mitterrand, Chirac, Juppé avait beau avoir des défauts et des casseroles voir des cadavres dans le placard il n'en restait pas moins un peu de " bonne" politique étrangère (ce qui à relativisé quand même ). Aujourd'hui c'est la liquidation totale et Chirac perd la mémoire face à des procès.
    On se demande ce que croyait Alain Juppé en entrant au gouvernement sous Sarkozy.

    J'avais déjà lu ce genre d'article mais c'est vrai que ceux là sont très minoritaires (enfin durant la période où j'y avais mis le nez et ça date un peu.)
    Il y a par exemple les gens de méridien zéro (meridienzero.hautetfort.com) qui critiquent l'asso Survie sur cette question.

    C'est pas avec la Libye que les gens vont changer d'avis sur la criminalité organisée au seins de l'état français. (Oups ! bon sang j'ai du mal à me mettre dans la peau des moutons, mais ça doit bien quand même se deviner dans leurs esprits Libye=pétrole, au moins cela.)

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6816-meridienzero_-les-egouts-de-la-republique_-emission-radio-web
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    Message  Solstice 9/9/2011, 06:58

    Merci c.isme pour ces éclaircissements. Comme tu le confirmes, Il semble donc établi qu'il existe une "version officielle internationale" largement répandu dans la presse internationale qui place Kagame comme étant " le sauveur" celui qui mis fin aux massacres rwandais organisés par les hutus soutenus par les militaires Français et qui placerait ainsi les membres du gouvernement Français de l'époque, Védrine et Juppé ( et indirectement Mitterrand) parties prenantes dans l'élaboration de ses massacres).

    Bien évidemment cette "thèse internationale" va à l'opposé des articles précédements postés sur ce fil. J'ai donc réfléchi quelques minutes pour savoir comment trancher et connaitre la vérité dans cette guerre de l'information à propos d'un conflit dont le triste classement en nombre de morts, place la guerre du rwanda et son génocide, en 3 ième position de toutes les guerres du 20 siècles juste apres les 2 guerres mondiales.
    c'est dire le désastre humanitaire apporté par ce triste conflit.

    Parmi les très nombreuses sources dont je dispose, je me suis dis que si je disposais d'un article du site mondialisation.ca qui rapporte une version de ces évenements, nous serions très proche de la vérité, car s'il y a un média alternatif de très grande qualité sur la toile auquel j'accorde toute ma confiance, c'est bien celui là, fiabilité et neutralité sont les mots qui me viennent à l'esprit pour qualifier ce media.

    Et j'ai tapé dans le mille, un article sur le conflit Rwandais et les responsabilités est effectivement paru sur mondialisation.ca début 2011.

    Non seulement cet article corrobore les versions des articles publiés jusqu'ici sur ce fil, mais il va plus loin. Il sous entend en effet qu'il s'agit d'un coup de force des Etats Unis venu exporter une politique néo libérale dans une partie de l'afrique jusqu'à présent dominé par la centrafrique, instrument et mainmise politique de l'état Francais sur le continent Africain. Indirectement , cet article révéle un combat à mort entre la France et les Etats Unis et à la fin de la lecture de cet article, j'ai repensé à cette fameuse citation que l'on prète à Mitterrand à la fin de sa vie (1995) et qui prend tout son sens ici:

    Après 14 années passées à l'Elysée, et quelques semaines avant de mourir, François Mitterrand livra son testament politique aux Français :
    "La France ne le sait pas, mais nous sommes en guerre avec l'Amérique. Oui, une guerre permanente, une guerre vitale, une guerre économique, une guerre sans mort... apparemment. Oui, ils sont très durs les Américains, ils sont voraces, ils veulent un pouvoir sans partage sur le monde... C'est une guerre inconnue, une guerre permanente, sans mort apparemment et pourtant une guerre à mort !"

    Voici l'article en question:

    Paul Kagamé : « Our Kind of Guy »
    par Edward S. Herman et David Peterson


    que l'on peut traduire par "Paul Kagamé : notre salopard"

    Mondialisation.ca, Le 22 janvier 2011
    ZMagazine (USA) - 2011-01-03

    Et si nous n’avions rien compris aux massacres qui ont ravagé le Rwanda ? Pour Edward S. Herman et David Peterson, il ne serait pas agi d’un génocide des tutsis par le Hutu Power, mais d’une guerre secrète des Etats-Unis ayant coûté la vie tout autant à des hutus qu’à des tutsis. Au centre de ce jeu sanglant : l’impénétrable Paul Kagamé.


    En 1995, un haut responsable de l’Administration Clinton utilisa au sujet du Président indonésien Suharto, alors en visite officielle à Washington, l’expression « Our kind of guy » [1] [2]. Il parlait d’un dictateur avide et brutal, auteur de deux génocides —un premier en Indonésie même, le second au Timor Oriental— mais dont les exactions avaient en l’occurrence débarrassé le pays de la menace gauchiste, qui avait aussi fait de l’Indonésie un État client et un allié aligné militairement sur l’Occident, et qui avait ouvert la porte aux investisseurs étrangers —si élevée qu’ait pu être sa commission prélevée sur toutes leurs transactions—. La première phase de ce double génocide (1965-1966) [3] servant merveilleusement les intérêts états-uniens dans la région, elle fut naturellement saluée par l’establishment politique et médiatique US. Au lendemain même du bain de sang, Robert McNamara appela cette transformation drastique du pays « les dividendes » de l’investissement militaire US dans la région [4]. James Reston, du New York Times, salua pour sa part dans l’ascension de Suharto « une aura radieuse se levant sur l’Asie » [5].

    Manifestement, le président rwandais Paul Kagamé est lui aussi « Our kind of guy » : également auteur d’un double génocide, à l’instar de Suharto, Kagamé a débarrassé le Rwanda de toute menace sociale ou démocratique avant de l’aligner fermement sur l’Occident, livrant lui aussi le pays aux investisseurs étrangers. Plus tard, et pour plus de profits encore, Kagamé a facilité le pillage des ressources du Zaïre voisin et ouvert des opportunités d’investissement pour ses propres associés et les investisseurs nord-américains ou européens, dans cet immense réservoir de ressources minières d’Afrique centrale rebaptisé République Démocratique du Congo (RDC), en 1979, lors de la Première Guerre du Congo (1996-1998).

    Pendant des années, les médias occidentaux ont fait de Kagamé le sauveur du Rwanda, celui qui aurait soi disant mis fin au génocide de 1994 perpétré contre sa propre minorité ethnique, les tutsis, par les hutus, majoritaires dans le pays [6]. Ses supporters et lui-même n’ont dès lors eu de cesse de présenter l’invasion du Zaïre-RDC par les troupes du Front Patriotique Rwandais (FPR) comme la légitime volonté de traquer sans relâche les génocidaires Hutus qui avaient fui le Rwanda pendant le conflit, puis suite à la prise de pouvoir de Kagamé. Depuis longtemps considérée comme fallacieuse par des dissidents marginalisés, cette excuse est enfin publiquement mise en cause et jusqu’au sein même de l’establishment, à la suite d’une fuite dans la presse [7], puis de la vaste mise en circulation d’un pré rapport de l’ONU à l’attention du Haut Commissariat aux Droits de l’Homme [8].

    Non seulement ce pré rapport dresse l’inventaire des exactions massives commises en RDC sur une période de dix ans, mais c’est précisément au FPR qu’il attribue la responsabilité des plus graves d’entre elles. « Nul ne saurait nier que des massacres ethniques aient effectivement été perpétrés et que la majorité des victimes aient été des hutus du Burundi, du Rwanda et du Zaïre » explique ce rapport, citant les résultats d’une enquête de l’ONU de 1997 (parag. 510). Et lorsqu’on en fait le décompte, « l’échelle à laquelle ces crimes ont été commis et le grand nombre des victimes », de même que « la nature systématique des attaques contre les hutus qui ont été inventoriées… en particulier dans le Nord Kivu et le Sud Kivu… suggèrent qu’il y a eu préméditation et qu’on y a suivi une méthodologie précise » (parag. 514). Dans la section consacrée au crime de génocide, le rapport conclut : « Les attaques systématiques dans presque tout le pays… lesquelles visaient un très grand nombre de réfugiés hutus du Rwanda et de membres des populations civiles hutues, se traduisant par leur extermination, révèlent un grand nombre de circonstances aggravantes qui, si elles devaient être prouvées devant une cour compétente, pourraient alors être qualifiées de crimes de génocide » (parag. 517) [9]. Comme l’expliquait Luc Cote, ancien investigateur et directeur du bureau légal au Tribunal Pénal International pour le Rwanda (TPIR) : « Pour moi, c’était ahurissant, je voyais au Congo une manière de procéder que j’avais déjà observée au Rwanda. C’était la même chose. Il y a des dizaines et des dizaines d’incidents où on retrouve la même manière de procéder. C’était fait de façon systématique » [10].

    Mais ce n’était pas la première fois qu’on dénonçait à l’ONU les opérations génocidaires de Kagamé au Rwanda et en RDC. Bien avant l’enquête de 1997 évoquée ci-dessus, l’exposé de Robert Gersony devant l’ONU, en 1994 —dont la version écrite a pu être conservée— faisait déjà état de « massacres systématiques sur de longues périodes et de persécutions de populations civiles Hutues par le [FPR] », dans le Sud du Rwanda entre avril et août 1994, ainsi que de « massacres indiscriminés à grande échelle, d’hommes, de femmes et d’enfants, malades et vieillards compris… ». Dans ce rapport, Gersony estimait entre 5 000 et 10 000 le nombre de hutus exterminés chaque mois depuis avril 1994. « Il apparaissait que la grande majorité des hommes, des femmes et des enfants qui étaient tués dans ces opérations, ne l’étaient que parce que le hasard les avait fait tomber entre les mains du [FPR.] » [11]. Il est important de souligner qu’à l’époque, les membres de cette commission décidèrent de classer « Confidentiel » le témoignage et les preuves qu’apportait le rapport Gersony, et ordonnèrent « qu’il ne puisse être accessible qu’aux seuls membres de la Commission », lesquels s’empressèrent d’ailleurs d’en enterrer immédiatement les conclusions [12] —comme en témoigne la lettre de M. François Fouinat sur le HCR à l’attention de Mme B. Molina-Abram de la Commission d’experts, 11 octobre 1994—.

    Parmi les nombreux rapports de l’ONU sur la RDC, le second de la série de rapports du Panel d’Experts des Nations Unies sur L’Exploitation illégale des ressources naturelles et autres types de richesses en République Démocratique du Congo est particulièrement intéressant. Les experts de l’ONU y estimaient que, jusqu’à septembre 2002, on pouvait dénombrer quelque 3 millions et demi de morts en excès [par rapport à la normale en temps de paix] dans les cinq provinces de l’Est du Congo, « conséquence directe de l’occupation de la RDC par le Rwanda et l’Ouganda » (parag. 96). Ce rapport rejetait en outre l’excuse du régime de Kagamé selon laquelle le maintien d’une partie de ses troupes à l’Est du Congo se trouvait justifié par la nécessité de défendre le Rwanda contre des forces hutues qui terrorisaient les régions frontalières et menaçaient de les envahir. En réalité, « l’objectif réel à long terme est… d’y "sécuriser leurs conquêtes" », rétorquait le rapport (parag 66) [13]. Malgré cela, et bien que personne n’ait jamais ordonné la suppression de ce rapport, contrairement à celui de Gersony, les médias occidentaux l’occultèrent totalement. Pourtant, ces 3 millions et demi de morts en trop dépassaient très largement le nombre maximum de victimes imputables aux auteurs présumés du « génocide du Rwanda » de 1994.

    De toute évidence, cette occultation tient au fait que le régime de Kagamé est avant tout un régime client des USA, dont les sanglantes opérations au Congo s’accordaient parfaitement à la politique états-unienne d’ouverture en force du pays aux appétits des affairistes et du secteur minier US et occidental. Interrogé sur les fuites de ce rapport, Philip Crowley, assistant du secrétaire d’État US alla jusqu’à reconnaître : « Nous avons effectivement un lien particulier avec le Rwanda, en dehors de la tragique histoire du génocide et d’autres événements des années 1990. Le Rwanda a joué un rôle constructif dans la région récemment. Il a joué un rôle important dans un grand nombre de missions de l’ONU. Il est dans notre intérêt d’aider les forces armées à se professionnaliser. Et nous y mettons le paquet dans différentes régions du monde. Nous y avons donc engagé le Rwanda » [14]. A l’époque, Crowley et compagnie n’avaient pas vraiment pris la peine de chercher à jeter un œil sur ce pré rapport de l’ONU. Mais d’un autre côté, il y avait tous les autres rapports de l’ONU concernant les massacres de civils par Kagamé, au Rwanda comme en RDC, dont aucun n’avait jamais donné lieu à la moindre réaction discernable de la part des USA ou de l’ONU (en dehors du réflexe d’occultation évoqué ci-dessus). Se pourrait-il qu’on ait salué dans ces massacres la conduite honorable de ces « forces armées professionnalisées », comme cela avait été le cas pour les forces professionnalisées de Suharto en Indonésie ou pour tant d’autres troupes d’Amérique du Sud, formées aux USA et fraîchement sorties de l’Ecole des Amériques ? Se pourrait-il que ces horreurs aussi n’aient été que des « dividendes » et « une aura radieuse » —en Afrique— ?

    Il n’est pas inintéressant de souligner ici que le premier article paru dans le New York Times au sujet du pré rapport de l’ONU —signé Howard French— traitait principalement de la difficulté qu’on rencontrait à le rendre public. Les premières fuites avaient paru en France, dans Le Monde, et provenaient de personnels de l’ONU qui craignaient que ses parties les plus critiques ne soient supprimées avant sa parution. L’ONU avait déjà jugé nécessaire de soumettre ledit pré rapport au gouvernement de Kagamé, afin qu’il donne son point de vue [15], et sa virulente dénonciation de ce document « outrageant » tenait bien évidemment un paragraphe entier de l’article du New York Times. Comme l’expliquait French, depuis sept mois, des difficultés empêchaient la publication de ce rapport, du fait d’objections d’un gouvernement « qui bénéficie depuis longtemps du puissant soutien diplomatique des USA et de la Grande-Bretagne » [16].

    Sans doute les médias et le personnel de l’ONU furent-ils aiguillonnés par le remarquable score de 93 % des votes qui couronna la réélection de Kagamé le 9 août 2010, fort du soutien unanime des hutus rwandais, dont il exterminait massivement les compatriotes ethniques et cousins en RDC. Cette réélection bénéficia d’assez de battage médiatique pour replacer le Rwanda à la une de la presse internationale, ne fut-ce que brièvement. Même l’administration US se dit assez « préoccupée » par « ce qui semble dénoter de la part du gouvernement rwandais, une volonté de limiter la liberté d’expression » [17] , insistant sur l’urgence de réformes volontaires. Supposons qu’on découvre aux Nations Unies quelque preuve tangible que le président du Venezuela, Hugo Chavez, a fait massacrer dans un pays voisin des milliers d’hommes, de femmes et d’enfants, sans épargner les vieillards et les blessés. Peut-on imaginer l’ONU demandant alors à Chavez son opinion sur un pré-rapport dénonçant ses activités, non sans l’assurer de son soutien pendant au moins sept mois, avant qu’une fuite ne soit finalement publiée dans la presse ?

    Soulignons au passage que Howard French et les journalistes du Monde ou d’autres grands médias occidentaux n’abordent jamais ce probable génocide en RDC sans le justifier tant soit peu en l’inscrivant systématiquement dans le contexte du génocide rwandais de 1994, où le prétendu sauveur providentiel, Kagamé, aurait mis fin aux hécatombes de tutsis organisées par les hutus. Comme l’écrit French —conformément à la ligne du parti occidental— « en 1994, plus de 800 000 personnes, pour la plupart membres du groupe ethnique tutsi, avaient été massacrés par les hutus » [18]. Ici, comme dans la plupart des reportages des grands médias occidentaux, il y a au départ un premier génocide, celui des tutsis par les hutus, auquel semble désormais avoir répondu ensuite un second génocide perpétré cette fois par les tutsis contre les hutus.

    Mais ce prétendu contexte repose entièrement sur un mensonge monumental de l’establishment au sujet du premier génocide, et à y regarder de près, la prodigieuse difficulté qu’il y a aujourd’hui à faire passer l’information concernant les massacres de masse qui ont ensanglanté la RDC, n’est manifestement pas sans rapport avec ce mensonge. En d’autres termes : dès lors que Kagamé est au service des intérêts des USA et d’autres puissances impériales occidentales, pour les responsables occidentaux et les médias, la documentation concernant les crimes qui lui sont imputables ne mérite absolument pas qu’on s’y attarde. La vérité qu’Howard French et consorts ne peuvent reconnaître, c’est que le véritable génocide de 1994 était, lui aussi, fondamentalement l’œuvre de Paul Kagamé, fort du soutien de Bill Clinton, des Britanniques, des Belges, de l’ONU et des médias [19].

    Bien qu’il se maintienne au pouvoir principalement par la force, l’hégémonie régionale de Kagamé dépend fondamentalement du mythe qui l’institue en sauveur du Rwanda [20]. Or il a d’ailleurs fait de la « négation de génocide » un crime majeur. La version officielle du « génocide rwandais » n’étant pas contestable au Rwanda, tous ceux qui mettent en cause son pouvoir peuvent être aussitôt accusés de « négation de génocide » et de « divisionnisme », et être poursuivis pour crimes contre l’Etat du Rwanda. C’est sur cette base que l’avocat états-unien Peter Erlinder, principal avocat de la défense au TPIR a été arrêté en mai 2010, dès son arrivée au Rwanda où il venait défendre Victoire Ingabire Umuhoza, candidate d’un parti d’opposition Hutu, elle aussi écrouée et interdite de se présenter aux élections. Bien qu’Erlinder ait été libéré sous caution en juin, son arrestation et la répression systématique des partis d’opposition et de leurs candidats à la veille des élections du mois d’août étaient plutôt embarrassantes pour les défenseurs de l’image consacrée du sauveur du Rwanda [21].

    Concernant le caractère mythique de cette version officielle :

    • Il est communément admis que ‘l’élément déclencheur’ du premier génocide fut l’attentat qui détruisit en vol l’appareil qui ramenait à Kigali les présidents hutus du Rwanda et du Burundi, Juvénal Habyarimana et Cyprien Ntaryamira. Il y a pléthore de preuves attestant que cet attentat a été organisé par Paul Kagamé. C’est précisément ce qu’en avait conclu Michel Hourigan, investigateur commandité par le TPIR et qui enquêtait sur le sujet en 1996 [22]. Mais le rapport d’enquête qu’il présenta à Louise Arbour fut laissé de côté après consultation avec des émissaires des Etats-Unis, et pendant les treize années qui suivirent, le TPIR se dispensa d’enquêter davantage sur cet ‘élément déclencheur’. Pourquoi donc le TPIR, instance créée par un Conseil de Sécurité largement dominé par les USA, aurait-il ainsi laissé tomber une telle affaire si les preuves qu’apportait le dossier n’avaient directement mis en cause le FPR et son leader, Paul Kagamé, client et serviteur des USA ?

    • La conclusion d’une autre enquête, encore plus détaillée et dirigée par le juge français Jean-Louis Bruguière sur ce même ‘élément déclencheur’, est que Kagamé avait besoin de « l’élimination physique » d’Habyarimana, pour s’emparer du pouvoir au Rwanda avant les élections présidentielles qu’exigeaient les Accords d’Arusha. Ces élections, Kagamé n’avait littéralement aucune chance de les remporter car son groupe ethnique d’origine, les tutsis, était numériquement de très loin inférieur à celui des hutus [23]. Bruguière souligna aussi qu’au Rwanda, en 1994, la seule force parfaitement organisée et prête à frapper était le FPR. Politiquement faible mais militairement fort, le FPR de Kagamé frappa d’ailleurs effectivement et, dans les deux heures qui suivirent l’assassinat d’Habyarimana, son attaque générale contre le gouvernement du Rwanda fut déclenchée dans tout le pays. On peut donc en déduire que les dirigeants du FPR savaient d’avance ce qui allait se passer et se tenaient prêts à agir, leur réaction ayant été planifiée et organisée à l’avance. Inversement, il semble que les planificateurs hutus de la version mythique que l’establishment donne de ces événements étaient plutôt désorganisés, dépassés et furent rapidement surpassés. En moins de cent jours, Kagamé et le RPF avaient pris le contrôle du Rwanda. A supposer que l’attentat fut effectivement la pièce maîtresse du vaste plan de conquête et de génocide du Hutu Power, la suite des événements aurait demandé aux hutus un prodige d’incompétence. Tout devient en revanche infiniment plus logique si l’attentat a été perpétré par les hommes de Kagamé dans le cadre de leur stratégie de prise du pouvoir.

    Kagamé a été formé à Fort Leavenworth, au Kansas [24]. Il a ensuite constamment bénéficié d’un soutien diplomatique et matériel des USA, depuis le jour où il a pris le commandement du FPR, au lendemain de l’invasion du Rwanda par l’Ouganda et le FPR, en octobre 1990 [25] —un acte d’agression caractérisée qui resta néanmoins un incident mineur aux yeux du Conseil de Sécurité de l’ONU— jusqu’à l’assaut final contre l’Etat Rwandais, qui commença le 6 avril 1994. Au cours de cet assaut, alors que le « génocide » était supposé avoir commencé depuis longtemps, les membres restants du gouvernement rwandais pressèrent l’ONU d’envoyer davantage de Casques Bleus au Rwanda pour contenir les violences. Mais Paul Kagamé, voyant sa victoire assurée, ne tenait pas spécialement à voir davantage de Casques Bleus au Rwanda et —Surprise !— les Etats-Unis s’opposèrent fermement à l’envoi de troupes onusiennes supplémentaires. Le Conseil de Sécurité réduisit même drastiquement le contingent de Casques Bleus au Rwanda —ce qui, en fait, ne colle pas vraiment avec la version officielle, selon laquelle la principale responsabilité de ces 100 jours de massacres est imputable au Hutu Power et à son extermination planifiée—. Les excuses de Bill Clinton, en 1998, au nom de la « communauté internationale » pour « n’avoir pas agi assez rapidement après le début des massacres » [26] sont d’une hypocrisie absolument inqualifiable. Loin d’avoir failli à un prétendu objectif humanitaire, qu’elle n’a jamais eu, l’administration Clinton a au contraire facilité la conquête du Rwanda par Kagamé, et partage pleinement avec lui la responsabilité des exactions commises au Rwanda et de celles dont le FPR s’est si férocement couvert en RDC pendant tant d’années.

    • Pour ce qui est des preuves des massacres, il n’y a bien sûr pas le moindre doute que de très nombreux tutsis ont été tués, quoique manifestement dans des poussées de violence sporadiques, localisées et vengeresses, plutôt que dans l’exécution méthodique d’une opération planifiée par les dirigeants hutus. En réalité, seules les forces de Kagamé semblent avoir exterminé de façon systématique et planifiée. Mais l’ONU et les Etats-Unis ont tout fait pour minorer ces tueries. Non seulement le rapport Gersony, de 1994, sur les massacres de Hutus fut envoyé aux oubliettes par l’ONU, mais un mémorandum interne du secrétariat d’Etat US daté de septembre 1994, et qui faisait clairement état de « quelque 10 000 civils hutus par mois, voire davantage » exterminés par les forces tutsies, serait lui aussi définitivement passé à la trappe si Peter Erlinder ne l’avait exhumé et produit comme pièce à conviction devant le TPIR [27]. Lorsque les universitaires américains Christian Davenport et Allan Stam, initialement chargés par le TPIR de documenter les massacres commis au Rwanda en 1994, arrivèrent à la conclusion que « la majorité des victimes étaient hutues et non tutsies », on s’empressa de les congédier. « Les massacres dans les zones contrôlées par les FAR [Forces Armées Rwandaises] semblaient augmenter à mesure que le [FPR] s’enfonçait dans le pays et annexait davantage de territoires », écrivent-ils, résumant ce qu’ils considèrent comme « les résultats les plus choquants » de leur recherche. « Lorsque [le FPR] avançait, les massacres de masse augmentaient. Lorsqu’il s’arrêtait, les massacres de masse diminuaient considérablement » [28].

    N’aurait-il pas été invraisemblable que les forces tutsies de Kagamé, les seules forces armées réellement organisées à l’intérieur du Rwanda en 1994, dont les avancées s’accompagnaient systématiquement de vagues de massacres et qui furent capables de conquérir le Rwanda en une centaine de jours à peine, aient été incapables d’empêcher que le nombre de tutsis massacrés ne dépasse très largement le nombre de hutus tués, comme le revendique la version officielle du « génocide rwandais » ? C’est effectivement incroyable et ce devrait d’ailleurs être clairement reconnu comme un pur mythe de propagande.

    • D’ailleurs, ce mythe n’est pas compatible non plus avec les proportions réelles de la population rwandaise. Nous nous bornerons à reprendre ici textuellement ce que nous avons déjà démontré ailleurs [29] (voir tableau 1 ci-dessous), selon le recensement national officiel de 1991, peu avant le génocide la population du Rwanda était composée à 91 % de Hutus, à 8,4 % de tutsis, à 0,4 % de twa et à 0,1 % de représentants d’autres groupes ethniques. De sorte que sur un total de 7 099 844 habitants en 1991, la minorité tutsie ne représentait au Rwanda que 596 387 personnes, pour une population hutue de 6 467 958 habitants. En outre, comme le soulignent Davenport et Stam dans leur article du Miller-McCune, l’organisation IBUKA des survivants tutsis du génocide estime à environ 300 000 le nombre de tutsis ayant survécu aux massacres de 1994. Ce qui signifie que « sur 800 000 à un million de victimes supposées du génocide, plus de la moitié étaient hutus ». Et il semble même extrêmement probable que ce soit largement plus de la moitié des personnes massacrées au Rwanda entre avril et juillet 1994, qui étaient en réalité des hutus [30]. Et bien évidemment, après la prise de pouvoir du FPR, en juillet 1994, les massacres de hutus à l’intérieur même du Rwanda comme en RDC continuèrent de plus belle pour une décennie et demi de plus.

    Conclusion
    Les politiques états-uniennes dans le Tiers-monde font montre d’une remarquable continuité, hélas ! De sorte qu’un représentant de l’administration Clinton pouvait bien appeler « Our kind of guy » un véritable boucher comme Suharto, qui n’en bénéficia pas moins d’un soutien indéfectible des USA pendant 33 longues années, sous les présidences successives de Johnson, Nixon, Ford, Carter, Reagan et Clinton, jusqu’à la chute de son régime, en 1998, en pleine crise asiatique. Dans un contexte plus récent et qui s’étend de 1990 à nos jours, Paul Kagamé, un criminel de guerre bien plus impitoyable encore, fut assuré du soutien de George Bush 1er, de Bill Clinton, de George Bush II, puis à présent de Barack Obama (dont le secrétaire d’Etat adjoint n’a même pas pris la peine de jeter un œil au pré-rapport de l’ONU mettant en cause Kagamé pour les massacres de masse commis en RDC). De même, il n’est pas inintéressant d’observer le traitement si aimable que les médias occidentaux continuent de réserver à cet autre « Our kind of guy ». Réputé de gauche, Philip Gourevitch, du New Yorker, allait même jusqu’à le comparer à Abraham Lincoln (dans son ouvrage de 1998 : Nous souhaitons vous informer que demain nous serons tués avec nos familles.), et Stephen Kinzer publia, lui, une véritable hagiographie de cet épouvantable agent de la puissance américaine (Les Mille Collines : La renaissance du Rwanda et l’homme qui l’a rêvée [2008]).

    Cette affaire de fuite d’un rapport de l’ONU et la très mauvaise publicité qu’aura valu à Kagamé son simulacre de réélection, en août 2010, imposeront-ils aux médias occidentaux de se montrer un peu plus honnêtement critiques à l’égard de cet exterminateur made in USA ? Rien n’est moins sûr, vu les précieux services qu’il rend à la super-puissance US en Afrique, et vu combien l’establishment US semble profondément attaché à une version officielle qui pendant tant d’années a protégé et même sanctifié l’homme qui rêvait…

    http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=22916


    A la lecture de cet article, on comprend comment Sarkozy, en invitant Le pire génocidaire de la planète à l'Elysée, a définitivement enterré l'indépendance politique de la France en donnant raison à la version officielle US des évenements Rwandais, faisant de la France un pays définitivement vassal de l'empire néolibéral des états Unis.
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    Message  Solstice 9/9/2011, 07:58

    Appui médiatique aux assassins

    Grâce aux reportages complaisants de Radio-Canada, Paul Kagame a la voie libre pour poursuivre sa répression et ses massacres pendant encore sept ans au Rwanda et au Congo. La population du Québec et du Canada est systématiquement désinformée dans ce dossier. Note de l'Afrav : nous pouvons dire, hélas, que la situation de l'information sur le Rwanda est la même en France.

    Rappel : À la prochaine rentrée scolaire, le Rwanda, pays d'Afrique Noire dont la langue de l'enseignement était jusqu'à maintenant le français, basculera à l'anglais. C'est le président-génocidaire, Paul Kagamé, le protégé des États-Unis d'Amérique et de la trilatérale des décideurs anglo-saxons, qui a décidé cela pour remercier ses amis anglophones de l'avoir mis en place à la tête du pays.
    RR

    Paul Kagame, le génocidaire protégé de Washington, grand ordonnateur du massacre et de l'extermination de millions de civils au Rwanda
    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  Kagame%202


    Au lendemain du triomphe de Paul Kagame à l’élection présidentielle rwandaise, qui a fait l’objet de reportages des plus complaisants de la part de Radio-Canada, où l’on ne fait qu’effleurer le sujet de la répression et du massacre des opposants, il est certain qu’aucun journaliste de ce média public, financé avec l’argent des contribuables, ne nous parlera des procès du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) où des gens comme le juge turc Aydin Sefa Akay, dans l’affaire Ntawukulilyayo, et comme les juges de la chambre d’appel, dans l’affaire Zigiranyirazo, refusent de suivre docilement les dictats de l’Empire étasunien, conservent leur intégrité et ne gobent pas les mensonges des syndicats de délateurs du Front patriotique rwandais (FPR). Le juge Akay appelle poliment ces mensonges des «contradictions» dans les témoignages.
    Radio-Canada et les autres médias à la solde de la ploutocratie internationale, incarnée au Québec surtout par Paul Desmarais, véritable propriétaire de Radio-Canada (grâce aux ententes secrètes entre Gesca et cette société d’État), se contentent de nous parler superficiellement et épisodiquement du Rwanda pour entretenir l’histoire convenue du génocide des Tutsis, le plus grand et le plus horrible mensonge du XXe siècle, qui sert à masquer les crimes de Paul Kagame et de ses complices du FPR pour faciliter le pillage du Congo. De nombreuses et riches entreprises canadiennes profitent grandement de ce pillage et de leur alliance avec Paul Kagame. Aucune analyse sérieuse n’est faite par Radio-Canada. Jamais les « contradictions » ne sont relevées. Jamais Radio-Canada ne nous parle des infâmes gacacas et des prisons rwandaises. Paul Kagame est le sauveur des Tutsis, qui a mis fin au génocide, nous répète constamment Radio-Canada.
    Mais pourquoi le supposé idéologue génocidaire Habyarimana n’a-t-il pas touché à un seul cheveu de la tête d’un Tutsi pendant les dix-sept années de paix où il était au pouvoir, de 1973 à 1990 ? Pourquoi, comme par hasard, des massacres se sont-ils mis à se produire lorsque le FPR est arrivé dans le décor, avec sa guerre de conquête entreprise en octobre 1990 ? Pourquoi le génocide s’est-il déroulé en suivant la progression du FPR ? Les journalistes de Radio-Canada ont-ils lu Davenport et Stam ? Voici entre autres ce que concluent ces deux auteurs, après leurs recherches autrement plus sérieuses que les farces sordides de Radio-Canada :
    Les massacres dans la zone tenue par les Forces armées rwandaises semblaient augmenter selon la progression du FPR dans sa conquête militaire du territoire du Rwanda. Aux endroits où le FPR faisait des gains, les massacres à grande échelle gagnaient en intensité. Lorsque le FPR arrêtait sa progression, les massacres diminuaient beaucoup. Les données révélées dans nos cartes géographiques sont conformes à ce qu’ont toujours dit les dirigeants des Forces armées rwandaises [du régime Habyarimana], à savoir qu’ils auraient pu mettre fin à la plupart des massacres si le FPR avait tout simplement cessé son invasion. Cette conclusion est contraire à ce que prétend le gouvernement de Paul Kagame, selon lequel le FPR aurait poursuivi son invasion pour mettre fin aux massacres.
    Pourquoi, si Paul Kagame est un sauveur, un document interne du Département d’État daté de septembre 1994 affirme-t-il que le FPR et des civils tutsis travaillant pour son compte tuaient au moins 10 000 Hutus par mois dans le cadre d’une campagne de nettoyage ethnique devant permettre un remplacement de la population hutue du Sud du Rwanda par des Tutsis venus de l’extérieur ?
    Si Paul Kagame est un sauveur, pourquoi le massacre de Kibeho, en 1995 ? Pourquoi le bombardement des camps de réfugiés de Goma, en 1996 ? Pourquoi la traque impitoyable et le massacre de plus de 200 000 Hutus dans les forêts du Zaïre, en 1997 ? Pourquoi James Kabarabe ? Pourquoi Laurent Nkunda ? Pourquoi Thomas Lubanga ? Pourquoi Jean Bosco Ntaganda ? Tous des exécutants de Kagame. Tous des soi-disants sauveurs des Tutsis. Tous des chasseurs de supposés génocidaires.
    Jamais, autrement qu’en des termes vagues, Radio-Canada ne nous parle des mandats d’arrêt espagnols contre 40 complices de Kagame pour génocide et crimes contre l’humanité.
    Jamais Radio-Canada ne nous parle de l’internement dans un camp de rééducation de la Canadienne Susan Thomson.
    Jamais Radio-Canada ne nous parle de l’assassinat des pères québécois Simard (1994) et Pinard (1997) par le FPR, au Rwanda, pour lesquels le gouvernement du Canada n’a donné aucune réponse aux familles et à la population canadienne, alors qu’un enquêteur et militaire canadien qui était sur place, à l’été 1994, Tim Isberg, a produit un rapport incriminant le FPR. C’est curieux quand même que les mauvais clients de l’Empire étasunien, eux, attirent constamment l’attention de Radio-Canada, comme en Iran, dans l’affaire Zahra Kazemi. Pourquoi cette double norme ? Expliquez-moi, mesdames et messieurs de Radio-Canada.
    Jamais, donc, Radio-Canada ne nous parle du Rwanda lorsque des Canadiens innocents, nés au Canada, sont directement victimes du FPR. C’est quand même incroyable.
    Jamais Radio-Canada ne nous a donné la version des détenus du TPIR de ce qui s’est passé sur la colline de Kabuye, un endroit où M. Ntawukulilyayo aurait prétendument envoyé des Tutsis se faire abattre, s’il faut en croire les syndicats de délateurs de Paul Kagame. Radio-Canada croit les assassins en liberté au lieu de croire les innocents que l’on a emprisonnés en invoquant les mensonges de ces assassins.
    Jamais Radio-Canada ne nous parle de l’acquittement de Protais Zigiranyirazo, dans le procès phare qui devait prouver hors de tout doute le complot des « extrémistes hutus » (c’est-à-dire, en réalité, les opposants du FPR). Radio-Canada préfère croire sur parole les menteurs et les assassins à la solde de Kagame et de ses maitres étasuniens.
    Jamais Radio-Canada ne met en cause la justice canadienne lorsqu’elle collabore avec Kagame et ses syndicats de délateurs pour faire condamner un innocent, Désiré Munyaneza, qui, espérons-le, finira par être disculpé un jour, après avoir passé des années en prison.
    Pourquoi Mme Isabelle Richer, chroniqueuse judiciaire à Radio-Canada, a-t-elle censuré l’avocat de la défense québécois John Philpot, dans son reportage sur la condamnation de Désiré Munyaneza ? Je le lui ai déjà demandé, mais elle ne m’a jamais répondu.
    Pourquoi Mme Richer n’a-t-elle jamais dit un mot en ondes sur les montages des suppôts de Kagame au ministère de la Justice du Canada, en collaboration avec la GRC et l’Agence des services frontaliers, pour tenter de faire expulser du Canada Victor Ndihokubwayo et l’envoyer se faire exterminer dans une prison rwandaise ? Aujourd’hui, M. Ndihokubwayo poursuit le procureur général du Canada pour 1,7 million de dollars.
    Imaginez le montant de l’éventuelle poursuite qu’intentera M. Munyaneza contre Ottawa. Combien valent cinq, dix ou quinze années de la vie d’une personne passées en prison? Maher Arar a obtenu dix millions et demi de dollars pour avoir passé un peu plus d’un an dans une prison syrienne. Que méritent les salopards qui œuvrent au cœur de l’État fédéral canadien, qui tirent les ficelles derrière et qui, loin d’agir de bonne foi, sont parfaitement conscients qu’ils s’en prennent à des innocents ?
    Je sais ce que fait Radio-Canada. Je ne suis pas dupe. De plus en plus de gens le savent. Et le dossier du Rwanda n’est pas le seul où Radio-Canada agit en vulgaire instrument de propagande payé avec l’argent des contribuables pour les désinformer. Il n’y a qu’à regarder du côté de Lockerbie pour trouver un véritable nid de vipères au sujet duquel Radio-Canada nous rebat les oreilles avec la désinformation de Washington. J’ai écrit à tous les journalistes de Radio-Canada ayant fait des reportages sur la libération du Libyen Al-Megrahi. Jamais aucun n’a dit la vérité sur cet attentat.
    Un jour, Radio-Canada et ses journalistes qui ignorent totalement les renseignements que des citoyens leur font parvenir de bonne foi, croyant avoir des chances de mettre fin à la désinformation, auront des comptes à rendre devant le tribunal de l’Histoire.
    Radio-Canada et d’autres acteurs médiatiques se taisent, ferment les yeux, protègent leur petite carrière et gobent tous les mensonges, dans les faux rapports, dans la bouche des faux experts, sans avoir «le temps» de chercher plus loin, en faisant semblant que «toutes les autorités» disent la même chose. À cause de Radio-Canada, des gens comme le colonel Luc Marchal n’existent pas, lui qui était pourtant au cœur des événements de 1994, au Rwanda. À cause de Radio-Canada, l’Empire et ses laquais peuvent continuer de mettre des pays entiers à feu et à sang, dans des guerres impériales, de piller allègrement le Congo et de favoriser la stigmatisation, l’extermination et le génocide des Hutus, sans jamais avoir de comptes à rendre à la population, qui est systématiquement tenue dans l’ignorance de ce qui se passe vraiment.
    Mesdames et messieurs les journalistes, n’avez-vous pas honte de travailler pour Radio-Canada ?

    http://www.francophonie-avenir.com/Index_B.Desgagne_Sur_Paul_Kagame,_le_President-genocidaire_du_Rwanda.htm
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    Message  Solstice 9/9/2011, 08:07

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    Message  Solstice 9/9/2011, 09:10

    Site cité par le général Jacques Hogard ( de la vidéo précédente) pour le rétablissement de la vérité et la défense des militaires Français injustement accusés de génocide par le dictateur et criminel génocidaire Paul Kagamé

    http://www.france-turquoise.fr/


    Toujours cité par le Général Jacques Hogard, Rose Kabuye, ancien maire de Kigali, lieutenant colonel de l'armée du FPR et femme de main de Kagamé et auteur de rafles, tortures et assassinats de civils au rwanda et laissé libre de ses mouvements sur le sol Français, protégé de Nicolas Sarkosy pour les' intérêts américains au Rwanda.

    le major lieutenant colonel Rose Kabuye, une horreur de la nature, fait assez rare pour être noté, il s'agit d'une femme aux mains couvertes de sang !
    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  Rose-kabuye2

    NE VOUS FIEZ PAS AUX APPARENCES. CETTE FEMME EST RESPONSABLE DE LA DISPARITION DE MILLIERS D'ÊTRES HUMAINS. DES ORGANISATIONS RWANDAISES DES DROITS DE L'HOMME ONT DENONCE SES CRIMES LONGTEMPS AVANT LA CRISE FRANCO RWANDASE ACTUELLE. C'EST LE CAS NOTAMMENT DU CENTRE DE LUTTE CONTRE L’IMPUNITE ET L’INJUSTICE AU RWANDA

    Regardez cette vidéo montrant le Major Rose Kabuye parlant en Kinyarwanda en utilisant une langue de bois, avec menaces à l'appui qui, les concernés Hutus seront exécutés après le départ des journalistes. Remarquez la différence entre les paroles qu'elles dit en Kinyarwanda et celles qu'elles dit en anglais. Incroyable mais vrai. Ceci n'est qu'un millième de ce que les étrangers arrivent à remarquer s'ils sont vraiment attentifs.
    Voilà le vidéo en question : Regardez attentivement cette vidéo inédite et vous comprendrez pourquoi elle est une criminelle invétéree parmi les autres membres du FPR. De l'église Sainte Famille aux massacres des populations paysannes traumatisées mais courageuses d'oser dire tout haut ce qu'ils pensent dans cette banlieue de Kigali. Aux yeux des journalistes, elle est une ange qui a arrêté le génocide (version officielle et à ce moment-là seule connue du FPR).

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    Message  Solstice 9/9/2011, 09:22

    Shocked Shocked Shocked

    Mise en examen en France dans l'enquête sur l'attentat contre l'avion de l'ex-président rwandais Juvénal Habyarimana en 1994, Rose Kabuye a été libérée sous contrôle judiciaire. Elle s'est confiée en exclusivité à FRANCE 24.

    Le major Rose Kabuye, haut responsable d'actes de torture, d'assassinats et de disparitions : "Je n'ai pas peur car je suis innocente"


    Décidément France 24 est vraiment la chaîne de propagande au service du nouvel ordre mondial et des crapules de toute ordre de cette planète. l'équivalent de la chaine CNN américaine et Al jazeera du monde arabe.
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    Message  Solstice 9/9/2011, 10:11

    RWANDA:PAUL KAGAME INTRONISÉ OFFICIELLEMENT COMME GÉNOCIDAIRE

    article publié le 31 Aout 2010 avant la visite de sarkozy au Rwanda de Février 2011

    New York, USA, le 29 août 2010 (GLAC) – Le Président actuel du Rwanda Paul Kagame, connu aussi comme étant « le plus grand criminel africain de tous les temps » ou « l’Adolphe Hitler africain » est officiellement classé dans les annales sombres de l’histoire du continent africain comme étant un « génocidaire ». Telle est la conclusion du rapport original de l’Organisation des Nations Unies pour les Droits humains qui doit être publié très prochainement sous le titre « Rapport du Projet Mapping concernant les violations les plus graves des droits de l’homme et du droit international humanitaire commises entre mars 1993 et juin 2003 sur le territoire de la République démocratique du Congo – 2010 », et dont Grands-Lacs Confidentiel a obtenu copie.

    Ce rapport dont la version française compte 563 pages et la version anglaise 508 pages, expose avec précision et pertinence des faits odieux très bien détaillés sur la boucherie humaine que les hommes de Paul Kagame ont mené principalement à l’Est du Congo contre les réfugiés hutus et la population congolaise qui ne représentait aucun danger ni menace parce qu’il s’agissait de femmes, d’enfants et de vieillards pour la plupart. Un peu partout où passaient les hommes de Paul Kagame, la méthode était la même : massacre général, souvent mené à la baïonnette ou par des machettes.

    Alors que l’alibi de départ était la chasse aux auteurs du génocide au Rwanda, la colonne vertébrale de ce rapport est qu’il démontre que ces crimes odieux commis au Congo sur des populations innocentes n’avaient qu’un seul but : de décimer une population qui n’est pas de la race tutsi.

    La guerre des lobbies pro-Kagame et anti-Kagame :

    Selon des sources fiables au siège de l’Onu, la sortie officielle de ce rapport tant attendue comme vrai fondement de la consolidation de la paix et du respect des droits humains en Afrique des grands-lacs, fait l’objet des lobbies et de pressions très fortes. Au sein même de l’Onu se sont déjà dessinés deux groupes :

    OUVREZ GRAND LES YEUX, Nous avons dans le 2ième groupe une liste des ennemis radicaux de l'humanité :


    1 )le groupe qui milite pour faire prévaloir la justice, la démocratie et le respect des droits de la personne en Afrique des grands-lacs. Celui-ci préconise sans aucune autre forme de procès que soit respectée la conclusion du rapport initial qui dit que les crimes commis par Paul Kagame et sa cohorte au Congo sont des crimes de génocide. Ceci sous-entend que le criminel Paul Kagame, devra tôt ou tard comparaitre devant une éventuelle « Cours pénale internationale pour le Congo » qui fait déjà beaucoup jaser dans les coulisses de l’ONU et qui pourrait être créée prochainement

    2)Le groupe pour lequel travaille Paul Kagame comprend le Secrétaire général de l’ONU Ban Ki Moon en tête, derrière lequel se rangent le Royaume britannique, certains milieux des lobbies américains, le gouvernement canadien de Stephen Harper, français de Nicolas Sarkozy et la Belgique. Ce groupe fait de fortes pressions pour que les accusations de génocide soient supprimées du rapport initial et complètement absentes dans une nouvelle version amendée du rapport qui devra être publiée au cours de cette semaine.

    C’est en protestation à cette dernière tendance jugée au sein même de l’Onu comme « les ennemis de l’Afrique » que l’autre groupe a décidé de rendre public le rapport initial qui accuse Paul Kagame d’être un criminel génocidaire, pour couper court à tout effort de modifier le rapport qui doit sortir éminemment.

    Un avant-goût : la conclusion du rapport

    Grands-Lacs Confidentiel reproduit intégralement ci-dessous quelques extraits du rapport (page 284 à 288, points 512 à 517) dont il a obtenu copie. GLAC a tenu à respecter l’authenticité du rapport et a uniquement mis en italique les notes de bas de page pour faciliter aux lecteurs de différencier le texte principal de ces notes de bas de page.

    « 512. Les attaques systématiques, notamment les meurtres et les massacres perpétrés à l’encontre des membres du groupe ethnique hutu font l’objet de nombreuses descriptions dans la section I du rapport. Ces attaques ont fait un très grand nombre de victimes, probablement des dizaines de milliers de membres du groupe ethnique hutu, toutes nationalités confondues. Dans la grande majorité des cas rapportés, il s’agissait non pas de personnes tuées involontairement au cours de combats, mais bien de personnes ciblées principalement par les forces de l’AFDL/APR/FAB, et exécutées par centaines, souvent à l’arme blanche. Parmi les victimes, il y avait une majorité d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de malades qui ne posaient aucun risque pour les forces attaquantes.

    De nombreuses atteintes graves à l’intégrité physique ou mentale de membres du groupe ont été également commises, un nombre très élevé de Hutu ayant été blessés par balle, violés, brûlés ou battus. De très nombreuses victimes ont été obligées de fuir et de parcourir de longues distances pour échapper à leurs poursuivants qui voulaient les tuer.

    Cette traque a duré des mois, entraînant la mort d’un nombre indéterminé de personnes livrées à des conditions d’existence cruelles, inhumaines et dégradantes, sans nourriture et médicaments. À plusieurs occasions, l’aide humanitaire qui leur était destinée a été sciemment bloquée, notamment dans la province Orientale, les privant de l’assistance indispensable à leur survie948.

    513. Au moment des incidents couverts par le présent rapport, la population hutu au Zaïre, y compris les réfugiés venus du Rwanda, constituait un groupe ethnique au sens de la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide. Par ailleurs, comme il a été démontré précédemment, l’intention de détruire un groupe en partie est suffisante pour être qualifiée de crime de génocide. Finalement les tribunaux ont également confirmé que la destruction d’un groupe peut être limitée à une zone géographique particulière949. On peut donc affirmer que, même si seulement une partie du groupe ethnique hutu présent au Zaïre a été ciblée et détruite, cela pourrait néanmoins constituer un crime de génocide si telle était l’intention des auteurs. Finalement, plusieurs incidents répertoriés semblent également confirmer que les multiples attaques visaient les membres du groupe ethnique hutu comme tel. Si à certains moments les agresseurs disaient rechercher les criminels responsables du génocide commis à l’égard des Tutsi au Rwanda en 1994, la majorité des incidents rapportés indiquent que les Hutu étaient visés comme tels, sans procéder à aucune discrimination entre eux. Les multiples attaques contre les Hutu établis au Zaïre qui ne faisaient pas partie des réfugiés semblent confirmer que c’étaient tous les Hutu, comme tels, qui étaient visés. Les crimes commis notamment à Rutshuru (30 octobre 1996) et Mugogo (18 novembre 1996)950, dans le Nord–Kivu, mettent en lumière le ciblage spécifique des Hutu, puisque des personnes ayant pu convaincre les agresseurs de leur appartenance à un autre groupe ethnique ont été libérées juste avant ces massacres. L’utilisation systématique de barrières par l’AFDL/APR/FAB, particulièrement au Sud- Kivu, leur permettait d’identifier les personnes d’origine hutu par leur nom ou par leur village d’origine et ainsi de les éliminer. Des centaines de personnes d’origine hutu auraient ainsi arrêtées à une barrière érigée en novembre 1996 à Ngwenda, dans le territoire de Rutshuru, et exécutées par la suite à coups de pilon dans un endroit appelé Kabaraza. Au Sud-Kivu, les militaires de l’AFDL/APR/FAB ont érigé de nombreuses barrières sur la plaine de la Ruzizi pour arrêter les réfugiés rwandais et burundais dispersés après le démantèlement de leurs camps.

    514. Plusieurs incidents répertoriés dans le présent rapport révèlent des circonstances et des faits à partir desquels un tribunal pourrait tirer des inférences de l’intention de détruire en partie le groupe ethnique hutu en RDC, s’ils sont établis hors de tout doute raisonnable. D’abord l’ampleur des crimes et le grand nombre de victimes sont démontrés par les nombreux incidents décrits plus haut. L’usage extensif d’armes blanches (principalement des marteaux) et le massacre systématique des survivants, dont des femmes et des enfants, après la prise des camps montrent que les nombreux décès ne sont pas imputables aux aléas de la guerre ou assimilables à des dommages collatéraux951. La nature systématique des attaques répertoriées contre les Hutu ressort également: ces attaques se sont déroulées dans chaque localité où des réfugiés ont été rencontrés par l’AFDL/APR sur une étendue très vaste du territoire. Surtout au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, mais aussi dans d’autres provinces, ces massacres ont souvent commencé par une ruse des éléments de l’AFDL/APR qui avaient convoqué les victimes à des réunions sous prétexte soit de discuter de leur rapatriement au Rwanda dans le cas des réfugiés, soit de leur présenter les nouvelles autorités dans le cas des Hutu établis dans la région, soit pour procéder à une distribution de nourriture. Par la suite, les participants ont été systématiquement tués. De tels cas ont été confirmés dans la province du Nord-Kivu à Musekera, Rutshuru et Kiringa (octobre 1996), Mugogo et Kabaraza (novembre 1996), Hombo, Katoyi, Kausa, Kifuruka, Kinigi, Musenge, Mutiko et Nyakariba (décembre 1996), Kibumba et Kabizo (avril 1997) et Mushangwe (vers août 1997); dans la province du Sud-Kivu à Rushima et Luberizi (octobre 1996), Cotonco et Chimanga (novembre 1996) et Mpwe (février 1997) et sur la route Shabunda-Kigulube (février-avril 1997); en province Orientale à Kisangani et Bengamisa (mai et juin 1997); au Maniema à Kalima (mars 1997) et en Équateur à Boende (avril 1997). De tels actes suggèrent certainement une préméditation et une méthodologie précise. Dans la région au sud de la ville de Walikale, au Nord-Kivu (janvier 1997), les Hutu rwandais ont fait l’objet de tueries quotidiennes dans des zones déjà sous contrôle de l’AFDL/APR dans le cadre d’une campagne qui semblait viser toute personne hutu vivant dans la zone en question.

    515. Plusieurs massacres répertoriés ont été commis quel que soit l’âge ou le sexe des victimes. Cet aspect ressort notamment des crimes commis à Kibumba (octobre 1996), Mugunga et Osso (novembre 1996), Hombo et Biriko (décembre 1996) dans la province du Nord-Kivu, Kashusha et Shanje (novembre 1996) dans la province du Sud-Kivu, Tingi-Tingi et Lubutu (mars 1997) dans la province du Maniema, et Boende (avril 1997) dans la province de l’Équateur où la grande majorité des victimes étaient des femmes et des enfants. Par ailleurs, aucun effort n’a été déployé pour faire une distinction entre les Hutu membres des ex-FAR/Interahamwe et les Hutu civils, réfugiés ou non. Cette tendance à regrouper tous les Hutu « dans le même sac » est aussi démontrée par les déclarations faites au cours des « discours de sensibilisation » tenus par l’AFDL/APR à certains endroits, selon lesquelles tout Hutu encore présent au Zaïre ne pouvait être qu’un génocidaire, car les « vrais » réfugiés étaient déjà rentrés au Rwanda. On relève également dans ces « discours de sensibilisation » tenus au Nord-Kivu une incitation à la population à chercher, tuer ou aider à tuer les réfugiés hutu rwandais qu’ils appelaient « les cochons ». Cette terminologie aurait été d’utilisation générique pendant les opérations dans cette région952.

    516. Les massacres de Mbandaka et Wendji, commis le 13 mai 1997953 dans la province de l’Équateur, à plus de 2 000 kilomètres à l’ouest du Rwanda, marquent l’ultime étape de la traque des réfugiés hutu qui avait débuté à l’est du Zaïre, dans les deux Kivu, en octobre 1996. Parmi les réfugiés se trouvaient des éléments des ex-FAR/Interahamwe qui ont été désarmés par la gendarmerie locale dès leur arrivée. Malgré tout, l’AFDL/APR a ouvert le feu sur des centaines de réfugiés hutu sans défense, faisant de nombreuses victimes.

    517. Les attaques systématiques et généralisées décrites dans le présent rapport, ayant ciblé de très nombreux réfugiés hutu rwandais et de membres de la population civile hutu et causé leur mort, révèlent plusieurs éléments accablants qui, s’ils sont prouvés devant un tribunal compétent, pourraient être qualifiés de crimes de génocide. Le comportement de certains éléments de l’AFDL/APR à l’égard des réfugiés hutu et des populations hutu établies au Zaïre à cette époque semble s’inscrire dans le cadre « d’une série manifeste de comportements analogues dirigés contre ce groupe » duquel un tribunal pourrait même déduire l’existence d’un plan génocidaire954. « Si l’existence d’un tel plan peut contribuer à établir l’intention génocidaire requise, elle ne constitue pour autant qu’un élément de preuve permettant de déduire cette intention et non un élément juridique du génocide »955. Il est à noter que certains éléments pourraient faire hésiter un tribunal à conclure à l’existence d’un plan génocidaire, comme le fait qu’à partir du 15 novembre 1996 plusieurs dizaines de milliers de réfugiés hutu rwandais, dont de nombreux survivants d’attaques précédentes, ont été rapatriés au Rwanda avec le concours des autorités de l’AFDL/APR et que des centaines de milliers de réfugiés hutu rwandais ont pu rentrer au Rwanda avec l’assentiment des autorités rwandaises après le commencement de la première guerre. Si en général les tueries n’ont pas épargné les femmes et les enfants, on notera qu’à certains endroits, au début de la première guerre, des femmes et des enfants hutu ont été effectivement séparés des hommes, qui seuls ont été tués par la suite956.

    518. Par contre, ni le fait de ne cibler que les hommes dans les massacres957 ni celui de permettre à une partie du groupe de quitter le pays ou même de faciliter ses déplacements pour différentes raisons ne permettent en soi d’écarter totalement l’intention de certaines personnes de détruire en partie un groupe ethnique comme tel. À cet égard il paraît possible d’inférer l’intention spécifique de certains commandants de l’AFDL/APR de détruire en partie les Hutu en RDC, donc de commettre un crime de génocide, de leur conduite, de leurs propos958 et des circonstances accablantes des actes de violence commis par les hommes sous leur commandement959. Il appartiendra à un tribunal compétent de trancher cette question. »

    Des preuves complémentaires :

    Un autre document pertinent qui confirme les crimes odieux du génocidaire Paul Kagame du Rwanda étalés dans ce rapport de l’Onu, est un article du quotidien canadien The Globe and Mail intitulé « Tales tell of killing camp in Congo ». Rédigé à Kisangani sous la plume de Donald McNeil pour le compte du New York Times, reproduit dans The Globe and Mail daté du mercredi, le 28 mai 1997 à la page A12; cet article donne des précisions sur des méthodes d’élimination et de disparition des corps par les hommes de Paul Kagame, similaires à celles d’Adolphe Hitler à l’ère nazie. Les hommes étaient ligotés, demandés de s’agenouiller, ensuite étranglés puis tranchés à mort. L’article raconte des massacres des réfugiés et les méthodes pour faire disparaître les corps, opération effroyable qui se passe au delà du « Kilomètre 10 » entre les « kilomètre 42 » et les « kilomètre 52 », circonscription où les troupes rwandaises avaient installé le crématorium pour des milliers de corps de hutu.

    La fuite de l’information de l’existence des crematoriums a eu lieu parce que l’armée rwandaise, après avoir massacré des milliers des personnes, travaillait sans succès, jour et nuit pour consumer les corps par le feu. Dépassée et épuisée, incapable de faire disparaître tous les corps, elle a eu recours à certains Congolais pour qu’ils fassent le sale travail au « Kilomètre 42 ». Ils transportaient des corps, conduisaient des camions et creusaient des fosses communes. Des témoins oculaires, raconte le Globe and Mail, ont vu des tas des bûches funéraires dans la forêt équatoriale et des soldats de l’armée patriotique rwandaise transportant des sacs contenant des cendres d’humains. Au-delà du « kilomètre 42 » raconte le quotidien canadien, les hommes du criminel Paul Kagame creusaient des trous dans lesquels ils jetaient les corps des massacres précédents. Au « Kilomètre 52 », les mêmes témoins avaient aussi vu des bidons d’essence à coté d’un crématorium où les corps étaient brulés. Un militaire congolais qui avait fait défection a raconté avoir vu les troupes de Paul Kagame ramasser les cendres dans des sacs blancs et les entreposer pour les jeter dans la rivière tard à la tombée de la nuit. Et le journal de conclure: «When the UN eventually comes to investigate, there will be no evidence left.» (Traduction: Lorsque l’Onu viendra éventuellement pour enquêter, il n’y aura plus de preuves restantes)

    Le journal canadien continue : Les travailleurs locaux de la Croix rouge qui se sont confiés à un diplomate, ont affirmé avoir été témoins des massacres à Kasese le 22 avril où les militaires tutsis enterraient des corps à l’aide d’une machine bulldozer qui était louée par l’ONU (colonne 4, paragraphe 3).

    Face à cette situation où l’ONU joue le rôle de pyromane et pompier (voir GLAC numéro 16 du 20 juillet 2007), il lui revient d’accepter l’évidence et ne pas cacher les crimes odieux de Paul Kagame, protégé des multinationales canadiennes, américaines, britanniques, belges et françaises. La souris que l’ONU tente désespérément de dissimuler a finalement sorti sa queue par un trou du sac.

    Accusé d’être le déclencheur du génocide rwandais de 1994 pour avoir fait abattre l’avion du président Habyarimana, aujourd’hui auteur du génocide commis au Congo, Paul Kagame bien installé au pouvoir à Kigali déborde par ses instincts criminels tuant tout ce qui bouge dans son pays.

    Au Rwanda, il fait abattre des journalistes, a fait décapiter un chef du parti d’opposition et est loin de s’arrêter là. Il a mis en marche une machine qui poursuit tous ceux qui s’opposent à ses idées partout où ils sont. Plus récemment encore il a fait tuer un professeur de droit à l’Université de Dar-es-Salaam et procureur pour la Cour Pénale Internationale pour le Rwanda à Arusha, le professeur Mwaikusa.

    A LIRE ABSOLUMENT
    Recommandations:

    Au vu de ce qui précède, Grands-Lacs Confidentiel lance l’appel suivant :

    UN Human Rights commission : Alors que le monde sait que le terme génocide a été utilisé par ceux qui ont rédigé le rapport, Grands-Lacs Confidentiel demande que le rapport soit publié dans son intégralité, ne pas céder au pressions demandant que le terme génocide à l’endroit de Paul Kagame et la cohorte des criminels réputés en Afrique des Grands-lacs soit enlevé.

    Grands-Lacs Confidentiel demande à tous ceux qui sont épris de paix, du respect des droits humains et des principes démocratiques, seules bases pour ramener la paix en Afrique des Grands-Lacs, de protester sans tarder contre les magouilles de Ban Ki Moon, Secrétaire général actuel de l’ONU, qui vise à enlever les accusations de génocide contre le criminel Paul Kagame et à publier une autre version d’un rapport complètement tronqué qui doit sortir très prochainement.

    Au nom du principe que tous les humains ont été créés égaux et les sont devant la loi, que l’ONU-HR prêche par l’exemple et demande que tous les présumés criminels dans le génocide au Congo soient tôt ou tard amenés devant la juste internationale.

    Il n’y a que les institutions internationales qui connaissent les vraies raisons et les dessous des génocides au Congo et qui peuvent y mettre fin en punissant tous les auteurs de génocide dans ce pays.

    Que la publication de ce rapport ne soit pas utilisé comme un épouvantails pour amener Kagame à devenir docile et complaisant aux yeux des puissances occidentales mais qu’elle soit une occasion de servir d’exemple pour punir les criminels notoires de l’Afrique des Grands-lacs ; seul voie et moyen de ramener la paix au Congo, au Burundi et Rwanda.

    Que les révélations et documents de l’avocat australien Michael Hourigan, dissimulés par l’ONU, sur l’assassinat du président Habyarimana soit revisités et pris en considération comme information importante sur le génocide en Afrique centrale, car l’acte terroriste de Paul Kagame, de tirer et abattre deux chefs d’état est l’élément déclencheur du génocide qui a commencé au Rwanda et qui, malheureusement, s’est répété au Congo.

    Amener Louise Harbour à comparaître pour témoigner sur le fait qu’elle a fait disparaitre, en toute connaissance de cause, ces documents.

    Actionner et rendre effectif le mandat d’arrêt international émis par le juge français Bruguière contre l’exécutif du FPR.

    Arrêter le jeu de deux poids deux mesures souvent appliqué dans la « justice » à travers le monde : Demander sans tarder que Paul Kagame soit arrêté et amené devant la justice. En effet, si le président soudanais aujourd’hui recherché a massacré les soudanais, ses crimes sont sans commune mesure avec les génocides commis par Paul Kagame au Rwanda et en République démocratique du Congo
    ________________________________

    948 L’Équipe d’enquête du Secrétaire général a conclu que le blocage de l’aide humanitaire était de nature systématique et constituait un crime contre l’humanité; voir Rapport de l’Équipe d’enquête du Secrétairegénéral (S/1998/581), annexe, par. 95.

    949 Brdjanin, TPIY, Chambre de première instance, 1er septembre 2004, par. 703; Krsti?, TPIY, Chambre de première instance, 2 août 2001, par. 590 et Krsti?, Chambre d’appel, 19 avril 2004, par. 13; Jelisi?, TPIY,Chambre de première instance, 14 décembre 1999, par. 8, qui accepte qu’une zone géographique puisse être limitée « à une région… ou une municipalité ».

    950 Entretiens avec l’Équipe Mapping, Nord-Kivu, février et mars 2009; Entretiens avec l’Équipe Mapping, Nord-Kivu, décembre 2008 et février et avril 2009; Entretiens avec la Division des droits de l’homme de la MONUC, Nord-Kivu, octobre 2005; CREDDHO, « Appel urgent sur la découverte des fosses communes en territoire de Rutshuru », octobre 2005; APREDECI, Mission d’enquête sur la situation des droits de l’homme dans la province du Nord-Kivu, p. 11 et 12; Entretiens avec l’Équipe Mapping, janvier, mars et avril 2009; Entretiens avec l’Équipe Mapping, Nord-Kivu, novembre 2008 et février 2009; Rapport situation des droits de l’homme au Zaïre (E/CN.4/1997/6/Add.2),7; Didier Kamundu Batundi, «Mémoire des crimes impunis, la tragêdie du Nord-Kivu », 2006, p. 76; Luc de l’Arbre, « Ils étaient tous fidèles, martyrs et témoins de l’amour en RDC », novembre 2005, p. 177; Entretiens avec l’Équipe Mapping, décembre 2008 et février/avril 2009; Témoignage recueilli par l’Équipe d’enquête du Secrétaire général en RDC en 1997/1998; APREDECI, « Mission d’enquête sur la situation des droits de l’homme dans la province du Nord-Kivu », p. 13; CEREBA, Rapport de mission en territoire de ushuru, octobre 2005, p. 19; Didier Kamundu Batundi, « Mémoire des crimes impunis, la tragédie du Nord-Kivu », 2006, p. 101 et 102.77

    951 Voir incidents mentionnés aux paragraphes 233 et suivants.

    952 Informations données au cours d’un entretien confidentiel avec l’Équipe Mapping du Nord- Kivu.

    953 Voir incidents mentionnés aux paragraphes 222 et suivants.

    954 Voir Éléments des crimes de la Cour pénale internationale adoptés par la Conférence des États Parties à sa première session, tenue à New York du 3 au 10 septembre 2002, Documents officiels, ICC-ASP/1/3, al. a, par. 4 de l’article 6. Génocide par meurtre: Le comportement s’est inscrit dans le cadre d’une série manifeste de comportements analogues dirigés contre ce groupe ou pouvait en lui-même produire une telle destruction. Voir au sujet des éléments contextuels du crime de génocide exigés par les Éléments des Crimes du Statut de Rome de la CPI: Le Procureur c. Omar Hassan Ahmad Al Bashir, « Decision on the Prosecution’s Application for a Warrant of Arrest against Omar Hassan Ahmad Al Bashir », 4 mars 2009, ICC-02/05-01/09, par. 117 à 133.

    955 Arrêt Krsti?, TPIY, Chambre d’appel, no IT-98-33-A, 19 avril 2004, par. 225; Jelisi?, TPIY, Chambre d’appel, 5 juillet 2001, par. 48; Akayesu ICTR-96-4-T, Chambre de première instance 1er et 2 septembre 1998, par. 520 et 523. Voir également Al Bashir, 4 mars 2009, ICC-02/05-01/09, par 119: « The Majority highlights that the case law of the ICTY and the ICTR has interpreted this definition as excluding any type of contextual element, such as a genocidal policy or plan ».

    GLAC.*

    http://congotribune.com/2010/08/r-d-congo-%E2%80%93-rwandapaul-kagame-intronise-officiellement-comme-genocidaire/
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    Message  lorelianeGTQ 12/9/2011, 21:12

    Kagamé et Sarkozy scellent la réconciliation 17 ans...



    Une poignée de main aussi symbolique que controversée. Le président français Nicolas Sarkozy a reçu Paul Kagamé son homologue rwandais au deuxième jour de sa visite à Paris. Une rencontre censée sceller la réconciliation après des années de rupture diplomatique liée aux divergences sur le génocide rwandais.

    "En venant ici nous regardons vers l'avenir plutôt que vers le passé", a déclaré Paul Kagamé.

    L'opposition rwandaise n'a pas manqué de faire entendre sa voix dénonçant les violations des droits de l'homme du régime Kagamé.

    Un article :

    http://www.liberation.fr/politiques/01012359410-rwanda-kagame-a-parle-d-avenir-avec-sarkozy

    PS: Solstice, pour le godwin c'est cette "éternel" comparaison à la politique nationale socialiste qui devient pénible, surtout quand il s'agit d'un vrai génocide comme celui du Rwanda.
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    Message  c.isme 14/9/2011, 02:25

    Je viens d'y penser mais les affaires de mallettes et de dénonciations contre Chirac, Villepin et compagnie coïncide aussi avec l'arrivée de Kagamé à peu de chose près.

    En faite il est peut être aussi, au vu du début de la campagne 2012, qu'il y est en ce moment même des valises ou mallettes qui sont arrivées en France ? Ou qui sont en discutions ? C'est à quelle dates la remise des mallettes de campagnes ? Question difficile...


    bonus
    http://rwandinfo.com/fr/kagame-et-carnages-au-congo-par-pierre-pean/

    http://www.france-turquoise.fr/index.php/Notes-de-lecture-2003-2009/Les-guerres-secretes-des-grandes-puissances-en-Afrique.html
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    Message  c.isme 13/1/2012, 17:45



    Génocide des Tutsis et d'opposants. Le rapport du juge Trévidic contredit la thèse officielle précédente par inet

    C'est ce que l'on appelle du révisionnisme ou du négationnisme ?
    Faut-il encore avoir le dossier pour le savoir.


    Biographie

    Il commence en tant que juge d’instruction à Péronne (Somme) puis devient substitut du procureur à Nantes puis à Paris où il est rapidement affecté à la section antiterrorisme. En 2003, il devient juge d’instruction à Nanterre. Il intègre le pôle antiterrorisme en 2006.

    Affaires instruites (entre autres) :

    * Attentat de la rue Copernic,
    * Attentat du 8 mai 2002 à Karachi,
    * Assassinat des moines de Tibhirine

    Depuis le 7 septembre 2009, il est également président de l’Association française des magistrats instructeurs.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Marc_Tr%C3%A9vidic

    ____

    réédition.
    Lien utile sur la chronologie
    http://rwanda94.pagesperso-orange.fr/sitepers/dosrwand/chrono.html

    Article de 1994 de Stephen SMITH mais depuis les pistes US et Israélienne ce sont plus affinées comme le montre les articles précédents de Solstice.
    http://grandslacs.wordpress.com/1994/07/29/habyarimana-retour-sur-un-attentat-non-elucide

    Je ne sais pas jusqu'où ira cette "nouvelle enquête" mais je crois comprendre que celle-ci est juste ridicule car missiles tirés du point X ou Z ne nous dit rien sur ceux qui ont tirés et encore moins sur les commanditaires. C'est plutôt la boîte noire de l'appareil qui serait utile et on ne l'a jamais retrouvé officiellement.

    Petit hors sujet
    Une chose est intéressante dans l'article de 1994 de Stephen Smith c'est le passage sur le "suicide" de François de Grossouvre juste avant le paragraphe L’arme du crime. Intéressant parce que l'on a encore un "suicide" bien étrange avec un gros calibre et personne n'aurait entendu le coup de feu. J'imagine que Stephen Smith ne cite pas ce nom pour rien.


    À la Libération, il sera établi qu'il était infiltré au SOL en tant qu'agent de l'ORA. Sous le nom de code de « Monsieur Leduc », il devient le chef du réseau stay-behind « Arc-en-ciel », installé par l'OTAN en France, dans le cadre de l'opération Gladio.
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Fran%C3%A7ois_de_Grossouvre
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    Message  Solstice 5/6/2012, 19:11

    Rwanda : à travers l’affaire dite des « missiles Mistral » Kigali veut une nouvelle fois faire chanter Paris



    En écrivant dans l’édition du 1 juin 2012 du journal Libération que les forces armées rwandaises (FAR) auraient possédé des missiles Mistral, Maria Malagardis, illustre une fois de plus les grand travers de la presse française : esprit partisan, vision hémiplégique des évènements, non vérification de l’information, liberté prise avec les faits, le tout couronné par une grande incompétence. Quant au Figaro, son attitude est encore plus lamentable, puisque ses journalistes ont, par suivisme, répercuté sans la vérifier la pseudo révélation de leur consoeur. Reprise par toutes les radios et par la plupart des chaînes de télévision, cette « information » a été présentée comme susceptible de renverser ce que l’on croyait savoir sur les responsabilités concernant l’attentat du 6 avril 1994, action terroriste qui coûta la vie au président Habyarimana et qui fut l’élément déclencheur du génocide du Rwanda.

    Or, et importe de le dire haut et fort, il s’agit là d’une nouvelle manipulation orchestrée par les soutiens européens du régime de Kigali. En effet :

    1) Ce document est connu de tous les spécialistes depuis des années. Il a même été longuement étudié, analysé et critiqué avant d’être finalement écarté par le TPIR en raison de son inconsistance. Mais, Madame Malagardis ignore les travaux de ce tribunal qui siège depuis 1996…
    2) L’information qui est à la base de ce document émane de l’association humanitaire Human Rights Watch qui, à l’époque, était une des caisses de résonance des thèses du FPR.
    3) C’est à partir de cette information de HRW que le capitaine Sean Moorhouse, officier G2 (renseignement) de la Minuar, rédigea cette note qui ne fait que reprendre l’une des multiples rumeurs qui circulaient à l’époque à Kigali, l’information concernant ces missiles étant d’ailleurs considérée par lui comme improbable.
    4) Depuis, ce même officier a longuement expliqué le sens de sa note, notamment aux « enquêteurs » rwandais qui rédigèrent le « rapport Mutsinzi », ce montage grossier qui était supposé démontrer la « culpabilité» française.
    5) En 2011, dans une correspondance adressée à l’expert belge Filip Reyntjens, le capitaine Sean Moorhouse expliqua la genèse de ce document, mettant en évidence son caractère totalement artificiel.
    6) Toutes les armes des FAR, en dehors de l’équipement individuel, avaient été placées sous séquestre par les forces de l’ONU et elles étaient entreposées dans un hangar situé à Kanombe sous la responsabilité du colonel belge Luc Marchal, adjoint du général canadien Roméo Dallaire. Nous avons la liste détaillée de ces armements. Il n’y figurait pas de missiles. Le lendemain de l’attentat, le FPR ayant repris unilatéralement les hostilités, les FAR reprirent par la force leurs armes afin de pouvoir résister à leurs ennemis.

    L’affaire est donc claire, il s’agit d’un nouvel enfumage qui s’explique par trois raisons :

    1) L’étau se referme chaque jour un peu plus sur les auteurs de l’attentat. Contrairement à ce que Kigali voudrait faire croire, le dossier du juge Bruguière est en effet toujours d’actualité et de nouveaux témoins acteurs qui viennent d’être entendus ou vont l’être prochainement par les juges Trévidic et Poux le confirment. Quant au rapport d’expertise qui leur fut remis, nous avons montré ses faiblesses, ses incohérences et ses erreurs dans le numéro du mois de mai de l’Afrique réelle ; les parties civiles ont d’ailleurs demandé une contre-expertise.
    2) Kigali veut, par voie médiatique, faire pression sur les juges afin d’éviter la défaite judiciaire qui s’annonce.
    3) Kigali a qui beaucoup perdu avec le départ de Nicolas Sarkozy n’a désormais plus d’alliés au plus haut niveau de l’Etat français. En mettant la pression sur Paris, le régime Kagamé se livre donc à un chantage auprès du nouveau régime: l’abandon de l’instruction du juge Trévidic contre la fin de la campagne anti-française.

    Bernard Lugan
    01/06/2012

    http://www.bernardlugan.blogspot.fr/2012/06/rwanda-travers-laffaire-dite-des.html
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    Message  c.isme 2/8/2013, 01:19

    Guerre en RDC : En defiant les USA, KAGAME entraine le Rwanda dans une suicide collectif

    http://afrique.kongotimes.info/afrique/afrique_centrale/rwanda/6236-guerre-congo-defiant-usa-kagame-entraine-rwanda-suicide-collectif.html


    Le juge Trévidic va devoir interroger le général Nyamwaza et le colonel Karegeya au sujet de l’assassinat du président Habyarimana

    http://bernardlugan.blogspot.fr/2013/07/le-juge-trevidic-va-devoir-interroger.html
    9 juillet 2013

    réédition archive
    Afro Insolent Géopolitique avec Kemi Seba 22 novembre 2012 sur Kagamé à partir de 88 minutes
    http://www.blogtalkradio.com/afro-insolent/2012/11/22/afro-insolent-gopolitique-avec-kemi-seba
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    Message  c.isme 9/8/2013, 04:14

    Génocide au Rwanda, Shoah de l'Afrique ? Entretien avec Patrick Mbeko

    Par BetaInterview

    Génocide au Rwanda, Shoah de l'Afrique ? Entretien avec Patrick Mbeko
    http://www.mondialisation.ca/video-genocide-au-rwanda-shoah-de-lafrique-entretien-avec-patrick-mbeko/5345349
    http://www.egaliteetreconciliation.fr/Genocide-au-Rwanda-Shoah-de-l-Afrique-19479.html


    Patrick Mbeko et Pierre Péan sur les guerres secrètes des grandes puissances en Afrique


    http://www.ingeta.com/patrick-mbeko-et-pierre-pean-sur-les-guerres-secretes-des-grandes-puissances-en-afrique

    Droit de Cité: Patrick Mbeko: Le Canada dans les guerres en Afrique Centrale

    Publiée le 16 déc. 2012
    Une émission proposée par Roger Musandji
    Production RM COMMUNICATION
    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  Couvfront


    2011 – Le Nègre éditeur
    e-mail : le-negre-editeur@hotmail.fr
    http://lenegreediteur.blogspot.com
    ISBN : 978-2-918278-08-5

    Spoiler:

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    Message  c.isme 6/1/2014, 03:39



    Le journaliste Patrick Mbeko soutient dieudonné :
    une Quenelle du Canada



    APOCALYPSE FRANCE
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    Message  c.isme 13/2/2014, 10:15


    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  Canteloup


    http://www.lelibrepenseur.org/2014/02/12/cabale-anti-dieudonne-double-discours-de-la-licra-concernant-laffaire-canteloup

    Coup de maitre de Jakubowicz (une touche de sionisme dans un monde de brutes, Jaku fond dans la bouche pas dans la main...) : vous pouvez rire des sauvages d'africains qui se découpent en morceaux et des connes de blanches bobo qui n'arrivent pas à avoir de gosses...de toutes ces stars blanches (voir rousse) et intrinsèquement négrophobes, irrévérencieuses et égoistes... Riez aussi du fait que le noir se soumet à tout, reste là et ne dit rien fasse à l'ignoble blanc.
    Bref ne faite comme Dieudonné: ne jamais, dépasser le rubicon, parler d'un certain sionisme criminel ou de ces juifs qui couchent avec leur fille adoptive ou du botulisme de Bernard ni du fait que la LICRA comme le montre Jaku, in live and direct, se propose de vous éclairez sur ce qui est drôle ou pas.... et j'en passe.

    Conseil et message subliminal « Nous sommes là pour savoir d'où commence l'ambiguité et de ce qui n'en est pas » en langage juridique on appelle cela la légitimité de la bonne foie. Avec ça vous pouvez tout faire et même éviter une condamnation quand vous vous appelé philippe karsenty (face à enderlin et FR2) et que vous dite, comme certain sur les attentats de Boston, que « le petit Al durah n'est pas mort, c'est un complot pour diaboliser l'armée israelienne et donc tout ça n'est que de la propagande antisémite. » (ils en ont fait un site web d'ailleurs et sont comme des chiens enragés, les mêmes à la jss news.)

    Bref allez-y c'est open bar sur les blancs et les noirs, déchirez-vous la gueule entre vous et laissez israel tranquille, et surtout ne parler pas du bouquin de Péan, avoir une opinion sans le tampon de la LICRA est interdit :

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Pierre_P%C3%A9an#Noires_fureurs.2C_blancs_menteurs

    Et puis Péan est un « antisémite pas tenté » qui ose encore utiliser le mot « cosmopolite » un mot interdit sous la Vième République, tout le monde le sait voyons. Encore un « dérapage » monstrueux qui fait le nid du IVième Reich.
    Jaku dit moi si j'ai rien loupé ? Ok merci.

    Source en archive pour les retardataires.
    http://www.panamza.com/30122013-decouvrez-le-sketch-sur-le-genocide-rwandais
    ______________


    Le Canard enchaîné 12 fev 2014 :


    Un Barril de poison nommé Rwanda

    Les services français de renseignement savaient qu'une équipe de compatriotes (dont certains issu de leurs rangs) « assistaient », en 1994, les auteurs du génocide rwandais.
    C'est la conviction du juge Mac Trévidic, chargé d'enquêter su l'attentat du 6 avril 1994, qui donna le signal du grand massacre. Après diverses auditions et la perquisition des bureaux de Paul Barril, ex- « gendarme de l'Elysée », le magistrat a découvert de nouveau éléments sur l'implication française.
    Comme cette note de la DGSE cité par la revue « XXI », qui évoque la fourniture de « munitions et d'armements » par Barril. Ou ce télex diplomatique mentionnant le « contrat d'assistance » qui le lie aux génocidaires hutus. « La France savait parfaitement ce que [Barril] faisait », affirme même une source judiciaire au « Nouvel Obs » (6/2). Sa courageuse mission aux côtés des exterminateurs portait un nom aux relents discrètement nazis :
    « insecticide ».
    Barril, qui, aux côtés d'un petit bataillon de mercenaires, démanchait les dictateurs africains pour leur proposer un programme de « contrôle » et de « manipulation » de leurs adversaires politiques, a importé ses méthodes en France. Il a embauché, dans sa société Secrets, un certain Fabien Singaye en tant que « chargé des affaires africaines ». Ce Rwandais de 56 ans, ex-espion du régime hutu, avait justement pour spécialité la surveillance et l'infiltration des opposants. Et il bénéficiait de la fortune et du réseau de son beau-père, Félicien Kabuga, surnommé « le financier du génocide ».
    Chef-d'oeuvre de Barril, il a réussi à placer Singaye auprès du juge Jean-Louis Bruguière, alors chargé de l'enquête sur l'attentat du 6 avril 1994. Promu « expert » et traducteur du magistrat, Singaye a pu ainsi distiller ses analyses sur sur les Tutsis « arrogants », « menteurs » et « génocidaires », et orienter l'enquête vers cette thèse :
    des rebelles tutsis sont à l'origine du fameux attentat.
    Une théorie aujourd'hui mise en pièce par le juge Trévidic.
    Nullement inquiété, Singaye a fait de belles affaires en France et facilité les relations avec divers autocrates africains d'un autre grand homme : Patrick Balkany. Les honnêtes gens sont destinées à s'entendre.
    J.-F. J.

    Que peut-on retenir de ce papier ?
    Il ne faut plus parler de la piste FPR et Kagamé et d'ailleurs ne parlons pas non plus des « rebelles du M23 » d'aujourd'hui.
    Les tutsis sont les gentils, les hutus les méchands, (Kagamé un héro), Barril un nazi et J J-L Bruguière c'est fait enfumer et est un imbécile.

    Mais pourquoi autant insister sur cette version depuis tout ce temps ? A oui, parce que remettre en question la version officielle nous ferait passer pour des menteurs sur 20 ans.

    http://observer.com/2013/10/never-again-means-never-again-preventing-genocide-is-the-moral-obligation-of-all-civilized-people

    Le « génocide » rigolé bien mais c'est du sérieux, une fois l'information lancé c'est des médailles, des conférences, du champagne et des bulles, des investissements, les musées, du tourisme, etc...
    Tient ça me rappelle un autre « génocide » pas celui des Vendéens un autre, non pas arménien, ni amérindien bon sang vous le faites exprès non !? Alors pour revenir au « doute scientifique » voir changer de piste, bon courage.....

    Fin de transmission nauséabonde. Lâchez-vous c'est Jaku qui le dit. Wink
    c.isme
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    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  Empty Re: l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame

    Message  c.isme 29/1/2015, 06:22

    .


    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  10585120_1491302677797271_2075745501_n
    "From right to left: Adelson, wiesel, Kagame/don’t know the fat guy between Kagame and the insane Rabbi Shmuley"

    http://ikazeiwacu.fr/2014/11/11/great-lakes-region-the-new-pax-americana-for-the-great-lakes-the-feingold-edition
    Darius se pose la question... sauvegarde:


    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  1237377_10151688307131089_1275270413_o


    WikiPedia - Michael H. Steinhardt
    Michael Steinhardt is the son of Sol Frank "Red" Steinhardt, a compulsive high-stakes gambler, New York's leading jewel fence, and convicted felon. his father was close friends with underworld crime bosses Meyer Lansky, Jimmy Aiello, and Joey Anastasia (he was out gambling with Anastasia the night before he was killed). Sol was later convicted on charges of buying and selling stolen jewelry and sentenced to five to ten years in prison. 
    http://www.boomantribune.com/story/2013/2/23/2921/42822#1
    http://www.richardsilverstein.com/2013/09/21/jewish-neocons-adopt-rwandan-dictator-kagame/

    Steinhardt is the son of Sol Frank Steinhardt, a compulsive high-stakes gambler, New York's leading jewel fence (according to then-DA Frank Hogan), and convicted felon. His father was close friends with underworld crime bosses Meyer Lansky, Vincent Alo (aka "Jimmy Blue Eyes" Alo), and Albert Anastasia (he was out gambling with Anastasia the night before he was killed). Sol, aka "Red McGee," was later convicted on charges of buying and selling stolen jewelry and sentenced to five to ten years in prison.[2]


    Steinhardt est le fils de Sol Franc Steinhardt, un gros joueur compulsif, trafiquant de bijou de New York (selon alors-DA Franc Hogan) et criminel condamné. Son père était des bons amis avec les patrons du crime infernaux (underworld crime bosses) Meyer Lansky, Vincent Alo (aka "Jimmy Blue Eyes" Alo) et Albert Anastasia (il a été sorti en jouant avec Anastasia la nuit avant qu'il a été tué). Sol, aka 'Red McGee,' a été plus tard condamné sur les charges d'achat et de vente de la bijouterie volée et condamné à cinq à dix ans dans la prison. [2]
    http://en.wikipedia.org/wiki/Michael_Steinhardt

    Bref Steinhardt, Bronfman, Adelson, la familia..

    l'un des plus odieux criminels de l’histoire du XXe siècle : Paul Kagame  Unete-a-la-mafia

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