Bonjour tout le monde,
Beaucoup d'anti-mondialistes ne connaissent pas l'union sud-américaine et croient chez chavez va nous sauver
l'union sud américaine est fort méconnue,voici une série d'article sur cette union et à la fin ses travaux en cours avec l'UE pour préparer une fusion.
Tout d'abord ça a commencé avec le Le mercosur qui établit une zone de libre échange
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercosur
UNASUR
http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_Nations_sud-am%C3%A9ricaines
L'Union des Nations sud-américaines (UNASUR) est une organisation supranationale économique et politique qui comprend les douze pays d'Amérique du Sud. Elle a été officiellement créée le 23 mai 2008, lors d'un sommet à Brasilia. La chef d'État chilienne Michelle Bachelet en a été élue présidente pour une année[1].
Conditions d'émergence
Ce projet a pris naissance dans un contexte d'opposition au ZLEA, « Initiatives pour les Amériques », lancé par George Bush en 1990 puis concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d'opposition à l'ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques latino-américaines. À court terme, il vise notamment à contourner le recours à l'Organisation des États américains (OEA), dont les États-Unis sont partie prenante, lors du traitement de problèmes spécifiquement sud-américains[2].
Les douze pays concernés ont signé le 8 décembre 2004 la Déclaration de Cuzco visant à la réunion du Mercosur, de la Communauté andine, du Chili, du Guyana et du Suriname en une seule communauté supranationale, la Communauté sud-américaine des nations (CSN), sur le modèle de l'Union européenne.
Celle-ci a été rebaptisée Union des Nations sud-américaines lors du premier sommet énergétique sud-américain organisé au Venezuela à la mi-avril 2007.
Outre une communauté économique, le projet inclut à terme :
* une monnaie commune ;
* une citoyenneté et un passeport commun ;
* un parlement commun.
Cet ensemble représentera, s'il se concrétise, une population de 360 millions d'habitants et sera, en superficie (17 millions de km²), la plus vaste union économique, monétaire et politique du monde.
Nations participantes
Les 12 membres de l'UNASUR sont les suivants :
* Membres de la Communauté andine (CAN)¹ :
o Colombie Colombie
o Équateur Équateur
o Pérou Pérou
o Bolivie Bolivie
* Membres du Mercosur² :
o Argentine Argentine
o Brésil Brésil
o Paraguay
o Uruguay
o Venezuela Venezuela
* Autres pays :
o Chili Chili¹ (en cours d'adhésion à la CAN depuis 2006)
o Guyana Guyana³
o Suriname Suriname³
* États observateurs :
o Panamá Panamá
o Mexique Mexique
Brésil: l'intégration de l'Amérique du Sud, via Mercosur, est la priorité extérieure de Lula
http://www.latinreporters.com/bresilpol25022003.html
MADRID, mardi 25 février 2003 (latinreporters-com) - "La priorité de la politique extérieure brésilienne sera l'Amérique du Sud...
J'ai proposé aux présidents de la région d'établir un parlement du Mercosur qui sera élu directement par les électeurs de nos pays" écrit Luiz Inacio Lula da Silva, président du Brésil depuis le 1er janvier, dans le dernier numéro de la revue "Foreign Affairs en español". Lula, comme on l'appelle désormais mondialement, croit que l'intégration sud-américaine permettra au sous-continent de mieux défendre ses intérêts face aux Etats-Unis et à l'Union européenne.
Ex-marxiste fondateur du Parti des Travailleurs (PT), le plus grand parti de gauche d'Amérique latine, Lula ne fait pas la moindre allusion à d'éventuels liens privilégiés avec les présidents de gauche de Cuba, du Venezuela et de l'Equateur. Il ne cite aucun de ces trois pays. Un prétendu "axe du mal" latino-américain, redouté à Washington, ne semble donc pas actuellement à l'ordre du jour.
Le Mercosur que Lula veut régénérer est l'union douanière sud-américaine -qualifiée parfois par les médias de marché commun- créée en 1991 par le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. Le Chili et la Bolivie l'ont rejointe partiellement, en qualité de membres associés. Les effets régionaux de la crise économique et sociale sans précédent qui frappe l'Argentine ont porté un coup sévère à cette tentative d'intégration sud-américaine.
En voulant relancer Mercosur, Lula entend probablement faire du Brésil le leader incontesté de l'Amérique du Sud et accroître l'influence de son pays dans le concert universel des nations. "Le Brésil que nous avons été appelés à gouverner est un grand pays, de plus de 170 millions d'habitants et dont l'économie se situe parmi les dix plus grandes du monde" pose d'emblée le président brésilien en ouverture de l'article qu'il signe dans "Foreign Affairs en español".
"Nous voulons, écrit Lula, que Mercosur soit davantage qu'une union douanière. Nous voulons qu'il se transforme en une zone de convergence sur les fronts industriel, agricole, social et scientifico-technologique".
Sa proposition d'établir "un parlement de Mercosur élu directement par les électeurs de nos pays" permettrait, selon Lula, à "nos citoyens de participer au processus d'intégration régionale", lui conférant ainsi "une légitimité institutionnelle".
Monnaie et politique extérieure communes
Manifestement inspiré par l'architecture de l'Union européenne, le président brésilien exhorte les pays du Mercosur à "la coordination macroéconomique de leurs banques centrales, condition sine qua non pour aboutir à une monnaie commune".
"Un Mercosur cohérent et élargi, poursuit Lula, devrait avoir une politique extérieure commune qui nous permette de mener un dialogue avec l'Union européenne et les Etats-Unis, surtout dans le cadre du processus de négociation pour la formation de la Zone de libre-échange des Amériques" (ZLEA).
Cette ZLEA (ou ALCA, selon son sigle espagnol) serait, de l'Alaska à la Terre de Feu, la plus vaste zone de libre-échange de la planète. Elle compterait plus de 800 millions d'habitants de 34 pays, soit tous ceux des Amériques du Nord, centrale et du Sud, à la seule exception de Cuba. L'Organisation des Etats américains (OEA), garante spirituelle de la ZLEA, voit en l'île de Fidel Castro l'unique dictature du continent américain. Elle n'aurait donc pas sa place dans une entreprise théoriquement démocratique.
L'ouverture de la ZLEA a été fixée à décembre 2005 lors du IIIe Sommet des Amériques, réuni en avril 2001 à Québec. Avant les attaques terroristes islamistes du 11 septembre 2001 contre New York et Washington, cette future zone de libre-échange continentale était la priorité de la politique extérieure du président américain George W. Bush, plus absorbé aujourd'hui par sa croisade contre le terrorisme international.
Contrairement à son homologue vénézuélien Hugo Chavez, Lula ne tire pas à boulets rouges contre la ZLEA. Il reconnaît que "l'élargissement de nos exportations est fondamentale pour renforcer un nouveau dynamisme de notre système de production et pour équilibrer nos dettes extérieures".
Mais le président brésilien avertit que "la disparité entre l'économie des Etats-Unis et celles du reste de l'hémisphère" justifierait des compensations pour éviter que les inégalités ne s'accroissent au sein de la ZLEA. Lula critique aussi les barrières protectionnistes non tarifaires des Etats-Unis, "qui affectent profondément les exportations brésiliennes".
On en retire l'impression que Lula, comme Fernando Henrique Cardoso, son prédécesseur social-démocrate à la présidence du Brésil, ne hâtera pas l'ouverture de la ZLEA.
D'autant plus que la restructuration de Mercosur, qui permettrait au Brésil et à l'Amérique du Sud de mieux se faire entendre dans les négociations, sera, pour autant qu'elle soit possible, une entreprise de longue haleine.
Autre différence non banale entre Washington et Brasilia: Lula affirme que "la bataille pour la paix est la priorité absolue... et nous défendons des solutions négociées pour les conflits qui affectent aujourd'hui l'humanité".
L'Assemblée Eurolat achève une session importante et prolifique
Relations extérieures - 05-05-2008 – 14:08
http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/030-27901-120-04-18-903-20080429IPR27900-29-04-2008-2008-false/default_fr.htm
La seconde session de l'Assemblée Parlementaire Europe-Amérique latine (Eurolat) s'est conclue à Lima par l'adoption de trois résolutions et d'un message adressé aux Chefs d'Etats en vue du Sommet UE-Amérique latine des 13-17 mai. Les deux co-présidents d'Eurolat, le député européen José Ignacio Salafranca et le sénateur chilien Jorge Pizarro, se sont montrés satisfaits des résultats de la réunion, soulignant l'importance de la dimension parlementaire dans les relations UE-Amérique Latine.
Les parlementaires ont aussi adopté quatre déclarations sur des questions très précises à la demande de différentes délégations latino-américaines.
Dans son intervention lors de la cérémonie de clôture, M. Salafranca (PPE-DE, ES) a mis en avant l'importance de construire des relations UE-Amérique Latine sur des bases parlementaires solides, en complément du travail des Chefs d'Etat. "Pour qu'un citoyen puisse exercer ses droits, il doit y avoir un Parlement", a-t-il affirmé.
Salafranca a souligné le rôle du Parlement Européen dans l'histoire de l'intégration européenne. Il a rappelé que le système de valeurs de l'UE s'est construit du haut vers le bas, générant un déficit démocratique qui a été progressivement surmonté grâce à la chambre européenne qui co-légifère avec le Conseil de l'Union, approuve la désignation du Collège des commissaires et dispose de prérogatives en matière budgétaire.
De son côté, le co-président latino-américain, Jorge Pizarro, s'est dit convaincu que l'Assemblée Eurolat, par la qualité de ses travaux, fait avancer le dialogue, la représentation, le débat et les propositions. Il a ajouté: "Nous souhaitons poursuivre l'approfondissement des fonctions parlementaires de cette nouvelle Assemblée, c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas seulement d'un pouvoir législatif, mais aussi d'une fonction de contrôle des décisions prises par le Sommet et les instances ministérielles".
Le Président du Congrès Péruvien, Luis Gonzales Posada, qui participait également à la cérémonie de clôture, a mis l'accent sur les avancées de la session en matière d'inégalités sociales, de lutte contre le trafic de drogue et de changement climatique. M. Posada a aussi proposé de renforcer les programmes de coopération entre l'Union Européenne et l'Amérique Latine afin "d'éviter qu'à l'avenir les jeunes et les enfants ne soient victimes de la drogue". Il a ainsi souligné le rôle des instances parlementaires en la matière.
Le Secrétaire de la Communauté Andine, Freddy Ehlers, a plaidé pour que "la raison européenne et la solidarité latino-américaine s'unissent afin de trouver une solution" aux défis actuels tels que le changement climatique.
Un message clair au Sommet de Lima
Les parlementaires européens et latino-américains réunis à Lima du 29 avril au 1er mai, ont adopté un message adressé au Sommet des Chefs d'Etat prenant position sur les points suivants :
Conclure les négociations en vue d'un Accord d'Association UE-Amérique Centrale et UE-Communauté Andine au plus tard à la mi-2009;
Créer une Zone Euro-Latino-Américaine d'Association Globale Interrégionale d'ici 2012;
Achever les négociations en vue d'un Accord d'Association Interrégional UE-Mercosur le plus vite possible;
Elaborer une Charte Euro-Latino-Américaine pour la Paix et la Sécurité;
Créer un Fonds de Solidarité Bi-régional;
Etablir un dialogue bi-régional systématique sur les questions d'immigration;
Donner la priorité à la coopération en matière de changement climatique et de politiques visant à prévenir le réchauffement de la planète;
Mettre au point des initiatives conjointes concrètes dans des domaines tels que le changement climatique, la désertification, l'énergie (en particulier les énergies renouvelables et les biocarburants), l'eau, la biodiversité et la crise alimentaire mondiale;
Créer une Fondation Latino-américaine;
Créer un Observatoire des Migrations.
L'Assemblée parlementaire euro-latino-américaine (EUROLAT) rassemble 120 parlementaires du Parlement européen, du Parlement andin, du Parlement centraméricain et du Parlement latino-américain ainsi que des représentants nationaux des législatifs mexicain et chilien et des membres la commission parlementaire mixte du MERCOSUR. Elle compte trois commissions permanentes: la commission des affaires politiques, de la sécurité et des droits de l'homme, la commission des affaires économiques, financières et commerciales et la commission des affaires sociales, des échanges humains, de l'environnement et de la culture.
Beaucoup d'anti-mondialistes ne connaissent pas l'union sud-américaine et croient chez chavez va nous sauver
l'union sud américaine est fort méconnue,voici une série d'article sur cette union et à la fin ses travaux en cours avec l'UE pour préparer une fusion.
Tout d'abord ça a commencé avec le Le mercosur qui établit une zone de libre échange
http://fr.wikipedia.org/wiki/Mercosur
UNASUR
http://fr.wikipedia.org/wiki/Union_des_Nations_sud-am%C3%A9ricaines
L'Union des Nations sud-américaines (UNASUR) est une organisation supranationale économique et politique qui comprend les douze pays d'Amérique du Sud. Elle a été officiellement créée le 23 mai 2008, lors d'un sommet à Brasilia. La chef d'État chilienne Michelle Bachelet en a été élue présidente pour une année[1].
Conditions d'émergence
Ce projet a pris naissance dans un contexte d'opposition au ZLEA, « Initiatives pour les Amériques », lancé par George Bush en 1990 puis concrétisé en 1994 au Sommet des Amériques, et donc dans un contexte d'opposition à l'ingérence nord-américaine dans les affaires politiques et économiques latino-américaines. À court terme, il vise notamment à contourner le recours à l'Organisation des États américains (OEA), dont les États-Unis sont partie prenante, lors du traitement de problèmes spécifiquement sud-américains[2].
Les douze pays concernés ont signé le 8 décembre 2004 la Déclaration de Cuzco visant à la réunion du Mercosur, de la Communauté andine, du Chili, du Guyana et du Suriname en une seule communauté supranationale, la Communauté sud-américaine des nations (CSN), sur le modèle de l'Union européenne.
Celle-ci a été rebaptisée Union des Nations sud-américaines lors du premier sommet énergétique sud-américain organisé au Venezuela à la mi-avril 2007.
Outre une communauté économique, le projet inclut à terme :
* une monnaie commune ;
* une citoyenneté et un passeport commun ;
* un parlement commun.
Cet ensemble représentera, s'il se concrétise, une population de 360 millions d'habitants et sera, en superficie (17 millions de km²), la plus vaste union économique, monétaire et politique du monde.
Nations participantes
Les 12 membres de l'UNASUR sont les suivants :
* Membres de la Communauté andine (CAN)¹ :
o Colombie Colombie
o Équateur Équateur
o Pérou Pérou
o Bolivie Bolivie
* Membres du Mercosur² :
o Argentine Argentine
o Brésil Brésil
o Paraguay
o Uruguay
o Venezuela Venezuela
* Autres pays :
o Chili Chili¹ (en cours d'adhésion à la CAN depuis 2006)
o Guyana Guyana³
o Suriname Suriname³
* États observateurs :
o Panamá Panamá
o Mexique Mexique
Brésil: l'intégration de l'Amérique du Sud, via Mercosur, est la priorité extérieure de Lula
http://www.latinreporters.com/bresilpol25022003.html
MADRID, mardi 25 février 2003 (latinreporters-com) - "La priorité de la politique extérieure brésilienne sera l'Amérique du Sud...
J'ai proposé aux présidents de la région d'établir un parlement du Mercosur qui sera élu directement par les électeurs de nos pays" écrit Luiz Inacio Lula da Silva, président du Brésil depuis le 1er janvier, dans le dernier numéro de la revue "Foreign Affairs en español". Lula, comme on l'appelle désormais mondialement, croit que l'intégration sud-américaine permettra au sous-continent de mieux défendre ses intérêts face aux Etats-Unis et à l'Union européenne.
Ex-marxiste fondateur du Parti des Travailleurs (PT), le plus grand parti de gauche d'Amérique latine, Lula ne fait pas la moindre allusion à d'éventuels liens privilégiés avec les présidents de gauche de Cuba, du Venezuela et de l'Equateur. Il ne cite aucun de ces trois pays. Un prétendu "axe du mal" latino-américain, redouté à Washington, ne semble donc pas actuellement à l'ordre du jour.
Le Mercosur que Lula veut régénérer est l'union douanière sud-américaine -qualifiée parfois par les médias de marché commun- créée en 1991 par le Brésil, l'Argentine, l'Uruguay et le Paraguay. Le Chili et la Bolivie l'ont rejointe partiellement, en qualité de membres associés. Les effets régionaux de la crise économique et sociale sans précédent qui frappe l'Argentine ont porté un coup sévère à cette tentative d'intégration sud-américaine.
En voulant relancer Mercosur, Lula entend probablement faire du Brésil le leader incontesté de l'Amérique du Sud et accroître l'influence de son pays dans le concert universel des nations. "Le Brésil que nous avons été appelés à gouverner est un grand pays, de plus de 170 millions d'habitants et dont l'économie se situe parmi les dix plus grandes du monde" pose d'emblée le président brésilien en ouverture de l'article qu'il signe dans "Foreign Affairs en español".
"Nous voulons, écrit Lula, que Mercosur soit davantage qu'une union douanière. Nous voulons qu'il se transforme en une zone de convergence sur les fronts industriel, agricole, social et scientifico-technologique".
Sa proposition d'établir "un parlement de Mercosur élu directement par les électeurs de nos pays" permettrait, selon Lula, à "nos citoyens de participer au processus d'intégration régionale", lui conférant ainsi "une légitimité institutionnelle".
Monnaie et politique extérieure communes
Manifestement inspiré par l'architecture de l'Union européenne, le président brésilien exhorte les pays du Mercosur à "la coordination macroéconomique de leurs banques centrales, condition sine qua non pour aboutir à une monnaie commune".
"Un Mercosur cohérent et élargi, poursuit Lula, devrait avoir une politique extérieure commune qui nous permette de mener un dialogue avec l'Union européenne et les Etats-Unis, surtout dans le cadre du processus de négociation pour la formation de la Zone de libre-échange des Amériques" (ZLEA).
Cette ZLEA (ou ALCA, selon son sigle espagnol) serait, de l'Alaska à la Terre de Feu, la plus vaste zone de libre-échange de la planète. Elle compterait plus de 800 millions d'habitants de 34 pays, soit tous ceux des Amériques du Nord, centrale et du Sud, à la seule exception de Cuba. L'Organisation des Etats américains (OEA), garante spirituelle de la ZLEA, voit en l'île de Fidel Castro l'unique dictature du continent américain. Elle n'aurait donc pas sa place dans une entreprise théoriquement démocratique.
L'ouverture de la ZLEA a été fixée à décembre 2005 lors du IIIe Sommet des Amériques, réuni en avril 2001 à Québec. Avant les attaques terroristes islamistes du 11 septembre 2001 contre New York et Washington, cette future zone de libre-échange continentale était la priorité de la politique extérieure du président américain George W. Bush, plus absorbé aujourd'hui par sa croisade contre le terrorisme international.
Contrairement à son homologue vénézuélien Hugo Chavez, Lula ne tire pas à boulets rouges contre la ZLEA. Il reconnaît que "l'élargissement de nos exportations est fondamentale pour renforcer un nouveau dynamisme de notre système de production et pour équilibrer nos dettes extérieures".
Mais le président brésilien avertit que "la disparité entre l'économie des Etats-Unis et celles du reste de l'hémisphère" justifierait des compensations pour éviter que les inégalités ne s'accroissent au sein de la ZLEA. Lula critique aussi les barrières protectionnistes non tarifaires des Etats-Unis, "qui affectent profondément les exportations brésiliennes".
On en retire l'impression que Lula, comme Fernando Henrique Cardoso, son prédécesseur social-démocrate à la présidence du Brésil, ne hâtera pas l'ouverture de la ZLEA.
D'autant plus que la restructuration de Mercosur, qui permettrait au Brésil et à l'Amérique du Sud de mieux se faire entendre dans les négociations, sera, pour autant qu'elle soit possible, une entreprise de longue haleine.
Autre différence non banale entre Washington et Brasilia: Lula affirme que "la bataille pour la paix est la priorité absolue... et nous défendons des solutions négociées pour les conflits qui affectent aujourd'hui l'humanité".
L'Assemblée Eurolat achève une session importante et prolifique
Relations extérieures - 05-05-2008 – 14:08
http://www.europarl.europa.eu/news/expert/infopress_page/030-27901-120-04-18-903-20080429IPR27900-29-04-2008-2008-false/default_fr.htm
La seconde session de l'Assemblée Parlementaire Europe-Amérique latine (Eurolat) s'est conclue à Lima par l'adoption de trois résolutions et d'un message adressé aux Chefs d'Etats en vue du Sommet UE-Amérique latine des 13-17 mai. Les deux co-présidents d'Eurolat, le député européen José Ignacio Salafranca et le sénateur chilien Jorge Pizarro, se sont montrés satisfaits des résultats de la réunion, soulignant l'importance de la dimension parlementaire dans les relations UE-Amérique Latine.
Les parlementaires ont aussi adopté quatre déclarations sur des questions très précises à la demande de différentes délégations latino-américaines.
Dans son intervention lors de la cérémonie de clôture, M. Salafranca (PPE-DE, ES) a mis en avant l'importance de construire des relations UE-Amérique Latine sur des bases parlementaires solides, en complément du travail des Chefs d'Etat. "Pour qu'un citoyen puisse exercer ses droits, il doit y avoir un Parlement", a-t-il affirmé.
Salafranca a souligné le rôle du Parlement Européen dans l'histoire de l'intégration européenne. Il a rappelé que le système de valeurs de l'UE s'est construit du haut vers le bas, générant un déficit démocratique qui a été progressivement surmonté grâce à la chambre européenne qui co-légifère avec le Conseil de l'Union, approuve la désignation du Collège des commissaires et dispose de prérogatives en matière budgétaire.
De son côté, le co-président latino-américain, Jorge Pizarro, s'est dit convaincu que l'Assemblée Eurolat, par la qualité de ses travaux, fait avancer le dialogue, la représentation, le débat et les propositions. Il a ajouté: "Nous souhaitons poursuivre l'approfondissement des fonctions parlementaires de cette nouvelle Assemblée, c'est-à-dire qu'il ne s'agit pas seulement d'un pouvoir législatif, mais aussi d'une fonction de contrôle des décisions prises par le Sommet et les instances ministérielles".
Le Président du Congrès Péruvien, Luis Gonzales Posada, qui participait également à la cérémonie de clôture, a mis l'accent sur les avancées de la session en matière d'inégalités sociales, de lutte contre le trafic de drogue et de changement climatique. M. Posada a aussi proposé de renforcer les programmes de coopération entre l'Union Européenne et l'Amérique Latine afin "d'éviter qu'à l'avenir les jeunes et les enfants ne soient victimes de la drogue". Il a ainsi souligné le rôle des instances parlementaires en la matière.
Le Secrétaire de la Communauté Andine, Freddy Ehlers, a plaidé pour que "la raison européenne et la solidarité latino-américaine s'unissent afin de trouver une solution" aux défis actuels tels que le changement climatique.
Un message clair au Sommet de Lima
Les parlementaires européens et latino-américains réunis à Lima du 29 avril au 1er mai, ont adopté un message adressé au Sommet des Chefs d'Etat prenant position sur les points suivants :
Conclure les négociations en vue d'un Accord d'Association UE-Amérique Centrale et UE-Communauté Andine au plus tard à la mi-2009;
Créer une Zone Euro-Latino-Américaine d'Association Globale Interrégionale d'ici 2012;
Achever les négociations en vue d'un Accord d'Association Interrégional UE-Mercosur le plus vite possible;
Elaborer une Charte Euro-Latino-Américaine pour la Paix et la Sécurité;
Créer un Fonds de Solidarité Bi-régional;
Etablir un dialogue bi-régional systématique sur les questions d'immigration;
Donner la priorité à la coopération en matière de changement climatique et de politiques visant à prévenir le réchauffement de la planète;
Mettre au point des initiatives conjointes concrètes dans des domaines tels que le changement climatique, la désertification, l'énergie (en particulier les énergies renouvelables et les biocarburants), l'eau, la biodiversité et la crise alimentaire mondiale;
Créer une Fondation Latino-américaine;
Créer un Observatoire des Migrations.
L'Assemblée parlementaire euro-latino-américaine (EUROLAT) rassemble 120 parlementaires du Parlement européen, du Parlement andin, du Parlement centraméricain et du Parlement latino-américain ainsi que des représentants nationaux des législatifs mexicain et chilien et des membres la commission parlementaire mixte du MERCOSUR. Elle compte trois commissions permanentes: la commission des affaires politiques, de la sécurité et des droits de l'homme, la commission des affaires économiques, financières et commerciales et la commission des affaires sociales, des échanges humains, de l'environnement et de la culture.