Anti Nouvel Ordre Mondial

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2 participants

    Pas con le Huron...

    fermetabush
    fermetabush


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    Date d'inscription : 22/05/2008

    Pas con le Huron... Empty Pas con le Huron...

    Message  fermetabush 3/12/2008, 21:06


    Le message prémonitoire des Indiens d'Amérique

    Le destin des Indiens d'Amérique annonçait celui de l'ensemble des habitants de la planète
    qui assistent impuissants à la destruction de leur environnement, après la
    confiscation de leur espace et de leurs ressources.

    Le message des Indiens est aussi une source de
    sagesse, fondée sur le respect de la nature et la compréhension de
    "l'Esprit qui est en toute chose"...





    "Nous
    avons toujours eu beaucoup; nos enfants n'ont jamais pleuré de faim, notre
    peuple n'a jamais manqué de rien... Les rapides de Rock River nous
    fournissaient un excellent poisson, et la terre très fertile a toujours porté
    de bonnes récoltes de maïs, de haricots, ce citrouilles, de courges... Ici
    était notre village depuis plus de 100 ans pendant lesquels nous avons tenu
    la vallée sans qu'elle nous fût jamais disputée. Si un prophète était venu à
    notre village en ce temps-là nous prédire ce qui allait advenir, et ce qui
    est advenu, personne dans le village ne l'aurait cru."

    Black Hawk, chef indien



    "Nous aimons la tranquillité; nous laissons la souris jouer en paix;
    quand les bois frémissent sous le vent, nous n'avons pas peur."

    Chef indien au gouverneur
    de Pennsylvanie en 1796




    "Nous le savons: la terre n'appartient pas à l'homme, c'est l'homme qui
    appartient à la terre. Nous le savons: toutes choses sont liées. Tout ce

    qui arrive à la terre arrive
    aux fils de la
    terre. L'homme
    n'a pas tissé la toile de la vie, il n'est qu'un fil de tissu. Tout ce qu'il
    fait à la toile, il le fait à lui-même."

    Seattle, chef indien
    Suquamish





    "Le Lakota était empli de compassion et d'amour pour la nature, et son
    attachement grandissait avec l'âge. (...)
    C'est pourquoi les vieux Indiens se tenaient à même le sol plutôt que de
    rester séparés des forces de vie. S'asseoir ou s'allonger ainsi leur
    permettait de penser plus profondément, de sentir plus vivement. Ils
    contemplaient alors avec une plus grande clarté les mystères de la vie et se
    sentaient plus proches de toutes les forces vivantes qui les entouraient.
    Le
    vieux Lakota était un sage. Il savait que le coeur de l'homme éloigné de la
    nature devient dur. Il savait que l'oubli du respect dû à tout ce qui pousse
    et à ce qui vit amène également à ne plus respecter l'homme. Aussi
    maintenait-il les jeunes sous la douce influence de la nature."


    Standing Bear, chef Lakota
    (Sioux)




    "Nous voyons la main du Grand Esprit dans presque tout: le soleil, la
    lune, les arbres, le vent et les montagnes; parfois nous l'approchons par
    leur intermédiaire. (...) Nous croyons en l'Etre Suprême, d'une foi bien plus
    forte que celle de bien des Blancs qui nous ont traité de païens... Les
    Indiens vivant près de la nature et du Maître de la nature ne vivent pas
    d'ans l'obscurité.

    Saviez-vous
    que les arbres parlent? Ils le font pourtant ! Ils se parlent entre eux
    et vous parleront si vous écoutez. L'ennui avec les Blancs, c'est qu'ils
    n'écoutent pas ! Ils n'ont jamais écouté les Indiens, aussi je suppose
    qu'ils n'écouteront pas non plus les autres voix de la nature. Pourtant, les
    arbres m'ont beaucoup appris: tantôt sur le temps, tantôt sur les animaux,
    tantôt sur le Grand Esprit."

    Tatanga Mani (ou Walking
    Buffalo), indien Stoney (Canada)





    "Les
    Blancs se moquent de la terre, du daim ou de l'ours. Lorsque nous, Indiens,
    cherchons les racines, nous faisons de petits trous. Lorsque nous édifions
    nos tipis, nous faisons de petits trous. Nous n'utilisons que le bois mort.

    L'homme
    blanc, lui, retourne le sol, abat les arbres, détruit tout. L'arbre dit
    « Arrête, je suis blessé, ne me fais pas mal ». Mais il l'abat et
    le débite. L'esprit de la terre le hait. Il arrache les arbres et les ébranle
    jusqu'à leurs racines. Il scie les arbres. Cela leur fait mal. Les Indiens ne
    font jamais de mal, alors que l'homme blanc démolit tout. Il fait exploser
    les rochers et les laisse épars sur le sol. La roche dit « Arrête, tu me
    fais mal ». Mais l'homme blanc n'y fait pas attention. Quand les Indiens
    utilisent les pierres, ils les prennent petites et rondes pour y faire leur
    feu... Comment l'esprit de la terre pourrait-il aimer l'homme blanc?...
    Partout où il la touche, il y laisse une plaie."

    Vieille sage Wintu
    (Indiens de Californie)



    "Je peux me rappeler l'époque où les bisons étaient si nombreux qu'on ne
    pouvait les compter, mais les Wasichus (hommes blancs) les ont tués tant et
    tant qu'il ne reste que des carcasses là où ils venaient paître auparavant.
    Les Wasichus ne les tuaient pas pour manger; ils les tuaient pour le métal
    qui les rend fous et ils ne gardaient que la peau pour la vendre. Parfois ils
    ne les dépeçaient même pas. Ils ne prenaient que les langues et j'ai entendu
    parler de bateaux-de-feu descendant le Missouri chargés de langues de bison
    séchées. Parfois ils ne prenaient même pas les langues; ils les tuaient
    simplement pour le plaisir de tuer. Ceux qui ont fait cela étaient des fous.
    Quand nous chassions le bison, nous ne le faisions que selon nos
    besoins."

    Hehaka Sapa, grand chef
    Sioux







    "Vous
    avez remarqué que toute chose faite par un indien est dans un cercle. Nos
    tipis étaient ronds comme des nids d'oiseaux et toujours disposés en cercle.
    Il en est ainsi parce que le pouvoir de l'Univers agit selon des cercles et
    que toute chose tend à être ronde. Dans l'ancien temps, lorsque nous étions
    un peuple fort et heureux, tout notre pouvoir venait du cercle sacré de la
    nation, et tant qu'il ne fut pas brisé.


    Tout
    ce que fait le pouvoir de l'Univers se fait dans un cercle. Le ciel est rond
    et j'ai entendu dire que la terre est ronde comme une balle et que toutes les
    étoiles le sont aussi. Les oiseaux font leur nid en cercle parce qu'ils ont
    la même religion que nous. Le soleil s'élève et redescend dans un cercle, la
    lune fait de même, et tous deux sont rond.


    Même
    les saisons forment un grand cercle dans leur changements et reviennent
    toujours là où elles étaient. La vie de l'homme est dans un cercle de
    l'enfance jusqu'à l'enfance, et ainsi en est-il pour chaque chose où
    l'énergie se meut."


    Hehaka Sapa, ou Black Elk,
    indien Oglala, branche des Dakotas
    (Sioux)



    "La vie dans un tipi est bien meilleure. Il
    est toujours propre, chaud en hiver, frais en été, et facile à déplacer.
    L'homme blanc construit une grande maison, qui coûte beaucoup d'argent,
    ressemble à une grande cage, ne laisse pas entrer le soleil, et ne peut être
    déplacée; elle est toujours malsaine. Les Indiens et les animaux savent mieux
    vivre que l'homme blanc. Personne ne peut être en bonne santé sans avoir en
    permanence de l'air frais, du soleil, de la bonne eau. Si le Grand Esprit
    avait voulu que les hommes restassent à un endroit, il aurait fait le monde
    immobile; mais il a fait qu'il change toujours, afin que les oiseaux et les
    animaux puissent se déplacer et trouver toujours de l'herbe verte et des
    baies mures.

    L'homme
    blanc n'obéit pas au Grand Esprit. C'est pourquoi nous ne pouvons être
    d'accord avec lui."

    Flying Hawk, chef Sioux du
    clan des Oglalas



    "Les vastes plaines ouvertes, les belles collines et les eaux qui
    serpentent en méandres compliqués n'étaient pas « sauvages » à nos
    yeux. Seul l'homme blanc trouvait la nature sauvage, et pour lui seul la
    terre était « infestée » d'animaux « sauvages » et de
    peuplades « sauvages ». A nous, la terre paraissait douce, et nous
    vivions comblés des bienfaits du Grand Mystère. Elle ne nous devint hostile
    qu'à l'arrivée de l'homme barbu de l'Est qui nous accable d'injustices
    insensées et brutales."

    Standing Bear, chef Lakota
    (Sioux)



    "Notre terre vaut mieux que de l'argent. Elle sera toujours là. Elle ne
    périra pas, même dans les flammes d'un feu. Aussi longtemps que le soleil
    brillera et que l'eau coulera, cette terre sera ici pour donner vie aux
    hommes et aux animaux. Nous ne pouvons vendre la vie des hommes et des
    animaux. C'est pourquoi nous ne pouvons vendre cette terre. Elle fut placée
    ici par le Grand Esprit et nous ne pouvons la vendre parce qu'elle ne nous
    appartient pas."

    Chef indien Blackfeet
    (Pieds-Noirs)


    "Mes
    jeunes gens ne travailleront jamais.
    Les hommes qui travaillent ne peuvent rêver. Et la sagesse nous vient des
    rêves."

    Smohalla, chef indien
    Sokulls



    "Le Grand Esprit nous a donné une vaste terre pour y vivre, et des
    bisons, des daims, des antilopes et autres gibier. Mais vous êtes venus et
    vous m'avez volé ma terre. Vous tuez mon gibier. Il devient dur alors pour
    nous de vivre.
    Maintenant vous nous dites que pour vivre, il faut travailler. Or le Grand
    Esprit ne nous a pas fait pour travailler, mais pour vivre de la chasse.

    Vous
    autres, hommes blancs, vous pouvez travailler si vous le voulez. Nous ne vous
    gênons nullement. Mais à nouveau vous nous dites « pourquoi ne
    devenez-vous pas civilisés? » Nous ne voulons pas de votre
    civilisation ! Nous voulons vivre comme le faisaient nos pères et leurs
    pères avant eux."

    Crazy Horse, grand chef
    Sioux du clan Oglalas



    "Vous êtes déjà si misérables que vous ne pouvez le devenir plus. Quels
    genre d'homme doivent être les Européens? Quelle espèce de créature
    choisissent-ils d'être, forcés de faire le bien et n'ayant pour éviter le mal
    d'autre inspiration que la peur de la punition? (...) L'homme n'est pas
    seulement celui qui marche debout sur ses jambes, qui sait la lecture et
    l'écriture et montrer mille exemples de son industrie...

    En vérité mon cher frère, je te plains du plus profond de mon âme. Suis mon
    conseil et devient Huron. Je vois clairement la profonde différence entre ma
    condition et la tienne. Je suis le maître de ma condition. Je suis le maître
    de mon corps, j'ai l'entière disposition de moi-même, je fais ce qui me
    plaît, je suis le premier et le dernier de ma nation, je ne crains absolument aucun homme, je dépends seulement du Grand Esprit.

    Il n'en est pas de même pour toi. Ton corps aussi bien que ton âme sont
    condamnés à dépendre de ton grand capitaine, ton vice-roi dispose de toi. Tu n'as pas la liberté de faire ce que tu as dans l'esprit. Tu as peur des
    voleurs, des assassins, des faux-témoins, etc. Et tu dépends d'une infinité
    de personne dont la place est située au-dessus de la tienne.
    N'est-ce pas vrai ?"


    Kondiarionk, chef Huron,
    s'adressant au baron de Lahontan,
    lieutenant français en Terre-Neuve






    fermetabush
    fermetabush


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    Pas con le Huron... Empty Re: Pas con le Huron...

    Message  fermetabush 3/12/2008, 21:07

    "Les
    hommes blancs annonçaient bien haut que leurs lois étaient faites pour tout
    le monde, mais il devint tout de suite clair que, tout en espérant nous les
    faire adopter, ils ne se gênaient pas pour les briser eux-mêmes.

    Leurs
    sages nous conseillaient d'adopter leur religion mais nous découvrîmes vite
    qu'il en existant un grand nombre. Nous ne pouvions les comprendre, et deux
    hommes blancs étaient rarement d'accord sur celle qu'il fallait prendre. Cela
    nous gêna beaucoup jusqu'au jour où nous comprîmes que l'homme blanc ne
    prenait pas plus sa religion au sérieux que ses lois. Ils les gardait à
    portée de la main, comme des instruments, pour les employer à sa guise dans
    ses rapports avec les étrangers."

    Pachgantschilhilas, chef
    des Delawares



    "Chaque année notre envahisseur blanc devient plus avide, exigeant,
    oppressif et autoritaire... La misère et l'oppression, tel est le lot qui
    nous échoit... Ne sommes-nous pas dépouillés jour après jour du peu de
    liberté qui nous reste ?

    A
    moins que les tribus ne se liguent unanimement pour modérer les ambitions et
    l'avidité des Blancs, ils nous auront bientôt tous conquis et désunis, nous
    serons chassés de notre pays natal et éparpillés comme les feuilles d'automne
    par le vent."

    Tecumseh, chef Shawnee, en
    1812



    "Nous ne voulons pas des chariots de feu qui font du bruit (trains à
    vapeur) sur les terrains de chasse au bisons. Si les Visages Pâles s'avancent
    encore sur nos terres, les scalps de vos frères seront dans les wigwams des
    Cheyennes. J'ai dit !"

    Roman Nose, chef-guerrier
    des Cheyennes, s'adressant au
    général Palmer en 1866 dans le Kansas




    "Regardez
    mes frères, le printemps est venu, la terre a reçu les baisers du soleil et
    nous verrons bientôt les fruits de cet amour. Chaque graine est éveillée, et
    de même, tout animal est en vie. C'est à ce pouvoir mystérieux que nous
    devons nous aussi notre existence. C'est pourquoi nous concédons à nos
    voisins, même nos voisins animaux, autant de droit qu'à nous d'habiter cette
    terre.

    Cependant
    écoutez-moi mes frères, nous devons maintenant compter avec une autre race,
    petite et faible quand nos pères l'ont rencontrée pour la première fois, mais
    aujourd'hui, elle est devenue tyrannique. Fort étrangement, ils ont dans
    l'esprit la volonté de cultiver le sol, et l'amour de posséder est chez eux
    une maladie. Ce peuple a fait des lois que les riches peuvent briser mais non
    les pauvres. Ils prélèvent des taxes sur les pauvres et les faibles pour
    entretenir les riches qui gouvernent. Ils revendiquent notre mère à tous, la
    terre, pour eux seuls et ils se barricadent contre leurs voisins. Ils
    défigurent la terre avec leurs constructions et leurs rebuts. Cette nation
    est comme le torrent de neige fondue qui sort de son lit et détruit tout sur
    son passage."

    Tatanka Yotanka, ou
    Sitting Bull, grand chef Sioux



    "Frère, notre territoire était grand et le vôtre était petit. Vous êtes
    maintenant devenus un grand peuple, et il nous reste à peine l'espace pour
    étendre nos couvertures. Vous avez notre pays, mais cela ne vous suffit pas.
    Vous voulez nous forcer à épouser votre religion.

    Frère,
    continue à écouter. Tu te dis envoyé ici pour nous apprendre à rendre le
    culte au Grand Esprit d'une manière qui lui soit agréable. Et tu prétends que
    si nous n'adoptons pas la religion que vous les Blancs vous prêchez, nous
    seront malheureux ici-bas. Tu dis être dans le vrai et que nous sommes
    perdus. Comment pourrions-nous vérifier la vérité de tes paroles? (...)

    Frère,
    tu dis qu'il n'y a qu'une seule façon d'adorer et de servir le Grand Esprit.
    Si il n'y a qu'une religion, pourquoi le peuple blanc est-il si partagé à ce
    sujet? Nous savons que votre religion est écrite dans un livre. Pourquoi
    n'êtes-vous pas tous d'accord, si vous pouvez tous lire le livre?

    Frère,
    nous ne comprenons pas ces choses. On nous dit que ta religion a été donnée à
    tes ancêtres, et s'est transmise de père en fils. Nous aussi nous avons une
    religion que nos ancêtres ont reçue et nous ont transmise, à nous, leurs
    enfants. Nous rendons le culte de cette manière. Il nous apprend à être
    reconnaissants pour toutes les faveurs que nous recevons, à nous aimer les
    uns les autres et à être unis. Nous ne nous querellons jamais à propos de
    religion parce que c'est un sujet qui concerne chaque homme devant le Grand
    Esprit."

    Sa-go-ye-wat-ha, ou Red
    Jacket, chef Seneca (Iroquois) et
    grand orateur des Six Nations




    "J'assiste avec tristesse au déclin de notre noble race. Nos pères
    étaient forts et leur pouvoir s'étendait sur tout le continent américain.
    Mais nous avons été réduits et brisés par la ruse et la rapacité de la race à
    peau blanche. Nous sommes maintenant obligés de solliciter, comme une aumône,
    le droit de vivre sur notre propre terre, de cultiver nos propres terres, de
    boire nos propres sources.

    Il
    y a de nombreux hivers, nos sages ancêtres ont prédit qu'un grand monstre aux
    yeux blancs viendrait de l'Est, et qu'eu fur et à mesure qu'il avancerait il
    dévorerait la terre. Ce monstre, c'est la race blanche, et la prédiction est
    proche de son accomplissement."

    O-no'-sa, chef indien



    "Le changement du costume tribal pour celui de l'homme blanc fut brutal.
    Les effets sur la santé et le confort des enfants furent considérables. Notre
    premier grief fut d'avoir les cheveux coupés. Les hommes Lakotas ont toujours
    porté les cheveux longs. Plusieurs jours après avoir été tondus, nous nous
    sommes sentis bizarres et mal à l'aise. Si l'argument avancé était vrai, à
    savoir l'élimination des poux, pourquoi les filles n'avaient-elles pas subi
    le même traitement que les garçons?

    La
    vérité, c'est qu'ils voulaient nous transformer. Les cheveux courts étant la
    marque distinctive de l'homme blanc, on nous l'imposa, alors que lui-même
    conservait sa propre coutume de se laisser pousser les poils du visage."


    Standing Bear, chef indien
    Lakota



    "Les Wasichus nous ont mis dans ces boites carrées (maisons), notre
    pouvoir s'en est allé et nous allons mourir parce que le pouvoir n'est plus
    en nous.

    Nous
    sommes des prisonniers de guerre tant que nous attendons ici. Mais il y a un
    autre monde."

    Hehaka, ou Black Elk
    (Wapiti Noir), indien Sioux



    "Enfant, je savais donner. J'ai perdu cette grâce en devenant civilisé.
    Je menais une existence naturelle, alors qu'aujourd'hui je vis de
    l'artificiel. Le moindre joli caillou avait de la valeur à mes yeux. Chaque
    arbre était un objet de respect. Aujourd'hui, j'admire avec l'homme blanc un
    paysage peint dont la valeur est exprimée en dollars !"

    Chiyesa, écrivain indien
    contemporain



    "Je suis allé à l'école des hommes blancs. J'y ai appris à lire leurs
    livres
    de classe, les journaux et la bible. Mais j'ai découvert à temps que cela
    n'était pas suffisant. Les peuples civilisés dépendent beaucoup trop de la
    page imprimée. Je me tournai vers le livre du Grand Esprit qui est l'ensemble
    de sa création. Vous pouvez lire une grande partie de ce livre en étudiant la
    nature.

    Si
    vous preniez tous vos livres et les étendez sous le soleil, en laissant
    pendant quelque temps la pluie, la neige et les insectes accomplir leur
    oeuvre, il n'en restera plus rien. Mais le Grand Esprit nous a fourni la
    possibilité, à vous et à moi, d'étudier à l'université de la nature les
    forêts, les rivières, les montagnes, et les animaux dont nous faisons
    partie."

    Tatanga Mani (ou Walking
    Buffalo), indien Stoney (Canada)




    "L'homme blanc, dans
    son indifférence pour la signification de la nature, a profané la face de
    notre Mère la Terre. L'avance technologique de l'homme blanc s'est révélée
    comme une conséquence de son manque d'intérêt pour la voie spirituelle, et
    pour la signification de tout ce qui vit. L'appétit de l'homme blanc pour la
    possession matérielle et le pouvoir l'a aveuglé sur le mal qu'il a causé à
    notre Mère la Terre, dans sa recherche de ce qu'il appelle les ressources
    naturelles. Et la voie du Grand Esprit est devenue difficile à voir pour
    presque tous les hommes, et même pour beaucoup d'Indiens qui ont choisi de
    suivre la voie de l'homme blanc.

    Aujourd'hui,
    les terres sacrées où vivent les Hopis sont profanées par des hommes qui
    cherchent du charbon et de l'eau dans notre sol, afin de créer plus d'énergie
    pour les villes de l'homme blanc. On ne doit pas permettre que cela continue.
    Sans quoi notre Mère la Nature réagirait de telle manière que presque tous
    les hommes auraient à subir la fin qui a déjà commencé. Le Grand Esprit a dit
    qu'on ne devait pas laisser cela arriver, même si la prédiction en a été
    faite à nos ancêtres. Le Grand Esprit a dit de ne pas prendre à la terre, de
    ne pas détruire les choses vivantes.

    Aujourd'hui,
    presque toutes les prophéties
    se sont réalisées. Des
    routes grandes comme des rivières traversent le paysage; l'homme parle à
    travers un réseau de téléphone et il voyage dans le ciel avec ses avions.
    Deux grandes guerres ont été faites par ceux qui arborent le swastika ou le
    soleil levant.

    Le
    Grand Esprit a dit que si une gourde de cendres était renversée sur la terre,
    beaucoup d'hommes mourraient, et que la fin de cette manière de vivre était
    proche. Nous interprétons cela comme les bombes atomiques lancées sur
    Hiroshima et Nagasaki. Nous ne voulons pas que cela se reproduise dans aucun
    autre pays pour aucun autre peuple; cette énergie devrait servir à des fins
    pacifiques, non pour la guerre.

    Nous,
    les chefs religieux et porte-parole légitimes du peuple indépendant des
    Hopis, avons été chargés par le Grand Esprit d'envoyer au président des
    Etats-Unis et à tous les chefs spirituels une invitation à nous rencontrer
    pour discuter du salut de l'humanité, afin que la Paix, l'Unité et la
    Fraternité règnent partout où il y a des hommes."

    Lettre des Indiens Hopis
    au président Nixon en 1970











    Ces textes sont extraits
    du livre de T.C.Mac Luhan, "Pieds
    nus sur la terre sacrée
    ", une anthologie de la
    philosophie, du mode
    de vie et de la destinée des Indiens d'Amérique du Nord
    .
    avatar
    jayabs


    Nombre de messages : 857
    Date d'inscription : 23/06/2008

    Pas con le Huron... Empty Re: Pas con le Huron...

    Message  jayabs 3/12/2008, 21:32

    merci bcp ! très interessant

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    Message  Contenu sponsorisé


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