Le nom de Rumsfeld associé à la torture
Aux Etats-Unis, à quelques semaines de la passation du pouvoir par les néo-conservateurs, l'une de leurs figures principales, l'ancien secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, ainsi que d'autres hauts responsables de l'administration Bush, ont été jugés responsables de mauvais traitements sur des détenus soupçonnés de terrorisme, dans les prisons américaines, selon un rapport du Sénat américain qui indique que l'accord de Rumsfeld pour le recours à des techniques d'interrogatoire agressives, à la base américaine de Guantanamo, a été un élément majeur, pour que des détenus subissent de mauvais traitements là-bas, et a influencé et contribué à l'emploi de techniques menant à de mauvais traitements, en Afghanistan et en Irak. La publication de ce rapport, disent les analystes, porte un coup très dur à l'administration Bush, mais aussi, à la politique anti-terroriste des néo-conservateurs, et, surtout, au prestige des Etats-Unis dans le monde. Il est, désormais, certain que la torture des prisonniers constituait une partie intégrante des opérations de l'armée américaine à laquelle prenaient part les plus hautes autorités de l'administration Bush. Le rapport du Congrès américain vient ruiner toutes les prétentions de la Maison Blanche qui soutenait, jusqu'à présent, la thèse, selon laquelle, les actes de torture étaient infligés par de simples soldats ou sous-officiers, qui voulaient, excuser du peu, s'amuser. Le rapport a, justement, critiqué la tentative des hauts responsables de faire porter le chapeau à des subalternes en se dérobant à toute responsabilité pour les mauvais traitements. D'ailleurs, même les soldats ou les officiers jugés et condamnés, sous les pressions de l'opinion publique, pour actes de torture sur des prisonniers, affirmaient suivre les ordres du Pentagone. L'usage de méthodes coercitives a eu pour origine un document signé du Président George W. Bush, selon lequel, les règles de la Convention de Genève sur un traitement humain des prisonniers ne s'appliquaient, ni aux détenus d'Al-Qaïda, ni aux Talibans. Le message des hauts responsables était clair: il était acceptable d'utiliser des procédures dégradantes et des abus contre les détenus, autrement dit, l'utilisation, par le Pentagone, de techniques controversées d'interrogatoire, comme l'obligation de se tenir dans des positions stressantes, la nudité, la privation de sommeil, la simulation de noyade ou l'humiliation du prisonnier en proférant des insultes à caractère religieux à son encontre. Outre Donald Rumsfeld, le rapport met en cause d'autres hauts responsables de l'administration américaine, dont l'actuelle secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, à l'époque Conseillère à la sécurité nationale, le Conseiller juridique de la Maison Blanche, Alberto Gonzales, devenu, ensuite, ministre de la Justice, qui ont participé à des réunions sur les techniques d'interrogatoires dures. Certains indices montrent que toutes ses personnes n'auraient fait qu'obéir à leur supérieur hiérarchique qui n'est autre que le Président Bush en personne. Quoiqu'il en soit, la responsabilité de l'actuel locataire de la Maison Blanche est engagée dans la violation des Droits de l'homme et celle des engagements internationaux des Etats-Unis, à l'égard des droits des prisonniers de guerre.
Dimanche 14 Décembre 2008
http://french.irib.ir
Aux Etats-Unis, à quelques semaines de la passation du pouvoir par les néo-conservateurs, l'une de leurs figures principales, l'ancien secrétaire américain à la Défense, Donald Rumsfeld, ainsi que d'autres hauts responsables de l'administration Bush, ont été jugés responsables de mauvais traitements sur des détenus soupçonnés de terrorisme, dans les prisons américaines, selon un rapport du Sénat américain qui indique que l'accord de Rumsfeld pour le recours à des techniques d'interrogatoire agressives, à la base américaine de Guantanamo, a été un élément majeur, pour que des détenus subissent de mauvais traitements là-bas, et a influencé et contribué à l'emploi de techniques menant à de mauvais traitements, en Afghanistan et en Irak. La publication de ce rapport, disent les analystes, porte un coup très dur à l'administration Bush, mais aussi, à la politique anti-terroriste des néo-conservateurs, et, surtout, au prestige des Etats-Unis dans le monde. Il est, désormais, certain que la torture des prisonniers constituait une partie intégrante des opérations de l'armée américaine à laquelle prenaient part les plus hautes autorités de l'administration Bush. Le rapport du Congrès américain vient ruiner toutes les prétentions de la Maison Blanche qui soutenait, jusqu'à présent, la thèse, selon laquelle, les actes de torture étaient infligés par de simples soldats ou sous-officiers, qui voulaient, excuser du peu, s'amuser. Le rapport a, justement, critiqué la tentative des hauts responsables de faire porter le chapeau à des subalternes en se dérobant à toute responsabilité pour les mauvais traitements. D'ailleurs, même les soldats ou les officiers jugés et condamnés, sous les pressions de l'opinion publique, pour actes de torture sur des prisonniers, affirmaient suivre les ordres du Pentagone. L'usage de méthodes coercitives a eu pour origine un document signé du Président George W. Bush, selon lequel, les règles de la Convention de Genève sur un traitement humain des prisonniers ne s'appliquaient, ni aux détenus d'Al-Qaïda, ni aux Talibans. Le message des hauts responsables était clair: il était acceptable d'utiliser des procédures dégradantes et des abus contre les détenus, autrement dit, l'utilisation, par le Pentagone, de techniques controversées d'interrogatoire, comme l'obligation de se tenir dans des positions stressantes, la nudité, la privation de sommeil, la simulation de noyade ou l'humiliation du prisonnier en proférant des insultes à caractère religieux à son encontre. Outre Donald Rumsfeld, le rapport met en cause d'autres hauts responsables de l'administration américaine, dont l'actuelle secrétaire d'Etat, Condoleezza Rice, à l'époque Conseillère à la sécurité nationale, le Conseiller juridique de la Maison Blanche, Alberto Gonzales, devenu, ensuite, ministre de la Justice, qui ont participé à des réunions sur les techniques d'interrogatoires dures. Certains indices montrent que toutes ses personnes n'auraient fait qu'obéir à leur supérieur hiérarchique qui n'est autre que le Président Bush en personne. Quoiqu'il en soit, la responsabilité de l'actuel locataire de la Maison Blanche est engagée dans la violation des Droits de l'homme et celle des engagements internationaux des Etats-Unis, à l'égard des droits des prisonniers de guerre.
Dimanche 14 Décembre 2008
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