Mardi 16 décembre 2008
La Fed ramène son taux directeur de 1% à 0.25%
La nouvelle, attendue, est tombée ce soir. Seule la proportion peut surprendre. Les analystes tablaient en majorité sur une baisse de 50 points de base (0,5%) du taux, et pas de 75 points.
Ainsi, la Fed est désormais pied au plancher, elle ne peut plus jouer à la baisse sur ses taux directeurs. En effet, comment pourrait-elle prêter aux banques avec un taux d'intérêt inférieur à 0,00% ou 0,25% ? Ivre de toutes ces liquidités qui ne manqueront pas de continuer à inonder les marchés, Wall Street est euphorique, avec un gain de plus de 4% au moment où ces lignes sont rédigées. Attention cependant aux lendemains qui déchantent... car gueule de bois il y aura, et le réveil sera aussi abrupte que douloureux.
Pour parer à une économie en berne, à des consommateurs qui ne consomment plus, les banques centrales jettent, pour paraphraser le directeur de la Fed Ben Bernanke, les liasses de billets depuis des hélicoptères. Des milliards de billets tout neufs sont en cours d'impression aux quatre coins du monde, dans l'espoir que tout cet argent pas cher redonnera aux gens l'envie de consommer, ce qui, selon les belles théories néolibérales, devrait "forcément relancer la machine". Mais les banques qui reçoivent ces liasses en première instance ne les "repassent" pas ensuite sous forme de prêts aux investisseurs (entreprises et particuliers), les gardant jalousement pour elles. Ces milliards d'argent pas cher ne profitent donc en rien à l'économie réelle.
La seule chose que la création d'argent à partir de rien provoquera, c'est bien de l'hyperinflation. Il y a déjà TROP d'argent en circulation dans le monde. Cela signifie que la valeur réelle de chaque billet en circulation est en train de fondre comme neige au soleil. La crise actuelle n'est pas liée à un manque de liquidité, malgré ce que les médias nous répètent à l'envi, la crise actuelle est une crise de confiance. Les consommateurs craignent pour leur avenir, craignent pour leur emploi, craignent pour leur épargne. Ils ne sont pas dans l'état d'esprit "festif" de consommation. Ils ne consommeront donc pas, et ce quelque soit l'argent qu'on leur met à disposition, tant que la crise ne sera pas définitivement passée.
Créer toujours plus d'argent à partir de rien dans l'espoir que cela va inciter les gens à consommer plus est une absurdité. Nos gouvernants devraient plutôt s'attacher à renforcer nos devises nationales, plutôt qu'à les affaiblir en encourageant la politique absurde de baisse de taux des banques centrales.
Conséquence immédiate de cette baisse de taux de la Fed, l'effondrement du dollar , par rapport aux autres devises (euro, franc suisse etc.) et aux métaux précieux comme l'or. Mais il est faux de croire que de la monnaie papier comme l'euro ou le franc suisse sont pour autant des refuges. Les banques centrales qui contrôlent l'emission de ces devises, respectivement la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Banque Nationale Suisse (BNS), se préparant déjà à abaisser à leur tour leurs taux, pour maintenir la parité actuelle avec le dollar.
Il n'y a donc plus qu'un seul refuge: l'or physique. Allez acheter des Napoléons, des Vrenelis, des plaquettes de 5, 10 ou 50 grammes de métal jaune! Ce conseil, si vous le suivez, vous mettra à l'abri de la tourmente à venir. Un Napoléon français ou un Vrénéli suisse vous coûteront ces jours environ CHF 210 / EUR 130, mais leur cours monte régulièrement et va plus que tripler d'ici 2010/2011, de quoi conserver votre pouvoir d'achat lorsque l'argent papier implosera...
Où acheter?
En Suisse (non soumis à la TVA!), au guichet Gold & Numismatics d'UBS par exemple ou au Crédit Suisse Private Banking (tous deux à la rue du Rhône, à Genève, ainsi que dans d'autres villes).
----------------
NB/
dieu dit:
[3:130] La famille d'Imran (Al-Imran) :
Ô les croyants ! Ne pratiquez pas l'usure en multipliant démesurément votre capital. Et craignez Dieu afin que vous réussissez !
La Fed ramène son taux directeur de 1% à 0.25%
La nouvelle, attendue, est tombée ce soir. Seule la proportion peut surprendre. Les analystes tablaient en majorité sur une baisse de 50 points de base (0,5%) du taux, et pas de 75 points.
Ainsi, la Fed est désormais pied au plancher, elle ne peut plus jouer à la baisse sur ses taux directeurs. En effet, comment pourrait-elle prêter aux banques avec un taux d'intérêt inférieur à 0,00% ou 0,25% ? Ivre de toutes ces liquidités qui ne manqueront pas de continuer à inonder les marchés, Wall Street est euphorique, avec un gain de plus de 4% au moment où ces lignes sont rédigées. Attention cependant aux lendemains qui déchantent... car gueule de bois il y aura, et le réveil sera aussi abrupte que douloureux.
Pour parer à une économie en berne, à des consommateurs qui ne consomment plus, les banques centrales jettent, pour paraphraser le directeur de la Fed Ben Bernanke, les liasses de billets depuis des hélicoptères. Des milliards de billets tout neufs sont en cours d'impression aux quatre coins du monde, dans l'espoir que tout cet argent pas cher redonnera aux gens l'envie de consommer, ce qui, selon les belles théories néolibérales, devrait "forcément relancer la machine". Mais les banques qui reçoivent ces liasses en première instance ne les "repassent" pas ensuite sous forme de prêts aux investisseurs (entreprises et particuliers), les gardant jalousement pour elles. Ces milliards d'argent pas cher ne profitent donc en rien à l'économie réelle.
La seule chose que la création d'argent à partir de rien provoquera, c'est bien de l'hyperinflation. Il y a déjà TROP d'argent en circulation dans le monde. Cela signifie que la valeur réelle de chaque billet en circulation est en train de fondre comme neige au soleil. La crise actuelle n'est pas liée à un manque de liquidité, malgré ce que les médias nous répètent à l'envi, la crise actuelle est une crise de confiance. Les consommateurs craignent pour leur avenir, craignent pour leur emploi, craignent pour leur épargne. Ils ne sont pas dans l'état d'esprit "festif" de consommation. Ils ne consommeront donc pas, et ce quelque soit l'argent qu'on leur met à disposition, tant que la crise ne sera pas définitivement passée.
Créer toujours plus d'argent à partir de rien dans l'espoir que cela va inciter les gens à consommer plus est une absurdité. Nos gouvernants devraient plutôt s'attacher à renforcer nos devises nationales, plutôt qu'à les affaiblir en encourageant la politique absurde de baisse de taux des banques centrales.
Conséquence immédiate de cette baisse de taux de la Fed, l'effondrement du dollar , par rapport aux autres devises (euro, franc suisse etc.) et aux métaux précieux comme l'or. Mais il est faux de croire que de la monnaie papier comme l'euro ou le franc suisse sont pour autant des refuges. Les banques centrales qui contrôlent l'emission de ces devises, respectivement la Banque Centrale Européenne (BCE) et la Banque Nationale Suisse (BNS), se préparant déjà à abaisser à leur tour leurs taux, pour maintenir la parité actuelle avec le dollar.
Il n'y a donc plus qu'un seul refuge: l'or physique. Allez acheter des Napoléons, des Vrenelis, des plaquettes de 5, 10 ou 50 grammes de métal jaune! Ce conseil, si vous le suivez, vous mettra à l'abri de la tourmente à venir. Un Napoléon français ou un Vrénéli suisse vous coûteront ces jours environ CHF 210 / EUR 130, mais leur cours monte régulièrement et va plus que tripler d'ici 2010/2011, de quoi conserver votre pouvoir d'achat lorsque l'argent papier implosera...
Où acheter?
En Suisse (non soumis à la TVA!), au guichet Gold & Numismatics d'UBS par exemple ou au Crédit Suisse Private Banking (tous deux à la rue du Rhône, à Genève, ainsi que dans d'autres villes).
----------------
NB/
dieu dit:
[3:130] La famille d'Imran (Al-Imran) :
Ô les croyants ! Ne pratiquez pas l'usure en multipliant démesurément votre capital. Et craignez Dieu afin que vous réussissez !