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    Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu?

    saladain
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    Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu? Empty Affaire Madoff : la communauté juive américaine s’attend à des effets catastrophiques

    Message  saladain 17/12/2008, 23:13

    Affaire Madoff : la communauté juive américaine s’attend à des effets catastrophiques


    Le mot hébreu pour la charité est "tzedakah". Mais il a signification de plus : faire ce qui est juste.
    Haaretz - Associated Press



    Madoff, l’escroc du siècle ?... Plusieurs des investisseurs escroqués par le gestionnaire financier de Wall Street Bernard Madoff sont, comme lui, juifs, et pour bon nombre d’entre eux, la contribution aux causes juives est un élément cruciale de leur culture. L’effet de leurs pertes sur le monde philanthropique juif est vu comme rien moins que catastrophique.

    « C’est le plus grand scandale dans l’histoire philanthropique tel que n’importe qui peut se le rappeler, » a dit fort justement Gary Tobin, un des principaux experts en philanthropie juive. « Nous ne savons pas encore son ampleur. Il y a des fondations qui ont perdu des capitaux importants, des donateurs qui ont perdu leur capacité de donner, et des organismes dont les investissements ont disparu. »

    « Vous ajoutez à cela les retombées psychologiques, et elles sont simplement dévastatrices, » a déclaré Tobin, président de l’institut pour la recherche et la communauté juive [Institute for Jewish and Community Research].

    L’onde de choc a traversé la communauté philanthropique depuis que les nouvelles ont révélé que le si apprécié et respecté Madoff, auparavant président du marché boursier du Nasdaq, était au centre d’une escroquerie portant sur 50 milliards de dollars au détriment d’investisseurs.

    La liste des noms des organismes et des individus ayant été touchés sont comme un Who’s Who de qui est riche et célèbre : - la fondation du cinéaste Steven Spielberg - le magnat et propriétaire du quotidien New York Daily News, Mortimer Zuckerman - l’associé de Dreamworks Spielberg, Jeffrey Katzenberg - et la fondation du prix Nobel Elie Wiesel.

    D’innombrables fondations familiales à travers la Côte Est, éléments vitaux de tant de causes juives, ont été dévastées — parmi elles la fondation de la famille Shapiro à Boston, a dit avoir perdu 145 millions de dollars.

    Beaucoup ne savent même encore si elles seront touchées. « Je ne pense pas que nous connaîtrons la portée de tout ceci avant un an, » a dit Mark Charendoff, le président du réseau juif de donateurs, une organisation écran pour des fondations familiales.

    « Il y a des gens qui se sont réveillés et ont dit, ’je remercie Dieu, je n’étais pas impliqué,’ » a noté Charendoff. « Et alors ils découvrent que d’une façon ou d’une autre ils l’étaient à travers des fonds secondaires. »

    La perte pour la philanthropie juive dans son ensemble a été estimée à entre 600 millions et 1 milliard de dollars. « Je considère que c’est, si l’on peut dire, une évaluation conservatrice, » a dit Jonathan Sarna de l’université de Brandeis, une des principales autorités sur l’histoire juive américaine. « Elle est catastrophique — il n’y a aucun autre mot. La communauté juive sera alors différente quand tout ceci sera passé. »

    Pour toutes ses implications, le scandale a orienté les projecteurs sur un club de Palm Beach en Floride. Madoff était un membre du si exclusif Club National de Palm Beach, et il y a recruté beaucoup d’investisseurs. Un des éléments intéressants au sujet de ce club est que ses membres doivent non seulement avoir de l’argent, mais faire aussi des donations annuelles importantes, peut-être même des centaines des milliers de dollars.

    « Il y a réellement une telle condition, » a confirmé à l’Associated Press dans une entrevue de téléphone, un des membres ayant perdu de l’argent avec Madoff. Cet adhérent parlait sous couvert de l’anonymat parce qu’il n’était pas prêt à s’exprimer publiquement au sujet de ses pertes. « C’est une règle peu commune. »

    Pour Sarna, le professeur de Brandeis, cette règle en dit long sur l’importance de la charité dans les cercles juifs. « C’est ce que cela coûte pour faire partie de ce club, » a dit Sarna. « C’est une preuve que vous êtes un membre responsable de la communauté juive. Tzedakah — faire ce qui est juste, c’est infiniment dans ce système de valeur. »

    Se retrouver trahi par un des leurs dans l’acte même de donner a été le plus dévastateur pour ces investisseurs, a noté Sarna . « Ce qu’ils faisaient était intrinsèquement bon, et ils voient toute cette bonté récompensée par la méchanceté ».

    .../...

    Les experts estiment qu’environ 5 % de tout l’argent donné par les juifs américains — et 20 % de ce qui est donné en particulier aux causes juives — va en Israël, où les hôpitaux, les universités, les synagogues et d’autres organisations à but non lucratif sont fortement dépendantes de la philanthropie américaine.

    Tandis que ces établissements avaient déjà souffert du ralentissement de l’activité économique avant que le scandale de Madoff n’éclate, l’arrestation de celui-ci et l’effondrement de sa société de placement en valeurs mobiliéres a accéléré la fin pour certains.

    Une fondation qui contribue à beaucoup de causes en Israël, la fondation Chais, a dû déposer son bilan en raison de ses pertes avec Madoff.

    .../...

    17 décembre 2008 - Haaretz - Vous pouvez consulter cet article à :
    http://www.haaretz.com/hasen/spages...

    --------------------------
    SE N EST PAS DE MA FAUTE SI MADOF EST JUIF.vous alllez pas me traiter encore d anti ...machin.
    saladain
    saladain


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    Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu? Empty DITE ALLAH AKBAR:Grâce à Madoff, l’organisation sioniste Massadah a perdu 90 millions de $

    Message  saladain 19/12/2008, 13:35

    Grâce à Madoff, l’organisation sioniste Massadah a perdu 90 millions de $ Very Happy Very Happy


    Une question clé demeure : où sont passés les 50 milliards de dollars manquants ? Wait and see... Twisted Evil Twisted Evil Arrow

    Haaretz




    Madoff, le 17 décembre - Il parait plutôt fier d’être intronisé
    Hadassah, l’organisation américaine des femmes sionistes, a indiqué ce jeudi avoir perdu 90 millions de $ investis avec Bernard Madoff, le conseiller en placements de Wall Street qui a récemment avoué une escroquerie de plusieurs années se montant à environ 50 milliards de $.

    Un communiqué publié par l’organisation mercredi a confirmé les sommes perdues, mais a indiqué que tandis que « cette fraude sans précédent exigera de nous de faire des ajustements nécessaires... elle n’a en rien affecté notre engagement vis à vis de notre mission sioniste fondamentale. Ce sont en effet des périodes turbulentes, mais les principaux piliers de Hadassah restent aussi forts que jamais. »

    Madoff a été l’objet d’une plainte criminelle jeudi pour avoir grugé des centaines de riches investisseurs [spéculateurs] dans le cadre d’un montage Ponzi. Sous ce type de montage, les fonds des plus récents investisseurs sont employés pour payer des retours aux investisseurs les plus anciens.

    Madoff fait face, s’il est condamné, à une peine de prison pouvant aller jusqu’à 20 ans et à une amende pouvant aller jusqu’à 5 millions de dollars.

    Hadassah est la dernière en date dans ce qui se transforme en une longue liste d’organisations juives de premier plan et d’investisseurs [spéculateurs] ayant perdu des sommes d’argent substantielles grâce à Madoff. On trouve par ailleurs dans cette liste la fondation d’Elie Wiesel, une organisation caritative de Steven Spielberg, le magnat de l’immobilier Mort Zuckerman et l’université Yeshiva [New-York].

    Madoff a apparemment exploité ses relations dans le monde de la philanthropie juive pour recruter de nouveaux clients. Son escroquerie a également frappé les institutions financières internationales, dont la Royal Bank d’Ecosse et la HSBC, ainsi que le crédit Mutuel [cocorico !], la deuxième banque française.

    Le financier a été assigné à domicile mercredi, alors que le Président de la Commission des Opérations en Bourse des États-Unis doit répondre du fait que cette fraude ait pu continuer pendant une décennie.

    Un juge fédéral a ordonné à Madoff, âgé de 70 ans, de rester à son appartement d’une valeur de 7 millions de $ dans Manhattan, et a demandé à l’épouse de Madoff, Ruth, de rendre son passeport américain ce jeudi midi.

    Madoff sera équipé d’un bracelet électronique à la cheville et aura uniquement le droit de quitter sa maison pour des rendez-vous convenus au préalable avec les autorités.

    Bloomberg a signalé que Ruth Madoff est aussi soumise à une enquête pour savoir si elle avait aidé à conserver le secret des enregistrements utilisés dans la fraude.

    Mercredi après-midi, les Madoff ont signé un accord selon lequel ils renonçaient à leur appartement et propriétés de Manhattan Montauk, à New York et Palm Beach [Floride] s’ils ne respectaient pas les conditions des autorités.

    Madoff a été filmé par des équipes de télévision devant la cour fédérale à Manhattan, mais il n’a pas voulu adresser la parole aux journalistes. Une expression calme sur son visage, il s’est assis dans le siège avant côté passager d’une SUV noir.

    Il a été vu plus tard sortant d’un véhicule devant son immeuble, au milieu de photographes. Madoff a marché rapidement avec un léger sourire sur son visage pendant que les photographes se bousculaient pour prendre des photos avant qu’il n’entre dans l’immeuble.

    Les contraintes imposées à l’ex-président du Nasdaq ont été décidées alors que les investisseurs [spéculateurs] en colère ont invité les procureurs à prendre une attitude plus ferme.

    « Les investisseurs [spéculateurs] au nom de qui je m’exprime sont extrêmement choqués et pensent qu’il devrait être en prison aujourd’hui, » a déclaré Ross Intelisano, un associé du cabinet juridique « Rich i Intelisano LLP » . « Ils pensent qu’il y a un risque de fuite, et ils sont choqués qui le traitement qui lui est appliqué soit si léger. »

    19 décembre 2008 - Haaretz - Vous pouvez consulter cet article à :
    http://www.haaretz.com/hasen/spages...

    --------------------nb:
    [2:35] La vache (Al-Baqarah) :
    Et Nous dîmes : "Ô Adam, habite le Paradis toi et ton épouse, et nourrissez-vous-en de partout à votre guise; mais n'approchez pas de l'arbre que voici : sinon vous seriez du nombre des injustes".
    Jean-Charles.
    Jean-Charles.


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    Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu? Empty Re: Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu?

    Message  Jean-Charles. 23/12/2008, 17:19

    L'homme de confiance de la communauté juive
    LE MONDE | 16.12.08 | 14h51
    NEW YORK CORRESPONDANT
    >
    >
    Dans
    la communauté juive new-yorkaise, la dernière histoire qui court sur
    Bernard Madoff, qui était à tu et à toi avec les dirigeants du judaïsme
    américain, est empreinte d'amertume. Il y avait un surnom : "the Jewish bond", "l'obligation juive" (jeu de mots avec bond signifiant aussi le lien). Contrairement aux célèbres "junk bonds", cette obligation-là n'était pas "pourrie", mais symbole de fraternité. >
    Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu? 33653232646366613438326432396130?&_RM_EMPTY_
    La preuve, dit-on aujourd'hui : quitte à gruger son monde, "Bernie"
    a d'abord visé ceux qui lui étaient proches. Sa manière à lui de rester
    honnête... Peu disert sur ses opérations, M. Madoff était un "makher",
    un faiseur d'affaires qui, avec de nombreux juifs américains fortunés,
    fonctionnait à l'affect, dans une relation où la parole donnée avait
    plus de valeur qu'une signature. "Tope là", et pas trop de traces.>
    Les noms de ceux qui lui ont confié leur portefeuille rempliraient un
    petit bottin mondain de la communauté. On y retrouve la Fondation Elie
    Wiesel pour l'humanité, de même que Wunderkinder, la fondation du
    réalisateur Steven Spielberg, ou encore celle du sénateur du New
    Jersey, Frank Lautenberg. Y figurent aussi le milliardaire Ira Rennert,
    patron de la holding financière Renco ; le magnat de l'immobilier et
    des médias Mort Zuckerman ; la famille Goldberg, ex-propriétaire de la
    chaîne de supermarchés Stop and Shop ; Carl Shapiro, fondateur de
    l'entreprise textile Kay Windsor, et son beau-fils, le philanthrope
    Robert Jaffe ; Norman Braman, l'un des premiers concessionnaires
    automobiles des Etats-Unis ; les entrepreneurs immobiliers Fred Wilpon
    et Saul Katz, copropriétaires de l'équipe de base-ball des New York
    Mets ; Leonard Feinstein, fondateur de la chaîne de matériel domestique
    Bed Bath & Beyond ; ou le producteur hollywoodien Sam Englebardt.
    Liste non exhaustive.> Nombre d'avocats d'affaires juifs new-yorkais dirigeaient vers lui leurs clients. "Tous les gros divorces qui arrivaient chez moi avaient des portefeuilles chez Madoff", a reconnu l'avocat Jeff Fischer, très introduit dans la communauté juive en Floride. "N'importe qui peut se faire voler. Mais l'arnaque de Madoff est bien pire, parce qu'il était l'un d'entre eux", explique au New York Times Laurence Leamer, auteur d'un ouvrage à paraître sur les juifs de Palm Beach.> Désormais, le "courtier éthique" qui faisait profiter ses amis juifs de placements supposés fructueux a un nouveau surnom : "Bernie made off". Traduction : celui qui "s'est tiré avec" ce qu'il a empoché.
    >
    Sylvain Cypel
    Article paru dans l'édition du 17.12.08

    Il ne faudrait quand même pas conclure que Madoff est "Rabbin des bois ; il vole aux pauvres pour donner aux J.."
    saladain
    saladain


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    Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu? Empty Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu?

    Message  saladain 26/12/2008, 22:09

    Affaire Madoff : une leçon pour le Peuple Elu?





    Image: feufol.blogspot.com
    Je ne sais pas si cet article que je vous propose fait partie de la vague de textes antisémites supposés déferler sur internet suite à l'escroquerie montée par Bernard Madoff.


    Mais le moins que l'on puisse dire est que Larry Gellman n'y va pas avec le dos de la cuiller et dénonce carrément l'esprit tribal juif qui aurait permis à Madoff de réussir à faire disparaître l'argent de bon nombre de personnalités et d'institution juifs qui lui avaient fait confiance en dépit de nombreux signaux d'alerte.


    Bon, Gellman n'est pas antisémite. En réalité c'est une personnalité importante de la communauté juive américaine et un des membres de la campagne d'Obama affraid . Il n'est pas antisioniste non plus mais, par contre, il n'est pas disposé à accepter au nom de sa foi, toutes les turpitudes de l'entité sioniste. Sad Sad


    Ainsi écrivait-il en octobre 2008 :



    Beaucoup de mes amis Républicains sont aussi d'ardents partisans d'israël. Quand ils ne me rappellent pas à quel point est horrible Obama, ils veulent s'assurer que je réalise le niveau de la menace que le terrorisme islamique fait courir aux Juifs en Israël et partout ailleurs. Il y a certainement une grande part de vérité dans ce qu'ils disent.


    Mais ce qu'ils semblent avoir oublié c'est que le seul premier ministre à avoir jamais été assassiné ne l'avait pas été par un Arabe Very Happy mais par un Juif pratiquant nommé Yigal Amir – un jeune et brillant élève d'une yeshiva [école talmudique] qui écoutait attentivement quand ses rabbins lui dirent que Rabin était un traitre car il négociait avec l'ennemi. Alors Amir – un patriote Juif Israélien de son propre point de vue – assassina Rabin. Twisted Evil


    Aujourd'hui, douze ans plus tard, des sondages récents montrent que 38 % des Juifs religieux israéliens considèrent Amir comme un héros et des manifestations pour exiger sa libération se déroulent régulièrement.




    Alors qui est Gellman s'il n'est ni antisioniste ni antisémite ?


    Simplement un Juif Etatsunien qui a semble-t-il correctement analysé la dynamique du fait religieux dans son pays. Et qui, au nom de cette analyse et des valeurs pour lesquelles ses parents ont lutté et auxquelles il croit, demande la disparition des cercles où se maintient un esprit qu'il qualifie de tribal et prétendent incarner un judaïsme loin de la réalité des citoyens Etatsuniens de confession juive.


    Un article important et à lire attentivement.





    La vraie leçon pour le Peuple Elu de Bernard Madoff


    Par Larry Gellman, The Huffington Post (USA) 24 décembre 2008 traduit de l'anglais par Djazaïri


    Alors que Bernie Madoff est occupé à commander des plats à livrer dans son appartement de l'Upper East Side, le reste du monde juif lit, écrit, regarde, écoute, rédige des courriels, des blogs, des lettres, des articles, des éditoriaux et des commentaires relatifs aux leçons à tirer de cette désormais fameuse pyramide de Ponzi.


    Les faits émergent avec une lenteur de tortue mais les avis fusent de toutes parts comme les tubes à air comprimé dans un match de paint-ball. En raison de mon grand intérêt et de ma forte implication dans pratiquement toutes les choses qui ont trait à ce qui est juif, je suis sur la route de la plupart d'entre elles. Voici un bref inventaire des problèmes, sans ordre particulier à l'exception de ce que je considère comme le plus important et que je garde pour la fin.


    J'ai reçu et (vu que je préside moi-même deux organisations juives) ai écrit des lettres à des donateurs, des employés, des clients et des bénévoles pour m'assurer qu'ils savent que l'Agence X n'a pas d'argent investi chez Madoff. Selon qu'il s'agissait de telle ou telle organisation, c'était en raison de politiques d'investissement conservatrices, d'une prudence nécessaire ou d'une veine incroyable.


    Quelques un de mes amis m'ont écrit ou retransmis des courriels déplorant le fait que l'affaire Madoff a fait sortir de nouveau les antisémites du bois. Ce lien vous mènera vers un tel article.


    L'Anti-Defamation League (ADL) a affirmé qu'il se produisait « un déversement de propos antisémites sur les sites web grand public et extrémistes ».


    « Les Juifs sont toujours des boucs émissaires commodes en temps de crise, mais le scandale Madoff et le fait que tant d'investisseurs grugés soient Juifs a créé un angle d'attaque idéal pour les antisémites, » explique Abraham Foxman, directeur national de l'ADL.


    Des amis m'ont envoyé des courriels pour s'assurer que je savais à quel point ce Madoff est embarrassant pour les Juifs. D'autres ont exprimé leur dégoût du fait que Madoff aie volé de l'argent à des coreligionnaires Juifs et à des associations caritatives juives.


    Ces amis et l'ADL ont raison sur ce point mais ils doivent aller plus loin. C'est un événement triste et tragique. Mais personne ne s'est mis à haïr les Juifs de ce fait et nous ne devons ressentir aucune gêne devant les autres [les non Juifs] si ce n'est devant nous-mêmes. Nous vivons en Amérique en 2008 – Dieu merci.


    Dans le même temps, personne n'a beaucoup parlé de ce que je considère comme la statistique la plus fascinante – que toutes les victimes personnellement recrutées par Madoff étaient juives et que, malgré les nombreux avertissements et drapeaux rouges, ils se sont tous accrochés à lui jusqu'au dénouement ultime. Madoff a fait des victimes institutionnelles qui lui avaient été apportées par des gestionnaires de fonds spéculatifs mais tous les investisseurs individuels et toutes les fondations étaient des gens qu'il rencontrait dans des clubs intégralement juifs ou par l'intermédiaire d'œuvres caritatives où il était personnellement impliqué.


    Ces clients représentent une petite minorité des Juifs Américains mais ils ont des caractéristiques spécifiques par leur fortune, leur influence et leur visibilité en tant que responsables du patrimoine d'organisations juives. Ils étaient attirés par Madoff parce qu'il leur avait été chaudement recommandé par d'autres membres riches et très en vue de la communauté et parce que Madoff lui-même était un membre de la Tribu (Member of the Tribe, MOT).


    J'utilise ce terme à dessein et pour la raison, fort heureusement, qu'il s'applique à un nombre de Juifs qui rétrécit de jour en jour aux Etats-Unis. Il reflète une approche qui a servi et aidé les Juifs Américains pendant des décennies quand nos parents lutter pour briser les barrières discriminatoires et pour accéder pleinement à toutes les opportunités en matière d'emploi, de scolarisation, de lieu de résidence et de loisirs.


    C'était une époque où il y avait véritablement de l'antisémitisme et où une grande partie du rêve américain était hors d'atteinte pour notre peuple. C'était une bataille qui devait être livrée.


    La bonne nouvelle est que nos parents ont gagné. Et c'est parce qu'ils ont gagné que notre génération et nos enfants participent complètement à tout ce que ce grand pays a à offrir avec une variété de choix et d'options que nos parents et nos grands parents seraient probablement incapables d'appréhender. Ironiquement, la plupart des institutions d'accès restreint qui subsistent sont ces clubs juifs (comme ceux dont Madoff était membre et où il cherchait ses proies) et ces écoles qui sont fermés aux non Juifs.


    Nous vivons désormais dans un monde où, selon une enquête récente, 44 % des Américains disent avoir changé de religion au moins une fois dans leur vie. Il y a seulement une génération, personne ne changeait de religion – nous naissions Juifs ou Chrétiens et nous restions et nous mariions dans cette foi que ça nous plaise ou pas. Quelques générations auparavant, la plupart des gens n'allaient pas plus loin qu'à quelques kilomètres de leur lieu de naissance et ils adoptaient souvent l'emploi de leurs pères.


    Mais maintenant, pour la première fois dans l'histoire, les Juifs Américains ont des choix illimités. Nous sommes libres d'épouser qui nous voulons et de vivre, de travailler et d'aller à l'école où nous voulons. La plupart des Américains profitent à plein de cette étonnante variété de choix nouveaux. Les MOT se tordent les mains et l'appellent assimilation. Le reste d'entre nous est ravi de cette liberté.


    La majorité d'entre nous reste attaché à la Communauté et nous voulons certes tirer bénéfice de la Sagesse – nous allons simplement au-delà de la Tribu.


    Le groupe qui se développe le plus vite chez les Chrétiens sont les gens qui se décrivent eux-mêmes comme sans dénomination [c.à.d. ni catholiques, ni Protestants…] et le groupe de juifs le plus important est de loin celui de ceux qui se décrivent comme simplement Juifs. Plus de 90 % disent être fiers d'être juifs mais ils ne gravitent généralement pas autour des synagogues, des fédérations juives, des organisations pro Israël et de tous les clubs juifs que leurs parents ont contribué à créer.


    Au lieu de quoi, ils sont en quête de pratiques et de spiritualités pour améliorer leurs vies et leur donner plus de sens. Mais les tribalistes n'ont pas reçu le message. Il y a dix ans, de nombreuses organisations juives sont devenues obsédées par la promotion de la « continuité,» un mot d'ordre qui voulait dire qu'en réalité ils étaient épouvantés par le taux croissant de mariages mixtes [Juif-Non Juif]. Car on prenait pour acquis qu'une personne mariée avec un non Juif, ainsi que leurs enfants, étaient à jamais perdus pour le judaïsme.


    En fait, nos synagogues et nos écoles sont pleines d'enfants dont un seul des parents est Juif tandis que l'autre n'est pas converti. Il n'est pas rare de voir une famille de faire un repas de Pâque juive au printemps et d'avoir un sapin de Noël en hiver. Dans certains de ces familles, les deux parents sont Juifs. On ne trouve ça qu'en Amérique.


    De plus en plus de gens participant de plus en plus aux activités juives même s'il est douteux qu'ils se considèrent comme des membres à part entière de la Tribu. Et la plupart d'entre eux ne confieraient jamais tout leur argent à un homme dont les méthodes étaient douteuses, et dont les résultats avaient été mis en cause par un tas de gens intelligents et objectifs, simplement parce qu'il appartenait à des clubs juifs et donnaient à des œuvres caritatives juives. On peut appeler ça assimilation. J'appelle ça du bon sens.


    Ce qui me ramène à Bernie Madoff et à ses victimes. Toutes ses victimes étaient juives mais tous les Juifs n'ont pas été ses victimes. De manière perverse, c'est presque l'exact opposé de ce qu'on dit souvent sur les victimes de l'holocauste.


    Dans l'affaire Madoff, seuls les Juifs à l'esprit tribal avaient l'envie d'investir et de laisser tout leur argent dans une situation où les drapeaux rouges avaient été agités jusqu'à la folie sur toute la place [financière].


    Comme pièce à conviction A, je soumets cet article de Time Magazine.


    Intitulé "Comment j'ai été baisé par Bernie Madoff," l'article a été écrit par l'investisseur Robert Chew. Il explique que tout son argent ainsi que celui de toute la famille de son épouse (plus de trente millions de dollars) avaient été investis chez Madoff.


    Mais voyons ce qu'il dit :


    J'ai reçu l'appel à 18h, le 11 décembre. J'attendais ça depuis cinq ans… Je pense qu'on savait tous qu'il appellerait un jour. Nous espérions tous, mais nous savions en notre for intérieur que c'était trop beau pour être vrai, n'est-ce-pas ?


    Ce qui nous ramène à la question initiale : pourquoi tant de gens intelligents ont-ils donné à Madoff tout leur argent et sont-ils restés les bras croisés sans rien faire quand il est devenu clair – ou du moins probable – qu'il annonçait des résultats irréalistes?


    Une part en revient à la nature humaine mais je crois que la plus grande part tient aux règles du jeu en vigueur chez les Membres de la Tribu – le Peuple Elu des clubs et des organisations caritatives juifs, où un groupe trié sur le volet de leurs amis et associés ont également investi avec Madoff. Il y a certaines règles non écrites qui vont avec l'appartenance à ce groupe. La première est de ne jamais critiquer Israël publiquement et la seconde était apparemment de ne pas douter de Bernie. Douter de Madoff aurait été un affront envers les autres membres et en particulier ces chefs de tribu respectés qui leur ont ouvert la porte du premier rang. Peu importent les faits et peu importe le sentiment que ça finira mal qui ronge Robert Chew.


    La catastrophe Madoff a secoué financièrement et émotionnellement la communauté juive. Ca a été également un choc déconcertant pour beaucoup d'entre nous de réaliser qu'un autre membre de la Tribu pouvait faire ça aux siens.


    Mais la grande leçon positive qui devrait être retenue est qu'il est temps de sortir de l'esprit tribal pour notre propre bien. Nous ne pouvons pas et ne devons pas abandonner l'idée de communauté et de responsabilité partagée du bien être de chacun. Mais nous vivons dans un monde ouvert et pluraliste où la véritable valeur du judaïsme se reflète désormais dans notre sagesse, notre éthique et nos valeurs – et non par notre besoin de nous replier sur nous-mêmes et de ne faire aveuglément confiance qu'aux nôtres. La plupart des Juifs Américains l'ont compris depuis longtemps. Espérons que plus d'organisations juives et leurs chefs recevront finalement le message.




    http://mounadil.blogspot.com/



    Vendredi 26 Décembre 2008

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