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    "L'art de la guerre" par Sun Tzu

    Mister Hope
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    "L'art de la guerre" par Sun Tzu Empty "L'art de la guerre" par Sun Tzu

    Message  Mister Hope 19/1/2009, 14:29

    Bonjour à tous,

    Voici un extrait du livre de Sun-Tzu, intitulé "L'art de la Guerre".

    Je trouve ce passage terriblement représentatif de la stratégie actuelle.

    -Lisez ce passage, svp, et dites moi ce que vous en pensez !

    -----------------------------

    "L'art de se tenir à propos sur la défensive ne le cède point à celui de combattre avec succès.

    Les experts dans la défense doivent s'enfoncer jusqu'au centre de la Terre.
    Ceux, au contraire, qui veulent briller dans l'attaque doivent s'élever jusqu'au neuvième ciel.
    Pour se mettre en défense contre l'ennemi, il faut être caché dans le sein de la Terre, comme ces veines d'eau dont on ne sait pas la source, et dont on ne saurait trouver les sentiers.

    C'est ainsi que vous cacherez toutes vos démarches, et que vous serez impénétrable. Ceux qui combattent doivent s'élever jusqu'au neuvième ciel; c'est-à-dire, il faut qu'ils combattent de telle sorte que l'Univers entier retentisse du bruit de leur gloire.

    Sa propre conservation est le but principal qu'on doit se proposer dans ces deux cas.
    Savoir l'art de vaincre comme ceux qui ont fourni cette même carrière avec honneur, c'est précisément où vous devez tendre; vouloir l'emporter sur tous, et chercher à raffiner dans les choses militaires, c'est risquer de ne pas égaler les grands maîtres, c'est s'exposer même à rester infiniment au-dessous d'eux, car c'est ici où ce qui est au-dessus du bon n'est pas bon lui-même.

    Remporter des victoires par le moyen des combats a été regardé de tous temps par l'Univers entier comme quelque chose de bon, mais j'ose vous le dire, c'est encore ici où ce qui est au-dessus du bon est souvent pire que le mauvais.
    Prédire une victoire que l'homme ordinaire peut prévoir, et être appelé universellement expert, n'est pas le faîte de l'habileté guerrière.
    Car soulever le duvet des lapins en automne ne demande pas grande force; il ne faut pas avoir les yeux bien pénétrants pour découvrir le soleil et la lune; il ne faut pas avoir l'oreille bien délicate pour entendre le tonnerre lorsqu'il gronde avec fracas; rien de plus naturel, rien de plus aisé, rien de plus simple que tout cela.

    Les habiles guerriers ne trouvent pas plus de difficultés dans les combats; ils font en sorte de remporter la bataille après avoir créé les conditions appropriées.
    Ils ont tout prévu; ils ont paré de leur part à toutes les éventualités. Ils savent la situation des ennemis, ils connaissent leurs forces, et n'ignorent point ce qu'ils peuvent faire et jusqu'où ils peuvent aller; la victoire est une suite naturelle de leur savoir.


    Aussi les victoires remportées par un maître dans l'art de la guerre ne lui rapportaient ni la réputation de sage, ni le mérite d'homme de valeur.

    Qu'une victoire soit obtenue avant que la situation ne se soit cristallisée, voilà ce que le commun ne comprend pas.

    C'est pourquoi l'auteur de la prise n'est pas revêtu de quelque réputation de sagacité. Avant que la lame de son glaive ne soit recouverte de sang, l'État ennemi s'est déjà soumis. Si vous subjuguez votre ennemi sans livrer combat, ne vous estimez pas homme de valeur.

    Tels étaient nos Anciens: rien ne leur était plus aisé que de vaincre; aussi ne croyaient-ils pas que les vains titres de vaillants, de héros, d'invincibles fussent un tribut d'éloges qu'ils eussent mérité. Ils n'attribuaient leur succès qu'au soin extrême qu'ils avaient eu d'éviter jusqu'à la plus petite faute.

    Éviter jusqu'à la plus petite faute veut dire que, quoiqu'il fasse, il s'assure la victoire; il conquiert un ennemi qui a déjà subi la défaite; dans les plans jamais un déplacement inutile, dans la stratégie jamais un pas de fait en vain.
    Le commandant habile prend une position telle qu'il ne peut subir une défaite; il ne manque aucune circonstance propre à lui garantir la maîtrise de son ennemi.

    Une armée victorieuse remporte l'avantage, avant d'avoir cherché la bataille; une armée vouée à la défaite combat dans l'espoir de gagner.

    Ceux qui sont zélés dans l'art de la guerre cultivent le Tao et préservent les régulations; ils sont donc capables de formuler des politiques de victoire.

    Avant que d'en venir au combat, ils tâchaient d'humilier leurs ennemis, ils les mortifiaient, ils les fatiguaient de mille manières. Leurs propres camps étaient des lieux toujours à l'abri de toute insulte, des lieux toujours à couvert de toute surprise, des lieux toujours impénétrables.

    Ces généraux croyaient que, pour vaincre, il fallait que les troupes demandassent le combat avec ardeur; et ils étaient persuadés que, lorsque ces mêmes troupes demandaient la victoire avec empressement, il arrivait ordinairement qu'elles étaient vaincues.

    Ils ne veulent point dans les troupes une confiance trop aveugle, une confiance qui dégénère en présomption. Les troupes qui demandent la victoire sont des troupes ou amollies par la paresse, ou timides, ou présomptueuses. Des troupes au contraire qui, sans penser à la victoire, demandent le combat, sont des troupes endurcies au travail, des troupes vraiment aguerries, des troupes toujours sûres de vaincre.

    C'est ainsi que d'un ton assuré ils osaient prévoir les triomphes ou les défaites, avant même que d'avoir fait un pas pour s'assurer des uns ou pour se préserver des autres."

    (...)

    Bonne journée

      La date/heure actuelle est 14/5/2024, 10:29