Je ne vous apprends rien : il ne souffre pas la contestation.
Ne la comprend pas.
Ne la supporte pas.
Et le royal omniprésent qui nous tient lieu de président avait déjà clairement affiché la couleur quand il avait invité celui qui se refusait à lui serrer la main à « se casser ».
Loin.
Tant il ne veut voir qu’une seule tête souriante quand il se penche à la fenêtre de son carrosse et scrute la foule, incapable d’admettre que la France puisse être moins docile et plus diverse qu’une réunion d’adhérents énamourés de l’UMP.
La chose pouvait prêter à rire quand elle ne concernait qu’un audacieux passant, assez courageux pour envoyer paître le petit despote à talonnette.
Mais fait déjà beaucoup moins rigoler depuis qu’elle touche tous les mouvements de contestation susceptibles de se manifester à l’occasion des déplacements présidentiels.
Que ce soit à Nice, à Saint-Lô, à Nîmes, à Châteauroux ou à Vesoul, en cette France de province d’ordinaire calme et où l’arrivée du barnum élyséen s’accompagne désormais de cortèges désapprobateurs, de slogans hostiles et de sifflets moqueurs.
Lesquels sont tenus sous étroit contrôle des forces de l’ordre.
Et repoussés sans cesse plus loin en périphérie, là où le monarque ne risque ni de les voir ni de les entendre.
http://www.article11.info/spip/spip.php?article289
Ne la comprend pas.
Ne la supporte pas.
Et le royal omniprésent qui nous tient lieu de président avait déjà clairement affiché la couleur quand il avait invité celui qui se refusait à lui serrer la main à « se casser ».
Loin.
Tant il ne veut voir qu’une seule tête souriante quand il se penche à la fenêtre de son carrosse et scrute la foule, incapable d’admettre que la France puisse être moins docile et plus diverse qu’une réunion d’adhérents énamourés de l’UMP.
La chose pouvait prêter à rire quand elle ne concernait qu’un audacieux passant, assez courageux pour envoyer paître le petit despote à talonnette.
Mais fait déjà beaucoup moins rigoler depuis qu’elle touche tous les mouvements de contestation susceptibles de se manifester à l’occasion des déplacements présidentiels.
Que ce soit à Nice, à Saint-Lô, à Nîmes, à Châteauroux ou à Vesoul, en cette France de province d’ordinaire calme et où l’arrivée du barnum élyséen s’accompagne désormais de cortèges désapprobateurs, de slogans hostiles et de sifflets moqueurs.
Lesquels sont tenus sous étroit contrôle des forces de l’ordre.
Et repoussés sans cesse plus loin en périphérie, là où le monarque ne risque ni de les voir ni de les entendre.
http://www.article11.info/spip/spip.php?article289