Un topic important, pour une personne qui l'est tout autant, de par ses recherches approfondies en astrothéologie, notamment.
Pour inaugurer ce topic, je vais mettre un texte de son site (www.incapabledesetaire.com) que j'ai lu aujourd'hui.
Il démontre partiellement les tortures et meurtres des Espagnols sur les amérindiens.
C'était proche de la violence de l'inquisition ou du nazisme.
Voilà le texte:
Lisez ça, et si vous dégueulez le contenu de votre estomac en cours de route, c'est que vous êtes du vrai monde!
« Après avoir dépeint le naturel des Indiens, doux, affables et soumis, il ajoute que c'est chez ces agneaux que les Espagnols sont entrés, tout comme l'auraient fait des lions, des loups et des tigres cruels qui auraient été longtemps sans manger. Depuis quarante ans ils n'ont fait autre chose que de les mettre en pièces, les tuer, les affliger, les tourmenter et les détruire par des cruautés, qui n'avaient jamais été ni vues, ni lues, ni entendues, de sorte que de plus de trois millions d'âmes qui étaient dans l'île espagnole, il n'y reste pas plus de deux cents personnes naturelles du pays.
Pour ce qui est de la terre ferme, continue-t-il, nous savons assurément que les Espagnols ont dépeuplé plus de dix royaumes plus grands que l'Espagne, en y comprenant le Portugal et l'Aragon, et deux fois plus de pays qu'il n'y en a de Séville à Jérusalem, d'où il y a pourtant deux mille kilomètres de chemin. Tous ces royaumes sont aujourd'hui déserts, après avoir été peuplés autant qu'un pays peut l'être. De bons comptes faits et très certains, on peut prouver que les Espagnols, par leur tyrannie, ont fait mourir plus de douze millions d'hommes, femmes et enfants, et je ne croirais point me tromper, en disant quinze millions.
Ils ouvraient le ventre des femmes enceintes toutes vivantes, et en arrachaient le fruit, ils faisaient des gageures à qui d'un coup d'épée ouvrirait et fendrait un homme par le milieu, ou à qui lui couperait la tête avec le plus d'adresse, ou à qui lui ouvrirait le plus d'entrailles. Ils prenaient les enfants par les pieds et les arrachant du sein de leurs mères , ils leurs écrasaient la tête contre les rochers, ils en jetaient d'autres dans les rivières en les lançant en l'air et quand ils retombaient dans l'eau, ils étaient enchantés. Ils faisaient des gibets longs et bas, de sorte que les pieds touchaient presque à terre, chacun de ces gibets était pour treize personnes, comme ceux de J. C. et des douze Apôtres disaient-ils, puis ils mettaient le feu par-dessous et brûlaient tout vifs ceux qu'ils avaient suspendus à ces gibets. Ils faisaient ordinairement mourir les nobles et les grands Seigneurs des Indiens de cette façon. Ils faisaient des grils avec des perches dressées sur des fourchettes, et allumaient un petit feu dessous, afin, que ces misérables mourussent lentement, en jetant des cris de désespoir.
L'auteur que nous citons, dit qu'il vit une fois quatre ou cinq des principaux Seigneurs sur ces grils et il y en avait encore trois ou quatre garnis de même. Ceux qui étaient dessus jetaient des cris horribles, qui empêchaient le capitaine de dormir, ce qui l'engagea à commander qu'on les étrangle, mais le sergent fut assez cruel pour mettre lui-même des bâillons à leurs bouches, pour les empêcher de crier et il attisait le feu, afin qu'ils grillent.
J'ai vu tout cela et une infinité d'autres actions, ajoute Barthelemi de las Casas. Ce même auteur nous apprend que les Espagnols, pour attraper les Indiens qui se sauvaient dans les montagnes, avaient de gros chiens et de grands lévriers, qui mettaient en pièce un Indien, en moins de temps qu'il n'en faut pour réciter une prière. Ils remplissaient des granges de ces misérables peuples et en brûlaient plusieurs milliers à la fois. Quand un Espagnol prenait un Indien en croupe pour en faire un esclave, un Espagnol venait par derrière pour faire essai de son adresse et le tuait d'un coup de lance. Si quelque jeune enfant ou garçon était tombé à terre, un Espagnol venait et lui coupait les jambes en le laissait là.
Une fois, continue t'il, les Indiens venaient au-devant de nous, à dix lieues d'une grande ville pour nous recevoir avec des vivres et des viandes délicates en nous faisant mille caresses. Ils étaient paisiblement assis devant nous, quand subitement le diable entra dans les Espagnols et, en ma présence, sans qu'il n'y eût aucune raison, ils massacrèrent près de trois mille de ces innocents. Je vis là de si grandes cruautés que jamais homme n'en a vu, ni n'en verra de semblables. Un Espagnol, allant un jour à la chasse et n'ayant pas de quoi nourrir ses chiens, prit l'enfant d'une Indienne d'entre les bras de sa mère, le mit en pièces et le distribua à ses lévriers. »
Barthelemi de las Casas : tiré de l'Oeuvre de Fréret
Si votre catholicisme ou votre christianisme vous démange et que vous avez le goût de crier à tout le monde, que c'est la meilleure chose sur la terre depuis l'invention des boutons à quatre trous, payez-vous donc la traite !
Fréret était un vrai!
http://books.google.ca/books?id=DR8PAAAAIAAJ&printsec=frontcover&dq=Oeuvres+de+Fr%C3%A9ret+observation+inauthor:Fr%C3%A9ret&lr=&as_brr=1&as_pt=ALLTYPES&hl=fr#PPP9,M1
Avant c'était la religion, après ce fut la démocratie, demain ça sera les verts!
Ne pas lire l'histoire, c'est se condamner à la répéter.
Conduire la guerre et y participer, quelles qu'en soient les raisons, c'est un crime !
Amicalement
Pierre
Pour inaugurer ce topic, je vais mettre un texte de son site (www.incapabledesetaire.com) que j'ai lu aujourd'hui.
Il démontre partiellement les tortures et meurtres des Espagnols sur les amérindiens.
C'était proche de la violence de l'inquisition ou du nazisme.
Voilà le texte:
Lisez ça, et si vous dégueulez le contenu de votre estomac en cours de route, c'est que vous êtes du vrai monde!
« Après avoir dépeint le naturel des Indiens, doux, affables et soumis, il ajoute que c'est chez ces agneaux que les Espagnols sont entrés, tout comme l'auraient fait des lions, des loups et des tigres cruels qui auraient été longtemps sans manger. Depuis quarante ans ils n'ont fait autre chose que de les mettre en pièces, les tuer, les affliger, les tourmenter et les détruire par des cruautés, qui n'avaient jamais été ni vues, ni lues, ni entendues, de sorte que de plus de trois millions d'âmes qui étaient dans l'île espagnole, il n'y reste pas plus de deux cents personnes naturelles du pays.
Pour ce qui est de la terre ferme, continue-t-il, nous savons assurément que les Espagnols ont dépeuplé plus de dix royaumes plus grands que l'Espagne, en y comprenant le Portugal et l'Aragon, et deux fois plus de pays qu'il n'y en a de Séville à Jérusalem, d'où il y a pourtant deux mille kilomètres de chemin. Tous ces royaumes sont aujourd'hui déserts, après avoir été peuplés autant qu'un pays peut l'être. De bons comptes faits et très certains, on peut prouver que les Espagnols, par leur tyrannie, ont fait mourir plus de douze millions d'hommes, femmes et enfants, et je ne croirais point me tromper, en disant quinze millions.
Ils ouvraient le ventre des femmes enceintes toutes vivantes, et en arrachaient le fruit, ils faisaient des gageures à qui d'un coup d'épée ouvrirait et fendrait un homme par le milieu, ou à qui lui couperait la tête avec le plus d'adresse, ou à qui lui ouvrirait le plus d'entrailles. Ils prenaient les enfants par les pieds et les arrachant du sein de leurs mères , ils leurs écrasaient la tête contre les rochers, ils en jetaient d'autres dans les rivières en les lançant en l'air et quand ils retombaient dans l'eau, ils étaient enchantés. Ils faisaient des gibets longs et bas, de sorte que les pieds touchaient presque à terre, chacun de ces gibets était pour treize personnes, comme ceux de J. C. et des douze Apôtres disaient-ils, puis ils mettaient le feu par-dessous et brûlaient tout vifs ceux qu'ils avaient suspendus à ces gibets. Ils faisaient ordinairement mourir les nobles et les grands Seigneurs des Indiens de cette façon. Ils faisaient des grils avec des perches dressées sur des fourchettes, et allumaient un petit feu dessous, afin, que ces misérables mourussent lentement, en jetant des cris de désespoir.
L'auteur que nous citons, dit qu'il vit une fois quatre ou cinq des principaux Seigneurs sur ces grils et il y en avait encore trois ou quatre garnis de même. Ceux qui étaient dessus jetaient des cris horribles, qui empêchaient le capitaine de dormir, ce qui l'engagea à commander qu'on les étrangle, mais le sergent fut assez cruel pour mettre lui-même des bâillons à leurs bouches, pour les empêcher de crier et il attisait le feu, afin qu'ils grillent.
J'ai vu tout cela et une infinité d'autres actions, ajoute Barthelemi de las Casas. Ce même auteur nous apprend que les Espagnols, pour attraper les Indiens qui se sauvaient dans les montagnes, avaient de gros chiens et de grands lévriers, qui mettaient en pièce un Indien, en moins de temps qu'il n'en faut pour réciter une prière. Ils remplissaient des granges de ces misérables peuples et en brûlaient plusieurs milliers à la fois. Quand un Espagnol prenait un Indien en croupe pour en faire un esclave, un Espagnol venait par derrière pour faire essai de son adresse et le tuait d'un coup de lance. Si quelque jeune enfant ou garçon était tombé à terre, un Espagnol venait et lui coupait les jambes en le laissait là.
Une fois, continue t'il, les Indiens venaient au-devant de nous, à dix lieues d'une grande ville pour nous recevoir avec des vivres et des viandes délicates en nous faisant mille caresses. Ils étaient paisiblement assis devant nous, quand subitement le diable entra dans les Espagnols et, en ma présence, sans qu'il n'y eût aucune raison, ils massacrèrent près de trois mille de ces innocents. Je vis là de si grandes cruautés que jamais homme n'en a vu, ni n'en verra de semblables. Un Espagnol, allant un jour à la chasse et n'ayant pas de quoi nourrir ses chiens, prit l'enfant d'une Indienne d'entre les bras de sa mère, le mit en pièces et le distribua à ses lévriers. »
Barthelemi de las Casas : tiré de l'Oeuvre de Fréret
Si votre catholicisme ou votre christianisme vous démange et que vous avez le goût de crier à tout le monde, que c'est la meilleure chose sur la terre depuis l'invention des boutons à quatre trous, payez-vous donc la traite !
Fréret était un vrai!
http://books.google.ca/books?id=DR8PAAAAIAAJ&printsec=frontcover&dq=Oeuvres+de+Fr%C3%A9ret+observation+inauthor:Fr%C3%A9ret&lr=&as_brr=1&as_pt=ALLTYPES&hl=fr#PPP9,M1
Avant c'était la religion, après ce fut la démocratie, demain ça sera les verts!
Ne pas lire l'histoire, c'est se condamner à la répéter.
Conduire la guerre et y participer, quelles qu'en soient les raisons, c'est un crime !
Amicalement
Pierre