Obama devrait annoncer vendredi un calendrier de retrait d'IrakTaille n
Le président Barack Obama devrait annoncer vendredi un calendrier de retrait des soldats américains d'Irak, tenant son engagement de faire rentrer la plupart des troupes de combat et de mettre fin à la guerre, a dit mercredi son vice-président Joe Biden.
«Le président va faire une annonce sur ce sujet précis vendredi - je crois que c'est vendredi - ou alors très bientôt», a dit M. Biden à la chaîne NBC qui l'interrogeait sur les informations selon lesquelles M. Obama était tout près d'annoncer le retour de la plupart des soldats en 19 mois.
M. Obama parlera de la question «en détail, et je pense que les Américains comprendront exactement ce que nous sommes en train de faire, et je pense qu'ils seront contents», a dit M. Biden. «Nous tenons l'un des engagements de notre campagne».
En annonçant ce retrait, M. Obama, un des rares opposants de la première heure à la guerre en Irak, honorerait un de ses grands engagements, même si, selon des informations persistantes, il le ferait un peu plus lentement que promis. M. Obama disait pendant la campagne qu'il rapatrierait la plupart des troupes de combat dans les 16 mois après sa prise de fonctions.
Mais il mettrait fin à une guerre qui va entrer dans sa septième année et qui a profondément divisé l'opinion.
Si l'Irak est loin désormais d'être la première préoccupation des Américains en proie à la récession et s'ils reconnaissent que la situation s'y est améliorée, 61% d'entre eux estimaient en janvier qu'une guerre qui leur a coûté des centaines de milliards et la vie de plus de 4.200 soldats n'en valait pas la peine, selon un sondage pour la chaîne ABC et le quotidien Washington Post.
Les enquêtes montrent aussi que les Américains souscrivent à l'avis de M. Obama selon lequel leurs soldats sont mieux employés en Afghanistan, premier front du combat contre l'extrémisme selon le nouveau président.
Mais M. Obama doit veiller à ce qu'un retrait d'Irak ne déstabilise pas un pays situé dans une région stratégique et pétrolifère, et voisin de l'Iran.
Si le calendrier de 19 mois est confirmé, il représenterait un compromis entre différentes options soumises à M. Obama par ses responsables militaires, de 16 à 23 mois.
M. Obama a dit durant sa campagne qu'il laisserait une force résiduelle pour entraîner les forces irakiennes, combattre les terroristes et protéger les intérêts américains.
La Maison Blanche n'a pas officiellement confirmé les informations selon lesquelles M. Obama se disposait à ordonner ce retrait.
Son porte-parole, Robert Gibbs, a laissé entendre que des délibérations pouvaient être encore en cours: «Le président n'a pas pris de décision définitive sur l'Irak».
Mais, placée devant le fait accompli des déclarations de M. Biden, la Maison Blanche n'a pas non plus démenti une annonce imminente.
M. Obama a indiqué lui-même mardi soir devant le Congrès qu'il annoncerait bientôt sa décision. «Elle laissera l'Irak à son peuple et mettra fin de manière responsable à cette guerre», a-t-il dit.
Il soulagera ainsi des forces armées touchant aux limites de leurs capacités alors qu'il vient de décider d'envoyer 17.000 hommes supplémentaires en Afghanistan et que d'autres renforts sont possibles.
Il a aussi signifié que le désengagement d'Irak l'aiderait à atteindre son objectif de réduire le déficit budgétaire de moitié d'ici à la fin de sa présidence en 2013.
Il y a actuellement plus de 140.000 soldats américains en Irak.
http://www.cyberpresse.ca/
Le président Barack Obama devrait annoncer vendredi un calendrier de retrait des soldats américains d'Irak, tenant son engagement de faire rentrer la plupart des troupes de combat et de mettre fin à la guerre, a dit mercredi son vice-président Joe Biden.
«Le président va faire une annonce sur ce sujet précis vendredi - je crois que c'est vendredi - ou alors très bientôt», a dit M. Biden à la chaîne NBC qui l'interrogeait sur les informations selon lesquelles M. Obama était tout près d'annoncer le retour de la plupart des soldats en 19 mois.
M. Obama parlera de la question «en détail, et je pense que les Américains comprendront exactement ce que nous sommes en train de faire, et je pense qu'ils seront contents», a dit M. Biden. «Nous tenons l'un des engagements de notre campagne».
En annonçant ce retrait, M. Obama, un des rares opposants de la première heure à la guerre en Irak, honorerait un de ses grands engagements, même si, selon des informations persistantes, il le ferait un peu plus lentement que promis. M. Obama disait pendant la campagne qu'il rapatrierait la plupart des troupes de combat dans les 16 mois après sa prise de fonctions.
Mais il mettrait fin à une guerre qui va entrer dans sa septième année et qui a profondément divisé l'opinion.
Si l'Irak est loin désormais d'être la première préoccupation des Américains en proie à la récession et s'ils reconnaissent que la situation s'y est améliorée, 61% d'entre eux estimaient en janvier qu'une guerre qui leur a coûté des centaines de milliards et la vie de plus de 4.200 soldats n'en valait pas la peine, selon un sondage pour la chaîne ABC et le quotidien Washington Post.
Les enquêtes montrent aussi que les Américains souscrivent à l'avis de M. Obama selon lequel leurs soldats sont mieux employés en Afghanistan, premier front du combat contre l'extrémisme selon le nouveau président.
Mais M. Obama doit veiller à ce qu'un retrait d'Irak ne déstabilise pas un pays situé dans une région stratégique et pétrolifère, et voisin de l'Iran.
Si le calendrier de 19 mois est confirmé, il représenterait un compromis entre différentes options soumises à M. Obama par ses responsables militaires, de 16 à 23 mois.
M. Obama a dit durant sa campagne qu'il laisserait une force résiduelle pour entraîner les forces irakiennes, combattre les terroristes et protéger les intérêts américains.
La Maison Blanche n'a pas officiellement confirmé les informations selon lesquelles M. Obama se disposait à ordonner ce retrait.
Son porte-parole, Robert Gibbs, a laissé entendre que des délibérations pouvaient être encore en cours: «Le président n'a pas pris de décision définitive sur l'Irak».
Mais, placée devant le fait accompli des déclarations de M. Biden, la Maison Blanche n'a pas non plus démenti une annonce imminente.
M. Obama a indiqué lui-même mardi soir devant le Congrès qu'il annoncerait bientôt sa décision. «Elle laissera l'Irak à son peuple et mettra fin de manière responsable à cette guerre», a-t-il dit.
Il soulagera ainsi des forces armées touchant aux limites de leurs capacités alors qu'il vient de décider d'envoyer 17.000 hommes supplémentaires en Afghanistan et que d'autres renforts sont possibles.
Il a aussi signifié que le désengagement d'Irak l'aiderait à atteindre son objectif de réduire le déficit budgétaire de moitié d'ici à la fin de sa présidence en 2013.
Il y a actuellement plus de 140.000 soldats américains en Irak.
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