Un certain nombre de pays, comme la France ou les États-Unis, s’apprêtent pénaliser l’antsionisme au même titre que l’antisémitisme. En Argentine, c’est déjà la réalité. Toute critique envers l’Etat juif et sa politique fascisante y sera bientôt considérée comme un délit punissable de la prison.
Faisant suite à de fortes critiques à l’encontre de l’État d’Israël, en raison de son offensive contre Gaza au début de cette année, et sous la pression de la communauté juive très largement représentée Argentine (1), l’INADI (Institut National contre la discrimination, la xénophobie et le racisme) qui dépend directement du Ministère Argentin de la Justice, de la Sécurité et des droits de l’Homme, dénonce et condamne toutes personnes ou organisations qui porteraient des critiques envers l’État hébreu ou l’une de ses représentations politiques, économiques ou idéologiques.
La présidente de l’INADI, Maria José Libertino avait dans un premier temps eu tendance a justifier les manifestations qui dénonçaient l’offensive de l’État juif contre Gaza et sa population en déclarant publiquement Israël avait violé les règles du droit international et qu’il fallait maintenant et que ces manifestations n’en étaient que la juste conséquence.
Mais, sous la pression et les menaces des instances sionistes et du gouvernement local, Mme Libertino a du changer de ton.
Sous prétexte de détecter tout type d’attitudes discriminatoires contre le respect des diversités, cet institut a ordonné a toutes ses délégations présentes sur le territoire national argentin de bien vouloir relever toutes communications entre personnes et/ou organisations antisionistes, ceci sous le prétexte fallacieux de répondre aux inquiétudes de la communauté juive d’Argentine.
Le 2 février dernier, la même Mme Libertino, en signe d’allégeance à Israël, a organisé une réunion de travail avec les représentants de la DAIA (Confédération des associations israelo-argentines) et de l’AMIA (Association Mutuelle israelo-argentine) dans le but d’obtenir des institutions nationales de police et justice des enquêtes contre tous les éléments qui formuleraient publiquement des critiques ou des manifestations à l’encontre des juifs ou des institutions directement liées à l’État d’Israël.
Le 19 février suivant, l’INADI, qui fut présent lors d’un acte contre l’antisémitisme organisé par la DAIA et l’AMIA, confirma qu’une demande était en cours pour solliciter au Congres national et a la législature de la Province de Buenos Aires, de bien vouloir déclarer « persona non grata » l’évêque Richard Williamson qui niait l’existence de l’holocauste, ou pour le moins le minimisait, et de procéder a son expulsion dans les 10 jours.
Bien que les déclarations de ce dernier aient été faites il y a déjà longtemps de cela, et de surcroît en Suède, et même si ses déclarations sont condamnables (encore faudrait-il les remettres dans leur contexte), avec raison, par bon nombre de personnes, il apparaît évident que Williamson n’a été, dans cette affaire, qu’un prétexte pour atteindre l’Église catholique d’argentine après sa réhabilitation par le Pape Benoît XVI.
Au-delà de cette affaire précise, c’est, par amalgame, la porte de la pénalisation de l’antisionisme qui s’est ouverte, et pour laquelle un projet de loi est à l’étude au Parlement argentin. On peut compter sur les relais des organisations politiques juives pour faire pression et faire en sorte que ce projet devienne réalité.
Drôle d’époque et drôle de justice, ou les mécanismes institutionnels internationaux fonctionnent mieux pour punir les délits d’opinion et mettre sous les verrous ceux dont les propos dérangent, plutôt que d’agir à l’encontre de ceux qui organisent les massacres en cours, comme en Irak, en Palestine, au Pakistan ou en Afghanistan.
Vous avez dit : deux poids et deux mesures ?
Chevalier Jedi, pour Mecanopolis
Buenos Aires, Mars 2009
http://www.mecanopolis.org/?p=4814
L’antisionisme n’est pas “le refus d’accorder aux juifs d’avoir leur propre terre” mais la manière de révéler au grand la supercherie des sionistes déguisés en juifs visant à faire croire que l’Etat sioniste est une patrie pour les Juifs. En réalité, l’Etat sioniste abrite certes des juifs mais il est une pure création occidentale pour monter la garde dans la région du Moyen Orient. La terre des sionistes n’est pas en Palestine mais en France, en Russie, en Pologne et dans tous les pays occidentaux là ils étaient installés depuis des siècles. les sionistes ne sont pas allés en Palestine pour une terre, mais pour faire le gendarme dans une région riche en pétrole. la version officielle, une terre pour des juifs en Palestine, c’est une escroquerie intellectuelle de plus que le sionisme international, semblable à l’escroquerie de Bernard Madoff.
Faisant suite à de fortes critiques à l’encontre de l’État d’Israël, en raison de son offensive contre Gaza au début de cette année, et sous la pression de la communauté juive très largement représentée Argentine (1), l’INADI (Institut National contre la discrimination, la xénophobie et le racisme) qui dépend directement du Ministère Argentin de la Justice, de la Sécurité et des droits de l’Homme, dénonce et condamne toutes personnes ou organisations qui porteraient des critiques envers l’État hébreu ou l’une de ses représentations politiques, économiques ou idéologiques.
La présidente de l’INADI, Maria José Libertino avait dans un premier temps eu tendance a justifier les manifestations qui dénonçaient l’offensive de l’État juif contre Gaza et sa population en déclarant publiquement Israël avait violé les règles du droit international et qu’il fallait maintenant et que ces manifestations n’en étaient que la juste conséquence.
Mais, sous la pression et les menaces des instances sionistes et du gouvernement local, Mme Libertino a du changer de ton.
Sous prétexte de détecter tout type d’attitudes discriminatoires contre le respect des diversités, cet institut a ordonné a toutes ses délégations présentes sur le territoire national argentin de bien vouloir relever toutes communications entre personnes et/ou organisations antisionistes, ceci sous le prétexte fallacieux de répondre aux inquiétudes de la communauté juive d’Argentine.
Le 2 février dernier, la même Mme Libertino, en signe d’allégeance à Israël, a organisé une réunion de travail avec les représentants de la DAIA (Confédération des associations israelo-argentines) et de l’AMIA (Association Mutuelle israelo-argentine) dans le but d’obtenir des institutions nationales de police et justice des enquêtes contre tous les éléments qui formuleraient publiquement des critiques ou des manifestations à l’encontre des juifs ou des institutions directement liées à l’État d’Israël.
Le 19 février suivant, l’INADI, qui fut présent lors d’un acte contre l’antisémitisme organisé par la DAIA et l’AMIA, confirma qu’une demande était en cours pour solliciter au Congres national et a la législature de la Province de Buenos Aires, de bien vouloir déclarer « persona non grata » l’évêque Richard Williamson qui niait l’existence de l’holocauste, ou pour le moins le minimisait, et de procéder a son expulsion dans les 10 jours.
Bien que les déclarations de ce dernier aient été faites il y a déjà longtemps de cela, et de surcroît en Suède, et même si ses déclarations sont condamnables (encore faudrait-il les remettres dans leur contexte), avec raison, par bon nombre de personnes, il apparaît évident que Williamson n’a été, dans cette affaire, qu’un prétexte pour atteindre l’Église catholique d’argentine après sa réhabilitation par le Pape Benoît XVI.
Au-delà de cette affaire précise, c’est, par amalgame, la porte de la pénalisation de l’antisionisme qui s’est ouverte, et pour laquelle un projet de loi est à l’étude au Parlement argentin. On peut compter sur les relais des organisations politiques juives pour faire pression et faire en sorte que ce projet devienne réalité.
Drôle d’époque et drôle de justice, ou les mécanismes institutionnels internationaux fonctionnent mieux pour punir les délits d’opinion et mettre sous les verrous ceux dont les propos dérangent, plutôt que d’agir à l’encontre de ceux qui organisent les massacres en cours, comme en Irak, en Palestine, au Pakistan ou en Afghanistan.
Vous avez dit : deux poids et deux mesures ?
Chevalier Jedi, pour Mecanopolis
Buenos Aires, Mars 2009
http://www.mecanopolis.org/?p=4814
L’antisionisme n’est pas “le refus d’accorder aux juifs d’avoir leur propre terre” mais la manière de révéler au grand la supercherie des sionistes déguisés en juifs visant à faire croire que l’Etat sioniste est une patrie pour les Juifs. En réalité, l’Etat sioniste abrite certes des juifs mais il est une pure création occidentale pour monter la garde dans la région du Moyen Orient. La terre des sionistes n’est pas en Palestine mais en France, en Russie, en Pologne et dans tous les pays occidentaux là ils étaient installés depuis des siècles. les sionistes ne sont pas allés en Palestine pour une terre, mais pour faire le gendarme dans une région riche en pétrole. la version officielle, une terre pour des juifs en Palestine, c’est une escroquerie intellectuelle de plus que le sionisme international, semblable à l’escroquerie de Bernard Madoff.