ici un article du figaro, ou l'on voit bien l'auteur de l'article dénigrer completement cet homme:
Sa pyramide financière a été démantelée par le gouvernement colombien, mais les pauvres, qui lui avaient confié leur argent, le vénèrent comme un héros.
Chaque fois que David Murcia Guzman est appelé à comparaître, c'est la même sérénade. Sur un trottoir de Bogota, face au tribunal, des centaines de Colombiens sont venus de tout le pays pour clamer l'innocence de «David». Ils ont la peau burinée par la dure vie des campagnes et vouent un véritable culte à l'accusé, David Murcia Guzman, l'ex-patron de la chaîne de grandes surfaces DMG, l'entreprise qui porte ses initiales. La foule s'agite, un fourgon blindé pile devant le tribunal. Un jeune homme svelte aux cheveux gominés fait son apparition au milieu d'un essaim de policiers. Porté sous les boucliers vers l'intérieur du tribunal, David sourit à la foule, le pouce levé. «David, ami, le peuple est avec toi !», s'égosillent ses fidèles. «Grâce à David, nous ne connaissons plus la faim, dit une vieille femme. Nous le suivrons jusque dans la tombe…»
David Murcia Guzman, 28 ans, millionnaire déchu, est accusé de blanchiment d'argent et d'escroquerie. Pour la justice, c'est le Madoff des pauvres, version colombienne. Si l'ex-patron du Nasdaq a arnaqué les grandes fortunes de ce monde par un système d'épargne pyramidale - l'argent déposé par les derniers inscrits servant à payer les intérêts des premiers clients -, David Murcia, lui, aurait monté, à coups de narcodollars, une pyramide financière bien plus sophistiquée, grâce aux économies de milliers d'humbles gens. «Je n'ai jamais arnaqué personne. Et si le gouvernement n'avait pas fermé notre entreprise, DMG serait aujourd'hui cotée en Bourse», se défend l'accusé, rencontré dans sa prison de Bogota. Messianique, un brin mégalomane, Murcia a toujours rêvé de fonder sa propre marque. Il dit avoir inventé un nouveau système capable d'«éradiquer la faim dans le monde». Et des milliers de Colombiens y ont cru.
En Colombie, où les deux tiers des habitants sont pauvres et les banques réservées aux plus fortunés, l'ascension de DMG a fait l'effet d'une révolution. David Murcia a élaboré un système de cartes à points garantissant à ses clients des intérêts allant de 60 à 100 %. Avec l'argent crédité sur ces cartes, les cotisants pouvaient tout acheter. «Depuis une aiguille à tricoter jusqu'à un avion privé», souligne un ex-employé de DMG. Et miracle : six mois plus tard, la somme déposée était totalement - ou en bonne partie - remboursée. Grâce à ces intérêts mirobolants, des Colombiens pauvres pouvaient s'offrir des «luxes» ici réservés à une minorité : des études universitaires, des soins médicaux, même des liposuccions… Seule obligation de l'heureux épargnant : assurer la publicité de DMG en rameutant de nouveaux clients. Dans le Sud colombien d'abord, dans tout le pays ensuite, ce manège a duré quatre ans.
l
a suite ici : http://www.lefigaro.fr/international/2009/03/14/01003-20090314ARTFIG00265-david-murcia-l-escroc-qui-savait-se-faire-aimer-.php
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commentaire perso je me demande d'ou il sortait cet argent
et puis c'est bien gentil d'aider la population mais si c'est pour l'aider a mieux consommer...
Sa pyramide financière a été démantelée par le gouvernement colombien, mais les pauvres, qui lui avaient confié leur argent, le vénèrent comme un héros.
Chaque fois que David Murcia Guzman est appelé à comparaître, c'est la même sérénade. Sur un trottoir de Bogota, face au tribunal, des centaines de Colombiens sont venus de tout le pays pour clamer l'innocence de «David». Ils ont la peau burinée par la dure vie des campagnes et vouent un véritable culte à l'accusé, David Murcia Guzman, l'ex-patron de la chaîne de grandes surfaces DMG, l'entreprise qui porte ses initiales. La foule s'agite, un fourgon blindé pile devant le tribunal. Un jeune homme svelte aux cheveux gominés fait son apparition au milieu d'un essaim de policiers. Porté sous les boucliers vers l'intérieur du tribunal, David sourit à la foule, le pouce levé. «David, ami, le peuple est avec toi !», s'égosillent ses fidèles. «Grâce à David, nous ne connaissons plus la faim, dit une vieille femme. Nous le suivrons jusque dans la tombe…»
David Murcia Guzman, 28 ans, millionnaire déchu, est accusé de blanchiment d'argent et d'escroquerie. Pour la justice, c'est le Madoff des pauvres, version colombienne. Si l'ex-patron du Nasdaq a arnaqué les grandes fortunes de ce monde par un système d'épargne pyramidale - l'argent déposé par les derniers inscrits servant à payer les intérêts des premiers clients -, David Murcia, lui, aurait monté, à coups de narcodollars, une pyramide financière bien plus sophistiquée, grâce aux économies de milliers d'humbles gens. «Je n'ai jamais arnaqué personne. Et si le gouvernement n'avait pas fermé notre entreprise, DMG serait aujourd'hui cotée en Bourse», se défend l'accusé, rencontré dans sa prison de Bogota. Messianique, un brin mégalomane, Murcia a toujours rêvé de fonder sa propre marque. Il dit avoir inventé un nouveau système capable d'«éradiquer la faim dans le monde». Et des milliers de Colombiens y ont cru.
En Colombie, où les deux tiers des habitants sont pauvres et les banques réservées aux plus fortunés, l'ascension de DMG a fait l'effet d'une révolution. David Murcia a élaboré un système de cartes à points garantissant à ses clients des intérêts allant de 60 à 100 %. Avec l'argent crédité sur ces cartes, les cotisants pouvaient tout acheter. «Depuis une aiguille à tricoter jusqu'à un avion privé», souligne un ex-employé de DMG. Et miracle : six mois plus tard, la somme déposée était totalement - ou en bonne partie - remboursée. Grâce à ces intérêts mirobolants, des Colombiens pauvres pouvaient s'offrir des «luxes» ici réservés à une minorité : des études universitaires, des soins médicaux, même des liposuccions… Seule obligation de l'heureux épargnant : assurer la publicité de DMG en rameutant de nouveaux clients. Dans le Sud colombien d'abord, dans tout le pays ensuite, ce manège a duré quatre ans.
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a suite ici : http://www.lefigaro.fr/international/2009/03/14/01003-20090314ARTFIG00265-david-murcia-l-escroc-qui-savait-se-faire-aimer-.php
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commentaire perso je me demande d'ou il sortait cet argent
et puis c'est bien gentil d'aider la population mais si c'est pour l'aider a mieux consommer...