Alors que ses ventes s'effondrent dans le reste du monde, General Motors a annoncé hier une hausse de 50% de ses ventes automobiles en Chine pour le mois de mars, nous apprend Boursier.com. Etonnant ? Pas vraiment.
Imaginons un instant le consommateur occidental. Pauvre hère ! on attend tant de lui… en particulier qu'il se remette à consommer pour sauver nos économies abruties par la crise. Lourde responsabilité. Car même avec toute la meilleure volonté du monde, notre consommateur occidental peut difficilement conduire deux voitures à la fois. Il a déjà fait tout ce qu'il pouvait : une voiture pour lui, une pour sa femme et une pour le petit dernier qui vient d'avoir son bac.
Il voudrait bien manger un peu plus. Il fait des efforts pourtant, mais même les obèses finissent par caler. Il a déjà son écran plat, plusieurs ordinateurs et son téléphone portable. Il peut toujours passer plus de temps sur Internet mais cela se fera au détriment de sa consommation de télévision et de publicité. Au mieux, ses rejetons pourront regarder la télévision pendant qu'il les conduit jusqu'au fast food du coin…
Pauvre consommateur occidental. Il a peur d'être au chômage, de se retrouver sans le sous et il ne peut même pas se dire que cela s'arrangera quand viendront ses vieux jours. Après tout, sa retraite risque d'être sérieusement menacée.
Notre con-sommateur, décidemment bien finaud, sait aussi très bien qu'il va bien falloir que quelqu'un paie pour les dispendieux plans de relance mondiaux. Et il se doute bien que cela va être lui. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis s'y sont déjà mis.
Tout ceci inciterait plutôt notre consommateur occidental à épargner qu'à se lancer dans une frénésie de consommation dans le premier centre commercial venu.
Imaginons maintenant notre consommateur des pays émergents. Il a travaillé, il a de l'argent, il se prend à rêver. Que veut-il ? Un logement, un deux-roues et peut-être même – soyons fou – un quatre-roues. Il n'a pas de crédits sur le dos, et il a très envie de consommer.
Les pays émergents se retrouvent dans la situation similaire aux Etats-Unis à la veille des Trente Glorieuses.
Imaginons un instant le consommateur occidental. Pauvre hère ! on attend tant de lui… en particulier qu'il se remette à consommer pour sauver nos économies abruties par la crise. Lourde responsabilité. Car même avec toute la meilleure volonté du monde, notre consommateur occidental peut difficilement conduire deux voitures à la fois. Il a déjà fait tout ce qu'il pouvait : une voiture pour lui, une pour sa femme et une pour le petit dernier qui vient d'avoir son bac.
Il voudrait bien manger un peu plus. Il fait des efforts pourtant, mais même les obèses finissent par caler. Il a déjà son écran plat, plusieurs ordinateurs et son téléphone portable. Il peut toujours passer plus de temps sur Internet mais cela se fera au détriment de sa consommation de télévision et de publicité. Au mieux, ses rejetons pourront regarder la télévision pendant qu'il les conduit jusqu'au fast food du coin…
Pauvre consommateur occidental. Il a peur d'être au chômage, de se retrouver sans le sous et il ne peut même pas se dire que cela s'arrangera quand viendront ses vieux jours. Après tout, sa retraite risque d'être sérieusement menacée.
Notre con-sommateur, décidemment bien finaud, sait aussi très bien qu'il va bien falloir que quelqu'un paie pour les dispendieux plans de relance mondiaux. Et il se doute bien que cela va être lui. Le Royaume-Uni et les Etats-Unis s'y sont déjà mis.
Tout ceci inciterait plutôt notre consommateur occidental à épargner qu'à se lancer dans une frénésie de consommation dans le premier centre commercial venu.
Imaginons maintenant notre consommateur des pays émergents. Il a travaillé, il a de l'argent, il se prend à rêver. Que veut-il ? Un logement, un deux-roues et peut-être même – soyons fou – un quatre-roues. Il n'a pas de crédits sur le dos, et il a très envie de consommer.
Les pays émergents se retrouvent dans la situation similaire aux Etats-Unis à la veille des Trente Glorieuses.