autour d'une personne qu'est Israel Shabak et du talmud
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%ABl_Shahak
"Israël Shahak est l'ancien président de la Ligue israélienne des droits de l'homme[réf. nécessaire]. Il est connu pour les controverses autour de ses critiques de la politique israélienne telle qu'elle s'exprime depuis depuis le tournant de 1967. Ses travaux s'intéressent surtout à la politique moyen-orientale, à la xénophobie dans la société israélienne ainsi qu'à l'intégrisme religieux juif.
Dans ses polémiques, il a en outre affirmé que l'hostilité au christianisme demeure forte dans la culture juive et en Israël[1].
"
Son livre histoire juive disponible ici
http://codeig.net/SHAHrelig.pdf
"Reconnaissons tout de suite que le Talmud et la littérature talmudique —
indépendamment de la haine et du mépris qu'ils expriment à l'égard de
tous les gentils en général, aspect que nous examinerons plus en détail au
chapitre 5 — contiennent des formulations et des préceptes très injurieux
à l'égard spécifique du christianisme. Par exemple, le Talmud, outre une
kyrielle d'accusations sexuelles ordurières contre Jésus, dit que son
châtiment en enfer est d'être plongé dans un bain d'excréments
bouillants : aurait-on voulu par là s'attirer les bonnes grâces des chrétiens
croyants ? Citons aussi le précepte ordonnant aux juifs de brûler,
publiquement si possible, tout exemplaire du Nouveau Testament tombé
entre leurs mains. Précepte non aboli et appliqué jusqu'à nos jours : le
23 mars 1980, des centaines d'exemplaires du Nouveau Testament ont
été publiquement et rituellement brûlés à Jérusalem, sous les auspices deYad Le’akhim, organisation religieuse subventionnée par le ministère
israélien des Cultes."
"L'on
procéda ainsi : dans toutes les éditions publiées en Europe à partir des
années 1550, on “sucra” carrément quelques-uns des passages les plus
injurieux ; partout ailleurs, on remplaça les “gentils”, les “non-juifs”, les
“étrangers” (goy, eino yehudi, nokhri) — qui figurent dans tous les
manuscrits et livres imprimés jusqu'à cette date, ainsi que dans toutes les
éditions publiées en terre d'Islam — par : les “idolâtres”, les “païens”,
voire les “Cananéens” ou les “Samaritains”, termes dont on pouvait fournir
une explication rassurante, mais où le lecteur juif reconnaissait des
euphémismes substitués aux expressions traditionnelles.
Face à des attaques plus résolues, la défense adopta des moyens plus
raffinés mais aux conséquences tragiques durables, dans certains cas.
Ainsi la censure tsariste, dans ses périodes de rigueur, comprenant le sens
des euphémismes susmentionnés, les interdit. Les autorités rabbiniques les
remplacèrent alors par les termes “arabe” ou “musulman” (un seul mot en
hébreu : yishma’eli) ou même “égyptien”, en supposant, à raison, que la
police russe ne s'opposerait pas à ce genre d'abus. Parallèlement, l'on
faisait circuler, sous forme manuscrite, des listes d'Omissions talmudiques,
qui expliquaient les nouveaux termes et signalaient tous les passages
supprimés. À certains moments, on alla jusqu'à imprimer, avant la page de
titre de chaque volume de littérature talmudique, un démenti général,
faisant savoir solennellement, parfois sous la foi du serment, que toutes les
formulations hostiles du volume en question visaient uniquement les
idolâtres de l'antiquité — voire les Cananéens éteints depuis belle lurette —
mais non pas « les peuples chez lesquels nous vivons ». Après la conquête
de l'Inde par les Britanniques, certains rabbins trouvèrent un nouveau
subterfuge : toutes les expressions particulièrement désobligeantes ou
outrageantes qu'il leur arrivait d'employer ne s'appliquaient, prétendaient-il,
qu'aux Indiens. À l'occasion, il est vrai, on intégrait aussi les Aborigènes
d'Australie dans le vaste troupeau des boucs émissaires.
Inutile de dire que tout cela fut un mensonge délibéré, du début jusqu'à
la fin ; d'ailleurs, depuis la fondation de l'État d'Israël, les rabbins se
sentant en sécurité, toutes les formules et tous les passages injurieux ont
été rétablis sans hésitation dans toutes les nouvelles éditions. (Étant donné
le coût énorme qu'implique une nouvelle édition, une très grande partie de
la littérature talmudique, y compris le Talmud, continue d'être réimprimée
d'après les anciennes éditions. Aussi les Omissions talmudiques signalée
plus haut ont-elles été publiées en Israël en édition populaire, sous le titre
Hesronot Shas.) Désormais, l'on peut donc lire tout à fait librement — et,
de plus, on enseigne aux enfants juifs — des passages comme celui22 qui enjoint à tout juif passant près d'un cimetière de dire une bénédiction si le
cimetière est juif, mais de maudire les mères des morts23 si c'est un
cimetière de gentils. Dans les anciennes éditions la deuxième partie de ce
précepte était omise, ou bien le terme “gentils” avait été remplacé par un
euphémisme. Mais la nouvelle édition israélienne du rabbin Adin Steinsalz
(pourvue de notes explicatives et de la traduction interlinéaire en hébreu
des passages araméens de l'original, afin que les enfants des écoles n'aient
aucun doute sur ce qu'ils doivent dire) lève toute ambiguïté en rétablissant
les termes “gentils” et “étrangers”."
http://fr.wikipedia.org/wiki/Isra%C3%ABl_Shahak
"Israël Shahak est l'ancien président de la Ligue israélienne des droits de l'homme[réf. nécessaire]. Il est connu pour les controverses autour de ses critiques de la politique israélienne telle qu'elle s'exprime depuis depuis le tournant de 1967. Ses travaux s'intéressent surtout à la politique moyen-orientale, à la xénophobie dans la société israélienne ainsi qu'à l'intégrisme religieux juif.
Dans ses polémiques, il a en outre affirmé que l'hostilité au christianisme demeure forte dans la culture juive et en Israël[1].
"
Son livre histoire juive disponible ici
http://codeig.net/SHAHrelig.pdf
"Reconnaissons tout de suite que le Talmud et la littérature talmudique —
indépendamment de la haine et du mépris qu'ils expriment à l'égard de
tous les gentils en général, aspect que nous examinerons plus en détail au
chapitre 5 — contiennent des formulations et des préceptes très injurieux
à l'égard spécifique du christianisme. Par exemple, le Talmud, outre une
kyrielle d'accusations sexuelles ordurières contre Jésus, dit que son
châtiment en enfer est d'être plongé dans un bain d'excréments
bouillants : aurait-on voulu par là s'attirer les bonnes grâces des chrétiens
croyants ? Citons aussi le précepte ordonnant aux juifs de brûler,
publiquement si possible, tout exemplaire du Nouveau Testament tombé
entre leurs mains. Précepte non aboli et appliqué jusqu'à nos jours : le
23 mars 1980, des centaines d'exemplaires du Nouveau Testament ont
été publiquement et rituellement brûlés à Jérusalem, sous les auspices deYad Le’akhim, organisation religieuse subventionnée par le ministère
israélien des Cultes."
"L'on
procéda ainsi : dans toutes les éditions publiées en Europe à partir des
années 1550, on “sucra” carrément quelques-uns des passages les plus
injurieux ; partout ailleurs, on remplaça les “gentils”, les “non-juifs”, les
“étrangers” (goy, eino yehudi, nokhri) — qui figurent dans tous les
manuscrits et livres imprimés jusqu'à cette date, ainsi que dans toutes les
éditions publiées en terre d'Islam — par : les “idolâtres”, les “païens”,
voire les “Cananéens” ou les “Samaritains”, termes dont on pouvait fournir
une explication rassurante, mais où le lecteur juif reconnaissait des
euphémismes substitués aux expressions traditionnelles.
Face à des attaques plus résolues, la défense adopta des moyens plus
raffinés mais aux conséquences tragiques durables, dans certains cas.
Ainsi la censure tsariste, dans ses périodes de rigueur, comprenant le sens
des euphémismes susmentionnés, les interdit. Les autorités rabbiniques les
remplacèrent alors par les termes “arabe” ou “musulman” (un seul mot en
hébreu : yishma’eli) ou même “égyptien”, en supposant, à raison, que la
police russe ne s'opposerait pas à ce genre d'abus. Parallèlement, l'on
faisait circuler, sous forme manuscrite, des listes d'Omissions talmudiques,
qui expliquaient les nouveaux termes et signalaient tous les passages
supprimés. À certains moments, on alla jusqu'à imprimer, avant la page de
titre de chaque volume de littérature talmudique, un démenti général,
faisant savoir solennellement, parfois sous la foi du serment, que toutes les
formulations hostiles du volume en question visaient uniquement les
idolâtres de l'antiquité — voire les Cananéens éteints depuis belle lurette —
mais non pas « les peuples chez lesquels nous vivons ». Après la conquête
de l'Inde par les Britanniques, certains rabbins trouvèrent un nouveau
subterfuge : toutes les expressions particulièrement désobligeantes ou
outrageantes qu'il leur arrivait d'employer ne s'appliquaient, prétendaient-il,
qu'aux Indiens. À l'occasion, il est vrai, on intégrait aussi les Aborigènes
d'Australie dans le vaste troupeau des boucs émissaires.
Inutile de dire que tout cela fut un mensonge délibéré, du début jusqu'à
la fin ; d'ailleurs, depuis la fondation de l'État d'Israël, les rabbins se
sentant en sécurité, toutes les formules et tous les passages injurieux ont
été rétablis sans hésitation dans toutes les nouvelles éditions. (Étant donné
le coût énorme qu'implique une nouvelle édition, une très grande partie de
la littérature talmudique, y compris le Talmud, continue d'être réimprimée
d'après les anciennes éditions. Aussi les Omissions talmudiques signalée
plus haut ont-elles été publiées en Israël en édition populaire, sous le titre
Hesronot Shas.) Désormais, l'on peut donc lire tout à fait librement — et,
de plus, on enseigne aux enfants juifs — des passages comme celui22 qui enjoint à tout juif passant près d'un cimetière de dire une bénédiction si le
cimetière est juif, mais de maudire les mères des morts23 si c'est un
cimetière de gentils. Dans les anciennes éditions la deuxième partie de ce
précepte était omise, ou bien le terme “gentils” avait été remplacé par un
euphémisme. Mais la nouvelle édition israélienne du rabbin Adin Steinsalz
(pourvue de notes explicatives et de la traduction interlinéaire en hébreu
des passages araméens de l'original, afin que les enfants des écoles n'aient
aucun doute sur ce qu'ils doivent dire) lève toute ambiguïté en rétablissant
les termes “gentils” et “étrangers”."