« Nous ne sommes, mes camarades et moi, qu'une variable de cet ajustement-là. On nous suspecte comme tant d'autres, comme tant de "jeunes", comme tant de "bandes", de nous désolidariser d'un monde qui s'effondre. Sur ce seul point, on ne ment pas. Heureusement, le ramassis d'escrocs, d'imposteurs, d'industriels, de financiers et de filles, toute cette cour de Mazarin sous neuroleptiques, de Louis Napoléon en version Disney, de Fouché du dimanche qui pour l'heure tient le pays, manque du plus élémentaire sens dialectique. Chaque pas qu'ils font vers le contrôle de tout les rapproche de leur perte. Chaque nouvelle "victoire" dont ils se flattent répand un peu plus vastement le désir de les voir à leur tour vaincus. Chaque manœuvre par quoi ils se figurent conforter leur pouvoir achève de le rendre haïssable. En d'autres termes : la situation est excellente. Ce n'est pas le moment de perdre courage. ».
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Le très beau texte « de prison » de Coupat ne s’achève pas dans le renoncement ni l’aveuglement :
GarfieldLove- Nombre de messages : 2641
Date d'inscription : 27/03/2008
- Message n°1
Le très beau texte « de prison » de Coupat ne s’achève pas dans le renoncement ni l’aveuglement :
liberty- Nombre de messages : 360
Date d'inscription : 18/01/2009
- Message n°2
Re: Le très beau texte « de prison » de Coupat ne s’achève pas dans le renoncement ni l’aveuglement :
exactement !
Tristan- Nombre de messages : 471
Date d'inscription : 27/02/2009
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- Message n°4