Joly, José, et Dany, le trio gagnant de ces européennes improbables va-t-il bouger les lignes d’un monde politique à la dérive ?
On connaissait Dany le rouge, devenu vert par la force des choses, et qui a arboré un charisme intelligent et persuasif.
On connaissait aussi José, l’arracheur de maïs transgénique courageux et sincère et on connaissait Eva Joly, l’infatiguable pourfendrice des paradis fiscaux.
Mais on ne se doutait pas de l’efficacité de ce trio gagnant.
Sans oublier Michèle Rivasi, créatrice de la CRIIRAD, et tant d’autres, le mouvement écolo vient de franchir une nouvelle étape.
Celle de la reconnaissance populaire.
Pourtant les embûches semées étaient nombreuses : de Waechter à qui l’on avait proposé de s’y adjoindre, et qui s’en est enlevé par ses exigences démesurées, contraint de lancer une pseudo écologie indépendante, avec un chanteur has-been, Lalane pour ne pas le nommer, plutôt habitué aux terrains de rugby, et une Lepage qui doit bien regretter d’avoir mal choisi son camp.
Cette liste est aux oubliettes.
On attendait beaucoup du Bayrou, attaquant dans son dernier livre la méthode sarkozy, mais le pétard était mouillé, et lors d’un débat récent il a montré son vrai visage : celui d’un politicien prêt à tous les coups bas pour gagner, et c’est ce qui l’a fait perdre.
Quant au camp sarko, qui se refuse à tout triomphalisme, il a raison de ne pas revendiquer une victoire, car tout compte fait, même s’il arrive en tête du scrutin, il n’obtient jamais que 28% des voix, et ne fait que confirmer que l’Europe continue à rester à droite.
Elle reste à droite car les citoyens n’ont pas cru à cette élection, dépossédés qu’ils l’ont été lors d’un référendum ou ils ont refusé le traité européen qui leur était proposé.
Dés lors, le réflèxe était facile. Ils se sont dit :
« A quoi bon voter si nos décisions ne sont pas respectées ! »
La débâcle socialiste ne le doit qu’à elle-même, Martine Aubry reconnaissant elle-même ne pas être crédible.
Les socialistes n’ont jamais voulu de la candidature de Ségolène, et sont les principaux artisans de sa défaîte aux présidentielles.
Ils ne l’ont pas voulu comme chef de file, et se sont retrouvés sans véritable leader.
L’éventuelle candidature à une présidentielle à venir du nouveau président du FMI a pris l’eau après ses démélés « sentimentaux », et sa bienveillance sarkozienne.
Olivier Besancenot n’a pas démérité, mais cette révolution anti-capitaliste qu’il prône n’est pas tout à fait convaincante, même si elle a un sens.
Ne parlons pas de Le Pen, qui pour un agonisant présente encore quelques signes de vie, mais qui a été marginalisé par Sarkozy, lequel a fait des pensées lepenistes une partie de son fond de commerce.
La méthode sarkozienne qui consiste à piocher un peu partout pour étouffer le camp adverse pour étoffer son propre camp est payante.
Les ralliements se multiplient, de Kouchner à Besson, avec Allegre et Lang en ligne de mire, l’UMP continue sa stratégie de division.
Ce qui dans le fond pourrait être une bonne nouvelle pour les socialistes, car avec des membres pareils, on ne va jamais très loin.
Mais si l’on calcule bien, la victoire de l’UMP n’est pas si éclatante que çà.
Les 28% de l’UMP ne représentent que 10% des français, ce qui est peu pour représenter un peuple tout entier.
Mais si l’on y regarde de plus prés, la France n’est au fond pas si divisée que cela et la contestation n’a pas dit son dernier mot.
D’autant que les licenciements vont se multiplier, et le pansement social du RSA ne va pas convaincre beaucoup de monde.
Du corps médical à l’université, en passant par ceux qui ont en charge la justice de ce pays, les ouvriers trompés, les sans abris sans solution, les chômeurs dont la liste s’allonge, les déçus du sarkozysmes ne perdent pas pied.
Le 14 juillet s’annonce.
Journée importante dont le sens citoyen devrait être préservé.
Le message présidentiel risque de mal passer, car en choisissant Hallyday, ce non-citoyen qui préfère rester en Suisse malgré la victoire présidentielle de son ami Sarkozy, celui-ci prend des risques.
En tout cas, un risque : celui que les citoyens responsables décident de boycotter ce concert à un million d’euro, et fassent le même jour, au même endroit, une fête citoyenne, avec pétards et musique pour couvrir le concert du rocker pour vieux…
L’avenir nous le dira, car comme disait un vieil ami africain :
« La langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche ».
On connaissait Dany le rouge, devenu vert par la force des choses, et qui a arboré un charisme intelligent et persuasif.
On connaissait aussi José, l’arracheur de maïs transgénique courageux et sincère et on connaissait Eva Joly, l’infatiguable pourfendrice des paradis fiscaux.
Mais on ne se doutait pas de l’efficacité de ce trio gagnant.
Sans oublier Michèle Rivasi, créatrice de la CRIIRAD, et tant d’autres, le mouvement écolo vient de franchir une nouvelle étape.
Celle de la reconnaissance populaire.
Pourtant les embûches semées étaient nombreuses : de Waechter à qui l’on avait proposé de s’y adjoindre, et qui s’en est enlevé par ses exigences démesurées, contraint de lancer une pseudo écologie indépendante, avec un chanteur has-been, Lalane pour ne pas le nommer, plutôt habitué aux terrains de rugby, et une Lepage qui doit bien regretter d’avoir mal choisi son camp.
Cette liste est aux oubliettes.
On attendait beaucoup du Bayrou, attaquant dans son dernier livre la méthode sarkozy, mais le pétard était mouillé, et lors d’un débat récent il a montré son vrai visage : celui d’un politicien prêt à tous les coups bas pour gagner, et c’est ce qui l’a fait perdre.
Quant au camp sarko, qui se refuse à tout triomphalisme, il a raison de ne pas revendiquer une victoire, car tout compte fait, même s’il arrive en tête du scrutin, il n’obtient jamais que 28% des voix, et ne fait que confirmer que l’Europe continue à rester à droite.
Elle reste à droite car les citoyens n’ont pas cru à cette élection, dépossédés qu’ils l’ont été lors d’un référendum ou ils ont refusé le traité européen qui leur était proposé.
Dés lors, le réflèxe était facile. Ils se sont dit :
« A quoi bon voter si nos décisions ne sont pas respectées ! »
La débâcle socialiste ne le doit qu’à elle-même, Martine Aubry reconnaissant elle-même ne pas être crédible.
Les socialistes n’ont jamais voulu de la candidature de Ségolène, et sont les principaux artisans de sa défaîte aux présidentielles.
Ils ne l’ont pas voulu comme chef de file, et se sont retrouvés sans véritable leader.
L’éventuelle candidature à une présidentielle à venir du nouveau président du FMI a pris l’eau après ses démélés « sentimentaux », et sa bienveillance sarkozienne.
Olivier Besancenot n’a pas démérité, mais cette révolution anti-capitaliste qu’il prône n’est pas tout à fait convaincante, même si elle a un sens.
Ne parlons pas de Le Pen, qui pour un agonisant présente encore quelques signes de vie, mais qui a été marginalisé par Sarkozy, lequel a fait des pensées lepenistes une partie de son fond de commerce.
La méthode sarkozienne qui consiste à piocher un peu partout pour étouffer le camp adverse pour étoffer son propre camp est payante.
Les ralliements se multiplient, de Kouchner à Besson, avec Allegre et Lang en ligne de mire, l’UMP continue sa stratégie de division.
Ce qui dans le fond pourrait être une bonne nouvelle pour les socialistes, car avec des membres pareils, on ne va jamais très loin.
Mais si l’on calcule bien, la victoire de l’UMP n’est pas si éclatante que çà.
Les 28% de l’UMP ne représentent que 10% des français, ce qui est peu pour représenter un peuple tout entier.
Mais si l’on y regarde de plus prés, la France n’est au fond pas si divisée que cela et la contestation n’a pas dit son dernier mot.
D’autant que les licenciements vont se multiplier, et le pansement social du RSA ne va pas convaincre beaucoup de monde.
Du corps médical à l’université, en passant par ceux qui ont en charge la justice de ce pays, les ouvriers trompés, les sans abris sans solution, les chômeurs dont la liste s’allonge, les déçus du sarkozysmes ne perdent pas pied.
Le 14 juillet s’annonce.
Journée importante dont le sens citoyen devrait être préservé.
Le message présidentiel risque de mal passer, car en choisissant Hallyday, ce non-citoyen qui préfère rester en Suisse malgré la victoire présidentielle de son ami Sarkozy, celui-ci prend des risques.
En tout cas, un risque : celui que les citoyens responsables décident de boycotter ce concert à un million d’euro, et fassent le même jour, au même endroit, une fête citoyenne, avec pétards et musique pour couvrir le concert du rocker pour vieux…
L’avenir nous le dira, car comme disait un vieil ami africain :
« La langue qui fourche fait plus de mal que le pied qui trébuche ».