antipropagande a écrit:Voici un livre qui t'interessera sans doute à toi Aurélien Auda et les autres:
"La controverse de Sion" de Douglas Lancelot Reed écrit en 1956 et passé sous silence pendant 22 ans avant de sortir à la lumière du jour en 1978"
http://vpourverite.bravehost.com/pdfs/controverse_de_sion.pdf
Chapitre 1
LES DEBUTS DE L’AFFAIRE
Le véritable début de cette affaire prit place un jour de l’an 458 av. J.-C., date que ce récit atteindra au chapitre six. Ce jour-là, l’insignifiante tribu palestinienne de Juda (précédemment désavouée par les Israélites) produisit une doctrine raciste, dont l’effet perturbateur sur les affaires humaines postérieures dépassa peut-être celui des explosifs ou des épidémies. Ce fut le jour où la théorie de la race supérieure fut mise en place en tant que « Loi ».
Tu soulèves, via ce livre, une question extraordinairement complexe, parce que tentant de relier deux faits de manière anachronique. Je veux dire par là qu'on ne peut jamais comparer une situation du Vème siècle avant J.C. avec la nôtre. Le « Je t’ai recoupé des autres peuples pour que tu sois à moi » du Lévitique reposait – à cette époque – sur un fondement spirituel profond, quoique déjà corrompu. En fait il concernait l'élaboration de la
Tige de Jessé d'où devait naître le Messie – d'une double généalogie, d'ailleurs, que les théologiens actuels font mine d'ignorer (le problème des 2 Enfants Jésus**). C'est, en réalité, toute la question juive du "Peuple de Dieu" jusqu'à l'Incarnation du Christ – et de ce que devient ledit peuple après son reniement.
Presque impossible d'expliquer ça ici sans comprendre auparavant que le sang et l'hérédité avaient,
en ce temps-là, une justification occulte profonde, qui n'a plus sa raison d'être aujourd'hui, du moins du point de vue religieux. Reed n'est manifestement pas au courant de ces arrière-plans cachés, jugeant de ces choses avec les lunettes et la sensibilité d'un homme de notre temps. (merci du pdf en tous-cas)
** La naissance du Christ est un mystère insigne. Il n’est besoin que de comparer les quatre évangiles : Marc et St. Jean n’en parlent pas, Matthieu et Luc présentent chacun deux généalogies différentes, c’est-à-dire explicitement deux enfants, deux individualités différentes par conséquent, issues de deux lignées divergentes – la première issue de David par Salomon, et la seconde par Nathan – aussi dérangeant soit-il. Et c’est incontestablement de deux Enfants Jésus différents dont parlent les traditions les plus ésotériques du Christianisme : le premier naissant même dans une maison (tên oïkian), visitée par des mages, et le second dans une étable (ên phatnê) visitée par des bergers. Comprenne qui pourra, mais c’est bien entre le Bœuf et l’Âne – autre nom, dans l’Antiquité, de la constellation du Cancer – que naissent eux-mêmes les Gémeaux dans le ciel, entre le Cancer et le Taureau, par conséquent, comme un signe secret des profonds arrière-plans qui présidèrent à cette incarnation. (source)