La justice française est-elle à géométrie variable ?
Déclaration de Gilles Munier Intérieur
Affaire des douze personnalités menacées de mort par un fanatique pro-israélien
Raphaël Schoemann n’est condamné qu’à 1 euro pour ses menaces et la possession d’armes de guerre !
La justice française est-elle à géométrie variable ?
Le 22 juin, Raphaël Schoemann, 65 ans, coupable de « menace de mort matérialisée par écrit, image ou autre objet, détention sans autorisation d’arme ou munition de catégorie 1 ou 4 » a été condamné par la 10ème Chambre correctionnelle de Paris à 10 mois de prison avec sursis et à verser … 1 euro symbolique de dommages et intérêts à ses « cibles ». Il avait adressé à douze personnalités (*) une balle de 22 Long Rifle accompagnée d’un bristol portant la mention : « La prochaine n’arrivera pas par la poste ». Lors de son arrestation, la police avait découvert à son domicile un véritable arsenal.
Ce verdict est scandaleux. Il fait douter du sens des responsabilités de la justice française et de son indépendance à l’égard de certains lobbies, en l’occurrence du lobby israélien.
La sentence est humiliante pour les victimes et leurs familles : 1 euro symbolique, ce n’est pas cher payé pour la vie d’une personne, et c’est vraiment faire peu de cas de l’anxiété causée par ces menaces.
La détention d’armes de guerre non déclarées et introduites clandestinement en France par Raphaël Schoemann n’a pas été jugée comme elle l’aurait été si le prévenu était Breton, Corse, Basque, musulman… ou s’il s’était tout simplement appelé M. Dupont.
La justice française est-elle à géométrie variable ? Comment expliquer un tel verdict ? Suffit-il d’exciper de sa religion, d’un traumatisme causé – étant bébé - par un séjour dans un « camp de concentration nazi », pour que soit absout l’envoi de menaces de mort à des intellectuels ou des militants accusés d’« antisémitisme» ?
Pourquoi le juge de Thévenard a-t-il bâclé l’instruction ? Si des menaces de mort et des balles de 22 LR avaient été adressées à des membres de la communauté juive, il n’aurait pas hésité à qualifier le délit d’acte terroriste. Or, dans cette affaire, il n’a même pas entendu les victimes pour éviter, semble-t-il, que des questions gênantes le contraignent à enquêter sur des dossiers sensibles. Raphaël Schoemann a été simplement mis en examen et laissé en liberté sans caution, malgré les armes de guerre non déclarées et les munitions trouvées chez lui.
Qui protège Raphaël Schoemann ? Qui a décidé d’étouffer l’affaire ? Il faut craindre que ce verdict fasse des émules. Dans un courriel adressé le 11 février dernier, Schoemann me faisait comprendre que les extrémistes juifs étaient intouchables et que le pire pouvait m’arriver. La cour n’en a pas tenu compte. Si un jour des terroristes « obsédés par l’antisémitisme » passent à l’acte - ne serait-ce que pour être pris au sérieux, comme ils l’ont fait aux Etats-Unis et en Israël lors d’assassinats signés par la Ligue de Défense Juive (LDJ) - la justice française en portera une part de responsabilité.
Dans l’espoir que les questions posées par ce verdict ne demeurent pas sans réponse - et par principe - j’ai fait appel à l’encontre des dispositions du jugement rendu le 22 juin.
Rennes, le 26 juin 2006
L’affaire Raphaël Schoemann
Michel Dakar Tribune libre
Raphaël Schoemann est un sioniste sexagénaire, habitant le Raincy (93-Seine-Saint-Denis), une commune de la banlieue est de Paris.
Il vient d’être condamné en première instance à Paris pour ses envois postaux de balles et de menaces de mort à une dizaine de personnes antisionistes ou modérément pro-israéliennes, à 1 euro de dommage et intérêt à verser à chacune de ses victimes, à 10 mois de prison avec sursis, à trois ans de mise à l’épreuve, et à la destruction de son stock invraisemblable d’armes de guerre, constitué de fusil d’assaut, pistolet et revolver, balles spéciales perforantes, appareil de visée, silencieux, et autres engins à donner la mort. Il avait acquis paraît-il en Suisse, cette panoplie du parfait tueur de métier.
Cette personne légitime son acte de terrorisme par le fait que, selon ses dires aux juges, il aurait été bébé interné dans un camp de concentration nazi. Cela l’autoriserait donc, selon sa « logique personnelle », à menacer de mort ceux qui s’opposent au génocide d’une population entière, les Palestiniens, génocide opéré par des gens nommés sionistes, dont Raphaël Schoemann fait partie.
Raphaël Schoemann illustre la méthode psychologique perverse inventée par les sionistes pour se blanchir du génocide des Palestiniens. Au nom d’un crime ayant eu lieu dans un passé qui commence à être bien lointain, crime d’ailleurs parmi tant d’autres crimes qu’a eu à subir et que continue toujours à subir toute l’humanité, les sionistes s’autorisent à anéantir une population entière pour prendre sa place, sans estimer devoir encourir le moindre reproche et la moindre critique, et tolérer la moindre opposition.
Ils revendiquent un droit qu’ils disent « naturel », qu’ils disent « divin », à effacer l'existence d'autrui, l’histoire, la réalité, la raison, et à s’installer dans le lieu de vie d’autrui, soit dans le corps d’autrui, dans l’histoire d’autrui, à imposer une mensonge, refaire l'histoire, le réel, le passé, et imposer à tous leurs fantasmagories, c'est ce qu'ils nomment le "devoir de mémoire".
Ceux qui acceptent sans rechigner, sans dégoût cet escamotage, sont décorés par les sionistes, du titre élogieux de " Justes"; ils disent "les Justes" ("juste" signifiant par ailleurs trop court, insuffisant !).
Ceux qui considèrent que la réalité est unique et que personne ne peut se l'approprier et la modeler selon ses intérêts égoïstes et pour nuire à autrui, sont catalogués par les sionistes comme "antisémites", "nazis", "terroristes", "islamistes", "négationnistes" et autres qualificatifs infamants qu'ils trouveront dans l'avenir.
Les sionistes, dont leur élément nommé Raphaël Schoemann, ont ainsi découvert la solution radicale au problème de tous les criminels de tous les temps, problème qui est celui de pouvoir jouir du profit de leur crime tout en gardant la tête haute, et même plus, arriver à se faire plaindre, et dans le cas des sionistes, même encore plus, se faire passer eux pour les victimes de ceux qu’ils génocident et spolient.
Les sionistes et Raphaël Schoemann n’exigent au fond que le droit de menacer, de terroriser, d’assassiner, de spolier des individus et des masses d’individus, les Palestiniens n’étant probablement que les premiers. Ils nous imposent que nous reconnaissions ce droit. C’est ce qu’il faut conclure de l’attitude de Raphaël Schoemann face à ses juges, que selon plusieurs témoins il avait aussi entrepris à l’audience de terroriser moralement, pour que ces juges se soumettent à sa « logique », à sa volonté, aux ordres des sionistes.
Il faut que cela cesse, et pour cela, il faut faire de Raphaël Schoemann un cas exemplaire, didactique et public, un cas d’école.
Il faut que le plus possible de ses victimes, qui ont reçu ses balles et ses menaces de mort, poursuivent jusqu’à leurs extrémités toutes les voies de la procédure, tant au niveau national qu’international, depuis la Cour de cassation française, la Cour européenne des droits de l’homme, le Comité des droits de l’homme de l’ONU, la Cour pénale internationale de La Haye, et par tout autre moyen légal qu’il nous faudra imaginer.
Il faut parler de Raphaël Schoemann, faire parler de Raphaël Schoemann, analyser Raphaël Schoemann, expliquer Raphaël Schoemann, propager le cas Raphaël Schoemann, sur la très longue durée.
Raphaël Schoemann est un combat à mener contre l’instauration de la bonne conscience du génocideur et du raciste, du spoliateur de masse, soit du type de criminel parmi les pires.
Il ne faut pas que le génocideur et raciste spoliateur arrive un jour à jouir en paix, avec honneur et considération, des fruits de son crime.
Il ne faut pas que l’humanité connaisse cette régression.
C’est un combat fondamental qu’il s’agit de mener.
J’engage les victimes à prendre conscience de la gravité et de la portée des menées des sionistes dont Raphaël Schoemann fait partie. Je les engage à être à la hauteur de ce défit et à trouver la force de ne pas quitter le combat avant que ces criminels n’aient été acculés dans leurs tout derniers retranchements.
Raphaël Schoemann, par son fanatisme qu’il lui est impossible de tempérer, de garder caché, est l’occasion rêvée d’engager ce combat. Il ne faut pas la laisser échapper.
Il s’agit au-delà de l’affaire du génocide de Palestine, de l’avenir de l’humanité entière.
Il s’agit au-delà des victimes directes ou non de Raphaël Schoemann, de l’affaire de toute l’humanité.