Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Léo Taxil - Diana Vaughan

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    Conscience


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    Message  Conscience 8/5/2008, 00:55

    Lisez cet article de Wikipedia et dites moi ce que vous en pensez:

    Ayant commencé par accuser la franc-maçonnerie de dissimuler les pires bassesses morales et d'encourager ses adeptes au vice quand ce n'est pas au meurtre, celle-ci se vit ensuite accusée d'être une secte satanique vouant un culte à Baphomet, dans les loges dont le chef suprême Albert Pike recevait ses ordres de Lucifer en personne…

    Pour rendre son canular plus crédible, Taxil mélangeait des éléments réellement tirés de rituels maçonniques avec des déformations de son invention. En particulier, sur plusieurs images désormais célèbres, il réutilisa des symboles du 18ème degré du Rite écossais ancien et accepté en y remplaçant l'agneau pascal[1] par un bouc inspiré du « Baphomet » imaginé en 1854 par l'occultiste français Eliphas Levi[2].

    La soi-disant conversion de Diana Vaughan, jeune et belle américaine, supposée Grande Maîtresse du Rite Palladique Rectifié, convertie à la suite d’une prière à Jeanne d’Arc (pas encore canonisée à l’époque) représente un élément important de la mystification de Léo Taxil.

    Taxil affirmait qu'Albert Pike, Grand Commandeur du Suprême Conseil de la Juridiction Sud du Rite écossais ancien et accepté, était également un pape luciférien et le chef suprême de tous les francs-maçons du globe, et qu'il était admis tous les vendredis à trois heures à conférer avec Satan en personne. Mgr Northrop, évêque de Charleston (Caroline du Sud), alla spécialement à Rome à ce propos pour assurer Léon XIII que les francs-maçons de sa ville épiscopale étaient de dignes gens et que leur temple ne s'ornait d'aucune statue de Satan[3].

    Bien que Léo Taxil ait persuadé nombre de catholiques avec son incroyable histoire — il entretiendra même une correspondance avec le pape où il l'informera des sombres menées du Palladisme, ses affirmations furent de plus en plus dénoncées comme une imposture, y compris par le pape et les rangs antimaçonniques catholiques.

    Léo Taxil dévoilera finalement son « aimable plaisanterie » le 19 avril 1897. Ce jour-là, dans une conférence organisée à la Société de Géographie, il appliquera la maxime qui avait fait son succès du temps de la libre-pensée « Tuons-les par le Rire ». Il révélera avec un cynisme rarement égalé, toute l'étendue de son imposture et suscita un scandale où la police dût intervenir pour calmer l'assistance et protéger l'auteur.

    Une des victimes de ce canular n’est autre que Sœur Thérèse de l’Enfant-Jésus (sainte Thérèse de Lisieux). En effet, le carmel de Lisieux, comme tant d’autres, s’était intéressé au récit de la conversion de Diana Vaughan. La prieure du couvent avait donc écrit à Diana en lui envoyant une photo de sœur Thérèse interprétant Jeanne d’Arc. La photo avait été prise en 1895 lorsqu’elle avait écrit une pièce de théâtre racontant la vie de la jeune Lorraine. Diana avait même répondu. Le 19 avril 1897, lundi de Pâques, avant le début de la séance à la Société de Géographie, on projette sur grand écran une photographie représentant l’apparition de Sainte Catherine à Jeanne d’Arc, d’après un tableau qui aurait été fait en l’honneur de Diana Vaughan dans un couvent de Carmélites. Quel couvent ? La maison de Taxil probablement !...[4] Pour une fois, Taxil n’a pas menti : l’image provient bien d’un couvent. À son insu, la jeune carmélite est impliquée dans le scandale.

    Un ouvrage (marginal) lui a été consacré (Le Mystère de Léo Taxil et la vraie Diana Vaughan) publié en 1930 aux éditions RISS, sous le pseudonyme de « Spectator », qui prétend que Taxil avait été manipulé par les Francs-maçons[5] pour discréditer l'antimaçonnisme.



    http://fr.wikipedia.org/wiki/Canular_de_Taxil
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    8522588


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    Message  8522588 8/5/2008, 09:42

    salut Conscience,

    D'une manière générale, en sachant par qui et comment est géré wikipedia, je le boycotte.

    Tu as vu l'image de Dieu postée par stpuppercut?

    Et les infos wikipedia que ton post Questions.

    Bon week flower
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    Conscience


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    Message  Conscience 8/5/2008, 10:17

    D'une manière générale, en sachant par qui et comment est géré wikipedia, je le boycotte.
    Mais là en l'occurrence ça ne vient pas de wikipedia, wikipedia a relayé les infos c'est tout.
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    nonwo


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    Message  nonwo 9/3/2011, 01:25

    L'affaire ''Léo Taxil'' est analogue aux protocoles
    toujours les mêmes détracteurs mais ça colle
    Léo aurait-il eu la tremblote
    C'est humain de faire des crottes
    Quand on a les bâtisseurs aux bottes
    on se renie et on fait la marmotte.
    J'arrête là ce jeu de rimes ridicule
    après on va dire; ça y est.... il a fait sa bulle.
    clown
    Plus sérieusement un lien vers un bouquin non sans intérêt.
    Ce livre fait dans le but de noyer le poisson il donne ,
    malgré tout, une quantité non négligeable de pistes à suivre.
    http://sourcesretrouvees.free.fr/taxil.pdf
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    nonwo


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    Message  nonwo 23/5/2011, 17:12

    PDF- Mémoires d'une ex-palladiste.
    ftp://ftp.bnf.fr/007/N0074584_PDF_3_-1DM.pdf

    Lors de la publication sur Crispi, l’éminent juriste Desplagnes, dans le n° d’octobre de la Revue Catholique des institutions et du Droit, écrit :
    « Jusqu’à preuve du contraire (preuve qui jusqu’à présent n’a jamais été apportée, quatre vingt cinq ans après, puisqu’il écrivait en 1894) on doit considérer ce livre comme une histoire des mieux documentées, des plus complètes et des plus accablantes que nous ayons sur cette bande de malfaiteurs et d’assassins qu’on appelle la Haute Maçonnerie européenne. N’oublions jamais que derrière beaucoup de gouvernements actuels, c’est cette bande criminelle qui gouverne. Nous serions insensés et ingrats si nous repoussions quelqu’un qui, ayant connu et vu à l’oeuvre ces bandits, vient nous apporter, avec preuves et documents, son témoignage sur les crimes qu’ils ont commis ou qu’ils méditent contre l’Église et la France ».
    De son côté, le grand théologien qu’était le T.R. Père Pègues écrit :
    « Jamais peut-être livre plus formidable et plus terriblement accusateur contre la secte et contre ses chefs occultes n’avait été publié » (188).
    Bien entendu, les Loges firent le silence le plus absolu sur Le 33è Crispi, mais ce qui est inadmissible et constitue une véritable trahison, est que la presse catholique se joignit à cette conjuration du silence, à tel point que le président du Comité anti-maçonnique de Rome, trois mois après la publication, ne l’avait pas encore lu, alors que se tenait le 1er congrès Anti-maçonnique International à Trente.
    Diana de toutes ses forces et dans sa revue, appuya le congrès. Pour en faciliter la réussite, elle versa la moitié de ses droits d’auteur, l’autre moitié allant à des oeuvres de Charité.
    Une fois la date du Congrès fixée, « la Secte aussitôt prit ses mesures pour ruiner par avance l’effort de ses ennemis. Une chose surtout était à craindre pour elle : c’est que les délégués du monde catholique, émus par le grand fait de la conversion de Diana Vaughan et par les révélations de son volume sur Crispi ne parviennent à s’entendre pour sanctionner de leur autorité, les révélations qui auraient ainsi définitivement dévoilé aux yeux de tous les turpitudes et les infamies dont les antres de Satan cachent avec tant de soin les secrets. Voilà ce qu’il fallait à tout prix empêcher ».
    Aussitôt le mot d’ordre, suggéré par Goblet d’Alviella, est adopté par Lemmi, et transmis à tous les hauts-maçons : « Il fallait s’entendre partout pour nier et nier carrément » (189).
    Le piège était grossier, mais la stupidité de la majorité des catholiques — parce qu’ils se refusent à admettre le surnaturel divin aussi bien que le préternaturel luciférien — fut telle qu’ils firent chorus avec les Loges et affirmèrent que — je cite — « les révélations de Margiotta et de Miss Diana Vaughan, le Palladium et son action prépondérante dans la fédération maçonnique, la direction centrale dans la Maçonnerie, la papauté maçonnique, le culte satanique de Pike et de Lemmi avec invocations diaboliques et profanations d’Hosties consacrées, il fallait une bonne fois qualifier tout cela d’impostures, comme cela l’était en réalité ».
    La Haute-Maçonnerie? exultait. Jamais elle n’aurait pu espérer un tel succès à ses manoeuvres ... » (190)
    Et cela n’a pas cessé puisqu’au Congrès des B’nai-B’rith? tenu à Paris en 1935 et publié à Londres en février 1936, le rapporteur déclare : « Et les gentils dans leur stupidité, ont prouvé être plus bêtes que ce que nous pensions et espérions. »
    Alors la Secte lança ceux qu’elle tenait, ses agents-doubles : le docteur Hacks Bataille, Gabriel Antoine Jogand Pagès dit Léo Taxil et Paul Rosen dit Moïse Lid Nazareth, convertis, prétendaient-ils et qui n’avaient fait certaines révélations contre la Franc-Maçonnerie? que pour avoir l’air de se rapprocher de l’Église et pour mieux la tromper et l’espionner. Le dernier avait été chargé par le grand Maître du satanisme, Lemmi, d’organiser une véritable coalition des journaux catholiques pour leur faire nier les révélations sur la Haute Maçonnerie et le Luciférisme et pour les pousser à attaquer Diana Vaughan et les autres dénonciateurs des crimes et de l’action de la Secte.
    La manoeuvre fut facilitée par la complicité d’un très haut initié parvenu à occuper la Secrétairie d’État de Vatican. En effet, le Saint-Siège? avait été saisi du cas extraordinaire et profondément émouvant de la conversion de Diana Vaughan. Une commission avait été désignée pour l’étudier. Alors intervint le cardinal Rampolla, Secrétaire d’État de Léon XIII. Il chargea Mgr Sardi de signifier sa volonté aux membres de la Commission : « Au Vatican, disait le cardinal Rampolla nous ne voulons pas de Diana Vaughan et il faut la démolir. Il alla même jusqu’à menacer plusieurs membres de cette Commission de perdre leur place, s’ils ne suivaient pas ses ordres — entre autres, Mgr Lazzareschi et Messieurs Albatte et Bonetti ... »
    A propos de cette scandaleuse intervention, de cet abominable abus de pouvoir, l’abbé Mustel, directeur de la Revue Catholique de Coutances, écrit à l’abbé de Bessonies le 3 avril 1897 : « Pour expliquer ce mystère d’iniquité, il est bon de savoir que les cardinaux Rampolla et Mocenni ... sont fortement soupçonnés, pour ne rien dire de plus, d’être francs- maçons » (191).
    En effet le cardinal Rampolla appartenait bien à la Secte. Il est donc normal qu’il ait suivi les instructions des arrières loges à ce sujet et qu’il ait tout fait contre Diana Vaughan. (Nous renvoyons à notre étude, l’Infaillibilité Pontificale et la Crise actuelle de l’Église, pp. 76 — 77.) Disons simplement ici que Mgr Jouin avait eu en main l’affiliation du Cardinal Rampolla à la Hte Maçonnerie et m’avait chargé — alors que j’étais le Rédacteur en Chef de la Revue qu’il avait fondée — de montrer le document à un certain nombre de Cardinaux, Archevêques et Evêques. Au cours de ces démarches, l’un des Evêques visités, l’intrépide Evêque de Montauban, Mgr. Marty, qui m’honorait de sa bienveillante amitié et n’a rien de commun avec celui qui fut l’Archevêque de Paris, me confirma la trahison du Cardinal Rampolla. Peu après la mort de ce dernier, Mgr. Marty fit sa visite ad limina. A cette occasion, le Cardinal Merry del Val, Secrétaire d’État de saint Pie X, lui confia qu’à la mort du Secrétaire d’État de Léon XIII on trouva dans ses papiers la preuve de sa forfaiture ; il la porta personnellement au Saint Père qui fût bouleversé. De son côté, Mr. Félix Lacointa Directeur du Bloc Catholique, devenu Bloc Anti-Révolutionnaire? — revue à laquelle je collaborais régulièrement — avait un important dossier sur la question et publia un article dans sa Revue, confirmant par d’autres sources, cette abominable félonie du Secrétaire d’État de Léon XIII, « Le frère Rampolla » (n° juin juillet 1929.)
    Mais revenons à Diana Vaughan. Une telle conversion, de telles révélations : c’en était trop ! Lucifer et ses suppôts allaient se venger : la disparition de Diana s’imposait. Le pouvoir occulte fit intervenir alors un de ses anciens adeptes qu’il avait chassé pour escroqueries mais qui était retombé sous son joug, Léo Taxil, dont nous avons déjà parlé.
    Très justement le Père Pègues écrit à son sujet : « il demeurait dévoré de toutes les concupiscences : le bruit, l’argent, les femmes. La Secte l’a ressaisi par là ». Taxil organisa une ignoble machination dans un double but : empêcher les dernières révélations que Diana avait annoncé devoir faire publiquement le 19 avril 1897 et d’autre part discréditer les adversaires du Luciférisme et de la Haute Maçonnerie. Diana fut enlevée et mourut martyre de sa foi. Diana n’ayant donc pu se présenter en public le 19 avril, comme elle l’avait annoncé, Léo Taxil — présent à la réunion — prétendit que Diana Vaughan n’avait jamais existé et que c’était lui qui avait tout manigancé avec sa dactylographe pour se moquer et se venger des Catholiques ... La manoeuvre de la Secte ne réussit que trop, car elle parvint ainsi à ridiculiser tous ceux qui affirmaient l’existence de la Haute Maçonnerie luciférienne et le culte rendu à Satan.
    A la suite de la disparition de Diana, Monsieur de la Rive écrivit dans La France Chrétienne du 30 avril : « Nous sommons Léo Taxil de nous mettre en présence de la dactylographe. S’il ne peut nous la montrer et que les traits de cette femme ne correspondent pas à ceux de la Diana Vaughan de l’Hôtel Mirabeau, du portrait de Mr. Esnault et de la Diana Vaughan qui se trouvait à Loigny le 13 mars dernier, nous serons fondés à demander à Léo Taxil si la vraie Diana Vaughan n’aurait pas été supprimée pour les besoins de la cause. Dans ce nouvel épisode de la lutte anti-maçonnique, il y a un important mystère à éclaircir ».
    Bien entendu, Léo Taxil ne répondit pas, mais dans Le Radical, le franc-maçon Ranc manifesta une violente colère.
    Quinze jours après, Mr. de la Rive réitéra vainement sa sommation. Qui plus est, au lendemain du 19 avril, le Chanoine Mustel reçut une lettre ignoble et ordurière simulant très maladroitement l’écriture et la signature de Diana Vaughan, mais qui était de la main et de l’écriture de Léo Taxil.
    Affirmons hautement que la Secte a menti. Diana Vaughan a très véritablement existé. Il n’est pas inutile de vous en donner quelques preuves entre bien d’autres :
    La généalogie et la notoriété de la famille de Diana dans le Kentucky aux Etats-Unis?.1.
    Tous les documents du Pouvoir Occulte qu’elle a publiés et dont certains ont été confirmés 2. authentiques par la suite.
    Son passage en 1893-1894 au Palais Borghèse à Rome, confirmé par le Prince Borghèse lui-3. même.
    Le témoignage du Commandeur Lautier, qui avait été l’un des deux conviés par Diana en décem4. bre 1893 à un dîner à l’hôtel Mirabeau. Le 1 er janvier 1894, il en faisait la description suivante : « C’est une jeune femme de 29 ans, jolie, très distinguée d’une stature au-dessus de la moyenne, la physionomie ouverte, l’air franc et honnête, le regard pétillant d’intelligence et témoignant la résolution et l’habitude du commandement. La mise est fort élégante, mais du meilleur goût, sans affectation, ni cette abondance de bijoux qui caractérise si ridiculement la majorité des riches étrangères ».
    Celui de Mr. Esnault, l’artiste peintre de M. de la Rive, qui assistait également à ce dîner et qui, 5. les jours suivants, peignit le portrait de Diana.
    Le Père Sanno Solario, Jésuite de Turin, la connaissait personnellement, Monseigneur Parocchi 6. l’affirme dans Eco d’Italia du 18 octobre 1896, donc plusieurs mois avant la disparition de Diana. Je le cite : « Che la vista et la ha parlato (qui l’a vue et lui a parlé) » vers le 15 décembre 1893, alors qu’elle arrivait de Londres et y repartait.
    Quand elle venait à Paris, Diana descendait à l’hôtel Mirabeau : elle y resta une dizaine de jours 7. en 1893 et y recevait son courrier, généralement recommandé ainsi qu’elle le voulait. On a donc dans les documents postaux plusieurs signatures d’elle.
    La photographie de l’enveloppe d’une lettre recommandée envoyée de Bruxelles à Diana, alors à 8. Londres, en 1894 remise en mains propres. Photographie publiée par le Chanoine Billaud dans son étude Du Diable à Dieu par Jeanne d’Arc.
    Les très nombreuses lettres que pendant plusieurs années elle adressa tant à M. de la Rive qu’à 9. l’abbé de Bessonies, premier Vicaire à Notre-Dame? des Victoires à Paris, et au Chanoine Mustel, Directeur de la Revue Catholique de Coutances, tous les trois ont conservé ces lettres.
    Le témoignage de Mgr. Fava, Evêque de Grenoble, dans sa Semaine Religieuse du 14 janvier 10. 1897, donc également avant la disparition de Diana.
    La lettre que, de Chartres arrivant de Loigny, Diana écrivit le 14 mars 1897 à l’abbé de Bessonies, 11. dans laquelle elle raconte que le curé de Loigny lui ayant demandé de signer le registre des visiteurs elle s’y refusa tout d’abord, voulant demeurer incognito, mais que, sur l’insistance du prêtre, elle signa sous un autre nom, priant son correspondant de l’excuser auprès du Curé de Loigny.
    L’Abbé? de Bessonies écrivit alors au curé de Loigny, en lui envoyant une photographie du por12. trait que le peintre Esnault avait fait de Diana et en lui demandant si sa visiteuse du 13 mars était bien la même personne.
    Le Curé de Loigny en renvoyant la photographie, tint à y écrire au dos l’attestation de sa main 13. qu’il y avait identité de personne et que « la ressemblance était frappante ». Lors d’une visite que l’Abbé fit ultérieurement, il fit de la visiteuse une description en tous points conforme à celle du Commandeur Lautier.
    Diana, sur le registre des visiteurs à Loigny, pour cacher son identité et conserver son incognito, 14. avait signé : Ivana Petroff. On contrôla donc facilement l’écriture de cette signature avec celle des lettres qu’elle avait adressées à ses amis. C’était bien la même écriture.
    Ajouterai-je que, personnellement, j’ai été à Loigny pour effectuer moi-même une enquête en novembre 1954. L’abbé Thevert, Curé de Loigny à cette époque, non seulement me montra le registre et la signature, mais, le 25 novembre suivant, de son propre chef, m’envoya le calque de la signature avec son attestation.
    Toutes ces preuves de l’existence de Diana sont évidentes et incontestables, comme aussi le mensonge et le crime des suppôts de Satan-Lucifer?.
    Diana, je vous l’ai dit avait offert sa vie en sacrifice à Dieu pour racheter son passé et obtenir le salut de ses anciens frères. Dieu exauça sa prière et accepta son offrande. Ajoutons que tout au long de son martyre, Jeanne d’Arc ne cessa pas de la soutenir
    source - http://nouvel-ordre-mondial.fr/tiki/tiki-index.php?page=Diana+Vaughan

    PDF- Mémoires d'une ex-palladiste
    ftp://ftp.bnf.fr/007/N0074584_PDF_3_-1DM.pdf
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    nonwo


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    Message  nonwo 31/7/2011, 02:32



    Une première preuve incontestable à propos de l’existence de Diana Vaughan





    Dans 1’Echo de Rome du 1er janvier1894, sous le titre : « Une luciférienne », M. Pierre Lautier a rendu compte d’une entrevue qu’il a eue avec Diana Vaughan, lors d’un séjour de celle-ci à Paris :

    « Il y a trois mois, lorsque nous avons parlé, non sans de nombreux détails très précis, du couvent secret de la haute-maçonnerie, qui s’est tenu à Rome le 20 septembre, nous avons insisté, nos lecteurs doivent se le rappeler sur l’opposition faite par plusieurs délégués des triangles à l’élection du renégat enjuivé Adriano Lemmi, comme chef suprême de la secte. Nous avons, en passant, fait allusion à un incident très vif qui avait marqué la fin de la séance et qui avait provoqué une démission dans la délégation d’Amérique : « Il s’agirait même, disions-nous, d’une démission complète de la maçonnerie. »

    Comme toujours, nos renseignements étaient d’une exactitude parfaite, et nous aurions pu même en dire davantage, si nous n’avions été tenu, sur quelques points, par une promesse de discrétion vis-à-vis du public. Aujourd’hui, nous ne sommes plus obligé de garder une aussi complète réserve ; les inconvénients qu’il y avait alors à nommer la personne démissionnaire dont il s’agit, n’existent plus.

    Les délégués des triangles directeurs au convent secret du palais Borghèse étaient au nombre de soixante-dix-sept, avons-nous dit ; ce nombre comprenait soixante-huit frères des hauts grades et neuf sœurs, Maîtresses Templières. La personne démissionnaire est une de ces dernières et n’est autre que miss Diana Vaughan, la grande-maîtresse de New-York, présidente du Parf.˙. Tr.˙. Phébé-la-Rose, et l’une des plus actives propagandistes du palladisme aux Etats-Unis.

    Miss Vaughan est certainement une des personnalités les plus originales de la haute-maçonnerie ; aussi sa démission a-t-elle causé un grand émoi parmi les chefs de la secte infernale, et plusieurs s’efforcent de la faire revenir sur sa décision.

    Aussitôt après le couvent du 20 septembre, la grande-maîtresse de New-York s’est rendue en Angleterre en compagnie des délégués fidèles au parti de Charleston, c’est-à-dire adversaires de l’élection de Lemmi ; c’est là que les opposants se sont concertés sur les moyens à employer en vue de la résistance, qu’ils basent sur l’indignité notoire du nouveau chef suprême et sur la corruption mise en œuvre par lui pour se faire élire. Nous tenons de la bouche de miss Vaughan elle-même que le sénateur italien Carducci l’auteur tristement fameux de l’Hymne à Satan, aurait reçu plus de deux millions, à lui versés par la caisse de la Banque Romaine, sur l’ordre d’Adriano Lemmi, pour ne pas poser sa candidature palladiste en concurrence à celle de ce dernier ; c’est à prix d’or que le renégat de Livourne, passé à la juiverie, s’est fait élire sans concurrents.

    Il y a peu de temps, miss Vaughan faisait un séjour à Paris. L’ayant appris par un de nos informateurs, nous n’avons pas hésité à demander une entrevue à l’ex-grande-maîtresse américaine, sans lui cacher certes nos titres et qualités et en lui faisant bien entendre qu’elle ne devait considérer notre démarche que comme celle d’un adversaire loyal et déplorant sincèrement l’erreur où elle est restée ; car, quoique démissionnaire de la secte, la sœur Vaughan n’en est nullement pour cela une convertie, nous l’avons bien vite vu, hélas ! Nous avons pensé qu’au cours de cette entrevue nous pourrions apprendre bien des choses dont profiterait la cause que nous servons ; c’est dans cet ordre d’idées que nous nous sommes imposé le tête-à-tête d’un catholique avec une luciférienne militante, et nous sommes convaincu que nos lecteurs ne nous en blâmeront pas.

    Notre demande favorablement accueillie, miss Vaughan nous ayant fixé rendez-vous à son hôtel pour jeudi le 21 décembre à onze heures et demie du matin, nous avons été exact, comme bien on pense. Notre adversaire, qui est tenue à une certaine prudence à raison de son hostilité contre le nouveau chef suprême de la maçonnerie, n’avait exigé de nous qu’une promesse : celle de ne pas faire connaître l’endroit où elle séjourne désormais, quand elle vient à Paris. Nous croyons pouvoir dire toutefois que c’est un des premiers hôtels de la capitale, l’un de ceux fréquentés par l’aristocratie princière d’Europe. Ce détail a son importance ; car il prouve que les chefs de la haute-maçonnerie disposent d’un budget secret considérable, leur permettant de voyager avec tout le confort des favorisés de la fortune, qui n’ont rien à se refuser ; cette question de ressources pécuniaires formidables n’est peut-être pas étrangère à la résolution des partisans de Charleston, ne voulant pas laisser Lemmi les déposséder d’un pareil gâteau. Nous donnerons plus loin quelques chiffres.

    A l’hôtel de Miss Vaughan, dans le luxueux salon d’attente, nous avons la bonne fortune de nous rencontrer avec M. le docteur Bataille, l’auteur renommé du Diable au XIXe Siècle, qui, mieux que nous, connaît l’ex-grande-maîtresse de New-York, l’ayant vue plusieurs fois dans ses voyages et l’ayant étudiée d’une façon toute spéciale, tant comme médecin que comme catholique ; le docteur, qui a gardé avec miss des relations amicales et qui ne cesse de former des vœux pour sa conversion, nous parle d’elle en termes émus ; il lui rend visite presque quotidiennement, à chacun de ses séjours à Paris. Nous nous trouvons aussi avec deux autres anti-maçons. On le voit, la démissionnaire du 20 septembre entre carrément en lutte contre le sire Lemmi.

    Miss ne nous fait point attendre ; à peine lui a-t-on fait passer nos cartes qu’elle sort de son appartement et vient à nous, les mains tendues au docteur. Les présentations ont lieu. A un artiste dessinateur qui est là et qui est venu lui soumettre un croquis de sujet maçonnique, elle indique rapidement certaines retouches à faire, donne des renseignements précis sur quelques menus détails, fait rectifier, supprimer, ajouter, bref lui fait mettre son dessin au point.

    Au docteur Bataille qui vient de lui glisser quelques mots en anglais, elle répond : « Mon cher ami, vous oubliez que, lorsque je suis en France, j’aime à ne converser qu’en français. » Et, en effet, elle parle très correctement, mais sans aucun accent, notre langue, que lui a apprise sa mère, qui était française.

    C’est une jeune femme de vingt-neuf ans, jolie, très distinguée, d’une stature au-dessus de la moyenne, la physionomie ouverte, l’air franc et honnête, le regard pétillant d’intelligence et témoignant la résolution et l’habitude du commandement ; la mise est fort élégante, mais du meilleur goût, sans affectation, ni cette abondance de bijoux qui caractérise si ridiculement la majorité des riches étrangères. En voyant cette personne, si bien douée sous tous les rapports, nous nous sentons envahi par un sentiment de pitié profonde ; car nous nous disons en nous-même combien il est déplorable qu’une telle créature soit en proie à une aussi funeste erreur.

    Nous sommes en présence de la luciférienne convaincue, de la sœur maçonne de haute marque, de l’initiée aux derniers secrets du satanisme sectaire.

    M. le docteur Bataille, dont nous avons eu grand plaisir à faire la connaissance ce jour-là, nous fait observer, tandis que miss Vaughan s’explique avec le dessinateur, l’étrange flamme que jettent ses yeux. A vrai dire, ces yeux-là sont peu communs, tantôt bleu de mer, tantôt jaune d’or très vif. Le docteur nous rapporte à voix basse quelques-unes de ses observations sur les lucifériennes qui jouissent, comme miss qui est là, de la faculté d’extase diabolique, qu’il ne faut pas confondre avec les crises d’hystérie, ni avec la possession ordinaire, telle qu’elle est bien connue par les cas officiels d’exorcisation ; ces démoniaques-là, parait-il, font une simple invocation à leur « daimon protecteur » (celui de la sœur Diana serait Asmodée), et aussitôt elles tombent comme mortes ; elles restent dans cet état jusqu’à quatre heures consécutives, vivant d’une autre vie, disent-elles lorsqu’elles se raniment : cela est pour elles un jeu, une volupté, nous ajouterons, une joie vraiment infernale ; et c’est là, nous dit le docteur, une caractéristique de la possession dite à l’état latent. Le docteur affirme même que ces lucifériennes s’élèvent souvent à une certaine distance du sol, durant l’extase diabolique, et semblent soutenues, bercées dans l’espace par des esprits invisibles.

    Mais nous sommes venu, non pour assister à des expériences de satanisme, qui d’ailleurs n’ont lieu qu’en présence d’initiés, mais pour recueillir des informations sur la grande querelle entre Adriano Lemmi et les partisans de Charleston.

    Justement, miss Vaughan prie les diverses personnes qui se trouvent dans le salon d’accepter une invitation à déjeuner avec elle. « Ce sera, nous dit-elle, le meilleur moyen de causer, tous ensemble. » Nous acceptons.

    Dans ce déjeuner-interwiew, nous n’avons pas appris tout ce que nous aurions voulu savoir ; mais nous connaissons maintenant, du moins, les bassesses et la complète indignité du pape des francs-maçons. Malgré toute son habileté, qui nous semble hors de pair, miss Vaughan, pressée de questions, a laissé échapper devant nous bien des mots qui nous ont donné la clef de plusieurs mystères.

    Nous savons ainsi que, d’après la statistique la plus récente dressée par le Directoire Administratif de Berlin, l’effectif général de la maçonnerie universelle a augmenté de plus d’un demi-million d’adeptes en douze ans (de 1880 à 1892), et que, là-dessus, l’augmentation des frères maçons est de 404 044 individus, et celle des sœurs maçonnes, de 149 096 individus ; ce qui témoigne une recrudescence énorme dans les ateliers androgynes. Nous en concluons donc qu’il y a là un très grand danger.

    En 1880, le nombre total des loges existant sur la surface du globe, s’élevait à 137 065 ; pour 1892, le Directoire Administratif de Berlin a constaté, cette année-ci, d’après les rapports des Suprêmes Conseils et Grands Orients, que ce nombre total des loges s’est élevé à 141 425. Il n’y a donc eu, en douze ans, qu’une augmentation de 4 320 ateliers-souches, et, comme l’augmentation par adeptes (chiffres exacts) est de 553 140 individus, il s’ensuit qu’en moyenne les loges existantes sont très prospères, en dehors même des nouvelles loges créées.

    Tout en étant démissionnaire (et encore l’est-elle bien irrévocablement ?), miss Vaughan mettait un certain orgueil à citer ces chiffres. Le docteur Bataille, qui l’a revue après nous, n’a pas eu de peine à se faire donner le détail de la statistique des adeptes en état d’activité, pour l’année 1892, et il a bien voulu nous communiquer le tableau suivant, résumant les relevés officiels de la secte :







    Sur la question des capitaux dont la secte dispose, nous avons eu plus de difficultés à arracher à miss Vaughan quelques chiffres. Evidemment, elle s’était fixé, au préalable, jusqu’où iraient ses confidences et tenait surtout à nous armer contre Lemmi. « Les ennemis de Lemmi sont mes amis », tel avait été son premier mot quand nous engageâmes la conversation. Aussi, cherchait-elle à se dérober, chaque fois que nous voulions l’entraîner sur un autre terrain.

    « _ Non, messieurs ! Sur ceci, je n’ai rien à vous dire. »

    Nous insistions, notamment au sujet du palladisme ; mais en vain.

    « _ Vous n’obtiendrez rien de moi. Je vous en prie, parlons d’autre chose… On m’a dit que le Pape désire acquérir le palais Borghèse, pour en expulser Lemmi ; il fera bien. Je voudrais le voir chassé de partout, sans feu ni lieu ; cet homme est la honte de l’humanité. »

    Lemmi peut se vanter d’avoir en miss Diana quelqu’un qui le déteste cordialement. Chaque fois qu’elle prononce son nom, c’est avec un mépris indéfinissable.

    Par contre, elle ne parle de feu Albert Pike qu’avec une véritable vénération.

    « _ Etait-il bien, de sa personne ? » lui demandons-nous.

    « _ Oh ! Oui, répond-elle ; un grand et beau vieillard. Et la belle tête ! Avec sa grande barbe blanche et ses beaux longs cheveux blancs ! Une tête de patriarche !... Et pas un exploiteur, lui ! Tout à sa mission ! L’homme de tous les dévouements !... »

    En disant cela, elle renversait la tête en arrière et levait ses yeux, comme si elle plongeait son regard dans une vision qui nous échappait.

    « _ Vous regardez vers le ciel ? » lui disons-nous brusquement.

    « _ Mon ciel n’est pas le vôtre ! » nous riposte-t-elle avec la même brusquerie.

    Nous revenons sur la question des « métaux ». Le docteur essaie de la faire parler, en la piquant par l’ironie.

    « _ Voyons, miss, lui dit-il, qu’est-ce que ça peut vous faire de causer de cela ? Nous savons bien à peu près ce qu’il en est. Dans la scission projetée par les partisans de Charleston, le fond du sac, c’est le un-pour-cent du prélèvement général qui est attribué à la direction suprême. Vos amis ne veulent pas abandonner le droit au maniement des millions qui vont au Sanctum Regnum ?... Allons, avouez-le, c’est cela, rien que cela ! »

    Elle ne répond rien et se contente de sourire.

    « _ Le total des collectes annuelles, continue le docteur, s’adressant à nous, s’élève parfois jusqu’à quatre millions... »

    « _ Et plus ! » fait miss Vaughan, se décidant à parler cette fois.

    « _ Là-dessus, poursuit le docteur, les Suprêmes Conseils et les Grands Orients perçoivent en moyenne le trente-pour-cent sur les ateliers de leur juridiction, et dans quelques pays ils n’en sont guère plus riches pour cela. Mais le un-pour-cent que les chefs de centres prélèvent pour l’envoyer à la direction suprême, à l’insu des loges, tout en passant inaperçu dans les comptes particuliers de chaque juridiction, forme un total énorme, puisqu’il frappe la recette générale brute... Trente-six millions par an pour le budget du palladisme... Voyons, miss, n’est-ce point cela ? Je le répète : trente-six millions. »

    « _ Et plus ! » murmure encore l’ex-grande-maîtresse de New-York.

    C’est tout ce que nous avons pu obtenir d’elle sur ce chapitre.

    Heureusement, sur d’autres points, miss Vaughan a été plus loquace, et nous pourrons, de temps on temps, jeter la lumière sur bien des événements qui parfois paraissent incompréhensibles. La sœur Diana ne nous a demandé le secret sur rien de ce qu’elle nous a dit.

    « _ Les coquineries de Lemmi n’ont pas à être protégées par le serment de discrétion, nous déclare-t-elle ; si ce sont-là des armes pour vous, peu m’importe ! La probité avant tout ! »

    Nous lui disons encore :

    « _ Vous êtes l’ennemie jurée du Vatican ; pourtant, vous ne le connaissez pas. »

    « _ En effet, je ne suis allée à Rome que deux fois, pour affaires (sic), et le Vatican ne m’a certes point attirée. Du reste, je n’aime pas l’Italie ; à chacun de mes deux voyages, j’ai eu hâte d’en partir le plus tôt possible. J’aime la France, et l’Italie hait la France. Un peuple de mendiants, les Italiens ! Mais New-York et Paris, voilà les deux villes que j’aime. »

    Prévoyant le cas où elle aurait à retourner à Rome et où nous nous y trouverions en même temps, nous nous risquons à lui proposer de rendre visite à quelque prince de l’Eglise, espérant que la curiosité pourra l’amener à vaincre ses préjugés. Nous lui nommons un cardinal, qui nous honore de son amitié.

    « _ Me rencontrer avec un cardinal ! Nous réplique-t-elle ; moi, aller chez un cardinal ?… Oh! non, cela, jamais ! »

    Lorsqu’on nous eut servi le café, miss Vaughan fit apporter des liqueurs ; elle demanda de la fine champagne et de la chartreuse. Détail significatif : elle ne toucha pas à cette liqueur et prit même plaisir à nous en servir, comme une malice d’enfant espiègle ; quant à elle, elle but du cognac dont le velouté dénonçait l’extrême vieillesse. L’hostilité envers l’Eglise, poussée jusqu’à l’abstention de la liqueur des Chartreux, voilà qui est typique.

    Nous en fîmes l’observation, en riant.

    « _ Une liqueur adonaïte, dit la luciférienne ; cela n’est pas pour moi. »

    En résumé, cette longue entrevue nous a laissé perplexe. Il nous parait évident qu’une scission dans la haute-maçonnerie est inévitable ; mais qu’en résultera-t-il ?...

    Il n’y a pas lieu non plus de nous réjouir de la démission de miss Vaughan, même si elle est maintenue jusqu’au bout. Les scissionnistes organiseront un palladisme indépendant ; la sœur Diana fera une chapelle luciférienne à part ; mais Satan continuera son horrible moisson d’âmes.

    Quant à nous, nous avons voulu voir, et nous avons vu ; nous connaissons à présent l’état d’esprit d’une luciférienne ; nous savons ce qu’est, hors triangle, une sœur de la haute-maçonnerie. Voilà une femme supérieure, certes ; eh bien, elle n’en est que plus dangereuse. Nous avons eu en face de nous, pendant plus de deux .heures, l’erreur sous sa forme la plus contraire à notre foi, c’est-à-dire une adepte fanatique du culte secret rendu à Lucifer, considéré comme esprit de lumière, comme vrai Dieu, comme principe du bien !

    Ce n’est pourtant pas à la table d’une folle que nous nous sommes assis ; c’est bien avec une personne en pleine possession de ses facultés mentales que nous avons conversé. Mais, s’il n’y a pas folie, dans le sens médical du mot, il y a, par contre, au sens religieux, aveuglement complet, renversement absolu de toutes les idées admises. Aussi, n’est-ce pas sans terreur que nous voyons couver dans l’ombre cette religion infernale des arrière-loges, ce culte du gnosticisme néo-manichéen, attendant l’occasion propice pour s’épanouir au soleil à la suite de quelque atroce bouleversement social.

    Les périodes de tempête irréligieuse ont toujours été précédées de signes précurseurs, semblables à ceux que nous constatons aujourd’hui. Faisons la veillée des armes, le rosaire à la main.

    En ce qui concerne particulièrement cette pauvre Diana Vaughan, nous ne saurions mieux conclure qu’en rapportant les paroles de M. le docteur Bataille, alors que nous revenions ensemble :

    « Elle a, du moins, un grand mérite, nous disait-il : elle n’est pas gangrenée, comme la plupart des autres ; son erreur provient de l’éducation insensée qu’elle a reçue de son père, protestant haineux. S’il est vrai qu’il faille un miracle pour la convertir, ce miracle, Dieu le fera peut-être. Jamais, dans un triangle palladique, elle n’a voulu consentir à profaner une hostie, et ses chefs, qui tenaient à elle comme propagandiste, ont dû la dispenser des épreuves sacrilèges. Sans doute, il lui sera tenu compte de cela là-haut. »



    Commandeur Pierre Lautier,

    Président général de l’ordre des Avocats de St-Pierre. »
    source - http://docteurangelique.forumactif.com/t11466-luciferiens-diana-vaughan-son-existence
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    Léo Taxil - Diana Vaughan Empty Re: Léo Taxil - Diana Vaughan

    Message  nonwo 17/2/2013, 01:26

    EXTRAIT DE
    L’Affaire Diana Vaughan - Léo Taxil au scanner
    Vous pouvez également télécharger l’ouvrage en PDF : http://sourcesretrouvees.free.fr/taxil.pdf

    Haute-Maçonnerie et Palladisme selon les Fr.˙. Bertrand et Blitz, (Supérieurs Inconnus)



    Vraiment, le Dr Papus nous a habillés, dans l’Initiation de juillet 1897, en mystifiés tellement naïfs qu’il est indispensable de remettre les choses au point, en revenant un peu sur ses dires.

    Pas davantage que lui-même d’ailleurs, nous n’éprouvons le besoin d’injurier ni de calomnier personne ; nous voulons simplement poser quelques questions comme celles-ci : puisque d’infortunés catholiques, à l’esprit obscurci par toutes les Ténèbres de la Superstition (style connu !) ont mérité d’être tournés en ridicule par le Président du Suprême Conseil de l’Ordre martiniste, quelles foudres réserve-t-il pour deux de ses frères (et non des moindres) qui semblent, eux aussi, avoir pris de bonnes places à bord de la frégate taxilienne ?

    Il est bien regrettable que, sans avertir ses lecteurs par des points suspensifs, comme il l’a fait quelques lignes plus loin, M. Papus ait omis dans sa longue citation de la Conférence Taxil un passage réellement capital. Nous le reproduisons ci-dessous pour compléter sur un point de détail sa magistrale analyse, vraiment déparée par cette suppression toute fortuite et bien naturelle, car qui ne sut se borner, ne sut jamais... citer !

    Entre ces mots : ... Lucifer en personne : Quand j’ai nommé Adriano Lemmi… (Voir Initiation, juillet 97, p. 9.), Léo Taxil avait dit en effet :

    « Le plus curieux de l’affaire, c’est qu’il y a des francs-maçons qui sont montés d’eux-mêmes dans mon bateau, sans y être sollicités le moins du monde et...

    …Oui, nous avons vu des journaux maçonniques comme la Renaissance symbolique avaler une circulaire dogmatique dans le sens de l’occultisme luciférien, une circulaire du 14 juillet 1889 écrite par moi-même à Paris, et révélée comme ayant été apportée de Charleston en Europe par miss Diana Vaughan, de la part d’Albert Pike son auteur. » A quels Fr.˙. était-il fait allusion ? De prime abord, je laisse de côté le commandeur Margiotta et les Fr.˙. M.˙. Italiens qui, paraît-il, ont trouvé l’édifice palladiste si admirablement construit au point de vue maçonnique, qu’ils demandèrent à pénétrer sous son toit. Passons.

    En revanche, arrêtons-nous à deux personnalités de la plus considérable importance, tant au point de vue maçonnique qu’au point de vue martiniste, et qui paraissent (à première vue du moins) s’être laissé prendre aux pièges de Taxil.

    Puisque mystifiés nous sommes - et nous l’avouons sans la plus petite honte, - disons tout net que c’est pour nous une fort douce consolation que de l’être en la docte et distinguée compagnie du Fr.˙. Bertrand S.˙. I.˙. 30e.˙., ancien Directeur de la savante revue la Renaissance symbolique, adjoint au maire du XVIIIe arrondissement à Paris, et du Dr Blitz, Royale-Arche (Rite d’York), Délégué du Suprême Conseil de l’Ordre Martiniste pour les Etats-Unis d’Amérique avec résidence à Nevada (Missouri), membre de la Rose-Croix Kabbalistique, secrétaire général de l’Union Idéaliste Universelle, principale organisateur du Congrès des Religions à l’Exposition Universelle de Chicago.

    On voit qu’il s’agit là d’hommes d’une science profonde, d’une haute valeur intellectuelle et connaissant à fond les questions maçonniques.

    Et ils ont cru à la Haute-Maçonnerie de Charleston !

    Et ils ont cru au Palladisme !

    Et ils ont cru aux femmes dans la Maçonnerie !

    Nous ne tirerons de là qu’une conclusion : si d’aussi éminents F.˙. M.˙. se sont laissé prendre, qu’on veuille donc accorder (pour commencer) des circonstances largement atténuantes aux catholiques qui, à leur tour, ont pu être dupes. Le petit tableau ci-dessous résume très simplement la question :


    Eliphas Lévi (Dogme)

    1855
    Ricoux-Taxil (Pseudo-Pike)

    (L’Existence des Loges de femmes…)

    1891
    Renaissance Symbolique

    N° 12-25 nov. 1892

    Article signé S.˙. J.˙.
    Dr Blitz (Morning-Star)

    Voile d’Isis

    4 mars 1896

    Pour parvenir au Sanctum Regnum, c’est-à-dire à la science et à la puissance des mages, quatre choses sont indispensables : une intelligence éclairée par l’étude, une audace que rien n’arrête, une volonté que rien ne brise et une discrétion que rien ne puisse corrompre ou enivrer. Savoir, Oser, Vouloir, Se taire. Voilà les quatre formes symboliques du Sphinx (Dogme, p. 118.)



    Toi donc qui veut être initié, es-tu savant comme Faust ? Es-tu impassible comme Job ?…

    N’acceptes-tu le plaisir que quand tu le veux et ne le veux-tu que quand tu le dois ? (Dogme, p. 118.)























































    Celui-là seul peut vraiment posséder la volupté de l’amour qui a vaincu l’amour de la volupté. Pouvoir user et s’abstenir, c’est pouvoir deux fois. La femme t’enchaîne par tes désirs : sois maître de tes désirs et tu enchaînera la femme. (Dogme, p. 119)
    Pour parvenir au Sanctuaire de notre Dieu, quatre qualités sont indispensables : 1° une intelligence éclairée par l’étude ; 2° une audace que rien n’arrête ; 3° une volonté que rien ne brise ; 4° une discrétion que rien ne puisse corrompre ou enivrer. Savoir, Oser, Vouloir, Se taire. Voilà les quatre verbes du mage qui sont écrits dans les quatre formes symboliques du Sphinx (p. 83.)



    A la science de Faust le vrai maçon joindra l’impassibilité de Job…

    Il n’acceptera le plaisir que lorsqu’il le voudra, et il ne le voudra que lorsqu’il le devra. (p. 83).

    Nous recommandons très instamment de multiplier les Loges d’Adoption. Elles sont indispensables pour former des maçons bien maîtres d’eux-mêmes… Le vrai maçon… arrive à la perfection… en employant son zèle dans les Loges d’Adoption, à se soumettre aux épreuves naturelles. Le commerce avec la femme commune à tous ses Frères lui fait une cuirasse contre les passions qui égarent le cœur. Celui-là seul peut vraiment posséder la volupté de l’amour qui a vaincu par l’usage fréquent l’amour de la volupté. Pouvoir à volonté, user et s’abstenir, c’est pouvoir deux fois. La femme t’enchaîne par tes désirs, disons-nous à l’adepte ; eh bien ! use des femmes souvent et sans passion : tu deviendras ainsi maître de tes désirs et tu enchaîneras la femme. (p. 83-84)
    Pour parvenir au delà du seuil du Sanctuaire, quatre qualités sont indispensables : 1° une intelligence éclairée par l’étude ; 2° une audace que rien n’arrête ; 3° une volonté que rien ne brise ; 4° une discrétion que rien ne puisse corrompre ou enivrer. Savoir, Oser, Vouloir, Se taire. Voilà les quatre verbes du véritable mage initié, qui sont hiéroglyphiquement écrits dans les quatre formes symboliques du « Sphinx » (p. 6.)



    A la science de Faust, le vrai maçon joindra l’impassibilité de Job…



    Il n’acceptera le plaisir que lorsqu’il le voudra, et il ne le voudra que lorsqu’il le devra. (Ici des points suspensifs, dans la Ren. Symb. Et la note en italique :

    Nous ne croyons pas devoir communiquer le passage suivant des instructions secrètes, car il concerne certaines épreuves d’un caractère exceptionnel ; elles sont destinées à cuirasser le cœur des adeptes contre les passions qui égarent la raison.

    Leur connaissance donne seule le pouvoir de maîtriser les désirs.

    Pouvoir à volonté user et s’abstenir c’est être doublement puissant…(p. 7)
    … Dans la maçonnerie gnostique, où la divine Sophie était honorée par les deux sexes, et où la tradition des Temples antiques était continuée, il se trouve des prêtresses, bien des siècles avant qu’un docteur chrétien ait soulevé la grave question de savoir si la femme est pourvue d’une âme. Dans la Maç.˙. du 30e, les femmes sont certainement admises, non dans les aréopages des A.˙. et des A.˙. S.˙. R.˙. mais dans les réunions androgynes qui illustrent les sublimes mystères du Kadosch pratiqués par le beau rite palladique dont le rituel fut réformé par l’éminent initié et illustre F.˙. Albert Pike. Les rites d’adoption sont très nombreux, spécialement en Europe, et nous pouvons dire que c’est dans les loges androgynes que la Maç.˙. trouvera la clé des mystères de son Ordre. Nous ne parlons pas ici de la Maç.˙. adoptive ( ?) du F.˙. Morris, cet « Ordre de l’Etoile Orientale » dont les mystères sont simplement un impôt perçu sur les veuves et filles de maçons…




    Nous devons ajouter que la confrontation de ces divers documents nous a été bien facile, grâce aux intéressants travaux publiés dans la Franc-Maçonnerie Démasquée de 1896 et dans la France chrétienne du 15 avril 1897, où, à la veille de la conférence Taxil, notre collaborateur Henry d’Oger sut découvrir de si singulières ressemblances entre le texte de Pike (selon Ricoux) et les œuvres d’E. Lévi ! Il n’y a évidemment pas le moindre doute à avoir : le document attribué a Pike dans la brochure Les Loges de femmes, etc.… est bien une mosaïque fabriquée avec art à l’aide de phrases empruntées à Eliphas.[123] C’était fort astucieux, car Pike était réputé comme un occultiste des plus savants, ainsi que M. Solutore Zola le confirma au commencement d’avril dernier par une lettre adressée à M. de la Rive et publiée dans la France chrétienne du 30 avril.

    Au début, nous pouvions donc croire que c’était le brave général en personne qui avait pillé les ouvrages du grand adepte E. Lévi, pour rédiger sa soi-disant Instruction Secrète. Eh bien ! Pour que le Fr.˙. Bertrand S.˙. I.˙. ait été la chercher dans une brochure d’allure catholique, pour qu’il l’ait complaisamment émondée de tout ce qu’il voyait de trop éclatant comme lumière maçonnique (de peur d’éblouir ses lecteurs, maçons imparfaits initiés), ne fallait-il pas que lui, 30e degré et versé à fond dans la mystique des enfants de la Veuve y eût reconnu la pure et vraie doctrine, la pensée occulte de ses maîtres ?

    Oui, le F.˙. Bertrand a été mystifié, en ce sens qu’il a pris la compilation Ricoux-Taxil pour l’œuvre originale de Pike. Mais après ? Le fait brutal subsiste : un Kadosch des plus en vue, un véritable Docteur parmi les Hauts-Gradés, a reconnu formellement dans les doctrines prêtées par Taxil à Pike, touchant le rôle des femmes dans certains Ateliers, les doctrines réelles et véritables de la Maçonnerie.[124]

    Les coupures faites par le Fr.˙. Bertrand et sa note en italique ne prouvent-elles pas jusqu’à l’évidence que, pour le Fr.˙. Bertrand comme pour le Fr.˙. Blitz, les femmes ont dans la Haute-Maçonnerie des fonctions secrètes d’une importance capitale, et cela sans doute pour ces délicates épreuves, si discrètement effleurées par la Renaissance symbolique ?

    D’autre part, la grande place occupée dans le mouvement idéaliste contemporain par le Dr Blitz est attestée par le rôle considérable qu’il joue dans les divers et nombreux groupements, tant occultistes que maçonniques, auxquels il est affilié ; d’ou l’énorme portée qu’il faut reconnaître à son article publié fin 1895 dans le Morning Star (ce journal est d’ailleurs à la tête des publications occultistes en Amérique). Aussi, le Voile d’Isis s’empressa de reproduire intégralement cette étude intitulée Le martinisme et la Franc-Maçonnerie dans son numéro du 4 mars 1896, montrant par cette insertion sans commentaires la parfaite communion d’idées des adeptes français avec leurs Frères d’Outre-Atlantique en général et avec le Dr Blitz en particulier.

    Ajoutons que ce dernier, grâce à sa situation en Amérique, était mieux que personne à même de ne parler qu’à bon escient du général A. Pike, cette grande figure de la Maçonnerie et de l’Occultisme. Aussi, quand il nous cite le général Pike comme le réformateur du rite palladique, ce doit être en toute connaissance de cause. Prenons donc la liberté de conclure qu’il existe peut-être bien quelque part un rite palladique, si mince soit-il ! Sinon, à qui se fier désormais !

    Il est parfaitement authentique qu’une certaine Société du Palladium a pris naissance au XVIIIe siècle : les Francs-Maçons, nés malins, et avaient même attribué la paternité à Fénelon, qui se trouve ainsi, comme fondateur d’un Ordre maçonnique, en concurrence anticipée avec Léo Taxil !

    Voici la note que Clavel a consacrée à ce groupement (Hist. Pitt. de la F.-M., 1843, p. 390) : « Palladium (Société du) : Institution fondée à Douai et dont on attribue à Fénelon les Statuts et les rites. »

    Est-ce de cette Maçonnerie particulière, restaurée et remise sur pied aux Etats-Unis, par Albert Pike, qu’aura voulu parler le Dr Blitz ?[125] Même dans cette hypothèse où nous écartons nettement l’idée d’un Rite Palladique, supérieur à tous les Rites du globe, la question du passage de Blitz, concernant la maçonnerie féminine demeure entière : qu’on n’oublie pas que c’est en parlant de leurs SS.˙. Maçonnes qu’on excite chez les vertueux maçons l’ire la plus indignée et la plus frénétique !

    Or, trop de documents irrécusables existent, qui convainquent absolument la Maçonnerie de multiples scandales féminins au XVIIIe siècle et au commencement du XIXe : aussi bien, l’on nierait vainement aujourd’hui et les Sœurs Fendeuses et les Mopses, par exemple, pour ne cueillir que ces deux variétés de fleurs dans les parterres maçonniques. Et les Félicitaires, et les Chevalières de l’Ancre et les Nymphes de la Rose, et les Philochoréites, ou Amants et Amantes du Plaisir ! (Voir Clavel, Histoire Pitt. de la Franc-maçonnerie, 1843, p. 111 à 118), où nous trouvons cette phrase significative :

    « Vers 1730 fut instituée la Franc-Maçonnerie des femmes. On ignore quel en fut l’inventeur ; mais elle fit sa première apparition en France et c’est bien évidemment un produit de l’esprit Français ; elle ne fut reconnue et sanctionnée par le corps administratif de la Maçonnerie, qu’en l’année 1774. »

    O Puritains de la rue Cadet, ces Sœurs Maçonnes aux vocables dépourvus d’austérité, ne sont pas des entités imaginaires ! Les bibliothèques publiques et privées regorgent des documents des plus édifiants à leur endroit. Voici, par exemple, quelques mots fort suggestifs du F.˙. Thory (Bibliothèque maçonnique, 1ère livraison, t. Ier, p. 26, Paris, 1819).

    « Le nommé Lacorne, maître à danser, ayant eu l’occasion de se rendre agréable au comte de Clermont (élu grand-maître le 14 décembre 1743), en l’aidant dans quelques réunions secrètes, destinées à initier des femmes, en obtint le titre de son substitut particulier. »

    C’était par ces fréquentes initiations féminines que Lacorne — l’une des bêtes noires du Dr Papus (et ceci dit au très grand honneur de ce dernier) préludait à son rôle de protagoniste du grand Orient de France !

    Les mêmes scandales se produisent-ils aujourd’hui dans les Loges ? Sans vouloir rien préjuger, les dénégations maçonniques sur ces sujets si scabreux à tous égards nous semblent bien suspectes, après les singulières réticences du F.˙. Bertrand, comme après les affirmations du Dr Blitz, Haut-Gradé dans un Rite Régulier des plus puissants en Angleterre et en Amérique. Certains maçons très compétents prétendent que la Maçonnerie féminine, tout en existant encore aujourd’hui à l’étranger, aurait disparu de France : ne serait-il pas bizarre qu’elle ait précisément cessé de vivre dans son pays natal, où elle répondait si bien (selon le F.˙. Clavel) aux allures françaises ?

    Quoi qu’il en soit, nous devons, pour finir, nous borner à poser ici quelques points d’interrogation :

    1° En ce qui concerne la Maçonnerie féminine actuelle, qui devons-nous croire : M. Blitz, Royale-Arche et Supérieur Inconnu, ou M. Taxil, aujourd’hui conférencier anticlérical ?

    2° Comment un Chevalier-Kadosch de l’expérience et de la valeur du F.˙. Bertrand Sr.˙. I.˙., versé dans l’ésotérisme de toutes les doctrines antiques qui ont pour aboutissant final la Maçonnerie, aurait-il pu en venir à considérer comme authentiques des documents fabriqués, si ces documents ne reflétaient pas fidèlement les idées de derrière la tête des Hauts-Gradés ses Frères ?

    Continuant nos questions indiscrètes, nous demanderons à M. Papus pourquoi il n’a pas analysé le passage de la Conférence Taxil, cité plus haut, passage qui intéressait si directement certains de ses Frères S.˙. I.˙. ?

    Et cette enquête des Centres Initiatiques qui, d’après lui, aurait dévoilé, dès 1895, la non-existence de Diana Vaughan ?

    En tous cas, cette fameuse enquête n’a pas révélé la non-existence du Palladisme (question absolument connexe), puisque, postérieurement à elle, le Dr Blitz a parlé du Rite Palladique comme d’un rite parfaitement restauré et vivant. Et pourtant, voici Taxil qui déclare être à la fois le père et l’assassin dudit Palladisme !

    Encore une fois, qui croire ? Et, pour nous résumer d’un mot, dans quelle mesure les FF.˙. Bertrand et Blitz S.˙. I.˙. ont-ils été mystifiés ?

    Jean Memor.

    http://sourcesretrouvees.free.fr/taxil.htm#_Toc138326881


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