Le gouvernement mondial n'est pas encore en place, mais de savoir qu'un tel projet existe fait qu'on se représente ce que cela pourrait être. On y voit alors la concentration du pouvoir aux mains d'une minorité et on ressent le caractère antidémocratique de la chose peut avoir même avec des parures de démocratie. On y voit en miroir le fonctionnement de notre société. Mais comme le gouvernement mondial n'est pas encore là, on peut se l'imaginer sans trop de difficulté. C'est un phénomène intéressant parce qu'on peut saisir ainsi l'illusion démocratique dans laquelle nous sommes plongés depuis notre plus tendre enfance.
En soi, le gouvernement mondial n'est pas un projet très différent des gouvernements nationaux, il s'agit juste d'une autre échelle. La propagande internationale, que l'on identifie très bien à propos de la grippe porcine, n'est pas non plus une invention récente. Grâce à ce phénomène de projection, on peut comprendre notre sentiment paradoxal de simultanément croire vivre en démocratie et de croire n'avoir aucun mot à dire. La deuxième option est la plus réaliste, même si légèrement exagéré.
En anticipant un gouvernement mondial, on se rend compte aussi que les institutions qui existent constituent déjà un commencement de ce projet, par exemple le FMI et la Banque Mondiale. Les élites pratiquent l'incrémentalisme, c'est-à-dire d'ajouter petit à petit, consciencieusement, les briques pour fabriquer, l'air de rien, leur empire. Le jeu des apparences est ici stratégique. Chaque brique est posée avec de nobles intentions affichées.
En soi, le gouvernement mondial n'est pas un projet très différent des gouvernements nationaux, il s'agit juste d'une autre échelle. La propagande internationale, que l'on identifie très bien à propos de la grippe porcine, n'est pas non plus une invention récente. Grâce à ce phénomène de projection, on peut comprendre notre sentiment paradoxal de simultanément croire vivre en démocratie et de croire n'avoir aucun mot à dire. La deuxième option est la plus réaliste, même si légèrement exagéré.
En anticipant un gouvernement mondial, on se rend compte aussi que les institutions qui existent constituent déjà un commencement de ce projet, par exemple le FMI et la Banque Mondiale. Les élites pratiquent l'incrémentalisme, c'est-à-dire d'ajouter petit à petit, consciencieusement, les briques pour fabriquer, l'air de rien, leur empire. Le jeu des apparences est ici stratégique. Chaque brique est posée avec de nobles intentions affichées.