Source : Franquerie de Marquis, 1984, Lucifer et le pouvoir occulte
« Je couvre le monde de ruines, je l’inonde de sang et de larmes, je déforme ce qui est beau, je souille ce qui est pur, je renverse ce qui est grand, je fais tout le mal que je puis faire et je voudrais pouvoir l’augmenter jusqu’aux proportions de l’infini. Je suis tout haine, rien que haine. Si tu connaissais la profondeur de cette haine, la hauteur et la largeur de cette haine, tu aurais une intelligence plus vaste que toutes les intelligences qui ont été depuis le commencement, quand bien même ces intelligences seraient réunies en une seule. Et plus je hais, plus je souffre.
« Ma haine et ma souffrance sont immortelles comme moi. Car moi je ne puis ne pas haïr pas plus que je ne puis pas toujours vivre. Mais veux-tu savoir ce qui accroît encore cette souffrance, ce qui mul¬tiplie cette haine, c’est que je sais que je suis vaincu et que je hais inutilement. Inutilement, oh non ! puisque j’ai la joie — si l’on peut appeler cela une joie — si c’était de la joie ce serait l’unique joie que j’aie — j’ai la joie de tuer des âmes pour lesquelles Il a versé Son Sang, pour lesquelles Il est mort sur la Croix, ressuscité et monté au ciel. Ah oui ! je rends vaine Son Incarnation, Sa mort, la mort d’un Dieu : je les rends vaines pour les âmes que je tue. Comprends-tu cela ? Tuer une âme ! Il l’a créée à Son Image, Il l’a faite à Sa ressemblance, Il l’a aimée d’un amour infini, Il a été crucifié pour elle ! et je la Lui prends, je la Lui vole, je l’assassine cette âme. Je la damne avec moi ! Et je ne l’aime pas, moi, cette âme. Je la hais souverainement et je la damne. Elle m’a préféré à Lui. Je ne suis pas pourtant descendu du ciel pour elle, ni mort pour elle, moi !
« Comment se fait-il que je te dise cela ? Tu vas peut-être te convertir toi aussi ? Tu vas m’échapper ! Il faut pourtant que je le dise. Il m’y force. Il se sert de moi contre moi, et je L’ai toujours devant les yeux de mon intelligence oui, Dieu, tel qu’Il était quand je L’adorais avec de tels transports que tous les coeurs des Saints se briseraient s’ils avaient cette lumière, cette beauté, cette bonté, cette grandeur, cette perfec¬tion ! Comment ai-je perdu tout cela ? J’ai été si heureux, si heureux, si heureux ! Je suis si malheureux éternellement !
« Et je Le hais, si tu savais comme je Le hais, Lui, Sa Divinité, Son Humanité, Ses Anges, Ses Saints, Sa Mère, Sa Mère surtout ! C’est Elle qui m’a vaincu ! Veux-tu comprendre combien je souffre et com-bien je hais ! Eh bien ! Je suis capable de haine et de douleur dans la même mesure que j’étais capable d’amour et de bonheur. Moi, Lucifer, je suis devenu Satan, celui qui est toujours contraire. En ce mo¬ment j’ai toute la terre dans ma pensée, tous les peuples, tous les gouvernements, toutes les lois. Eh bien !
je tiens les cordes de tout le mal qui se prépare. Et je ne fais rien qui ne soit contre cet homme, ce prêtre, ce vieillard, le Pape. Si je pouvais damner le pape ! Un pape qui se damnerait !
« Mais si je puis tenter l’homme qui est pape, je ne puis pas faire dire une erreur à cet homme. Si tu comprenais ! Le Saint-Esprit est là qui l’assiste, le Saint-Esprit l’empêche de dire une hérésie, de profé¬rer une doctrine même douteuse, quand il parle en Pape. Ah ! Vois-tu, c’est une chose bien étonnante, celle-là, un Pape !
« Moi aussi, j’ai mon église. Dans mon église, il y a la compagnie de Satan, comme il y a chez vous la Compagnie de Jésus. Sais-tu qui c’est ? Non ! Eh bien, ce sont les francs-maçons. Mais ils ne peuvent rien contre l’Église, que la persécution comme Néron, comme Dioclétien, comme Julien, comme les Jacobins. Après ! Après ! Qu’est-ce qui m’en revient, je suis vaincu d’avance. Et pourtant j’ai toujours gagné cela, que je Lui tue des âmes. Je Lui tue des âmes ! des âmes immortelles ! des âmes qu’Il a payées sur le Calvaire ! Ah ! Qu’ils sont fous les hommes ! On les achète avec un peu d’orgueil, un peu de boue, un peu d’or.
« Crois-tu qu’Il souffrirait, dis-moi, Lui, s’Il pouvait souffrir. Mais Il ne peut pas souffrir. N’importe, je Lui tue des âmes, je Lui tue des âmes, je Lui tue des âmes ! »
(Dictée faite par Satan à un médium)
GodWeLife
« Je couvre le monde de ruines, je l’inonde de sang et de larmes, je déforme ce qui est beau, je souille ce qui est pur, je renverse ce qui est grand, je fais tout le mal que je puis faire et je voudrais pouvoir l’augmenter jusqu’aux proportions de l’infini. Je suis tout haine, rien que haine. Si tu connaissais la profondeur de cette haine, la hauteur et la largeur de cette haine, tu aurais une intelligence plus vaste que toutes les intelligences qui ont été depuis le commencement, quand bien même ces intelligences seraient réunies en une seule. Et plus je hais, plus je souffre.
« Ma haine et ma souffrance sont immortelles comme moi. Car moi je ne puis ne pas haïr pas plus que je ne puis pas toujours vivre. Mais veux-tu savoir ce qui accroît encore cette souffrance, ce qui mul¬tiplie cette haine, c’est que je sais que je suis vaincu et que je hais inutilement. Inutilement, oh non ! puisque j’ai la joie — si l’on peut appeler cela une joie — si c’était de la joie ce serait l’unique joie que j’aie — j’ai la joie de tuer des âmes pour lesquelles Il a versé Son Sang, pour lesquelles Il est mort sur la Croix, ressuscité et monté au ciel. Ah oui ! je rends vaine Son Incarnation, Sa mort, la mort d’un Dieu : je les rends vaines pour les âmes que je tue. Comprends-tu cela ? Tuer une âme ! Il l’a créée à Son Image, Il l’a faite à Sa ressemblance, Il l’a aimée d’un amour infini, Il a été crucifié pour elle ! et je la Lui prends, je la Lui vole, je l’assassine cette âme. Je la damne avec moi ! Et je ne l’aime pas, moi, cette âme. Je la hais souverainement et je la damne. Elle m’a préféré à Lui. Je ne suis pas pourtant descendu du ciel pour elle, ni mort pour elle, moi !
« Comment se fait-il que je te dise cela ? Tu vas peut-être te convertir toi aussi ? Tu vas m’échapper ! Il faut pourtant que je le dise. Il m’y force. Il se sert de moi contre moi, et je L’ai toujours devant les yeux de mon intelligence oui, Dieu, tel qu’Il était quand je L’adorais avec de tels transports que tous les coeurs des Saints se briseraient s’ils avaient cette lumière, cette beauté, cette bonté, cette grandeur, cette perfec¬tion ! Comment ai-je perdu tout cela ? J’ai été si heureux, si heureux, si heureux ! Je suis si malheureux éternellement !
« Et je Le hais, si tu savais comme je Le hais, Lui, Sa Divinité, Son Humanité, Ses Anges, Ses Saints, Sa Mère, Sa Mère surtout ! C’est Elle qui m’a vaincu ! Veux-tu comprendre combien je souffre et com-bien je hais ! Eh bien ! Je suis capable de haine et de douleur dans la même mesure que j’étais capable d’amour et de bonheur. Moi, Lucifer, je suis devenu Satan, celui qui est toujours contraire. En ce mo¬ment j’ai toute la terre dans ma pensée, tous les peuples, tous les gouvernements, toutes les lois. Eh bien !
je tiens les cordes de tout le mal qui se prépare. Et je ne fais rien qui ne soit contre cet homme, ce prêtre, ce vieillard, le Pape. Si je pouvais damner le pape ! Un pape qui se damnerait !
« Mais si je puis tenter l’homme qui est pape, je ne puis pas faire dire une erreur à cet homme. Si tu comprenais ! Le Saint-Esprit est là qui l’assiste, le Saint-Esprit l’empêche de dire une hérésie, de profé¬rer une doctrine même douteuse, quand il parle en Pape. Ah ! Vois-tu, c’est une chose bien étonnante, celle-là, un Pape !
« Moi aussi, j’ai mon église. Dans mon église, il y a la compagnie de Satan, comme il y a chez vous la Compagnie de Jésus. Sais-tu qui c’est ? Non ! Eh bien, ce sont les francs-maçons. Mais ils ne peuvent rien contre l’Église, que la persécution comme Néron, comme Dioclétien, comme Julien, comme les Jacobins. Après ! Après ! Qu’est-ce qui m’en revient, je suis vaincu d’avance. Et pourtant j’ai toujours gagné cela, que je Lui tue des âmes. Je Lui tue des âmes ! des âmes immortelles ! des âmes qu’Il a payées sur le Calvaire ! Ah ! Qu’ils sont fous les hommes ! On les achète avec un peu d’orgueil, un peu de boue, un peu d’or.
« Crois-tu qu’Il souffrirait, dis-moi, Lui, s’Il pouvait souffrir. Mais Il ne peut pas souffrir. N’importe, je Lui tue des âmes, je Lui tue des âmes, je Lui tue des âmes ! »
(Dictée faite par Satan à un médium)
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