Je crois qu'il y a deux tendances ambivalentes chez les humains, qu'ils soit égoïstes d'une part et altruistes en même temps. D'un point de vue de l'évolution, il n'est pas étonnant qu'il y ait les deux tendances. En effet, les individus égoïstes peuvent avoir un fitness plus élevé en recevant plus et en donnant moins. Le fitness est l'aptitude à survivre d'un point de vue individuel. D'autre part, l'altruisme augmente le fitness du groupe, en favorisant l'entraide. Mais si les autres individus altruistes ne réagissent pas à l'égoïsme, il n'y aurait plus que des individus égoïstes par simple sélection. Pour cela il y a la régulation du groupe.
Il y a donc trois éléments : l'égoïsme, l'altruisme, et la régulation du groupe.
Maintenant, faisons le parallèle avec la politique. Les anarchistes et les communistes se basent essentiellement sur l'altruisme, niant l'égoïsme, en tout cas dans leurs discours (en fait quand on discute avec eux, on se rend compte qu'ils sont favorable à une forme de propriété privée). Ils sont alors dans le déni de la tendance à l'égoïsme. On pourrait dire que la différence entre l'anarchisme et le communisme, c'est que les anarchistes rejettent la régulation du groupe, alors que les communismes pensent baser leur dictature du prolétariat dessus.
Les libertariens (ultra-libéraux) se basent essentiellement sur l'égoïsme. Ils sont dans un déni de la tendance à l'altruisme. Cela n'est pas favorable à l'intérêt du groupe puisque l'entraide est impossible. Il n'y a que des échanges donnant-donnant. On a donc plus de chance d'être libertarien quand on a un capital individuel ou familial de départ.
Les droite est plus ou moins proche des libertariens, et la gauche plus ou moins proche des anarchistes et des communistes. Mais, on voit que la politique de l'UMP contient des aspects sociaux, donc ce n'est pas libertarien.
D'autre part, le PC, le NPA, l'ex-LCR sont clairement dans la négation de la propriété individuelle, qu'ils voient obligatoirement comme de l'exploitation. Ils ne sont pas opposés aux nationalisations, ils se basent donc sur la tendance à la régulation "du groupe". Mais dans les faits, le léninisme est une dictature d'une minorité qui rapidement favorise une certaine classe de personnes. Quant au PS, il défend le grand capital, demandant juste un peu de social. C'est donc une régulation molle qui perpétue l'emprise des dominants, et une tolérance excessive à l'égoïsme.
Si on considère que la droite c'est l'égoïsme et la gauche l'altruisme, alors le PS est au centre.
Pour le bien du groupe et le bien de chacun, il faut certes prendre en compte la tendance à l'égoïsme, mais il ne faut pas être trop mou. Bien entendu, on peut s'accommoder d'une dictature internationale du capitalisme social mais alors on renonce à notre liberté. Si cela prend en compte l'égoïsme des dirigeants, cela ne prend pas en compte l'égoïsme des autres, qui voudraient avoir un mot à dire sur leur avenir. Le peuple peut avoir l'illusion qu'il choisit en acceptant les analyses et les "choix" proposés par la propagande médiatique. Mais c'est une illusion. Si on veut vraiment que les gens soient émancipés autant dans leur deux tendances, je crois qu'il faut limiter le capital.
Il reste peut-être alors le Parti de Gauche, qui s'il est à gauche du PS et à droite du NPA et du PC est peut-être le bon. Mais là on atteint à mon avis la ligne de la fausse opposition gauche-droite, qui consiste à proposer deux alternatives : soit l'ultralibéralisme, soit les nationalisations, c'est-à-dire soit de l'hypercapitalisme privé, soit du capitalisme d'Etat, qui est une façon de déguiser le léninisme. Les hypercapitalistes eux se déguisent en donnant aux oeuvres de charités. Il ne donnent qu'une partie infime de leur fortune, mais de ce fait paraissent accomplir leur devoir d'altruisme, et se rendent invisibles aux yeux de la régulation du groupe.
Pour comprendre ce tour de passe-passe, il me semble qu'il faut redéfinir ce qu'on entend par capital. Il y a différents types de capitaux : financier, matériel, politique, culturel et social. On peut cultiver son capital culturel sans en prendre aux autres, de même que son capital social. Ce sont donc des capitaux inclusifs. Par contre, les autres capitaux sont à somme nulle. Les capitaux financier, matériel et politique sont donc exclusifs. La régulation sociale concerne ces derniers.
L'égoïsme consiste en la tendance à accumuler du capital exclusif, et l'altruisme consiste à le redistribuer. La fausse gauche consiste à dire que l'on va le redistribuer en redistribuant seulement le capital financier et matériel ou en faisant semblant de le faire ou en le faisant tellement mollement que cela ne change rien. La fausse droite consiste à dire que tout le monde va pouvoir accumuler son capital tout en ne permettant pas les conditions ou en pérennisant les avantages des possédants. La fausse gauche consiste par exemple à proposer des nationalisations, c'est-à-dire le transfert du capital financier vers le capital politique, puisqu'on donne alors le pouvoir aux politiciens.
La fausse opposition gauche-droite consiste à opposer la fausse gauche et la fausse droite. Quelque soit l'issue, le capital reste entre les mains de la minorité politico-financière. Cela ne peut être justifier que par un sentiment de supériorité, comme quoi certaines personnes devraient posséder le capital exclusif, parce que les autres personnes sont incapables de la gérer. Ce consiste en un égoïsme démesuré, se donnant l'apparence de l'altruisme pour éviter la régulation du groupe.
Il y a donc trois éléments : l'égoïsme, l'altruisme, et la régulation du groupe.
Maintenant, faisons le parallèle avec la politique. Les anarchistes et les communistes se basent essentiellement sur l'altruisme, niant l'égoïsme, en tout cas dans leurs discours (en fait quand on discute avec eux, on se rend compte qu'ils sont favorable à une forme de propriété privée). Ils sont alors dans le déni de la tendance à l'égoïsme. On pourrait dire que la différence entre l'anarchisme et le communisme, c'est que les anarchistes rejettent la régulation du groupe, alors que les communismes pensent baser leur dictature du prolétariat dessus.
Les libertariens (ultra-libéraux) se basent essentiellement sur l'égoïsme. Ils sont dans un déni de la tendance à l'altruisme. Cela n'est pas favorable à l'intérêt du groupe puisque l'entraide est impossible. Il n'y a que des échanges donnant-donnant. On a donc plus de chance d'être libertarien quand on a un capital individuel ou familial de départ.
Les droite est plus ou moins proche des libertariens, et la gauche plus ou moins proche des anarchistes et des communistes. Mais, on voit que la politique de l'UMP contient des aspects sociaux, donc ce n'est pas libertarien.
D'autre part, le PC, le NPA, l'ex-LCR sont clairement dans la négation de la propriété individuelle, qu'ils voient obligatoirement comme de l'exploitation. Ils ne sont pas opposés aux nationalisations, ils se basent donc sur la tendance à la régulation "du groupe". Mais dans les faits, le léninisme est une dictature d'une minorité qui rapidement favorise une certaine classe de personnes. Quant au PS, il défend le grand capital, demandant juste un peu de social. C'est donc une régulation molle qui perpétue l'emprise des dominants, et une tolérance excessive à l'égoïsme.
Si on considère que la droite c'est l'égoïsme et la gauche l'altruisme, alors le PS est au centre.
Pour le bien du groupe et le bien de chacun, il faut certes prendre en compte la tendance à l'égoïsme, mais il ne faut pas être trop mou. Bien entendu, on peut s'accommoder d'une dictature internationale du capitalisme social mais alors on renonce à notre liberté. Si cela prend en compte l'égoïsme des dirigeants, cela ne prend pas en compte l'égoïsme des autres, qui voudraient avoir un mot à dire sur leur avenir. Le peuple peut avoir l'illusion qu'il choisit en acceptant les analyses et les "choix" proposés par la propagande médiatique. Mais c'est une illusion. Si on veut vraiment que les gens soient émancipés autant dans leur deux tendances, je crois qu'il faut limiter le capital.
Il reste peut-être alors le Parti de Gauche, qui s'il est à gauche du PS et à droite du NPA et du PC est peut-être le bon. Mais là on atteint à mon avis la ligne de la fausse opposition gauche-droite, qui consiste à proposer deux alternatives : soit l'ultralibéralisme, soit les nationalisations, c'est-à-dire soit de l'hypercapitalisme privé, soit du capitalisme d'Etat, qui est une façon de déguiser le léninisme. Les hypercapitalistes eux se déguisent en donnant aux oeuvres de charités. Il ne donnent qu'une partie infime de leur fortune, mais de ce fait paraissent accomplir leur devoir d'altruisme, et se rendent invisibles aux yeux de la régulation du groupe.
Pour comprendre ce tour de passe-passe, il me semble qu'il faut redéfinir ce qu'on entend par capital. Il y a différents types de capitaux : financier, matériel, politique, culturel et social. On peut cultiver son capital culturel sans en prendre aux autres, de même que son capital social. Ce sont donc des capitaux inclusifs. Par contre, les autres capitaux sont à somme nulle. Les capitaux financier, matériel et politique sont donc exclusifs. La régulation sociale concerne ces derniers.
L'égoïsme consiste en la tendance à accumuler du capital exclusif, et l'altruisme consiste à le redistribuer. La fausse gauche consiste à dire que l'on va le redistribuer en redistribuant seulement le capital financier et matériel ou en faisant semblant de le faire ou en le faisant tellement mollement que cela ne change rien. La fausse droite consiste à dire que tout le monde va pouvoir accumuler son capital tout en ne permettant pas les conditions ou en pérennisant les avantages des possédants. La fausse gauche consiste par exemple à proposer des nationalisations, c'est-à-dire le transfert du capital financier vers le capital politique, puisqu'on donne alors le pouvoir aux politiciens.
La fausse opposition gauche-droite consiste à opposer la fausse gauche et la fausse droite. Quelque soit l'issue, le capital reste entre les mains de la minorité politico-financière. Cela ne peut être justifier que par un sentiment de supériorité, comme quoi certaines personnes devraient posséder le capital exclusif, parce que les autres personnes sont incapables de la gérer. Ce consiste en un égoïsme démesuré, se donnant l'apparence de l'altruisme pour éviter la régulation du groupe.