Bonjour,
Merci lalilala
Mais ton lien est... mort.
Je te remercie fortement pour ta réponse. Je vais regarder cela avec attention.
Changement de programme.
Cet après-midi, mon directeur m'a notifié mon licenciement en raison des plaintes d'un habitant qui lui aurait montré la 1ere page recto-verso du journal pilote.
Le projet de journal n'est donc plus d'actualité.
Ce local où je travaillais n'ouvrira plus et je m'attriste de devoir laisser tous ces habitants livrés à eux-mêmes. Nous avions noué une relation basée sur le respect et la confiance mutuelle, et nous commencions à envisager de mener des actions positives ensemble.
Des voitures brûlaient souvent mais nous étions en train de construire quelques chose. Et ce local etait pour eux la preuve qu'on pense encore à eux et qu'on ne les oublie pas.
Les vrais raisons de mon licenciement sont des collègues conservateurs sans créativité et qui réfléchissent avec leur cerveau gauche. Il m'a fallu 6 semaine pour penser au journal.
Comment se fait-il qu'ils n'y ont pas pensé au bout de 10 ans ?
De plus, j'ai parlé de machine à tremblement de terre et de l'aspartame au sous-directeur qui fait parti d'un mouvement d'extreme gauche dont j'ignore le nom. Au début, il me parlait de penseurs juifs qui avaient faits bouger les choses et j'ai vite compris le camp dans lequel il etait. Mais je me disais qu'à notre niveau on pouvait s'amuser à se titiller sur des sujets bouillants...
Le 31 janvier, des groupes d'extrème gauche (dont il fait surement parti) ont empéché pierre hillard de faire une conférence... sous prétexte qu'il serait d'extrème droite.
Les habitants vont dès demain réagir et se plaindre auprès du directeur. Je leur ai dit que la décision était prise. Mais ils sont trop remontés. D'autres vont certainement cesser de croire aux acteurs associatifs, et brûler des voitures... On leur manque de respect et ils savent qu'on est dans un monde de pourritures même dans les associations. Ils connaissent mes intentions, mon engagement et mes convictions.
Nous avions commencé à réfléchir sur le chemin de fer du journal et deux habitants avaient rédigé un article.
Il semble que ce genre de licenciement ne soit pas nouveau et qu'il y ait un groupe d'habitants dont le rôle est de faire des "faux témoignages" pour justifier des licenciements. Un habitant à qui cela lui etait arrivé m'avait prévenu.
Le projet d'un journal écrit par les habitants a dérangé. Ils ont sauté sur le premier incident pour m'évincer.
Je me laisse le temps de me remettre de cet incident.
Je verrai par la suite si je vais m'investir bénévolement dans ce projet avec les habitants.
Mais je sais maintenant ce qui les empêche d'être des cytoyens actifs : les problèmes avec leur bailleur, leur employeur, la police, la Justice et des habitants collabos.
Je reparlerai de journal lorsque renaîtra en moi une étincelle d'espoir.
Sincères salutations,