La naissance du club de Rome
En avril 1968, un petit groupe international de professionnels dans la diplomatie, l'industrie, le monde universitaire et la société civile se sont rencontrés dans une villa tranquille de Rome. Invités par l'industriel italien Aurelio Peccei et le scientifique Axelander King, ils se sont rencontrés pour discuter du dilemme de penser en priorité à court-terme dans les affaires internationales et, en particulier, des soucis au sujet de la consommation illimitée de ressources dans un monde de plus en plus interdépendant.
Chaque participant de la rencontre donna son accord pour utiliser l'année suivante afin d'éveiller la conscience des leaders mondiaux et des principaux décideurs sur les sujets mondiaux cruciaux à venir. Ils proposeraient une approche nouvelle et originale, se concentrant sur les conséquences à long-terme de la grandissante interdépendance mondiale et appliquer la pensée systémique afin de comprendre pourquoi et comment cela arrive. Le Club de Rome était né.
La pensée systémique et ses conséquences
Le principe de la théorie systémique est d'utiliser une approche globale qui permet d'aborder des sujets complexes qui étaient réfractaires à l'approche parcellaire des sciences exactes issues du cartésianisme. En d'autres termes, il s'agit de voir le monde comme une ensemble en interaction, qui contient les partis politiques, les ONG etc. Inutile de chercher le parti politique méchant ou bien de trouver le personnage-clé. Les élites utilisent une approche globale, semblable à un échiquier, prévoyant plusieurs coup à l'avance. Le problème est alors de comprendre leur stratégie. Le Club de Rome est clairement engagé dans cette voie, comme on peut le lire page 71 du rapport The First Global Revolution :
Le contrôle statistique de l'opinion publique
Il n'est pas possible de contrôler ce que pense chaque individu, mais il est possible d'influencer la pensée de la masse, ainsi que de canaliser ses aspirations. Un peu comme on construit des chateaux de sables qui dévient les vagues, les élites favorisent des structures qui dévient les "flux" venant du peuple. C'est une forme de diviser pour régner qu'utilisait les empereurs, sauf qu'il n'y a pas d'empereur. Les élites sont très portées sur la psychologie, et les déviations peuvent être aussi bien physiques (la création de partis, d'ONG...) que psychologique (barrières psychologiques, théories favorisant la fuite de la réalité etc.)
D'un point de vue psychopathologique, on crée une double psychose (au sens de la perte du sentiment de réalité). Il y a les versions officielles et les versions officieuses, et la vérité. Les versions officielles ne correspondent pas à la réalité, il suffit de faire un peu de recherches pour s'en rendre compte, mais certaines personnes s'obstinent à s'y attacher, quand bien même elles ont des preuves concrètes qui montrent des incohérences. Certaines personnes s'obligent à continuer de croire dans les versions officielles parce qu'elles croient que la majorité pense comme cela, et elles se convertissent à cette pensée pour être intégré au corps social imaginaire. Pour ceux qui refusent de se soumettre mentalement et se forcer à croire la version officielle, il y a des version officieuses, qui sont fausses aussi, mais qui donnent le sentiment d'être rebelle, permettant de satisfaire le besoin d'affirmation de soi, même si ce qu'on affirme est faux.
Il s'agit d'une propagande multiple où il y a plusieurs versions majoritaires (UMP et PS), qui bien qu'étant en contradiction disent la même chose, et où il y a plusieurs versions minoritaires (PC, FN, Front de Gauche, Ovnis, Illuminati etc.) qui sont construites pour ne jamais aboutir et pour gérer les sursauts de l'opinion publique dans l'une ou l'autre direction.
Cas du Front de Gauche
Il s'agit du parti connu de gauche ayant le programme politique le plus réaliste, favorable à un protectionnisme européen, mais il s'agit bien de communisme à tendance centrale déguisé, qui, appliqué complètement se décline en deux options : utopique et totalitaire. Il donne l'illusion d'être entre le PS et le PC, alors qu'en réalité, c'est bien du communisme. En face, le PS donne l'impression d'être opposé au capital, mais il ne l'est pas non plus. Le Front de Gauche est donc au centre de la fausse opposition gauche-droite : Le NWO n'est pas vraiment un complot.
Cas du Front National
Il s'agit d'un parti ayant une vision réaliste (mais certes xénophobes) du pays, favorable à un protectionnisme national. On empêche régulièrement Le Pen de s'exprimer sur les média dominants, ce qui titille la curiosité, et certains s'intéresse à ce parti parce qu'il est censuré. En effet, si on censure quelque chose, cela attire l'attention indirectement, puisqu'on se dit qu'il y a quelque chose à cacher. Le FN sert d'épouvantail du protectionnisme national. Pourtant, si l'on reste à une échelle nationale, le protectionnisme est nécessaire, non seulement pour les pays riches, mais aussi pour les pays pauvres, afin d'éviter des concurrences déloyales. Mais si l'on met en avant cette mesure, on est assimilé à un nationaliste, puis à Le Pen, puis à un antisémite, qui n'est pas toléré dans la pensée dominante, et qui permet de justifier la mise à l'écart des média. L'épouvantail de l'antisémitisme est utilisé indifféremment sur des personnes réellement antisémites tout comme pas antisémites.
Cas des ovnis
La croyance dans les ovnis permet de se soulager de la souffrance par rapport au constat que certains humains font preuve d'un cynisme inimaginable. C'est une façon de garder sa conviction que les humains sont bons, mais sont corrompus par l'extérieur. Oui des gens sont enlevés, oui des expériences sont faites sur les humains, mais ce ne sont pas des extraterrestres qui font cela, mais bel et bien des humains (actions des services secrets, petits groupes armés, tests médicaux, tests sur les populations fait par les gouvernements ou les grandes entreprises). Le gouvernement nous cache des choses, oui, mais ce n'est pas l'existence des extraterrestres, ces derniers étant justement un écran pour ne pas parler de ce qu'ils font effectivement eux-mêmes, ou des actions immorales sur lesquelles ils gardent le silence. Dans les sociétés "démocratiques", les personnes impliquées sont une minorité du gouvernement (présidents, ministres, services de renseignement) qui travaillent avec des entreprises privées (entreprises de "relations publiques", entreprises de renseignement). D'une certaine façon, ces gens sont hors du monde puisqu'ils vivent souvent très bien de leur activité et n'ont pas de soucis économiques.
En avril 1968, un petit groupe international de professionnels dans la diplomatie, l'industrie, le monde universitaire et la société civile se sont rencontrés dans une villa tranquille de Rome. Invités par l'industriel italien Aurelio Peccei et le scientifique Axelander King, ils se sont rencontrés pour discuter du dilemme de penser en priorité à court-terme dans les affaires internationales et, en particulier, des soucis au sujet de la consommation illimitée de ressources dans un monde de plus en plus interdépendant.
Chaque participant de la rencontre donna son accord pour utiliser l'année suivante afin d'éveiller la conscience des leaders mondiaux et des principaux décideurs sur les sujets mondiaux cruciaux à venir. Ils proposeraient une approche nouvelle et originale, se concentrant sur les conséquences à long-terme de la grandissante interdépendance mondiale et appliquer la pensée systémique afin de comprendre pourquoi et comment cela arrive. Le Club de Rome était né.
La pensée systémique et ses conséquences
Le principe de la théorie systémique est d'utiliser une approche globale qui permet d'aborder des sujets complexes qui étaient réfractaires à l'approche parcellaire des sciences exactes issues du cartésianisme. En d'autres termes, il s'agit de voir le monde comme une ensemble en interaction, qui contient les partis politiques, les ONG etc. Inutile de chercher le parti politique méchant ou bien de trouver le personnage-clé. Les élites utilisent une approche globale, semblable à un échiquier, prévoyant plusieurs coup à l'avance. Le problème est alors de comprendre leur stratégie. Le Club de Rome est clairement engagé dans cette voie, comme on peut le lire page 71 du rapport The First Global Revolution :
La démocratie n'est pas une panacée. Elle ne peut pas tout organiser et n'est pas consciente de ses propres limites. Nous devons regarder les choses en face, honnêtement, aussi sacrilège que cela puisse paraître. Dans sa forme actuelle, la démocratie n'est plus adaptée pour les tâches à venir. La complexité et la nature technique de beaucoup de problèmes d'aujourd'hui ne permet pas toujours d'élire des représentants pour prendre des décisions compétentes au bon moment. Peu de politiciens au pouvoir sont suffisamment conscients de la nature globale des problèmes qu'ils ont en face d'eux, et ont peu, voire aucune, conscience de l'interaction entre les problèmes. En général, les discussions averties sur les principales questions politiques, économiques et sociales ont lieu à la radio ou à la télévision plutôt qu'au parlement, à leur détriment.
Le contrôle statistique de l'opinion publique
Il n'est pas possible de contrôler ce que pense chaque individu, mais il est possible d'influencer la pensée de la masse, ainsi que de canaliser ses aspirations. Un peu comme on construit des chateaux de sables qui dévient les vagues, les élites favorisent des structures qui dévient les "flux" venant du peuple. C'est une forme de diviser pour régner qu'utilisait les empereurs, sauf qu'il n'y a pas d'empereur. Les élites sont très portées sur la psychologie, et les déviations peuvent être aussi bien physiques (la création de partis, d'ONG...) que psychologique (barrières psychologiques, théories favorisant la fuite de la réalité etc.)
D'un point de vue psychopathologique, on crée une double psychose (au sens de la perte du sentiment de réalité). Il y a les versions officielles et les versions officieuses, et la vérité. Les versions officielles ne correspondent pas à la réalité, il suffit de faire un peu de recherches pour s'en rendre compte, mais certaines personnes s'obstinent à s'y attacher, quand bien même elles ont des preuves concrètes qui montrent des incohérences. Certaines personnes s'obligent à continuer de croire dans les versions officielles parce qu'elles croient que la majorité pense comme cela, et elles se convertissent à cette pensée pour être intégré au corps social imaginaire. Pour ceux qui refusent de se soumettre mentalement et se forcer à croire la version officielle, il y a des version officieuses, qui sont fausses aussi, mais qui donnent le sentiment d'être rebelle, permettant de satisfaire le besoin d'affirmation de soi, même si ce qu'on affirme est faux.
Il s'agit d'une propagande multiple où il y a plusieurs versions majoritaires (UMP et PS), qui bien qu'étant en contradiction disent la même chose, et où il y a plusieurs versions minoritaires (PC, FN, Front de Gauche, Ovnis, Illuminati etc.) qui sont construites pour ne jamais aboutir et pour gérer les sursauts de l'opinion publique dans l'une ou l'autre direction.
Cas du Front de Gauche
Il s'agit du parti connu de gauche ayant le programme politique le plus réaliste, favorable à un protectionnisme européen, mais il s'agit bien de communisme à tendance centrale déguisé, qui, appliqué complètement se décline en deux options : utopique et totalitaire. Il donne l'illusion d'être entre le PS et le PC, alors qu'en réalité, c'est bien du communisme. En face, le PS donne l'impression d'être opposé au capital, mais il ne l'est pas non plus. Le Front de Gauche est donc au centre de la fausse opposition gauche-droite : Le NWO n'est pas vraiment un complot.
Cas du Front National
Il s'agit d'un parti ayant une vision réaliste (mais certes xénophobes) du pays, favorable à un protectionnisme national. On empêche régulièrement Le Pen de s'exprimer sur les média dominants, ce qui titille la curiosité, et certains s'intéresse à ce parti parce qu'il est censuré. En effet, si on censure quelque chose, cela attire l'attention indirectement, puisqu'on se dit qu'il y a quelque chose à cacher. Le FN sert d'épouvantail du protectionnisme national. Pourtant, si l'on reste à une échelle nationale, le protectionnisme est nécessaire, non seulement pour les pays riches, mais aussi pour les pays pauvres, afin d'éviter des concurrences déloyales. Mais si l'on met en avant cette mesure, on est assimilé à un nationaliste, puis à Le Pen, puis à un antisémite, qui n'est pas toléré dans la pensée dominante, et qui permet de justifier la mise à l'écart des média. L'épouvantail de l'antisémitisme est utilisé indifféremment sur des personnes réellement antisémites tout comme pas antisémites.
Cas des ovnis
La croyance dans les ovnis permet de se soulager de la souffrance par rapport au constat que certains humains font preuve d'un cynisme inimaginable. C'est une façon de garder sa conviction que les humains sont bons, mais sont corrompus par l'extérieur. Oui des gens sont enlevés, oui des expériences sont faites sur les humains, mais ce ne sont pas des extraterrestres qui font cela, mais bel et bien des humains (actions des services secrets, petits groupes armés, tests médicaux, tests sur les populations fait par les gouvernements ou les grandes entreprises). Le gouvernement nous cache des choses, oui, mais ce n'est pas l'existence des extraterrestres, ces derniers étant justement un écran pour ne pas parler de ce qu'ils font effectivement eux-mêmes, ou des actions immorales sur lesquelles ils gardent le silence. Dans les sociétés "démocratiques", les personnes impliquées sont une minorité du gouvernement (présidents, ministres, services de renseignement) qui travaillent avec des entreprises privées (entreprises de "relations publiques", entreprises de renseignement). D'une certaine façon, ces gens sont hors du monde puisqu'ils vivent souvent très bien de leur activité et n'ont pas de soucis économiques.