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    René Guénon

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    Date d'inscription : 30/05/2010

    gu�non - René Guénon - Page 2 Empty René Guénon - le pouvoir occulte

    Message  Badou49 30/6/2010, 07:56

    18 Juin 1914 La France antimaçonnique
    Organe hebdomadaire du Conseil Antimaçonnique de France

    Réflexions à propos du « Pouvoir Occulte »
    (suite)


    La Bastille du 23 mai 1914 a reproduit une note des Cahiers Romains intitulée « Les cours populaires d’antisectarisme », note dans laquelle est formulé, comme le dit notre confrère, « le plan d’études d’ensemble sans lesquelles il n’y aurait pas de victoire définitive contre la Franc-Maçonnerie et ce qui se cache derrière elle ». Ce plan, d’ailleurs très vaste, n’est présenté que comme un simple « canevas » pour un « cours pratique antisectaire » ; c’est dire qu’il n’est pas définitif en toutes ses parties, mais, tel qu’il est, il n’en présente pas moins un intérêt capital.

    Tout d’abord, les Cahiers Romains divisent la « science antisectaire » en trois parties, qu’ils définissent de la façon suivante :

    « Première partie. – Notions techniques sur la Secte et sur les sectes. Leur organisation. Leur action. Leur but.

    « Deuxième partie. – L’observation méthodique appliquée à l’information et à l’action antisectaires.

    « Troisième partie. – Culture et action antisectaires. Essais historiques sur la Secte et sur les sectes. Examen pratique des faits sectaires et antisectaires du jour. »

    Cette division a le mérite d’être très claire, et sa valeur pratique est évidente ; c’est là l’essentiel, étant donné le but qu’on se propose. Sans doute, il peut arriver que certaines questions ne rentrent pas entièrement et exclusivement dans l’une ou l’autre de ces trois parties, et qu’ainsi on soit obligé de revenir à plusieurs reprises sur ces mêmes questions pour les envisager à différents points de vue ; mais, quelle que soit la division adoptée, c’est là un inconvénient qu’il est impossible d’éviter, et il ne faudrait s’en exagérer la gravité.

    La première partie se subdivise en deux :

    « 1° La question fondamentale : les sectes forment la Secte. (Pouvoir sectaire central, Israël et la Secte.)

    « 2° Sectes principales : a) Franc-Maçonnerie ; b Carbonarisme ; c) Martinisme ; d) Illuminisme ; e) Théosophie ; f) Occultisme varié ; g) Sectes locales ou de race. »

    Nous devons nous féliciter hautement de voir poser ici, en premier lieu, la vraie « question fondamentale », celle du « Pouvoir Occulte », en dépit de ceux qui prétendent la résoudre par une négation pure et simple. Pour préciser davantage ce qui n’est qu’indiqué dans ce programme, il y aurait lieu de s’occuper ici de la pluralité des « pouvoirs occultes », de leurs attributions respectives, de leur hiérarchisation et des conditions de leur coexistence, toutes choses dont nous avons quelque peu parlé précédemment. Quant aux rapports indéniables qui existent entre « Israël et la Secte », il faudrait voir s’ils n’entraînent pas, corrélativement d’ailleurs à d’autres circonstances ethniques, une limitation de l’influence de certains « pouvoirs occultes », comme nous l’avons dit également, et si ce fait ne doit pas conduire à donner à cette expression générale : « la Secte », une signification plus restreinte qu’on ne pouvait la supposer « a priori », mais aussi plus précise par là-même. Ajoutons que cette restriction ne modifiera en rien, pratiquement, les conclusions auxquelles on sera conduit pour ce qui concerne l’Occident moderne ; seulement, ces conclusions ne seraient plus entièrement applicables, même pour l’Occident, si l’on remontait au-delà de la Renaissance, et elles le seraient encore moins s’il s’agissait de l’Orient, même contemporain.

    Ceci dit, pour ce qui est de l’étude des « sectes principales », nous nous permettrons de formuler quelques observations qui ont leur importance ; il est évident, en effet, que cette étude pourrait se subdiviser indéfiniment si l’on ne prenait soin de grouper toutes les sectes autour d’un certain nombre d’entre elles, dont le choix, tout en renfermant forcément une part d’arbitraire, doit être avant tout celui des types les plus « représentatifs ». On peut fort bien, à ce point de vue, commencer par l’étude de la Franc-Maçonnerie, surtout parce que, de toutes ces sectes, elle est la plus généralement connue et la plus facilement observable ; sur ce point, il n’y a aucune contestation possible. Il nous semble seulement que l’historique de la Maçonnerie moderne, pour être parfaitement compris, devrait logiquement être précédé d’un exposé, aussi succinct et aussi clair que possible, de ses origines, en remontant, d’une part, aux divers courants hermétiques et rosicruciens, et, d’autre part, à l’ancienne Maçonnerie opérative (1), et en expliquant ensuite la fusion de ces divers éléments. En outre, il est nécessaire de faire ressortir que la Maçonnerie moderne, issue de la Grande Loge d’Angleterre (1717), est essentiellement la « Maçonnerie symbolique », à laquelle, par la suite, sont venus se superposer les multiples systèmes de hauts grades ; parmi ceux-ci, chacun des plus importants pourrait être l’objet d’une étude spéciale, et c’est alors qu’il y aurait lieu de rechercher à quel ordre d’influences occultes se rattache sa formation. Cette recherche serait facilitée par une classification en systèmes hermétiques, kabbalistiques, philosophiques, etc. ; l’ordre rigoureusement chronologique ne peut être suivi que dans une première vue d’ensemble. Il serait bon de montrer tout particulièrement le rôle joué par le Kabbalisme dans la constitution d’un grand nombre de ces systèmes, sans négliger pour cela de tenir compte des autres influences, dont certaines ont même pu, dans leur principe et leur inspiration tout au moins, ne pas appartenir au monde occidental. C’est dire que les cadres d’une telle étude doivent être aussi larges que possible, si l’on ne veut pas s’exposer à laisser en dehors certaines catégories de faits, et précisément celles qui, d’ordinaire, paraissent les plus difficilement explicables.

    (1) Sur cette Maçonnerie opérative et ses rituels, il n’y a que très peu de documents qui aient été publiés ; nous avons donné, dans la France antimaçonnique (27ème année, n° 42, pp. 493-495), la traduction complète de l’ouverture de la Loge au premier degré.

    Maintenant, parmi les organisations superposées à la Maçonnerie ordinaire, il n’y a pas que les systèmes de hauts grades ; il y a aussi des sectes qui ne font aucunement partie intégrante de la Maçonnerie, bien que se recrutant exclusivement parmi ses membres. Tels sont, par exemple, certains « Ordres de Chevalerie » qui existent encore de nos jours, notamment dans les pays anglo-saxons ; mais, là aussi, il y aurait lieu de distinguer entre les organisations dont il s’agit, suivant qu’elles présentent un caractère initiatique, ou politique, ou simplement « fraternel ». Les sectes à tendances politiques ou sociales méritent une étude particulière ; à ce point de vue, on peut prendre comme types, au XVIIIème siècle, l’Illuminisme, et, au XIXème, le Carbonarisme.

    Jusqu’ici, nous n’avons donc eu à envisager que la Maçonnerie et ce qui s’y rattache directement ; mais cette étude ne comprend que les sections a, b et d du programme des Cahiers Romains. Quant à la section c, c’est-à-dire au Martinisme, il faudrait s’entendre sur le sens de ce mot, et nous nous sommes déjà expliqué à ce sujet ; nous rappellerons donc seulement que les « Elus Coëns » ont leur place marquée parmi les systèmes maçonniques de hauts grades, et, quant à Saint-Martin, nous le retrouverons tout à l’heure. Il ne reste donc plus que le Martinisme contemporain, qui doit logiquement figurer au chapitre de l’Occultisme (section f), entre le « néo-kabbalisme » et le « néo-gnosticisme ». Par contre, nous réserverions volontiers une section à part au Spiritisme avec ses nombreuses variétés, et aussi avec toutes les sectes plus ou moins religieuses auxquelles il a donné naissance, comme l’Antoinisme, le Fraternisme, le Sincérisme, etc.

    Pour la Théosophie (section e), on devrait d’abord distinguer soigneusement les deux acceptions de ce terme, dont la première s’applique, d’une façon générale, à un ésotérisme plutôt mystique, comptant parmi ses principaux représentants des hommes de conceptions d’ailleurs très diverses, tels que Jacob Boehme, Swedenborg, Saint-Martin, Eckartshausen, etc. L’autre acception, toute spéciale et beaucoup plus récente, est celle que désigne ce que nous appellerions plus volontiers le « Théosophisme », c’est-à-dire les doctrines propres à la « Société Théosophique » ; à l’étude de cette dernière se joint naturellement celle des schismes qui en sont issus, comme l’ « Anthroposophie » de Rudolf Steiner.

    Il ne reste plus que la section g, qui contient des éléments assez divers, et pour laquelle nous proposerons une subdivision, en mettant à part, en premier lieu, les sectes qui doivent leur existence à l’influence du Protestantisme : dans ce groupe se trouveront l’Orangisme et l’Apaïsme, cités par les Cahiers Romains, ainsi qu’un bon nombre des sociétés américaines que nous étudions, depuis longtemps déjà, dans la France Antimaçonnique, et enfin certains « mouvements » religieux comme le Salutisme, l’Adventisme, la « Christian Science », etc. Dans un second groupe figureraient les associations qui présentent un caractère plus proprement national ou « de race », comme les Fenians, les Hiberniens, etc. ; on pourrait y joindre le Druidisme, bien que son caractère artificiel lui assigne une place un peu à part. Un troisième chapitre serait réservé aux sectes à tendances essentiellement révolutionnaires ; il faudrait y montrer les influences respectives du socialisme et de l’anarchisme dans l’Internationalisme, dans le Nihilisme, et dans quelques organisations secrètes ouvrières d’Europe et d’Amérique. Cela fait, il resterait encore une certaine quantité de sectes diverses, ne rentrant dans aucune de ces catégories, et échappant peut-être même à toute classification.

    Dans tout ceci, nous avons complètement laissé de côté la dernière partie de la section g, c’est-à-dire les « sectes secrètes orientales », parce que celles-là ne peuvent pas se ramener au même cadre que les autres, et parce qu’il serait vraiment difficile de les étudier d’une façon satisfaisante dans un « cours populaires », qui doit forcément rester quelque peu élémentaire, au moins quand il s’agit de questions particulièrement ardues, à peu près incompréhensibles sans une préparation spéciale. Le plus qu’on puisse faire, dans ces conditions, c’est de consacrer à ces organisations orientales quelques indications très sommaires, et cela dans une section tout à fait à part, en y établissant d’ailleurs trois grandes divisions très distinctes, suivant que l’on considère le monde musulman, ou le monde hindou, ou le monde extrême-oriental (1). Il est certain que toutes ces organisations, sans pouvoir rentrer dans la définition précise de « la Secte » au sens où nous l’avons indiquée, présentent cependant avec certains éléments de celle-ci une sorte de parallélisme et des analogies assez remarquables, procédant surtout des grands principes généraux communs à toute initiation ; mais leur étude, à ce point de vue, trouvera mieux sa place dans la deuxième partie de la « science antisectaire ».

    (1) Il ne s’agit ici, bien entendu, que des organisations véritablement orientales et non de celles qui, en Orient, sont d’importation européenne ou américaine.

    Cette deuxième partie est subdivisée en deux comme la première ; ici, nous citerons intégralement les Cahiers Romains :

    « 1° L’ « observation » est faite d’intuition, d’attention, d’expérience. Elle suppose un esprit intelligent et attentif, une bonne mémoire, une culture compétente sur la matière à observer. On naît bon observateur, mais une formation rationnelle rend excellent l’observateur né, et assez apte celui qui n’est pas né observateur.
    « 2° Applications générales et particulières de ces constatations à notre matière. Attention spéciale aux « mystères » de la Secte et des sectes, en commençant par leur symbolisme (phonique, mimique, graphique : jargon, gestes, figures). »

    Ce qu’il importe de faire ressortir, c’est d’abord que l’ « observation », telle qu’elle est ici comprise et définie, est loin de se borner à la recherche des « documents », dans laquelle prétendent se confiner certains antimaçons à courte vue ; c’est ensuite que les « mystères » méritent une « attention spéciale », et, par « mystères », on doit entendre évidemment tout ce qui a une portée proprement initiatique, et dont l’expression normale est le symbolisme sous toutes ses formes. Cette étude peut, suivant les circonstances, être limitée à des notions plus ou moins étendues, ou au contraire être poussée très loin ; et c’est ici le lieu de faire intervenir ce que nous pourrions appeler le « symbolisme comparé », c’est-à-dire l’examen des analogies que nous signalions un peu plus haut. Dans cet ordre d’idées, il est deux états d’esprit dont il importe de se méfier tout particulièrement : c’est, d’une part, le dédain que professent, par ignorance, la plupart des Maçons actuels à l’égard de leurs propres symboles, vestiges d’une initiation qui est pour eux lettre morte, et, d’autre part, l’assurance pleine de mauvaise foi avec laquelle les occultistes, non moins ignorants, donnent de toutes choses les explications les plus fantaisistes, et parfois les plus absurdes ; d’où la nécessité d’une extrême prudence lorsqu’on veut consulter les travaux courants sur le symbolisme et les questions connexes. Là plus encore qu’en toute autre matière, il faut se faire des convictions qui soient le fruit ‘un travail personnel, ce qui est sans doute beaucoup plus difficile, mais aussi beaucoup plus sûr, que d’accepter des opinions toutes faites ; la compréhension et l’assimilation de ces choses ne s’acquière pas en un jour, et elles demandent avant tout « de l’intuition, de l’attention, de l’expérience ».

    Quant à la troisième partie de la « science antisectaire », elle est, elle aussi, susceptible de recevoir autant de développements qu’on le voudra ; mais nous nous bornerons à en reproduire les subdivisions générales. Si nous mettons à part, pour les raisons que nous avons dites, les études qui concernent l’antiquité et le moyen âge (et que l’on pourrait résumer brièvement en une sorte d’introduction à cette troisième partie), ces subdivisions, au nombre de trois, seront les suivantes :

    « 1° Essais historiques sur la Secte et sur les sectes, depuis la Renaissance jusqu’à notre temps, avant et après la Révolution, jusqu’en 1870.

    « 2° Essais pratiques sur les faits sectaires et antisectaires contemporains (depuis 1870).

    « 3° Bibliographie antisectaire. »

    Si un tel programme était rempli dans toutes ses parties, nous sommes persuadé qu’on arriverait à en dégager un ensemble de notions fort exactes sur le « Pouvoir Occulte » et les conditions de son fonctionnement, et cela sans qu’il soit nécessaire de s’enfermer dans une systématisation trop étroite. En attendant une semblable réalisation, nous souhaitons que les quelques réflexions qui précèdent contribuent, pour leur modeste part, à apporter dans ces questions si complexes un peu d'ordre et de clarté.
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    Message  paralleye 1/7/2010, 19:09

    lorelianeGTQ a écrit:Voici deux ouvrages René Guénon :

    Rene Guénon - Introduction générale a l'étude des doctrines Hindoues


    http://www.megaupload.com/?d=VLJYJS5M

    Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion- René Guénon

    http://www.megaupload.com/?d=ZTSKWWUV

    Le dernier est exempte d'une ou deux pages pour quelques raisons maladroites et leurs recuppe me semble compliquer, donc...

    Bonne lecture tous


    study flower


    Merci lorelianeGTQ pour ce partage mais il manque de nombreuses pages sur les deux livres en question.

    / Pages manquantes


    -Introduction générale aux Doctrines Hindoues : (16 pages)

    46-47 / 120-121 / 126-127 / 144-145 / 236-237 / 248-249 / 262-263 / 294-295

    -Le théosophisme histoire d'une pseudo pseudo religion : (14 pages)

    18-19 / 50-51 / 186-187 / 188-189 / 210-211 / 218-219 / 226-227

    Voila quelqu'un peut-il les scanner ou les envoyer par PDF ou DOC pour compléter tout ça ?

    a+
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    tagada


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    Message  tagada 1/7/2010, 19:36

    .


    Dernière édition par tagada le 22/5/2011, 00:06, édité 1 fois
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    Message  paralleye 1/7/2010, 22:03

    Je poste justement ce message dans ce but précis,car il me semble que personne ne fait mention des pages manquantes dans le premier livre "introduction générale à l'étude des doctrines hindoues",alors qu'il en manque 16 en tout,et que certaines pages manquantes sur le second,le "théosophisme",ne sont pas précisées.Si quelqu'un venait à avoir l'occasion de pouvoir nous les scanner,ou même de nous les envoyer en PDF ou DOC,autant qu'il ne soit pas dans l'erreur quand au nombre de pages manquantes,ce serait dommage...

    Je recherche moi-même le livre sur le "théosophisme" en ce momment,et je ne manquerai pas d'envoyer les pages manquantes en PDF si je le trouve,mais pour l'instant impossible de le trouver à un prix raisonnable,je l'ai que trouver à près de 300 euros!!! (tel une pièce de collection...)

    Impossible également de le trouver en bibliothèque pour l'instant.

    Patience donc...
    Aurelien
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    gu�non - René Guénon - Page 2 Empty Re: René Guénon

    Message  Aurelien 31/7/2010, 19:43

    J'ai trouvé cet article sur la vie de RG, je ne sais pas ce que ça vaut vraiment mais il mérite quand même d'être lu.

    On y découvre un RG homo, cancre, arriviste, fauché, espion.
    _________________________________________________________________
    Notice Biographique

    Il n'entre pas dans les intentions de l'auteur de s'engager dans une polémique sur la personne de René Guénon, de son oeuvre, de ses idées, ni de ses actes. Par contre, le temps est venu d'exposer des faits précis et documentés dont les efforts de disciples bien intentionnés et "bien pensants" ont empêché la publication, ou tentèrent avec un certain degré de réussite, de publier des "biographies succintes" cachant avec soin tout ce qui pourrait ternir l'image du "grand homme", ce qui se traduirait par une chute sensible des ventes de ses ouvrages. Il faut admettre que Guénon a été une valeur sûre sur le marché du livre occulte français, avec Nostradamus et Léo Taxil. Un exemple de ces notices prudentes est celle de Jean-Pierre Bayard.

    La pire chose qui puisse lui arriver est que pour certains, il perde son statut de demi-dieu en tombant d'un piédestal illusoire. Si Guénon fut un vulgarisateur populaire de la spiritualité en France, il fut surtout un homme comme les autres. Comme la plupart des êtres humains, il avait quelques éclats de grandeur et pas mal de défauts. Il réussit à se faire passer pour l'apôtre de la vérité tout en se trompant souvent, comme le reste des humains.

    La cause profonde qui l'empêcha de devenir un auteur de réputation mondiale fut son manque d'humilité, et non pas ses erreurs qui furent nombreuses, qui l'empêcha de les corriger et d'en comprendre les leçons. Chose plus grave, quand il ne savait pas, il inventait; et si les inventions étaient découvertes, il refusait d'admettre même l'évidence. Cette arrogance le poussa à manipuler la vérité jusqu'à s'approcher dangereusement du mensonge, et à tenter de se grandir en abaissant par la calomnie, ceux qu'il pensait être une entrave à ses projets. Ce qui ne l'empêchait pas, pour échapper aux critiques, d'apporter discrètement des corrections dans les rééditions successives de ses livres, sans faire mension des sources ni faire amende honorable. Les éditions publiées après 1945, par exemple, ont éliminé les conotations racistes des originaux.

    L'oeuvre de René Guénon nous est proposée encore aujourd'hui comme référence à nombre de représentants de la pensée dite "traditionnelle", (ce qui ne signifie pas grand chose de précis) particulièrement en milieu Maçonique. La chose en est d'autant plus surprenante si l'on sait que Guénon, dès son initiation à la Grande Loge de France, a immédiatement trahi le serment de silence en écrivant de nombreux articles dans la revue anti-maçonnique . Si son oeuvre jouit d'un prestige considérable, cela tient à son incontestable talent d'écrivain, mais aussi à sa réputation d'intégrité intellectuelle et morale assistée d'une formidable érudition (sic), réputation que Guénon a prit soin d'entretenir en encourageant l'usage du titre dont s'est lui-même paré: grand codificateur de l'Esotérisme. (re-sic). Avec le temps, il est apparu que la fameuse érudition de Guénon n'était en fait qu'un plagiérisme élaboré. Aujourd'hui, la législation en matière de protection des propriétés intellectuelles ne permettent plus un tel pillage, si souvent pratiqué au XIXe siècle et au début du XXe.

    Toutefois, quels que puissent être les mérites de son oeuvre, les pages qui suivent montreront que la réputation d'érudition sérieuse et de rigueur qu'on attache à son nom est plus que surfaite. Il apparaîtra que René Guénon doit surtout l'étendue de son audience à ce qu'il décrit comme la docte ignorance. de ses fidèles, plus inclinés à l'admiration de l'aplomb de leur mentor que soucieux de contrôler les affirmations arbitraires et ses qualifications souvent douteuses.
    En le plaçant sur le piedestal qu'il occupe en France seulement, dans l'esprit de beaucoup de ceux qui ne l'ont pas connu, ni connu le monde dans lequel il a grandi, on lui accorde une infaillibilité injustifiée. Son oeuvre contient sa part d'erreurs, pas plus ni moins que l'oeuvre d'autres auteurs. L'erreur principale de sa carrière est cette forme d'orgueil si courant dans la culture française de son époque, qui l'empêcha de reconnaître ces erreurs. Au lieu de les admettre, ou de les corriger, ou même de les ignorer, sa réaction fut de pousser la polémique jusqu'à la mauvaise foi. Erreur humaine s'il en est, découlant de l'éducation particulière de la fin du XIXe siècle imbue de la supériorité de la race blanche, et de la race française en particulier; une attitude qui fut la source de bien des injustices, telles que "l'affaire Dreyfus"..

    Et si cet essai égratigne un peu son image divinisée, il aura le mérite de montrer un homme au-dessus de la moyenne de ses concitoyens, dont les opinions influencèrent fortement la pensée spirituelle de son temps, même si ne ce fut pas toujours dans un sens positif. Si ses oeuvres littéraires peuvent conduire certains sur la voie spirituelle, les valeurs morales qu'il pratiqua ne portent pas la marque des vertus de courage, de sincérité, ni d'intégrité qui sont celles d'un être spirituel.

    Informations biographiques:

    René Guénon est né à Blois le 15 novembre 1886 et y fut baptisé sous les prénoms de René, Jean, Marie, Joseph. Il était le fils de Jean-Baptiste Guénon, architecte, et d'Anna, Léontine Jolly. Il passa une jeunesse feutrée, fort couvé par sa mère qui croyait sa santé fragile. Ce fut sa tante, Mme Veuve Duru, née Ernestine Joly, qui le reçut dans sa maison au bord de la Loire, et qui fut sa tutrice jusqu'à ce que le jeune René eut atteint l'âge de douze ans. Son père, un antidreyfusard convaincu, contribua largement à la formation éthique du jeune René, en particulier son antisémitisme. Il est probable que l'attrait qu'il éprouva plus tard pour la culture arabe, était dû surtout à la haine endémique que l'Islam professe envers les juifs. Comme il est de coutume dans les famille Catholiques romaines, René Guénon fit sa première Communion et fut ensuite confirmé dans l'église Saint-Nicolas, à Blois. Il amorce ensuite des études secondaires à l'école Notre-Dame-des-Aydes. Intelligent, il arrive fréquemment à obtenir de bons résultats scolaires, malgré de nombreuses absences. En 1901, son père, le jugeant victime de jalousies, l'envoie au collège Augustin-Thierry à Blois. Il obtient son baccalauréat (Lettres) le 15 juillet 1904 avec la mention "assez bien" et quitte Blois pour préparer une licence en mathématiques au collège Rollin et s'installe au 51, rue St-Louis-en-L'Ile. Il abandonne ses études deux ans plus tard, à la suite d'un échec retentissant. Les biographes officiels de Guénon passent très vite sur les années de 1906 à 1912, date de son mariage. Pourtant ces six années seront déterminantes pour la formation de la personnalité du René adulte.

    Aucune raison n'est donnée pour justifier "l'abandon" de ses études. Un de ses biographes dit "Guénon abandonna ses études pour s'adonner aux études ésotériques". La vérité est plus prosaïque: Guénon, loin d'être un sur-doué, simplement rata ses examens... Ses études lui permirent de développer sa connaissance de la langue françaises et de développer le style particulier qui rendit populaire. Il entrepris en effet des études ésotériques en s'inscrivant à la Faculté des Sciences Hermétiques de Papus. Cette Faculté donnait des cours plusieurs fois par semaine, et ces cours étaient complétés par des tenues de loges martinistes. On attendait des élèves qu'ils rejoignent le Martinisme. Malgré son très jeune âge, Guénon s'installa avec une vitesse stupéfiante, dûe à surtout à son manque de scrupule et fort peu à son intelligence, dans les hauts grades des spiritualistes. Grâce à Noël-Chamrenaud, il fut initié dans l'Ordre Martiniste, investi Supérieur Inconnu par Phaneg, accueilli dans la loge Humanitad puis dans celle d' I.N.R.I. En avril 1908, il reçut le grade de Maître du rite Ecossais de Memphis-Misraïm et deux mois plus tard. il accédait, au moyen de la patente de Théodore Reuss, au 90e degré de l'Ordre de Misraïm.

    En juin de la même année, Papus organisa une manifestation d'envergure qui consacra son rang de chef de l'occultisme en France. Il s'agissait du Congrès Spiritualiste qui rassembla quelque 30.000 adhérents. selon la revue l'Initiation. Parmi les orateurs, on put applaudir Phaneg, Gabriel Delanne, le Dr Biagini, Ernest Bose, Albert Jounet, Hector Durville, Faugeron, Patrice Gentry, Alexandre Thomas et Dubourg. Fabre des Essarts "en gilet et gants violets, l'anneau épiscopal d'améthiste au doigt" entretint son public de la Gnose. René Guénon prit aussi la parole, mais passa pratiquemnent inapperçu dans l'ombre d'Encausse. L'ambition de Guénon n'appréciait pas cette position mineure, et lorsque vers la fin de l'année, Papus s'occupa de promouvoir l'oeuvre de Saint-Yves d'Alveydre, puis pris ses vacances habituelles dans le midi, Guénon crût que l'heure était favorable pour supplanter son mentor.

    A l'insu de Papus et des dignitaires de l'Ordre Martiniste, Guénon fonda, avec deux autres membres d'Humanitas: Desjobert et Alexandre Thomas, dans le plus grand secret, l'Ordre du Temple Rénové. Le secret était important, car Guénon avait affirmé à Papus, pour pouvoir disposer gratuitement de son local du 33 rue Jacob pour son nouvel Ordre secret, qu'il donnait des cours dans le cadre de la Faculté des Sciences Hermétiques. Victor Blanchard affirma plus tard que de grandes choses se passèrent dans l'Ordre du Temple Rénové.. En réalité, ce pseudo-ordre n'était qu'un cercle spirite minuscule qui ne compta jamais plus de cinq membres. On y fit des choses fort sérieuses en effet: touner les tables, on y assista à la matérialisation de Cagliostro parfois accompagné de Weishaupt ou de Frédéric le Grand. Ces grandes âmes approuvaient le Martinisme, la Rose-Croix et le Christ, ainsi que les doctrines de Guaïta; mais pas l'influence de Papus . A la demande des compères du Temple Rénové, Jacques de Molay accepta de leur transmettre tout le savoir des Templiers, mélange subtil de mystères d'Osiris, pythagorisme, de kabbale, d'Evangiles, de gnosticisme et de synarchie. Grâce à une habile et secrète propagande, Guénon attira les plus jeunes membres d'Humanidad en mal de spiritisme: Victor Blanchard, Patrice Gentry, Louis Gastin, Dauriam et Charles Blanchard. Ce dernier fut sacré Commandeur de l'Ordre du Temple Rénové et admit plus tard avoir usé de son influence personnelle et de celle de son père pour pousser ses amis à noyauter Humanitas, pour s'emparer du secrétariat de l'Ordre Martiniste et de toutes les adresses des membres, assurant ainsi toutes les chances de Guénon à la succession de Papus.

    La chose faillit réussir. Le fidèle Sédir venait de jeter l'éponge de l'occultisme, découragé par la maladie de sa femme. Papus partit se reposer dans le Midi, puis prit le train pour la Russie à la demande désespérée de Pétia qui avait du fermer sa loge, à cause de l'intervention de la police tsariste. Croyant Papus en position de faiblesse, Guénon était prêt à prendre sa place.

    Malheureusement pour lui, Victor Blanchard ouvrit sa propre loge Martiniste "Melchissédeck" qui fut inaugurée par "Alkaheste", Vénérable de la loge Karma. Ce fut à cette occasion que Papus découvrit les manoeuvres de Guénon et son occupation non-autorisée de ses locaux. Papus, se sentant menacé, ne prit pas de demi mesures: Charles Blanchard fut aussitôt interdit dans toutes les loges; Victor Blanchard vit la charte de Melchissédeck annulée; Paul Vieux, le secrétaire de l'Ordre Martiniste de l'époque qui avait donné à Guénon les adresses des membres, dut se démettre de ses fonctions, Louis Gastin et Victor Blanchard furent sommés par Papus de choisir entre le Martinisme et l'Ordre du Temple. Gastin suivit les injonctions de Papus, Blanchard se démit publiquement de toutes ses fonctions templières dans les colonnes de l'Initiation et renonçait à tous ses grades dans l'Ordre du Temple dans sa lettre de démission à René Guénon. Il publia également dans l'Initiation, tous les procès-verbaux des scéances spirites que Guénon conduisit avec ses amis de l'Ordre du Temple de février 1908 à janvier 1909. La carrière martiniste, occultiste et spiritiste de Guénon venait de prendre fin, sa carrière gnostique commençait....

    Petit à petit, il s'était rapproché de Synésius (Fabre d'Olivet). Il entra dans le clergé de l'Eglise Gnostique et trouve dans le Encyclique Antimoderniste de Jean Bricaud les fondements de sa propre philosophie. En 1909 il fut élevé à l'épiscopat de l'Eglise Gnostique de France et en devint l'évêque d'Alexandrie sous le nom de Palingénius.

    Mais pour tenter de reprendre la place de Papus après son échec retentissant, Guénon devait mettre en place une nouvelle stratégie. Il savait qu'il devait d'abord fonder sa propre revue pour concurrencer l'Initiation, ensuite détruire le Martinisme.

    Se servant de l'autorité de Frabre des Essarts, (ainsi que de ses économies), Guénon fonda la Gnose. et en prit la direction. Cette revue se maintint jusqu'en 1912 lorsque Guénon se sépara définitivement de Fabre qui, bien entendu, ne revit jamais son investissement... La revue ne tira que rarement plus de 100 exemplaires dont plus de la moîtié des copies étaient distribuées gratuitement. Parallèlement, Guénon travailla à déstabiliser l'autorité de Papus dans sa propre organisation et utillisa la Gnose pour le dénigrer.

    Bien que promettant allégeance au Patriarche de l'Eglise Gnostique qui abhorrait l'Eglise Catholique Romaine, Guénon s'associa, ainsi que sa revue, à La France Chrétienne, et avec son directeur Clarin de la Rive. Cette revue d'extrême droite, même pour la majorité des Romains, attaqua régulièrement l'Eglise Gnostique de France et son Patriarche. Par cette association, Guénon commença a pratiquer la duplicité qui caractériasa le reste de son existence. La motivation de ses defections et trahisons successives se trouve sans doute dans la nécessité qu'avait Guénon de vivre de sa plume. En "travaillant sur plusieurs fronts", Guénon espérait, et souvent réussit, à se créer des opportunités de trouver des mécènes.

    Lorsque les opportunités offertes par l'Eglise Gnostique s'amoindrirent, Guénon pensa à se faire maçon. En se prévalant du Rite National Espagnol auquel appartenait la Loge papusienne Humanidad, Guénon tenta d'abord d'entrer dans la Loge de Travail et des Vrais Amis. L'enquète prouva qu'il en avait été expulsé et Oswald Wirth, le Vénérable, rejetta sa candidature. Guénon alors se présenta , avec succès cette fois, à Thébah, la loge de la Grande Loge de France, dont Deulin était le Vénérable.

    En 1913, après la disparition de la Gnose., Guénon accepta un poste de rédacteur à la Revue Chrétienne. Abel Clarin de la Rive lui demanda de prendre la direction de la section anti-maçonnique. Guénon, selon son habitude, travailla en Maçonnerie et en même temps oeuvrait à la calomnier sous le pseudonyme du Sphinx..

    Ce fut Papus, encore lui, qui démasqua la duplicité de Guénon. Il se moqua dans un débat public en 1914 de

    la naïveté des écrivains cléricaux de faire appel pour leur polémiques, à des maçons déguisés en "sphinx" à pattes de canards

    . Il plaçait ainsi Guénon dans la lignée de Léo Taxil et du docteur Bataille.

    Parallèlement, Guénon collabora aussi à la revue La France antimaçonique, pour laquelle il écrivit toute une série d'articles également sous le pseudonyme du Sphinx, en souvenir peut-être de son passage dans l'école de Papus. Il est probable que ce double jeu ait eut des raisons économiques. Mais il est aussi tout aussi vraissemblable qu'il laissa libre cours à ses habitudes de critique et de duplicité. Il avait, en effet, très vite découvert que le public de l'époque, s'il était friand d'occultisme, lisait bien plus souvent les articles polémistes que ceux exposant les doctrines spirituelles.

    Certains biographes appellent la période de 1906 à 1912, les années de paradoxe de sa vie. Pourtant, si l'on y regarde de plus près, Guénon toucha à toutes les écoles de spiritualité parisennes de son temps, sans vraiment s'attacher à aucune d'elles. Bien qu'il y fut toujours bien reçu et grandit grâce aux enseignements de ses instructeurs successifs, Guénon ne garda aucun sentiment de gratitude à leur égard. Souvent, il commença à les dénigrer, parfois à les trahir, même avant de les avoir quittées. Ce n'est que fort rarement qu'abandonnant son orgueil, il se permettra de rendre homage à un instructeur.

    En 1910, ayant raté sa tentative de détrôner Papus dans son rôle de chef de file de l'occultisme français, René Guénon cherche de nouvelles orientations. Il a parfois l'occasion de se faire inviter dans le salon de la Duchesse de Pomar, où il peut se frotter à tous les personnages marginaux du temps: Mme Blavatsky et le Colonel Olcott, mais aussi Augustin Chaboseau, Fabre d'Olivet ainsi que Zelma, Aimée et Charles Blech. Depuis ses démêlés avec Mme Blavatsky, on y voit rarement Papus. C'est là que Guénon rencontra probablement le peintre suédois John Gustaf Agelii (alias Ivan Aguéli ou Abdul-Hâdi) qui l'initie à l'Islam. Tout indique que sa liaison avec Guénon fur de caractère homosexuel, qui résultat dans une rupture du patronage de la maison royale pour le peintre suédois.

    En 1912, John Gustaf, maintenant Abdul-Hâdi (le Serviteur du Guide) avait reçu l'Initiation musulmane du Maître Abder-Rahman Elish El-Khébir, il la transmit à Monseigneur Palingénius qui devint Abdel Wahed-Yahia (le Serviteur de l'Unique). Mais René avait aussi rencontré Berthe Loury et lui fit la cour. Leur mariage eut lieu en juillet 1912 selon le rite Catholique Romain (au diable l'Islam et l'Eglise Gnostique!) après une rupture abrupte d'avec Agelli.. Le couple s'installa au 51, rue Saint-Louis-en-l'Ile avec une nièce et y demeura jusqu'au début de la première guerre mondiale.

    La dot de son épouse permit à Guénon de vivre confortablement, car les revenus de sa revue étaient médiocres. Il fut appelé sous les drapeaux en 1914 et échappa à la mobilisation en août. Ses amis dirent qu'il fut réformé, ses ennemis affirment qu'il présenta un certificat médical de complaisance. Quoi qu'il en soit, pendant que Papus et les autres faisaient leur devoir aux tranchées, Guénon "se consacra à l'élaboration de sa pensée".

    Privé de ses maigres ressources par la guerre, la dot de sa femme s'amenuisant, Guénon dût chercher du travail. Avec l'aide d'amis de l'Action Française, il obtint un poste à Saint-Germain en Laye à en 1916, Sétif (Algérie) en 1917, enfin à Blois en 1918. Bien que ses amis nous disent qu'il rentra en France pour "enseigner la philosophie au collège de Blois", la chose est peu vraissemblable puisque Guénon n'a aucune qualification académique et même dans un établissement d'enseignement catholique romain, la chose est nécessaire. La réalité est moins brillante: Guénon n'était à Blois qu'un surveillant d'études, un "pion" comme on disait à l'époque, et d'après les souvenirs d'un de ses anciens élèves. De cette époque que datent ses premiers contacts avec Jacques Maritain par l'intermédiaire de Noëlle Maurice Denis.

    En 1919, René Guénon a une fois de plus perdu son emploi probablement à cause de la démobilisation d'enseignants plus qualifiés, certaines mauvaises langues pourtant disent que les nombreux changements dans la carrière de Guénon sont dûs à son attrait pour certains jeunes élèves. La chose n'est pas prouvée et ces médisances sont sans doute dues à ses anciennes relations avec John Gustaf Agelii. Quoi qu'il en soit, il comprend que sans qualification académique, sa carrière d'enseignant sera terminée. Faisant encore jouer ses appuis, il parvient à préparer une thèse de doctorat en philosophie sans passer par les préliminaires habituels et à la présenter à deux reprises sans succès en 1920 et en 1921. Sylvain Lévi lui refuse le doctorat pour un texte qui sera publié plus tard comme son premier livre. C'est un échec complet qui marquera Guénon pour le restant de ses jours. Une fois de plus, Guénon ne veut pas voir ses erreurs, mais considère le refus de Lévi comme une attaque personnelle qui renforce son anti-sémitisme. Il en gardera un mélange d'envie et de haine secrète envers les personnes ayant réussi une éducation académique, tout en tentant de présenter à un public crédule, une image extérieure "scientifique". Son style et sa maîtrise de la langue française arriveront parfois à faire oublier l'arrogance de ses propos.

    Après son cuisant échec, Guénon réalise qu'il n'a aucun espoir de trouver du travail dans l'enseignement. Il entreprend alors les premières démarches pour lancer sa carrière d'écrivain. En 1922, ayant entendu qu'Augustin Chaboseau était parvenu à y publier son Boudhisme Esotérique, Guénon devient membre de la Société Théosophique pour se reconstituer un réseau de contact dans le monde de l'occultisme, car ses amis catholiques l'avaient abandonné.

    Il présenta donc le manuscrit de son premier livre Introduction générale aux doctrines hindoues, qui n'est autre que sa thèse doctorale, à la plupart des éditeurs connus, mais sans beaucoup de succès. René Guénon contacta Charles Blech, le Secrétaire Général de la Société Théosophique de France et directeur des Éditions Adyar, et lui présenta son manuscrit. Sachant l'échec de la thèse de Guénon, le Secrétaire Général décida de soumettre le manuscrit aux spécialistes des quartiers généraux de la Société Théosophique d'Adyar, qui possédait la plus grande collection de textes hindous au monde. Comme il parlait courramment le français et qu'il avait travaillé à Ceylan comme apôtre du Bouddhisme, Charles W. Leadbeater fut chargé de l'analyse du texte. Leadbeater releva des erreurs graves dans le travail de Guénon, sans doute celles qu'identifia Sylvain Lévi. Mais il pensait que ces erreurs étaient dûes principalement aux mauvaises traductions françaises des textes hindous sur lesquels l'auteur s'était basé. Guénon, qui ne parlait et ne lisait ni l'anglais, ni le sanscrit, ne pouvait évidemment s'en appercevoir. Il avait une foi aveugle dans les textes qu'il avait trouvé dans les musées parisiens. Pourtant, il considéra le refus de publication comme une injure personnelle, il démissionna de la Société Théosophique et garda une haine violente pour Leadbeater et les dirigeants de la Société Théosophique. Il trouva finalement une autre maison d'édition et son livre sorti quelques mois plus tard, les erreurs étant bien entendu dûment corrigées, mais sans aucune référence aux remarques de Leadbeater.

    Tout de suite après la parution de son premier livre, Guénon prépara sa revanche en publiant Le Théosophisme ou l'histoire d'une pseudo-religion, un livre peu soigné sur le plan de l'histoire et des faits. Bien que la réputation de Mme Blavatsky et de Leadbeater aient été restaurées par plusieurs décisions des tribunaux, Guénon n'en tint aucun compte: il s'acharna à publier des documents erronés, se "trompant" sur les personnes et les dates avec une désinvolture coupable et une ignorance évidente. Plusieurs auteurs sérieux n'eurent ainsi aucune difficulté à démontrer l'ignorance du sanscrit et l'indiscutable mauvaise foi de Guénon, en particulier dans son étude du Karman. Certains de ces auteurs, excédés par cette attitudes ont utilisé des qualificatifs véhéments et quelque peu mérités à son égard, tels que "sycophante dont la malhonnèteté n'a d'égale que la parti pris et la méconnaissance de son sujet" (Noël Richard-Nafarre) Pourtant ses supporters de l'Action Française d'abord, et plus récemment de l'extrême-droite française, continuent à ressasser jusqu'à l'ennui ces vengeances enfantines, certains même en rajoutent....

    Mais les bévues de Guénon sont parfois de taille. Dans son Théosophisme , il croit que Samuel Lyddel Mac Gregor Mathers, Impérator de la Golden Dawn, est mort en laissant à son frère cadet, époux de la soeur du philosophe Henri Bergson, représenter la Golden Down par des activités fantaisistes en France, or l'Impérator n'eut jamais de frère. Le lecteur familier de ces questions devra relire le passage à plusieurs reprises pour en croire ses yeux!

    Ce n'est pas sa seule erreur de ce genre: il en commet une autre et aussi énorme à propos de Bulwer Lytton, l'auteur des Derniers Jours de Pompeï; erreur de potache équivalente à celle de confondre Alexandre Dumas, père et fils.... ou encore de confondre les Solovioff, deux frères, cette fois.

    Il faudrait un livre entier pour reprendre toutes les inexactitudes, les présentations tendancieuses des faits, les affirmations gratuites présentées comme des certitudes établies, qui constituent l'ossature de l'oeuvre de Guénon. Repondre point par point dans le cadre limité d'Internet est impossible, car ce n'est pas seulement dans ses polémiques que Guénon prend des libertés inacceptables avec la réalité, son oeuvre philosophique

    Il y a peut-être une autre raison pour l'acharnement de Guénon contre la Société Théosophique et ses dirigeants: la plupart de ses membres étaient des universitaires et penchaient politiquement vers le socialisme, les deux ennemis inavoués de Guénon. Madame Blavatshy parlait quatre langues et avait bénéficié de l'excellente éducation des jeunes femmes de l'aristocratie russe; Mme Besant avait obtenu son doctorat, Leadbeater un doctorat en théologie d'Oxford, et suprème camouflet pour Guénon, James I. Wedgwood, un théosophe anglais, a obtenu son doctorat ès Sciences en Sorbonne, en français, où Guénon avait si lamentablement échoué.

    La marche de l'histoire a sans doute fait la part des choses. Tandis que René Guénon a sombré dans l'oubli du grand public, Mme Blavatsky et sa Société Théosophique occupent bonne place dans la partie historique du Petit Larousse Illustré , l'abrégé de la culture française, dont Guénon est tout naturellement absent.

    1924 voit se resserrer les liens d'amitié entre Guénon, Charles Maurras et Léon Daudet. Guénon participe à l'Action Française. Il participe avec Jacques Maritain, René Grousset et l'auteur, au débat organisé par les " Nouvelles Littéraires " à l'occasion de la parution du livre de Ferdinand Ossendowski, Bêtes, Hommes et Dieux.

    C'est en 1925 que débute la collaboration de Guénon au Voile d'Isis de Paul Chacornac, revue qui perdra peu à peu son caractère occultiste et à Regnabit la revue universelle du Sacré-Coeur du père Félix Anizan, o.m.i. et de L.A. Charbonneau-Lassay. C'est par ce dernier que Guénon aura connaissance de la survivance de groupes d'hermétisme chrétien. L'éditeur Charles Bosse publie l'Esotérisme de Dante, dont un chapitre traite d'une société ésotérico-religieuse, la Fede santa. Par contre, L'Homme et son devenir selon le Védânta paraîtra chez Bossard. C'est aussi en décembre de cette année que Guénon done finalement son unique conférence en Sorbonne: La métaphysique orientale.

    1926 - Guénon obtient l'enseignement de la Philosophie au cours Saint-Louis, une école libre de jeunes filles fréquentée par sa nièce Françoise. Un poste qu'il gardera jusqu'en 1929. Il écrit notamment: "Terre sainte et cúur du monde. pour Regnabit et participe à diverses revues: Vers l'Unité (organe de la droite nouvelle), la Revue bleue,, Au Christ Roi (organe du Hiéron de Paray-le-Monial), de 1926 à 1929, il fournit près de vingt-cinq comptes rendus de livres à une autre revue d'inspiration catholique Vient de paraître . Il aurait inspiré la même année la formation d'un groupe d'amis: Union Intellectuelle pour l'Entente entre les Peuples. En fait, il fréquente alors des milieux bien divers, parfois très parisiens comme le salon de Juliette et Albert Gleizes.

    La duplicité des entreprises de Guénon résulte en 1927 en des situations inattendues. D'une part, la publication du Roi du Monde et de La Crise du Monde Moderne sont bien accueillies par un public non averti, mais il est évincé de la revue Regnabit, le père Anizan l'accuse; "d'hétérodoxie" et la Revue internationale des sociétés secrètes entreprend une série d'articles soulignant les erreurs de son oeuvre.

    La santé de Berthe Guénon commença à se détériorer. Elle dut réduire le travail qu'elle faisait pour son mari. Peu à peu, l'activité de l'auteur baissa et il eut de plus en plus de temps libre. Il rencontra Mme Dina, une riche veuve américaine. Tous deux feront ensemble de courts séjours en Bretagne et en Savoie. Le décès de son épouse survient le 15 janvier 1928, et est suivi de peu de la mort de sa tante. René Guénon, sans famille, est désormais libre de ses mouvements. Sa liaison avec Mme Dina se renforça qui s'appuyait sur un intérêt commun pour les écrits soufis et sur la nécessité de Guénon de trouver une solution à ses problèmes d'argent. Elle culmina au début de 1930 et le couple prit la décision de partir pour l'Egypte.

    Ils partirent pour le Caire le 5 mars 1930. Mais bientôt leur relation se déteriora. Mme Dina se rendit compte des buts réels de son compagnon et rentra à Paris. René, laissé seul et pratiquement sans ressources vécut quelques mois fort pauvrement dans le vieux Caire autour de la mosquée Seyidna el Hussein, faisant la connaissance du sheikh Salâma Radi de la branche shadilite à laquelle il avait été rattaché en 1912, pendant sa liaison avec le peintre suédois. Guénon est introduit dans le cercle du Sheikh et commence à fréquenter l'université El Azhar adoptant en tous points les us et coutumes locaux, émaillant sa conversation en arabe de dictons populaires. Le Voile d'Isis publie régulièrement deux articles de sa main à chaque livraison, une très importante série sur l'initiation durera jusqu'en 1937. En préparation depuis fort longtemps, le Symbolisme de la croix paraît chez Véga, dédié à la mémoire du sheikh Elish.

    C'est en1932 que Guénon se lie avec le sheikh Mohammed Ibrahim et voit souvent Valentine de Saint-Point (Rawheya Nour-Eddine). Il publie les États multiples de l'être aux éditions Véga, qui est une séquelle de L'Homme et son devenir, dont les matériaux étaient également rassemblés depuis près de vingt ans. Ses articles sur l'initiation en 1933 attirent l'attention de F. Schuon qui avait constitué un groupe soufi en France. Ce dernier rendit visite à Guénon à deux reprises.

    Le mariage de Guénon avec Fatma Hanem, la fille du sheikh Mohamed Ibrahim en juillet 1934 met fin à ses problèmes d'argent endémique. Il vend l'appartement qui lui était venu de sa première épouse et s'installe chez son beau-père. Il continuera de correspondre avec la France jusqu'à la guerre qui interrompra le courrier. Le sheikh Ibrahim meurt en 1937 et de nouveaux problèmes financier commencent à surgir. Le climat politique de l'avant-guerre a pour résultat de transformer l'Egypte en une terre idéale pour l'espionage et Guénon se fait recruter par l'Angleterre; une maison est mise à sa disposition dans le faubourg de Doki, à l'ouest du Caire, par l'agent britanique John Levy. C'est dans cet immeuble situé dans la rue Nawal que René Guénon reçoit de nombreux visiteurs: Titus Burckhardt, J. A. Cuttat, mais surtout l'anglais Martin Lings, son contact. F. Schuon y vint aussi et les deux hommes ouvrent un réseau de comptes banquaires en Suisse, sous le prétexte d'y promouvoir l'Islam.

    Au cours de l'été 1939, Revé Guénon commence à souffrir de problèmes respiratoires. Grand fumeur, (jusque quatre paquets de cigarettes par jour, selon ses proches) il met sa faible constitution à lourde épreuve surtout à cause du climat du Caire. Il fait plusieurs rechutes, mais se rétablit au début de 1940. Après le désastre de mai 1940 et l'établissement du gouvernement du Maréchal Pétain, Guénon est approché d'abord par Vichy, puis par l'Allemagne. Après avoir refusé de collaborer et averti ses contacts anglais, Guénon se verra dans l'obligation de devenir agent double une fois découvert par les allemands. Il établit un réseau d'agents locaux et se fait adresser du courrier à leurs adresses. Il commence à accepter des sommes de plus en plus considérables pour les services qu'il rend au 3e Reich et réduit progressivement sa contribution aux services anglais.

    Guénon est vu fréquemment dans un bar célèbre du Caire, un vrai nid d'espions, où il rencontre une danceuse égyptienne connue. Patriote et nationaliste, cette femme maintient des liaisons avec beaucoup d'officiers, anglais et allemands, et en profite pour renseigner les services égyptiens. Mais Guénon n'est pas un professionnel du renseignement, il parle trop à son amie égyptienne. En quelques mois, il est découvert par les anglais qui décident de l'utiliser, sans doute à son insu, comme agent d'intoxication. Il est placé sous une surveillance discrète jusqu'à la fin de la guerre.

    Son premier enfant, une fille prénommée Khadija, naît en 1944 et en 1945 son livre Du Règne de la Quantité et les Signes des Tempsest publié à Paris.

    En 1946, Guénon installe définitivement sa famille en plein centre du Caire, rue Gam'a Âbdine. Il publie les Principes du Calcul Infinitésimal , La Grande Triade et les Aperçus sur l'Initiation , un recueil d'articles parus dans diverses revues. Ayant gardé des contacts dans les milieux du renseignement, Guénon offre ses services à l'administration du roi Farouk, qui acceuille les réfugiès nazis. Le réseau construit avant la guerre est mis à contribution pour le transfer de devises entre la Suisse et l'Egypte.

    1947 voit la naissance d'une seconde fille Leila. et en 1948, Guénon, qui a compris que ses contacts avec Vichy et les nazis, pendant la guerre, ne lui permettrons pas de remtrer en France, demande et obtient la nationalité égyptienne. Bien qu'il souffre de nouvelles difficultés de santé, il publie douze articles cette année-là.

    Le premier fils de Guénon, Ahmed, naît le 5 septembre 1949. Sur son initiative, une loge extraobédentielle "Les Trois Anneaux" est créée, qui connaîtra une existence éphémère. Il publie trois articles successifs dans les Etudes traditionnelles sur le christianisme et l'initiation. Guénon entre en contact avec le "Mouvement des Officiers Révolutionnaires", un groupe de militaires préparant la déposition du régime corrompu du roi Farouk. Appartiennent à ce groupe, Gamal Abdel Nasser et Anwar al Saddat. Très vite découvert, Guénon se voit forcé à nouveau d'ietre agent double, sa famille étant menacée.

    .

    Les rapports avec F. Schuon, qui dataient d'avant la guerre et qui avaient permi l'établissement de comptes banquaires en Suisse, se dégradent Le réseau est démantelé après que son existence ait été découverte par les autorités. En décembre 1950, Guénon tombe sérieusement malade, il doit s'aliter et reçoit les soins de son ami, le Docteur Katz. Il meurt dans la nuit du 7 janvier 1951, peu après avoir dit: " El Nafass Khalass et non en invoquant le nom d'Allah, comme le rapporte la légende.. La cause officielle de sa mort est le cancer de la gorge, dû probablement aux excès de tabac, mais des rumeurs circulent qui indiquent un empoisonnement par les services secrets du roi Farouk. Ses funérailles, eurent lieu le lendemain selon le rite musulman. Le 17 mai suivant, son deuxième fils naquit: Abdel Wahêd.

    http://kingsgarden.org/French/organisations.f/OM.F/Guenon/GuenonBiographie.html


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    Message  paralleye 1/8/2010, 05:48

    Je me demande bien de quel loge maçonnique a pu sortir ce torchon plein de mensonge et d'ignorance crasse.

    Véritablement clownesque...
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    Message  Druide 1/8/2010, 07:03

    L'article dit que vers 1910 il a pu rencontrer Blavatsky et Olcott, le problème est que Blavatsky est morte en 1891 et Olcott en 1907.
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    Message  Aurelien 1/8/2010, 09:36

    Il aurait aussi fréquenté Fabre d'Olivet décédé en 1825 !


    Soit c'étaient des entités désincarnées comme Frederic Le Grand, Adam Weishaupt, Jacques De Molay et Cagliostro cités eux aussi.

    Soit l'auteur de l'article est un mythomane.



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    Message  lorelianeGTQ 1/8/2010, 22:16

    Paralleye dit :



    Merci lorelianeGTQ pour ce partage mais il manque de nombreuses pages sur les deux livres en question.

    / Pages manquantes


    -Introduction générale aux Doctrines Hindoues : (16 pages)

    46-47 / 120-121 / 126-127 / 144-145 / 236-237 / 248-249 / 262-263 / 294-295

    -Le théosophisme histoire d'une pseudo pseudo religion : (14 pages)

    18-19 / 50-51 / 186-187 / 188-189 / 210-211 / 218-219 / 226-227

    Voila quelqu'un peut-il les scanner ou les envoyer par PDF ou DOC pour compléter tout ça ?

    a+

    Ok, merci pour ces précisions, j'ai vérifié, j'éspère qu'il n'y en à pas de manquante en plus, je crois que non les ayant revérifié..

    Pour la liste je la refait ayant constaté une page vraiment abimer par une erreur ( et oui, scanné des livres c'est trèèèès long et fatiguant d'ennui..parfois ont y perd le nord (cause des pages manquantes)

    ...

    / Pages manquantes

    -Introduction générale aux Doctrines Hindoues : (16 pages)

    46-47 / 120-121 / 126-127 / 144-145 / 236-237 / 248-249 / 262-263 / 294-295

    -Le théosophisme histoire d'une pseudo pseudo religion : (14 pages)

    18-19 / 50-51 / 186-187 / 188-189 / 210-211 / 218-219 / 226-227/ 252-253 (253 brouiller)

    ...

    J'ajoute au passage une note complété, étant à moitié lisible :

    Absolument faux (1926)

    page 264....Note posé par un inconnu !!!

    ...

    Je ne sait pas à quoi l'inconnue fait référence...bref, cela parle de la société des "nations"...sans date !?!

    ...

    Bon, mise à par cela je vais tenté quelque chose, c'est vrai que ce sont des ouvrages précieux, et à y voir le prix, comme mentionner par paralleye, que par ailleurs je remercie d'avoir dressé la liste, c'est fort cher!

    Il est certain que la réédition de cette ouvrage (Théosophie) pose problème à certains, et voyant Trédaniel publié du Jean Robin, je ne vois plus trop quoi y attendre d'eux! il me semble que ce soit d'ailleurs Guénon qui avait, avec l'appuie financier d'une amie fondé cette maison...enfin

    Si cela fonctionne je vous envoie cela au plus vite

    PS: page de couverture absente sur le livre et seule image trouver sur le web :


    gu�non - René Guénon - Page 2 CapaRG_Teoso


    J'ai changer la date d'édition, l'original de cette couverture était 1982, j'ai donc écrit 1921 afin qu'elle corresponde à la date d'édition de l'intérieur du bouquin..




    Dernière édition par lorelianeGTQ le 9/11/2011, 01:12, édité 1 fois
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    Message  paralleye 2/8/2010, 00:21

    Merci beaucoup Loreliane GTQ si tu pourrais nous récup les pages manquantes du livre sur le "théosophisme" ce serait vraiment super.

    En ce qui concerne "introduction générale à l'étude des doctrines hindoues" j'ai le livre en ma possession et donc je vous enverrai bientôt les pages manquantes au format PDF dès que j'aurai recopiées celles-ci.

    Il est effectivement évident que ce livre sur le théosophisme en dérange plus d'un apparement,surtout au jour d'aujourdhui avec la grande tromperie du new-age et les grandes avancées du nouvel orde mondial.

    A noter aussi le livre de rené guénon "l'erreur spirite" qui a tout simplement disparu de la surface de la terre on dirait,quasiment introuvable nulle part...
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    Message  lorelianeGTQ 2/8/2010, 00:54

    Oui paralleye, c'est cela que je vais tenter, récupéré les pages, étant donné que je ne pourrait emporté le livre je m'y prendrais autrement..

    Bien si tu as, et peut t'occuper du livre, très intéressant par ailleurs, sur l'introduction au doctrines hindoues, cela me fera moins de difficulté gu�non - René Guénon - Page 2 Icon_wink


    Donc très prochainement pour cette mise en ligne si tout fonctionne comme je le souhaite..


    En ce qui concernae l'erreur spirite, il est vrai que je ne l'ais j'aimais eu entre les main, je vient de tomber sur un passage du livre :



    René Guénon, L'erreur spirite (fragment)

    Le spirite qui, possédant quelques facultés médiumniques, s’enferme
    chez lui pour consulter sa table à propos de n’importe quoi, ne se doute
    pas que c’est tout simplement avec lui-même qu’il communique par ce
    moyen détourné, et c’est pourtant ce qui lui arrive le plus
    ordinairement. Dans les séances des groupes, la présence d’assistants
    plus ou moins nombreux vient un peu compliquer les choses: le médium
    n’en est plus réduit à sa seule pensée, mais, dans l’état spécial où il
    se trouve et qui le rend éminemment accessible à la suggestion sous
    toutes ses formes, il pourra tout aussi bien refléter et exprimer la
    pensée de l’un quelconque des assistants. D’ailleurs, dans ce cas comme
    dans le précédent, il ne s’agit pas forcément d’une pensée qui
    s’exprimera guère que si quelqu’un a la volonté bien arrêtée
    d’influencer les réponses; habituellement, ce qui se manifeste
    appartient plutôt à ce domaine très complexe que les psychologues
    appellent le « subconscient ». On a parfois abusé de cette dernière
    dénomination, parce qu’il est commode, en maintes circonstances, de
    faire appel à ce qui est obscur et mal défini; il n’en est pas moins
    vrai que le « subconscient » correspond à une réalité; seulement, il y a
    de tout là-dedans, et les psychologues, dans la limite des moyens dont
    ils disposent, seraient fort embarrassés pour y mettre un peu d’ordre.
    Il y a d’abord ce qu’on peut appler la « mémoire latente »: rien ne
    s’oublie jamais d’une façon absolue, comme le prouvent les cas de «
    réviviscence » anormale qui ont été assez souvent constatés; il suffit
    donc que quelque chose ait été connu de l’un des assistants, même s’il
    croit l’avoir complètement oublié, pour qu’il n’y ait pas lieu de
    chercher ailleurs si cela vient à s’exprimer dans une « communication »
    spirite. Il y a aussi toutes les « prévisions » et tous les «
    pressentiments », qui arrivent parfois, même normalement, à devenir
    assez clairement conscients chez certaines personnes; c’est à cet ordre
    qu’il faut certainement rattacher bien des prédictions spirites qui se
    réalisent, sans compter qu’il y en a beaucoup d’autres, et probablement
    un plus grand nombre, qui ne se réalisent pas, et qui représentent de
    vagues pensées quelconques prenant corps comme peut le faire n’importe
    quelle rêverie [1]. Mais nous irons plus loin: une « communication »
    énonçant des faits réellement inconnus de tous les assistants peut
    cependant provenir du « subconscient » de l’un d’eux, car, sous ce
    rapport aussi, on est fort loin de connaître ordinairement toutes les
    possibilités de l’être humain: chacun de nous peut être en rapport, par
    cette partie obscure de lui-même, avec des êtres et des choses dont il
    n’a jamais eu connaissance au sens courant de ce mot, et il s’établit là
    d’innombrables ramifications auxquelles il est impossible d’assigner
    des limites définies. Ici, nous sommes bien loin des conceptions de la
    psychologie classique; cela pourra donc sembler étrange, de même que le
    fait que les « communications » peuvent être influencées par les pensées
    de personnes non présentes; pourtant, nous ne craignons pas d’affirmer
    qu’il n’y a à tout cela aucune impossibilité.
    Ce qu’il y a de curieux à noter comme conséquence de ces dernières
    considérations, c’est ceci: ceux même qui admettent qu’il est possible
    d’évoquer les morts (nous voulons dire l’être réel des morts) devraient
    admettre qu’il soit également possible, et même plus facile, d’évoquer
    un vivant, puisque le mort n’a pas acquis, à leurs yeux, d’éléments
    nouveaux, et que d’ailleurs, quel que soit l’état dans lequel on le
    suppose, cet état, comparé à celui des vivants, n’offrira jamais une
    similitude aussi parfaite que si l’on compare des vivants entre eux,
    d’où il suit que les possibilités de communication, si elles existent,
    ne peuvent en tout cas être qu’amoindries et non pas augmentées. Or il
    est remarquable que les spirites s’insurgent violemment contre cette
    possibilité d’évoquer un vivant, et qu’ils semblent la trouver
    particulièrement redoutable pour leur théorie; nous qui dénions tout
    fondement à celle-ci, nous reconnaissons au contraire cette possibilité,
    et nous allons tâcher d’en montrer un peu plus clairement les raisons.
    Le cadavre n’a pas de propriétés autres que celles de l’organisme animé,
    il garde seulement certaines des propriétés qu’avait celui-ci; de même,
    l’ob des Hébreux, ou le prêta des Hindous, ne saurait avoir de
    propriétés nouvelles par rapport à l’état dont il n’est qu’un vestige;
    si donc cet élément peut êter évoqué, c’est que le vivant peut l’être
    aussi dans son état correspondant. Bien entendu, ce que nous venons de
    dire suppose seulement une analogie entre différents états, et non une
    assimilation avec le corps; l’ob (conservons-lui ce nom pour plus de
    simplicité) n’est pas un « cadavre astral », et ce n’est que l’ignorance
    des occultistes, confondant analogie et identité, qui en a fait la
    théorie, c’est de limiter arbitrairement des possibilités que l’on peut
    dire proprement indéfinies (nous ne disons pas infinies). Les forces
    susceptibles d’entrer en jeu sont diverses et multiples; qu’on doive les
    regarder comme provenant d’êtres spéciaux, ou comme de simples forces
    dans un sens plus voisin de celui où le physicien entend ce mot, peu
    importe quand on s’en tient aux généralités, car l’un et l’autre peuvent
    être vrais suivant les cas. Parmi ces forces, il en est qui sont, par
    leur nature, plus rapprochées du monde corporel et des forces physiques,
    et qui, par conséquent, se manifesteront plus aisément en prenant
    contact avec le domaine sensible par l’intermédiaire d’un organisme
    vivant (celui d’un médium) ou par tout autre moyen. Or ces forces sont
    précisément les plus inférieures de toutes, donc celles dont les effets
    peuvent être les plus funestes et devraient être évités le plus
    soigneusement; elles correspondent, dans l’ordre cosmique, à ce que sont
    les plus basses régions du « subconscient » dans l’être humain. C’est
    dans cette catégorie qu’il faut ranger toutes les forces auxquelles la
    tradition extrême-orientale donne la dénomination générique d’«
    influences errantes », forces dont le maniement constitue la partie la
    plus importante de la magie, et dont les manifestations, parfois
    spontanées, donnent lieu à tous ces phénomènes dont la « hantise » est
    le type le plus connu; ce sont, en somme, toutes les énergies non
    individualisées, et il y en a naturellement de bien des sortes.
    Certaines de ces forces peuvent être dites vraiment « démoniaques » ou «
    sataniques »; ce sont celles-là, notamment, que met en jeu la
    sorcellerie, et les pratiques spirites peuvent aussi les attirer
    souvent, quoique involontairement; le médium est un être que sa
    malencontreuse constitution met en rapport avec tout ce qu’il y a de
    moins recommandable en ce monde, et même dans les mondes inférieurs.
    Dans les « influences errantes » doit être également compris tout ce
    qui, provenant des morts, est susceptible de donner lieu à des
    manifestations sensibles, car il s’agit là d’éléments qui ne sont plus
    individualisés: tel est l’ob lui-même, et tels sont à plus forte raison
    tous ces éléments psychiques de moindre importance qui représentent « le
    produit de la désintégration de l’inconscient (ou mieux du «
    subconscient ») d’une personne morte »; ajoutons que, dans les cas de
    mort violente, l’on conserve pendant un certain temps un degré tout
    spécial de cohésion et de quasi-vitalité, ce qui permet de rendre compte
    de bon nombre de phénomènes.

    (Fragment de L’Erreur spirite, Etudes Traditionnelles)

    Notes:

    [1]
    Il y a aussi des prédictions qui ne se réalisent que parce qu’elles ont
    agi à la façon des suggestions; nous y reviendrons quand nous parlerons
    spécialement des dangers du spiritisme.




    Source :

    http://elkorg-projects.blogspot.com/2005/12/ren-gunon-lerreur-spirite-fragment.html

    Autre extrait :



    René Guénon, L'erreur spirite, extrait du chapitre X, la question du satanisme.

    Il est convenu qu’on ne peut parler du diable sans provoquer, de la part
    de tous ceux qui se piquent d’être plus ou moins « modernes »,
    c’est-à-dire l’immense majorité de nos contemporains, des sourires dédaigneux ou des haussements d’épaules plus ou moins méprisants encore ; et il est des gens qui
    , tout en ayant certaines convictions
    religieuses, ne sont pas les derniers à prendre une semblable
    attitude, peut-être par simple crainte de passer pour « arriérés »,
    peut-être aussi d’une façon plus sincère. Ceux-là, en effet sont
    bien obligés d’admettre en principe l’existence du démon, mais ils
    seraient fort embarrassés d’avoir à constater son action effective ;
    cela dérangerait par trop le cercle restreint d’idées
    toutes faites dans lequel ils ont coutume de se mouvoir. C’est là un
    exemple de ce « positivisme pratique » auquel nous avons fait allusion
    précédemment : les conceptions religieuses sont une
    chose, la « vie ordinaire » en est une autre, et, entre les deux, on
    a bien soin d’établir une cloison aussi étanche que possible ; autant
    dire qu’on se comportera en fait comme un véritable
    incroyant, avec la logique en moins ; mais quel moyen de faire
    autrement, dans une société aussi « éclairée » et aussi « tolérante »
    que la nôtre, sans se faire traiter à tout le moins d’ «
    halluciné » ? Sans doute, une certaine prudence est souvent
    nécessaire, mais prudence ne veut pas dire négation « à priori » et sans
    discernement (…) si ce n’est pas encore une ruse du diable que
    de se faire nier, il faut convenir qu’il n’y a pas trop mal réussi
    (…)


    Le diable n’est pas seulement terrible, il est souvent grotesque ;
    que chacun prenne cela comme il l’entendra, suivant l’idée qu’il
    s’en fait ; mais que ceux qui pourraient être tentés de s’étonner ou
    même de se scandaliser d’une telle affirmation veuillent bien
    se reporter aux détails saugrenus que l’on trouve inévitablement
    dans toute affaire de sorcellerie, et faire ensuite un rapprochement
    avec toutes ces manifestations ineptes que les spirites ont
    l’inconscience d’attribuer aux « désincarnés ».


    En voici un échantillon pris entre mille : « On lit une prière aux
    esprits, et tout le monde place ses mains, qui sur la table, qui sur
    le guéridon qui lui fait suite, puis on fait l’obscurité… La table
    oscille quelque peu, et Mathurin, par ce fait annonce sa
    présence (…) ».


    Il serait difficile d’imaginer quelque chose de plus puéril ; pour
    croire que les morts reviennent pour se livrer à ces facéties de
    mauvais goût, il faut assurément plus que de la naïveté ; et que penser
    de cette « prière aux esprits » par laquelle débute une
    telle séance ? Ce caractère grotesque est évidemment la marque de
    quelque chose d’un ordre fort inférieur ; même lorsque la source en est
    dans l’être humain (et nous comprenons dans ce cas les «
    entités » formées artificiellement et plus ou moins persistantes),
    cela provient des plus basses régions du « subconscient » ; et tout le
    spiritisme, en y englobant pratiques et théories, est, à
    un degré plus ou moins accentué, empreint de ce caractère. Nous ne
    faisons pas d’exception pour ce qu’il y a de plus « élevé », au dire des
    spirites, dans les « communications » qu’ils reçoivent
    : celles qui ont des prétentions à exprimer des idées sont absurdes,
    ou inintelligibles, ou d’une banalité que des gens complètement
    incultes peuvent seuls ne pas voir ; quant au reste, c’est de
    la sentimentalité la plus ridicule.


    Assurément, il n’y a pas besoin de faire intervenir le diable pour
    expliquer de semblables productions, qui sont tout à fait à la
    hauteur de la « subconscience » humaine ; s’il consentait à s’en mêler,
    il n’aurait certes aucune peine à faire beaucoup mieux que
    cela. On dit même que le diable, quand il veut, est fort bon
    théologien ; il est vrai, pourtant, qu’il ne peut s’empêcher de laisser
    échapper quelque sottise, qui est comme sa signature ; mais
    nous ajouterons qu’il n’y a qu’un domaine qui lui soit
    rigoureusement interdit, et c’est celui de la métaphysique pure (…)


    Mais revenons aux divagations de la « subconscience » : il suffit que
    celle-ci ait en elle des éléments « démoniaques », au sens que nous
    avons dit, et qu’elle soit capable de mettre l’homme en relation
    involontaire avec des influences qui, même si elles ne sont
    que de simples forces inconscientes par elles-mêmes n’en sont pas
    moins « démoniaques » aussi ; cela suffit, disons-nous, pour que le même
    caractère s’exprime dans quelques unes des «
    communications » dont il s’agit. Ces « communications » ne sont pas
    forcément celles qui, comme il y en a fréquemment, se distinguent par la grossièreté de leur langage ; il se peut que ce soient
    aussi, parfois, celles devant lesquelles les spirites tombent en
    admiration (…)


    Si le diable peut être bon théologien quand il y trouve avantage, il
    peut aussi, et « à fortiori », être moraliste, ce qui ne demande
    point tant d’intelligence ; on pourrait même admettre, avec quelque
    apparence de raison, que c’est là un déguisement qu’il prend
    pour mieux tromper les hommes et leur faire accepter des doctrines
    fausses. En suite, ces choses « consolantes » et « moralisantes » sont
    précisément, à nos yeux, de l’ordre le plus inférieur, et
    il faut être aveuglé par certains préjugés pour les trouver «
    élevées » et « sublimes » ; mettre la morale au-dessus de tout, comme le font les protestants et les spirites, c’est encore renverser
    l’ordre normal des choses ; cela même est donc « diabolique », ce
    qui ne veut pas dire que tous ceux qui pensent ainsi soient pour cela en
    communication effective avec le diable.


    A ce propos, il y a encore une autre remarque à faire : c’est que les
    milieux où l’on éprouve le besoin de prêcher la morale en toute
    circonstance sont souvent les plus immoraux en pratique ; qu’on explique cela comme on voudra, mais c’est un fait ; pour nous,
    l’explication est toute simple, c’est que tout ce qui touche à ce
    domaine met en jeu inévitablement ce qu’il y a de plus bas dans la
    nature humaine (…)


    Nous n’avons voulu qu’apporter ici quelques faits, que chacun soit
    libre d’apprécier à son gré ; les théologiens y verront probablement
    quelque chose de plus et d’autre que pourraient y trouver de simples «
    moralistes ». En ce qui nous concerne, nous ne voulons
    pas pousser les choses à l’extrême, et ce n’est pas à nous qu’il
    appartient de poser la question d’une action directe et « personnelle »
    de Satan ; mais peu importe, car, quand nous parlons de «
    satanisme », ce n’est pas ainsi que nous l’entendons. Au fond les
    questions de « personnification », si l’on peut s’exprimer ainsi, sont
    parfaitement indifférentes à notre point de vue ; ce que
    nous voulons dire est tout à fait indépendant de cette
    interprétation particulière aussi bien que de toute autre, et nous
    n’entendons en exclure aucune, sous la seule condition qu’elle
    corresponde à une possibilité. En tout cas, ce que nous voyons dans
    tout cela, et plus généralement dans le spiritisme et les autres
    mouvements analogues, ce sont des influences qui proviennent
    incontestablement de ce que certains appellent la « sphère de
    l’Antéchrist » ; cette désignation peut encore être prise
    symboliquement, mais cela ne change rien à la réalité et ne rend pas ces
    influences moins néfastes. Assurément, ceux qui participent à de
    tels mouvements, et même ceux qui croient les diriger, peuvent ne rien
    savoir de ces choses ; c’est bien là qu’est le plus grand
    danger, car beaucoup d’entre eux, très certainement, s’éloigneraient
    avec horreur s’ils pouvaient se rendre compte qu’ils se font les
    serviteurs des « puissances des ténèbres » ; mais leur
    aveuglement est souvent irrémédiable, et leur bonne foi même
    contribue à attirer d’autres victimes ; cela n’autorise-t-il pas à dire
    que la suprême habileté du diable, de quelque façon qu’on le
    conçoive, c’est de faire nier son existence ?


    (René Guénon – L’erreur spirite ; chap.X : La question du satanisme –
    p. 301-328).



    Source :

    http://esprit-universel.over-blog.com/article-rene-guenon-l-erreur-spirite-extraits-du-chap-x-la-question-du-satanisme-52402844.html

    Il n'est pas disparue de la surface de la
    terre, il se trouve un exemplaire de 1952 à 110E ici :

    http://www.priceminister.com/offer/buy/2104692/Guenon-Rene-L-erreur-Spirite-Livre.html

    Un peu cher ont en conviendra..

    A + pour de bonne nouvelle gu�non - René Guénon - Page 2 Icon_rolleyes
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    Message  paralleye 2/8/2010, 01:10

    Merci loreliane GTQ pour toutes ces infos,pas de problème je me charge de "l'introduction générale aux doctrines hindoues" comme prévu,bonne chance de ton côté a+
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    Message  ziril 2/8/2010, 11:19

    Pour le groupe Spartacus.


    Si suffisamment de membres sont intéressés par le livre de Guenon "l'erreur spirite".

    Je lance une action "partage de frais" et j'envoie le bouquin en PDF au groupe. (et le livre au plus gros donateur).

    Perso je suis prêt a mettre 20 euros.


    Si des membres ne faisant pas partie du groupe sont intéressés pour participer, faites le moi savoir par MP.


    MaGIkKriS
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    Message  MaGIkKriS 2/8/2010, 11:49

    je veux bien participé a l'investissement pour réunir cette bibliotheque de fabuleux bouquin,
    je trouve que c'est une superbe idée , on pourrai constituer une petite biblioteque de ces livres rare pour novus ordo , les scans et partager.

    pour des livre qui ne sont plus réédité et de p^lus de 50ans je ne croie pas qu'on nous embeterai. si ??
    enfin bref ziril je croie que étend admin tu es le seul ou des de ceux a qui on puisse faire assez confiance pour cette tache =)

    ça implique
    -création d'un compte paypal pour novus ordo
    -participation de qui le souhaite
    -eventuellement l'achat d'un scanner :s (si tu n'en a pas peut etre une autre personne déja équipé serai plus approprié)

    en ce qui concerne ces trés rare bouquin introuvable online ça pourrais etre vraiment intéréssant !
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    Message  lorelianeGTQ 2/8/2010, 19:56

    Tenez sur ce site il se trouve plusieurs exemplaires dont un à 38E, (Paris, les Edit. Traditionnelles, 1952, 1 vol. in8 broche', 405pp.)

    http://www.vialibri.net/cgi-bin/book_search.php?search=rare+books&np=18&refer=jump&id=4c5704edbf03d&sortfield=8&sort_val=hi&authword=ren%C3%A9%20gu%C3%A9non&titleword=&pub=&keyword=&pricemin=&pricemax=&yearmin=&yearmax=&fed=&sgd=&dj=&curr=EUR&iter=2&order=asc&sort=yr&start=150&type=A&conv=0.7676&ekey=rare&act=&count=888

    Pas de quoi payer si cher, enfin il faut voir la qualité de l'édition il est claire qu'une édition de 1923, (date de parution) rend content à l'achat...bref

    Si l'y à investisseur ici

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    Message  ziril 3/8/2010, 10:40

    Merci LorelianeGTQ pour le lien. Very Happy

    cheers cheers


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    Message  lorelianeGTQ 3/8/2010, 20:22

    René Guénon - Le Théosophisme, histoire d'une pseudo-religion


    #http://www.megaupload.com/?d=BSMPIV39

    Complet gu�non - René Guénon - Page 2 Icon_cheers

    Bonne lecture gu�non - René Guénon - Page 2 Icon_study

    AVIS AU TELECHARGEUR

    Bah je m'était un peu fourvoyer quand à l'éxclamation "Complet", en effet, et grace à la remarque du faiseur de pdf (tagada gu�non - René Guénon - Page 2 Icon_wink ) j'ai été forcé de constater qu'il manquais deux note de dessous de page...Je poste donc la double pages restituer comme elle l'était à l'origine :

    gu�non - René Guénon - Page 2 Viewer.php?id=632154Numeriser0024gu�non - René Guénon - Page 2 Mini_632154Numeriser0024

    gu�non - René Guénon - Page 2 Viewer.php?id=632154Numeriser0024


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    Message  tagada 3/8/2010, 21:02

    .


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    Message  ziril 3/8/2010, 21:57

    +10 lorelianeGTQ cheers cheers


    Les liens direct vers des pages de téléchargement ne fonctionnant plus a cause d'un script hostile sur le forum, je me suis permis de modifier le lien.


    Il suffit de copier la ligne moins le sigle: # et ca marche.


    Encore merci lorelianeGTQ! Smile




    Dernière édition par ziril le 3/8/2010, 21:58, édité 1 fois
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    Message  paralleye 3/8/2010, 21:57

    Toute mes félicitations loreliane GTQ,merci beaucoup pour tout ce travail,je l'ai pris,impeccable il manque rien bravo ! cheers cheers
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    Message  MaGIkKriS 3/8/2010, 22:37

    houlala lor on va plus pouvoir se passer de toi =)

    j'ai la chance d'avoir en main l'"aperçu sur l'initiation"
    et une jolie liste d'ouvrage(dont beaucoup me reste a decouvrire
    chez R.Guenon:
    -Formes traditionnelles et cycles cosmiques
    -Les états multiples de l'être
    -le Roi du Monde (auquel je n'ai pas compris grand chose :s )
    -Les principes du calcules infinitésimal
    -autorité spirituelle et pouvoir temporel
    -La crise du monde moderne
    -le Regne de la quantité
    -symbole de la science sacrée

    un Julius Evola
    -revolte contre le monde moderne

    Frithjof Schuon
    -regard sur les mondes anciens
    -l'oeuil du coeur
    -de l'unité transcendante des religions

    Merci LLP pour m'avoir ouvert les portes de ce monde


    Dernière édition par MaGIkKriS le 4/8/2010, 12:53, édité 1 fois
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    gu�non - René Guénon - Page 2 Empty lm

    Message  lorelianeGTQ 4/8/2010, 12:30

    De rien tous, c'est un plaisir pour moi de diffuser du savoir et du bon. gu�non - René Guénon - Page 2 Icon_flower

    Je compte bientôt mettre en place une base de donnée de bouquin pdf et zip un peu comme chez savoisien, mais lui la sienne ne fonctionne plus je crois, et j'avait, il se trouve, récupéré toute sa doc, plus bien d'autre trouver part ci part la, mais cela demande beaucoup de travaille, déjà car il me faudra faire en sorte de pas me faire ennuyer comme lui l'à été (je crois me souvenir quy'il avait passer un moment en tole!)..

    Il me semble que vous n'ayez pas, de René Guénon "aperçus sur l'initiation",(?) il se trouve que je l'ai en livre papier, 301 pp des éditions traditionnel, je pourrais donc le scanné..quand j'en aurais le temps bien sur et vu mes projets ça risque d'être long


    Afin que tout le monde puisse le chopper ...(en format numérique ..(?)
    ..gu�non - René Guénon - Page 2 Icon_wink
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    Message  DiesIrae 4/8/2010, 14:32

    Merci infiniment lorelianeGTQ Smile

    J'aurais vraiment aimé participer à l'investissement, mais au Maroc, on n'est pas autorisé à envoyer de l'argent ni par Internet ni directement :/.

    En tout cas merci pour le travail...vraiment énorme!
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    Message  tagada 4/8/2010, 18:46

    .


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    Message  ratman 4/8/2010, 19:20

    tagada
    le théophisme c'est bon perd pas ton temps le livre est complet

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