Meilleurs moments du documentaire "Daniel Ellsberg et les dossiers secrets du Pentagone" diffusé sur Arte le 24 avril 2010:
Vraiment excellent, un historique de la culture du mensonge pendant la guerre du Vietnam, à l'époque où la presse était encore un contre-pouvoir, et où le Congrès et le Senat américains avaient encore une certaine influence sur la politique du pays... ça a bien changé
La RAND Corporation embauche Daniel Ellsberg en 1959. L’analyste stratégique américain est chargé de prendre les décisions dans les situations incertaines de
conflits. Consultant pour le Commandant en chef dans le Pacifique, il
intervient aussi pour le Département de la Défense dans la guerre du
Vietnam. Dépêché sur place pour se rendre compte des réalités du
terrain – le jour même de l’incident du Golfe du Tonkin qui amorcera
les huit années de bombardement sur le Vietnam – cette expérience
déclenchera en lui une grave crise de conscience. Pour qui, pourquoi
travaille-t-il ? Le processus sera long, cinq ans, au bout desquels, en
1969, il décidera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour arrêter
la guerre au Vietnam. Transcendant la loi et le secret d’Etat, en 1971,
il fournira au New York Times puis au Washington Post 7000 pages classées top secret sur les décisions gouvernementales conernant cette guerre. L’affaire, connue sous le nom des "Pentagon Papers,"
(les documents du Pentagone), aura fait trembler le gouvernement Nixon.
Daniel Ellsberg sera poursuivi pour vol, conspiration et espionnage.
Des agents de la CIA tenteront même de dérober son dossier médical chez
son psychiatre pour le charger davantage. L’irrégularité étant révélée
devant la Commission sénatoriale sur le Watergate en 1973, les charges
contre Ellbserg seront alors abandonnées. Devenu inconditionnel
militant pour la paix, Daniel Ellsberg recevra en 2006 le prix Nobel alternatif "pour
avoir placé la paix et la vérité en premier, au mépris de risques
personnels considérables, et pour avoir consacré sa vie à inspirer les
autres à suivre son exemple."
http://www.reopen911.info/News/2010/05/04/daniel-ellsberg-lhomme-qui-a-fait-tomber-nixon/
Vraiment excellent, un historique de la culture du mensonge pendant la guerre du Vietnam, à l'époque où la presse était encore un contre-pouvoir, et où le Congrès et le Senat américains avaient encore une certaine influence sur la politique du pays... ça a bien changé
La RAND Corporation embauche Daniel Ellsberg en 1959. L’analyste stratégique américain est chargé de prendre les décisions dans les situations incertaines de
conflits. Consultant pour le Commandant en chef dans le Pacifique, il
intervient aussi pour le Département de la Défense dans la guerre du
Vietnam. Dépêché sur place pour se rendre compte des réalités du
terrain – le jour même de l’incident du Golfe du Tonkin qui amorcera
les huit années de bombardement sur le Vietnam – cette expérience
déclenchera en lui une grave crise de conscience. Pour qui, pourquoi
travaille-t-il ? Le processus sera long, cinq ans, au bout desquels, en
1969, il décidera de faire tout ce qui est en son pouvoir pour arrêter
la guerre au Vietnam. Transcendant la loi et le secret d’Etat, en 1971,
il fournira au New York Times puis au Washington Post 7000 pages classées top secret sur les décisions gouvernementales conernant cette guerre. L’affaire, connue sous le nom des "Pentagon Papers,"
(les documents du Pentagone), aura fait trembler le gouvernement Nixon.
Daniel Ellsberg sera poursuivi pour vol, conspiration et espionnage.
Des agents de la CIA tenteront même de dérober son dossier médical chez
son psychiatre pour le charger davantage. L’irrégularité étant révélée
devant la Commission sénatoriale sur le Watergate en 1973, les charges
contre Ellbserg seront alors abandonnées. Devenu inconditionnel
militant pour la paix, Daniel Ellsberg recevra en 2006 le prix Nobel alternatif "pour
avoir placé la paix et la vérité en premier, au mépris de risques
personnels considérables, et pour avoir consacré sa vie à inspirer les
autres à suivre son exemple."
http://www.reopen911.info/News/2010/05/04/daniel-ellsberg-lhomme-qui-a-fait-tomber-nixon/