http://jacbro13.com/assets/divers/documentation/7b7_televiolence/7b7_010_Dave_Grossman.pdf
Dave Grossman
Guerrier de la paix
Retraité de l'armée américaine depuis
1998, où il a travaillé avec les
mécanismes utilisés pour entraîner les
jeunes soldats à tuer, Dave Grossman se
penche depuis quelques années sur les
causes du « virus » de la violence,
particulièrement chez les enfants et les
adolescents. La violence dans les médias
a-t-elle le même impact de
désensibilisation et de banalisation chez
les jeunes que les techniques utilisées par l'armée américaine chez les jeunes soldats
pour leur apprendre à tuer? Grossman en est profondément convaincu... chiffres et
études à l'appui.
L'ex-lieutenant-colonel Dave Grossman a prononcé une conférence sur ce sujet au 4e
Congrès international sur l'enfant mis sur pied par l'Organisation pour la sauvegarde
des droits des enfants (OSDE) qui se déroulait à Montréal en octobre dernier. Ancien
professeur de psychologie pour l'armée américaine, ce peace warrior, comme il se
définit lui-même, est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur le phénomène de la
violence en temps de guerre et dans la société en général.
Une réalité troublante
Le taux d'homicides aux États-Unis est aujourd'hui six fois plus élevé qu'en 1957. Au
Canada, ce taux est sept fois plus élevé qu'en 1964. Les jeunes en sont les premières
victimes! En ignorant le taux de criminalité (qui apparaît moins mortel aujourd'hui
grâce aux technologies avancées de la médecine), Grossman campe plutôt son analyse
à partir des statistiques du taux de tentatives de meurtre. Entre 1964 et 1993 aux
États-Unis, il y a eu une augmentation de 500 % des agressions graves et de 700 %
des tentatives de meurtre. Cette tendance se confirme avec des augmentations du taux
des agressions graves en Grèce et en Norvège (500 %), en Australie et en Nouvelle-
Zélande (400 %), en Suède (300 %), en Belgique, au Danemark et en Angleterre
(200 %).
Un nouvel ingrédient toxique
Comment expliquer la recrudescence de la violence partout dans le monde? Selon
Grossman, l'analyse est toute simple et les explications limpides. Sa théorie s'appuie,
notamment, sur une étude menée en 1992 par The Journal of American Medical
Association (JAMA) sur les conséquences de l'avènement de la télévision aux États-Unis
sur la criminalité et les agressions, ainsi que sur des expériences américaines conduites
dans douze communautés démontrant les conséquences de l'apparition de la télévision
sur l'expansion du phénomène de la violence. Grossman s'intéresse particulièrement à
l'apparition du nouvel ingrédient qu'est la violence dans les jeux vidéo. « Jusqu'à
maintenant, les jeunes avaient un rôle passif de spectateurs devant le petit ou le grand
écran. Avec l'arrivée des jeux vidéo, ils deviennent de véritables acteurs : ils poussent
le bouton et pressent sur la détente. »
Une des premières choses à prendre en considération pour comprendre l'ampleur du
danger de la violence dans les médias, selon Grossman, est l'influence importante de
l'exposition à la violence sur les jeunes. « Jusqu'à l'âge de sept ans, les enfants ne
peuvent pas faire la distinction entre la réalité et la fiction. Les confronter au
visionnement de scènes violentes équivaut donc à les faire assister, sur les lieux,
auxdits crimes », explique-t-il.
Une analogie terrassante
« L'être humain a une réticence innée à tuer. Lors de nos expériences en temps de
guerre, nous nous sommes aperçus que les jeunes soldats figeaient devant l'attaque,
car ils étaient formés en tirant sur des cibles immobiles. Pour l'entraînement de la
guerre du Viêt-Nam, ils ont été formés à tuer par réflexe avec l'utilisation de
simulateurs dans les champs de tirs. Nous avons ainsi obtenu une augmentation de
95 % du taux d'attaque », rapporte Grossman.
« On réglemente l'alcool, le tabac et la
pornographie, mais on ne le fait pas avec la
violence dans les médias»,
déplore Grossman.
La théorie de Grossman se fonde sur cette analogie. Il compare les techniques utilisées
par l'armée aux effets provoqués par la violence dans les médias, particulièrement
dans les jeux vidéo. « Les jeunes reproduisent ce qu'ils ont vu et associent la violence
à une notion de plaisir ou de jeu sans en être conscients. »
« Les médias visuels tels que la télévision et les jeux vidéo ont un impact que nous ne
pouvions pas imaginer. Ces médias sont toxiques, car les jeunes sont véritablement
programmés pour reproduire ce qu'ils ont vu », avance Grossman en accusant
l'industrie d'être pertinemment au fait de l'accoutumance créée par ces ingrédients
toxiques dont les jeunes deviennent les premières victimes.
Une industrie sans scrupules
Comparant la lutte à finir contre la violence dans les médias aux campagnes antitabac
ou encore de sécurité au volant, il met l'industrie au banc des accusés. « Nous
connaissions déjà, en 1972, les liens entre la violence dans les médias et dans la
société. Ce lien est encore plus indubitable que celui entre le tabac et le cancer des
poumons. On réglemente l'alcool, le tabac et la pornographie, mais on ne le fait pas
avec la violence dans les média», déplore Grossman.
Des moyens à prendre
Selon ce « guerrier de la paix », trois actions sont à mener de front pour en finir une
fois pour toute : éducation, législation, poursuite.
Pour Grossman, aucun véritable changement ne verra le jour sans lois strictes à ce
sujet. La liberté d'expression permet certes à l'industrie d'exploiter la violence, mais les
avertissements aux moins de dix-huit ans que l'on affiche sur les boîtiers ou que l'on
diffuse avant les films sont loin de suffire. Malheureusement, l'industrie exerce un
pouvoir financier très puissant, d'où l'importance de l'éducation et de la sensibilisation
à ce phénomène.
« Pourquoi prendre la chance de subir les répercussions qu'entraîne trop souvent la
violence dans les médias? Les lobbyistes de l'industrie minimisent encore les impacts
en alléguant que la grande majorité des jeunes ne seront pas influencés. Alors
pourquoi, vous, survivants de la route à l'époque des voitures sans ceinture de
sécurité, prenez-vous la peine d'attacher vos enfants? Vous, anciens fumeurs en santé,
incitez-vous vos enfants à fumer? C'est un illogisme total que notre société se permette
encore de prendre des chances alors que l'on connaît les résultats de l'influence de la
violence dans les médias. »
Comparant la présence de la violence dans nos médias à la pollution, Grossman
rappelle que bien que tous les enfants ne seront pas violents, tous subiront les
conséquences de celle-ci. « Plus les enfants seront confrontés jeunes à la violence, plus
ils seront influencés par celle-ci. C'est encore une fois comme la cigarette ou l'alcool,
plus ils commenceront jeunes, plus il sera difficile pour eux de s'en défaire. Celle-ci
sera intégrée comme une notion de plaisir, associée à leur boisson préférée, à leur
tablette de chocolat favorite. »
Grossman encourage les victimes d'actes violents à intenter des poursuites judiciaires
lorsque les agressions commises présentent des similitudes importantes avec des
scènes violentes véhiculées dans les médias. Il suggère également de demander aux
jeunes qui ont commis des actes de violence si leur geste comportait des similitudes
avec un jeu vidéo, une émission ou un film.
Le Québec est la province canadienne qui obtient le triste record de pauvreté chez les
enfants. Paradoxalement, elle est celle où le taux de violence chez les jeunes est le
plus bas. Fait intéressant, les enfants et les adolescents québécois sont les jeunes qui
regardent le moins la télévision américaine à travers le Canada. À la lumière de cette
conférence, on pourrait être porté à féliciter le pacifisme de notre télévision.
Malheureusement, les États-Unis n'ont qu'une génération d'avance sur nos médias et
leur télévision et leurs jeux vidéo sont exportés chez nous depuis belle lurette. Sans
législation claire et si la tendance se maintient ici comme ailleurs, nous ne pourrons pas
nous enorgueillir bien longtemps.
Dave Grossman poursuit son militantisme contre le « virus » de la violence au sein du
Comité aviseur du gouverneur de l'Arkansas sur la justice et les jeunes et en tant que
consultant pour le département de la défense. Il est également directeur du Killology
research Group. Dave Grossman vient de publier un livre intitulé Stop Teaching Our
Kids to Kill.
Isabelle Gareau
Conseillère, Service des communications
Pour prévenir la violence
Près de 10 000 personnes, membres du personnel de la Commission scolaire de
Montréal, ont participé au Colloque sur la violence au Centre Molson, afin de célébrer le
10e anniversaire des événements tragiques de l'École polytechnique, où 14 étudiantes
sont mortes sous les balles d'un tireur fou, juste parce qu'elles étaient des femmes.
L'Alliance des professeures et professeurs de Montréal (CEQ) a salué ce geste posé par
la CSDM qui visait à prévenir la violence et à briser le mu r du silence. « La violence est
trop souvent tue, quand elle n'est pas camouflée », a déclaré sa présidente, Monique
Séguin. Mais, ajoute-t-elle, si l'on veut sérieusement prévenir la violence à l'école, il
faut mettre en place immédiatement différentes mesures, notamment l'abolition des
contingentements du nombre d'élèves ayant droit à des services et la baisse du
nombre d'élèves par classe. De plus, Mme Séguin identifie la précarité d'emploi comme
un obstacle à la dénonciation de la violence. « Soumis à des évaluations, les profs au
statut précaire hésitent à rapporter qu'ils ont été victimes de violence, car leur
compétence en gestion de classe serait mise en doute, compromettant ainsi leur
chance de se voir accorder un poste l'année suivante. »
Copyright Centrale de l'enseignement du Québec
Guerrier de la paix
Retraité de l'armée américaine depuis
1998, où il a travaillé avec les
mécanismes utilisés pour entraîner les
jeunes soldats à tuer, Dave Grossman se
penche depuis quelques années sur les
causes du « virus » de la violence,
particulièrement chez les enfants et les
adolescents. La violence dans les médias
a-t-elle le même impact de
désensibilisation et de banalisation chez
les jeunes que les techniques utilisées par l'armée américaine chez les jeunes soldats
pour leur apprendre à tuer? Grossman en est profondément convaincu... chiffres et
études à l'appui.
L'ex-lieutenant-colonel Dave Grossman a prononcé une conférence sur ce sujet au 4e
Congrès international sur l'enfant mis sur pied par l'Organisation pour la sauvegarde
des droits des enfants (OSDE) qui se déroulait à Montréal en octobre dernier. Ancien
professeur de psychologie pour l'armée américaine, ce peace warrior, comme il se
définit lui-même, est l'auteur de nombreux ouvrages et articles sur le phénomène de la
violence en temps de guerre et dans la société en général.
Une réalité troublante
Le taux d'homicides aux États-Unis est aujourd'hui six fois plus élevé qu'en 1957. Au
Canada, ce taux est sept fois plus élevé qu'en 1964. Les jeunes en sont les premières
victimes! En ignorant le taux de criminalité (qui apparaît moins mortel aujourd'hui
grâce aux technologies avancées de la médecine), Grossman campe plutôt son analyse
à partir des statistiques du taux de tentatives de meurtre. Entre 1964 et 1993 aux
États-Unis, il y a eu une augmentation de 500 % des agressions graves et de 700 %
des tentatives de meurtre. Cette tendance se confirme avec des augmentations du taux
des agressions graves en Grèce et en Norvège (500 %), en Australie et en Nouvelle-
Zélande (400 %), en Suède (300 %), en Belgique, au Danemark et en Angleterre
(200 %).
Un nouvel ingrédient toxique
Comment expliquer la recrudescence de la violence partout dans le monde? Selon
Grossman, l'analyse est toute simple et les explications limpides. Sa théorie s'appuie,
notamment, sur une étude menée en 1992 par The Journal of American Medical
Association (JAMA) sur les conséquences de l'avènement de la télévision aux États-Unis
sur la criminalité et les agressions, ainsi que sur des expériences américaines conduites
dans douze communautés démontrant les conséquences de l'apparition de la télévision
sur l'expansion du phénomène de la violence. Grossman s'intéresse particulièrement à
l'apparition du nouvel ingrédient qu'est la violence dans les jeux vidéo. « Jusqu'à
maintenant, les jeunes avaient un rôle passif de spectateurs devant le petit ou le grand
écran. Avec l'arrivée des jeux vidéo, ils deviennent de véritables acteurs : ils poussent
le bouton et pressent sur la détente. »
Une des premières choses à prendre en considération pour comprendre l'ampleur du
danger de la violence dans les médias, selon Grossman, est l'influence importante de
l'exposition à la violence sur les jeunes. « Jusqu'à l'âge de sept ans, les enfants ne
peuvent pas faire la distinction entre la réalité et la fiction. Les confronter au
visionnement de scènes violentes équivaut donc à les faire assister, sur les lieux,
auxdits crimes », explique-t-il.
Une analogie terrassante
« L'être humain a une réticence innée à tuer. Lors de nos expériences en temps de
guerre, nous nous sommes aperçus que les jeunes soldats figeaient devant l'attaque,
car ils étaient formés en tirant sur des cibles immobiles. Pour l'entraînement de la
guerre du Viêt-Nam, ils ont été formés à tuer par réflexe avec l'utilisation de
simulateurs dans les champs de tirs. Nous avons ainsi obtenu une augmentation de
95 % du taux d'attaque », rapporte Grossman.
« On réglemente l'alcool, le tabac et la
pornographie, mais on ne le fait pas avec la
violence dans les médias»,
déplore Grossman.
La théorie de Grossman se fonde sur cette analogie. Il compare les techniques utilisées
par l'armée aux effets provoqués par la violence dans les médias, particulièrement
dans les jeux vidéo. « Les jeunes reproduisent ce qu'ils ont vu et associent la violence
à une notion de plaisir ou de jeu sans en être conscients. »
« Les médias visuels tels que la télévision et les jeux vidéo ont un impact que nous ne
pouvions pas imaginer. Ces médias sont toxiques, car les jeunes sont véritablement
programmés pour reproduire ce qu'ils ont vu », avance Grossman en accusant
l'industrie d'être pertinemment au fait de l'accoutumance créée par ces ingrédients
toxiques dont les jeunes deviennent les premières victimes.
Une industrie sans scrupules
Comparant la lutte à finir contre la violence dans les médias aux campagnes antitabac
ou encore de sécurité au volant, il met l'industrie au banc des accusés. « Nous
connaissions déjà, en 1972, les liens entre la violence dans les médias et dans la
société. Ce lien est encore plus indubitable que celui entre le tabac et le cancer des
poumons. On réglemente l'alcool, le tabac et la pornographie, mais on ne le fait pas
avec la violence dans les média», déplore Grossman.
Des moyens à prendre
Selon ce « guerrier de la paix », trois actions sont à mener de front pour en finir une
fois pour toute : éducation, législation, poursuite.
Pour Grossman, aucun véritable changement ne verra le jour sans lois strictes à ce
sujet. La liberté d'expression permet certes à l'industrie d'exploiter la violence, mais les
avertissements aux moins de dix-huit ans que l'on affiche sur les boîtiers ou que l'on
diffuse avant les films sont loin de suffire. Malheureusement, l'industrie exerce un
pouvoir financier très puissant, d'où l'importance de l'éducation et de la sensibilisation
à ce phénomène.
« Pourquoi prendre la chance de subir les répercussions qu'entraîne trop souvent la
violence dans les médias? Les lobbyistes de l'industrie minimisent encore les impacts
en alléguant que la grande majorité des jeunes ne seront pas influencés. Alors
pourquoi, vous, survivants de la route à l'époque des voitures sans ceinture de
sécurité, prenez-vous la peine d'attacher vos enfants? Vous, anciens fumeurs en santé,
incitez-vous vos enfants à fumer? C'est un illogisme total que notre société se permette
encore de prendre des chances alors que l'on connaît les résultats de l'influence de la
violence dans les médias. »
Comparant la présence de la violence dans nos médias à la pollution, Grossman
rappelle que bien que tous les enfants ne seront pas violents, tous subiront les
conséquences de celle-ci. « Plus les enfants seront confrontés jeunes à la violence, plus
ils seront influencés par celle-ci. C'est encore une fois comme la cigarette ou l'alcool,
plus ils commenceront jeunes, plus il sera difficile pour eux de s'en défaire. Celle-ci
sera intégrée comme une notion de plaisir, associée à leur boisson préférée, à leur
tablette de chocolat favorite. »
Grossman encourage les victimes d'actes violents à intenter des poursuites judiciaires
lorsque les agressions commises présentent des similitudes importantes avec des
scènes violentes véhiculées dans les médias. Il suggère également de demander aux
jeunes qui ont commis des actes de violence si leur geste comportait des similitudes
avec un jeu vidéo, une émission ou un film.
Le Québec est la province canadienne qui obtient le triste record de pauvreté chez les
enfants. Paradoxalement, elle est celle où le taux de violence chez les jeunes est le
plus bas. Fait intéressant, les enfants et les adolescents québécois sont les jeunes qui
regardent le moins la télévision américaine à travers le Canada. À la lumière de cette
conférence, on pourrait être porté à féliciter le pacifisme de notre télévision.
Malheureusement, les États-Unis n'ont qu'une génération d'avance sur nos médias et
leur télévision et leurs jeux vidéo sont exportés chez nous depuis belle lurette. Sans
législation claire et si la tendance se maintient ici comme ailleurs, nous ne pourrons pas
nous enorgueillir bien longtemps.
Dave Grossman poursuit son militantisme contre le « virus » de la violence au sein du
Comité aviseur du gouverneur de l'Arkansas sur la justice et les jeunes et en tant que
consultant pour le département de la défense. Il est également directeur du Killology
research Group. Dave Grossman vient de publier un livre intitulé Stop Teaching Our
Kids to Kill.
Isabelle Gareau
Conseillère, Service des communications
Pour prévenir la violence
Près de 10 000 personnes, membres du personnel de la Commission scolaire de
Montréal, ont participé au Colloque sur la violence au Centre Molson, afin de célébrer le
10e anniversaire des événements tragiques de l'École polytechnique, où 14 étudiantes
sont mortes sous les balles d'un tireur fou, juste parce qu'elles étaient des femmes.
L'Alliance des professeures et professeurs de Montréal (CEQ) a salué ce geste posé par
la CSDM qui visait à prévenir la violence et à briser le mu r du silence. « La violence est
trop souvent tue, quand elle n'est pas camouflée », a déclaré sa présidente, Monique
Séguin. Mais, ajoute-t-elle, si l'on veut sérieusement prévenir la violence à l'école, il
faut mettre en place immédiatement différentes mesures, notamment l'abolition des
contingentements du nombre d'élèves ayant droit à des services et la baisse du
nombre d'élèves par classe. De plus, Mme Séguin identifie la précarité d'emploi comme
un obstacle à la dénonciation de la violence. « Soumis à des évaluations, les profs au
statut précaire hésitent à rapporter qu'ils ont été victimes de violence, car leur
compétence en gestion de classe serait mise en doute, compromettant ainsi leur
chance de se voir accorder un poste l'année suivante. »
Copyright Centrale de l'enseignement du Québec
Dernière édition par MOBY37 le 1/6/2010, 13:29, édité 1 fois