Les chiffres catastrophiques de la pandémie occidentale de cancer ont été dévoilés ici :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/09/10/cancer-la-catastrophe-partie-1-etat-des-lieux-6895783/
La principale cause de cette dernière a été identifiée ici :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/10/23/cancer-la-catastrophe-partie-2-pesticides-sur-l-occident-7189183/
Et l'ensemble de toutes les causes ici :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/12/27/cancer-la-catastrophe-partie-3-les-causes-7640286/
Tout cela est fort intéressant mais parfaitement inutile si l’on est condamné à attendre passivement que le couperet tombe ou pas sur sa tête…
Nous allons donc voir dans cet article que chacun peut agir individuellement pour se protéger efficacement en changeant simplement son comportement alimentaire à partir des données scientifiques les plus récentes.
Sur ce blog, vous avez (peut être) déjà appris à penser autrement, maintenant vous allez apprendre à manger autrement !
Les informations qui vont suivre présentent un régime prophylactique applicable par chacun pour réduire son risque de déclencher de la maladie.
Ce régime est également applicable par les personnes déjà atteintes afin de compléter par une alimentation « anticancer » les traitements classiques proposés par la médecine.
Ceci est à prendre très au sérieux car :
. cette approche est sans aucun risque car basée sur la consommation préférentielle de certains aliments
. ce comportement alimentaire peut faire la différence en ce qui concerne la survie à la maladie dans les cas critiques, soit la moitié des cas de cancer dont le pronostic comme le disent pudiquement les médecins est « défavorable ».
Mais au préalable, une question se pose immédiatement : pourquoi ces informations ne sont elles pas massivement diffusées, partie intégrantes des recommandations médicales et largement relayées par les médias ?
En effet, ces recommandations nutritionnelles pourraient faire chuter dans des proportions phénoménales le nombre de nouveaux cas de cancer, le fait de contribuer à les masquer constitue un véritable crime par "non assistance à humanité en danger".
A qui profite le crime ?
La raison pour laquelle tout est fait pour freiner la diffusion de ces informations est toujours la même, elle irait à l’encontre des intérêts financiers de 2 industries majeures et provoquerait même un véritable séisme pour l’une d’entre elles.
L’industrie pharmaceutique
Le mode de pensée du monde médical incluant les universités, le corps médical et l’industrie pharmaceutique consiste à agir en aval de la maladie et à proposer des solutions pharmacologiques à posteriori plutôt que de s’intéresser aux causes et travailler sur la prévention.
L’idée est que pour chaque pathologie, on possède ou possédera un médicament, il n’est donc pas utile de prendre des précautions en amont pour éviter de tomber malade, d’autant que cela nuirait au business.
Les clients de cette industrie sont les gens malades, les individus en bonne santé ne présentent pas d'intérêt.
De plus, le coût de développement d’une nouvelle molécule est de l’ordre de grandeur d’1/2 à 1 milliard de dollars, les gains annuels correspondants attendus sont du même ordre. On imagine alors aisément que l’étude de la catéchine ou de la curcumine présentes à l’état naturel respectivement dans le thé vert et le curcuma ne peut pas faire l’objet de tels investissements car il est impossible de breveter le thé ou le curcuma afin de percevoir des royalties.
Le principe du retour financier sur investissements ne peut s’appliquer aux substances naturelles, par conséquent on les ignore même si leur potentiel est immense.
[3] p. 210
Certains étudiants en médecine avaient d’ailleurs un jour malicieusement écrit sur le mur de leur université : « le cancer fait vivre plus de monde qu’il n’en tue ».
L’industrie agro-alimentaire
Pour l’industrie agro-alimentaire, les intérêts en jeu sont d’un autre ordre de grandeur.
Les lobbies de l’élevage et de l’agriculture intensifs seraient touchés de plein fouet et les impacts financiers énormes si ces changements de comportements alimentaires étaient massivement appliquées.
En 1977, le sénateur McGovern avait présidé une commission d’experts épidémiologistes qui avaient démontré que lorsque le régime alimentaire était plus riche en produits végétaux qu’en produits animaux, le taux de maladies coronariennes chutait drastiquement. Un document officiel recommandant de réduire la consommation des produits animaux avait été publié.
Le résultat fut une levée de bouclier de toute l’industrie du bœuf et de la vache laitière aux USA qui réussit à briser la carrière de McGovern.
Ce dernier a alors déclaré qu’il « venait de faire la plus grande erreur de sa carrière politique »
[3] p. 214
Cette industrie comme les autres protège ses intérêts en empêchant la diffusion de recommandations trop explicites sur les liens qui existent entre aliments et maladies.
Les intérêts industriels et financiers sont prioritaires sur la santé publique, même si l’on tue à petit feu la population.
Rien d’anormal à cela d’ailleurs dans un monde où le gain immédiat est l'unique moteur et où toute trace d’humanisme à défaut d’avoir disparu dans les paroles a bel et bien été totalement éradiquée dans les actes.
Que fait l’état ?
Évidemment l’état ne fait rien ou presque.
Mise à part les campagnes anti-tabac (*) et l’interdiction tardive de l’amiante en 1997 (**), l’état ne se préoccupe absolument pas de prévention.
De plus, la politique d’analyse des causes est inexistante, un peu comme si on ne voulait pas savoir, de peur de ce que l’on risquerait de démontrer.
[1] p. 270
(*) 57 ans de gagnés par les lobbies du tabac (voir partie 2).
(**) 20 ans de gagnés par le lobby de l’amiante (voir partie 2).
Les industriels savent parfaitement faire pression sur les décideurs politiques à l’aide du chantage à l’emploi ou en réussissant à faire nommer leurs (ex)collaborateurs au gouvernement induisant au passage des conflits d’intérêts qui ne choquent personne.
La banalisation des conflits d’intérêts
Cette tendance est particulièrement visible sous le régime néo conservateur actuel où ce dernier est ostensiblement allié avec les grands dirigeants des entreprises du CAC40.
Prenons l’exemple de Roseline Bachelot, la ministre de la santé, cette dernière a également un passé de 12 ans dans l’industrie médicale curieusement absent de son CV officiel…
On peut s’attendre à ce qu’à l’issue de son mandat, cette dernière retrouve un poste à haut salaire dans une grande société pharmaceutique en retour des services rendus.
Les conflit d’intérêts ont donc tendance à se banaliser comme l’a amplement démontré la pseudo crise de la grippe H1N1 orchestrée par l’OMS, où approximativement 700 millions d’Euros (*) furent dépensé par l’état que l’on croyait ruiné rien que pour approvisionner 90 millions de doses de vaccins suite à une maladie qui en 1 an n’a même pas tué autant de personnes que le cancer en une seule journée.
L’argument du principe de précaution ne tient pas une seconde car le virus qui agit dans l’hémisphère sud 6 mois avant le notre n’a rien montré de plus qu’une simple grippe saisonnière.
(*) Par contre on regardera de près toute dépense individuelle telle qu'une boite de paracétamol à 1.90 €
Noyautage des organismes de sécurité sanitaire
Dans cette logique, l’AFSA chargé de la sécurité alimentaire et l’INRA en charge de la recherche agronomique ont été noyautés depuis des dizaines d’années par les lobbies de l’industrie chimique et agroalimentaire comme le dévoile le livre de Nicolino/Veillerette « Pesticides, révélations sur un scandale Français » déjà cité dans la partie 2.
[2]
L’absence de prévention et les contradictions de la politique de santé
Moins de 5% du budget de la santé est consacré à la prévention, soit une goutte d’eau. Cela montre la véritable imposture de l’état qui par ailleurs rogne de plus en plus sur les dépenses de santé suite au déficit chronique de la sécurité sociale.
Si la volonté était forte de légiférer pour stopper l’hémorragie, on verrait sur le long terme la situation épidémiologique s’améliorer et la courbe s’inverser pour aller vers la décroissance de l’incidence du cancer.
Les dépenses de l’assurance maladie s’en trouveraient donc progressivement allégées (ainsi que les profits de l’industrie pharmaceutique).
La phase d’émergence
Ce qui précède montre donc qu’« on » nous laisse foncer dans le mur autrement dit que la médecine ne commence à agir qu’au niveau de la phase d’émergence où le cancer est déjà bien installé et extrêmement difficile à éradiquer.
Et à ce stade, il est déjà trop tard pour la moitié des cas.
La médecine
Guérir un cancer
Pour guérir un cancer, le principe est en fait assez simple, il suffit de supprimer toutes les cellules cancéreuses sans en laisser une seule !
Le problème est que l'on ne sait pas détecter à l'intérieur du corps humain une cellule cancéreuse isolée, par conséquent on n'est jamais certain de les avoir toutes éliminées.
Les plus petites tumeurs détectables sont de l’ordre de 3mm, ce qui représente déjà un nombre colossal de cellules de l’ordre de 10E9.
Hormis quelques techniques qui ralentissent un peu la croissance des tumeurs, les principaux moyens employées pour détruire un cancer sont :
- la chimiothérapie (produits chimiques qui détruisent en théorie sélectivement les cellules cancéreuses mais en réalité également beaucoup de cellules saines)
- la radiothérapie (rayonnements radio-actifs focalisés sur la zone à traiter)
- la chirurgie (retrait de la tumeur)
Ces techniques peuvent être employées seules ou synchronisées, typiquement la chimiothérapie permet de réduire la taille d'un gros cancer avant de le retirer par chirurgie puis de brûler le voisinage par radiothérapie au cas où il resterait quelques cellules périphériques ayant échappé à l'ablation.
Le cancérologue décide collégialement avec les spécialistes des autres domaines de la meilleure stratégie à adopter au cas par cas.
Ces techniques sont très lourdes et laissent souvent de graves séquelles.
La chimiothérapie
Au sujet de la chimiothérapie, avec plus de 600 000 substances testées et au vu des résultats décevants sauf pour certaines leucémies, on peut sans aucun doute parler d’échec pour cette méthode.
En effet, aucune substance n’arrive à supprimer complètement une tumeur car cette dernière après avoir dans un premier temps réagit positivement à la chimiothérapie devient « chimiorésistante » et insensible à tous les produits disponibles.
[4] « Le cancer, hier, aujourd’hui, demain » M. Tubiana
De nombreuses recherches sont effectuées pour découvrir LE traitement qui détruirait sélectivement les cellules malades en laissant intact les cellules saines.
Malheureusement plus on avance dans le temps, plus on a l’impression que cet objectif s’éloigne.
Se prendre en main
Puisque ceux qui sont élus par nous même pour défendre nos intérêts ne font pas leur devoir, il faut prendre conscience que chacun se retrouve seul avec soi même devant cette menace.
Le choix se résume donc entre continuer à dormir et croiser les doigts ou alors considérer comme inacceptable d’être la victime passive de forces économiques incontrôlées.
« Ne vous demandez pas ce que l’état peut faire pour vous, mais demandez vous ce que VOUS pouvez faire pour vous ! »
Comment éviter le déclenchement du cancer ?
Pour éviter de se retrouver en phase d’émergence de la maladie, nous allons entrer dans le vif du sujet et voir ce que l’on peut faire pour renverser la balance des risques.
Reprenons la courbe de Collins qui décrit la progression du cancer à partir de la première cellule jusqu’à la prolifération. Le bon sens conduit à agir avant ou durant la phase de carcinogenèse en appliquant une thérapie « métronomique » préventive.
Thérapie métronomique
Le concept de base est de mettre en place une nouvelle manière de se nourrir, rééquilibrée et sans additifs ni produits chimiques permettant de lutter au quotidien contre les facteurs favorisant le cancer : c’est l’approche métronomique.
Cette approche est à comparer à la chimiothérapie qui attaque de front en une seule fois une tumeur déjà bien installée.
L’approche métronomique consiste à lutter contre les prémisses du cancer au quotidien grâce à une alimentation 100% naturelle sans médicaments ni autres compléments alimentaires.
Composition des aliments
Les aliments sont composés des macro-éléments (lipides, glucides, protéines) et de micro-éléments (vitamines, minéraux), dans cette dernière catégorie on trouve également les composés phytochimiques moins connus mais très importants.
Les composés phytochimiques
Les composés phytochimiques sont des molécules qui la particularité d’être très actifs en ce qui concerne leur impact sur la santé, c’est d’ailleurs grâce à la présence de ces composés que les anciens avaient mis en évidence les vertus médicinales de certaines substances naturelles, ces connaissances étaient jusqu’à une date récente plutôt ignorés par la médecine qui regardait avec mépris ces pratiques d’un autre age.
Cependant, si l’on applique les méthodes d’études scientifiques moderne à ces aliments, on découvre des choses très surprenantes.
Les travaux scientifiques qui nous intéressent ici sont ceux qui ont mis en évidence les composés phytochimiques ayant une action anticancer.
Le Dr Beliveau du laboratoire de médecine moléculaire de Montréal est l’un des rares spécialistes dans le monde à travailler sur l’étude des aliments anticancer.
La prévention individuelle suivant 3 axes
Trois axes peuvent être dégagés pour diminuer la probabilité d’être atteint par la maladie :
. Rééquilibrer son alimentation pour retrouver un terrain qui ne favorise pas le développement de la maladie
. Stopper au maximum l’absorption de produits cancérogènes
. Absorber des aliments riches en substances phytochimiques naturelles actives contre le cancer
Axe 1 : Rééquilibrer son alimentation
Le mode de nourriture occidental est le pire que l’on puisse imaginer pour favoriser le terrain du cancer comme le montrent les études épidémiologiques (voir partie 1).
Diminuer la consommation de produits animaux
L’assiette type occidentale contient une grosse quantité de viande accompagnée d’une petite quantité de légumes pour décorer.
Assiete_junkfood
Il faut en fait inverser cette habitude, l’assiette anticancer est basée sur des légumes et des céréales accompagnées éventuellement d’une petite quantité de viande BIO ou « filière lin » (*).
Assiete Anticancer
En effet, la viande issue de l’élevage intensif est saturée de graisses oméga 6 ainsi que de différents produits indésirables tels que des antibiotiques ou des pesticides stockés dans les graisses, voire même des hormones de croissance pour celle produite aux USA.
Il est donc recommandé de remplacer les protéines d’origine animale par des protéines d’origine végétales qui ne contiennent pas de mauvaises graisses et qui pour certains végétaux possèdent d’autres avantages comme la présence de nombreux composés phytochimiques, car même la viande BIO ne possède pas autant de qualités nutritionnelles que les végétaux.
Lorsque l’on sait en plus que pour produire 1Kg de viande, il faut environ 8Kg de céréales, on comprend toute l’absurdité de favoriser la consommation de viande.
Mangeons plutôt les céréales !
(*) Filière lin labellisée « Bleu blanc Cœur »
Réduire les laitages
Au sujet des laitages, les vertus de la surconsommation de ces derniers commencent à être fortement remise en cause en particulier pour des raisons liées à la saturation de l’organisme en calcium et par l’induction de maladies cardiovasculaires.
Il semble donc plus raisonnable de restreindre sa consommation à 2 laitages équilibrés en oméga 3 (*) par jour au maximum et de remplacer ces derniers par des produits à base de soja ou de fruits.
Garder à l’esprit que le fromage entre dans cette catégorie.
(*) BIO ou filière lin
Réduire le terrain inflammatoire
Comme vu dans la partie 3, le cancer utilise la fonction inflammation pour s’étendre, il s’agit donc de ne pas favoriser un terrain général inflammatoire.
Pour ce faire, il est nécessaire de réduire ou de supprimer les « Mauvais glucides » et de favoriser les « Bons glucides » puis de rééquilibrer les acides gras essentiels Oméga 3 et 6.
Réduire ou supprimer les « Mauvais glucides »
Les mauvais glucides font monter brutalement le taux de glycémie en favorisant ainsi l’état inflammatoire.
On les trouve principalement parmi les aliments qui contiennent des produits céréaliers très raffinés comme la farine blanche ou le sucre blanc.
Voici liste des principaux produits à éviter :
- farine blanche (T45 à T65)
- pâtes blanches
- riz blancs
- sucre blanc
- pain blanc
- produits tout préparés qui contiennent des mauvais glucides (lire les étiquettes)
- etc…
Favoriser les « Bons glucides »
Dans la catégorie des bons glucides on trouve :
- la plupart des légumes et fruits
- le sirop d’agave ou le fructose en poudre pour remplacer le sucre blanc
Et les aliments fabriqués avec des céréales trop raffinées sont à remplacer par ceux à base de farine complète ou semi complète :
- pain complet ou multi-céréales
- pâtes complètes
- riz complet ou basmati ou Thai
Rééquilibrer l’apport Oméga 3/Oméga 6
Tous les produits animaux issus de l’élevage intensif sont à proscrire car ils ne contiennent pratiquement que des graisses oméga 6 qui favorisent l’état inflammatoire.
Si l’on souhaite manger plus équilibré, on peut s’orienter vers le BIO ou vers les produits de la filière lin label « bleu/blanc/cœur » où les animaux consomment environ 15% de lin très riche en graisses oméga 3 qui se retrouvent peu ou prou dans les viandes, laitages, œufs…
Bleu-blanc-coeur1
http://www.bleu-blanc-coeur.com/
Le lin est la seule céréale qui ne contient que des acides gras Oméga 3, on trouve ce dernier sous forme de graines dans les boutiques BIO, il peut être consommé dans les salades ou les desserts pour augmenter sa dose quotidienne.
Les plus importantes sources d’Oméga 3 sont présentes dans les poissons gras que consomment abondamment les populations asiatiques au détriment de la viande.
Ces populations ont un taux de cancer significativement bas.
Il faut par contre faire attention au choix des poissons car ceux qui sont en bout de chaîne alimentaire présentent malheureusement une saturation au mercure et parfois à d’autres polluants comme la dioxine, et ceci est vrai sur toute la planète.
[6]
En synthèse les poissons déconseillés à cause du mercure sont :
- le requin (consommation interdite !)
- le thon
Les poissons conseillés :
- la morue
- les sardines
- le maquereau
- le saumon BIO (*)
(*) Le cas du saumon est intermédiaire, il est chargé en mercure mais on peut en consommer à doses raisonnables (1 fois par semaine maxi).
Aliments anticancer
Eviter les gras trans (graisses hydrogénées)
Les gras trans ou graisses hydrogénées sont absolument à éviter, les étiquettes les signalent en général mais ce n’est pas obligatoire. Ces mauvaises graisses favorisent également les maladies cardio-vasculaires comme le mauvais cholestérol mais avec un effet encore plus néfaste.
Apprendre à lire les étiquettes
Lorsque l’on fait ses courses, il faut prendre l’habitude de lire les étiquettes afin de prendre connaissance des constituants des aliments composés (biscuits, plats préparés, …).
L’étiquetage impose d’indiquer la liste des ingrédients dans l’ordre décroissant en pourcentage respectifs.
Cependant, les teneurs en produit toxiques ne sont jamais indiquées, de même la présence d'OGM n'est pas précisée.
On s’aperçoit en particulier que les plats tout prêts sont en général à déconseiller car ils contiennent en excès de nombreux composants à éviter.
Vous mangez des OGM sans le savoir
Un piège à éviter concerne les OGM, leur culture est certes interdite dans l’UE mais pas la vente de produits qui en contiennent et qui sont fabriqués à l’étranger, et leur étiquetage n’est pas obligatoire.
En clair, vous achetez par exemple des gâteaux fabriqués aux USA, l’étiquette vous renseigne sur les constituants sans aucune mention d’OGM et la farine, le soja ou n’importe quel constituant peut être issu de cette filière.
Axe 2 : Stopper l'absorption des substances cancérogènes
Les substances cancérogènes sont principalement absorbées à travers la nourriture, les boissons et l’air ambiant.
Hormis le tabac et l’alcool très médiatisés, les principales substances à éviter sont les suivantes :
- pesticides
- nitrates
- additifs alimentaires dangereux mais non interdits
- constituants de certains produits d’entretien
- métaux lourds (maladies neuro-dégénératives, cancers soupçonnés)
Ab-logo
Manger BIO
Sans rentrer dans les détails car un article complet pourrait être consacré à ce sujet, il est recommandé de manger le plus possible de produits BIO (Agriculture Biologique), fruits, légumes, laitages (*), viandes (*), etc...
L’agriculture biologique est basée sur un process naturel qui exclut l’utilisation de tous produits chimiques tels que les pesticides ou les engrais nitratés. Cette agriculture était en fait celle de nos grands parents, le paradoxe est qu’elle est devenue aujourd’hui spécifique. Pour l’élevage BIO, les animaux sont nourris avec des produits BIO.
Cela permet de réduire en proportion la dose de pesticides et nitrates absorbés. Les produits BIO ne contiennent pas d’additifs alimentaires dangereux ni d’OGM.
(*) A doses réduites
Toutes les études montrent qu’une proportion significative de nourriture BIO (plus de 75%) dans son alimentation réduit de 3 à 9 fois les taux de pesticides dans les urines, le lait maternel, etc…
Exemple 1 : Etude de Cynthia Curl de l’université de Washington
Exemple 2 : Etude de Claude Aubert en 1986 : [3] p. 150
En ce qui concerne les prix plus élevés pour la nourriture BIO (*), il faut noter que l’on ne remplace pas simplement son régime habituel par les mêmes aliments labellisés « AB ».
En fait on associe le BIO à un rééquilibrage de son régime alimentaire en réduisant la viande et en augmentant les légumes, fruits et céréales. Donc même si la viande BIO est plus chère, le budget n’augmente pas car on en consomme moins.
Les dépenses finales sur le budget nourriture ne sont donc pas forcément plus élevées.
(*) Les grandes surfaces profitent de la vague BIO pour augmenter leurs marges dans des proportions abusives.
Source : « Les hypers se goinfrent au bio » in Que choisir, février 2010
L’eau de boisson
Comme le montre la partie 3, l’eau du robinet est de qualité inégale suivant les régions, souvent trop chargée en nitrates et avec des taux de pesticides non mesurés.
Il vaut donc mieux éviter d’en boire et préférer l’eau en bouteille choisie peu chargée en nitrates et avec un résidu à sec inférieur à 120 mg/l.
Quand aux cartouches filtrantes de type BRITA, l’amélioration de la qualité de l’eau filtrée même si elle est réelle n’est pas quantifiable. De plus les nitrates ne sont pas filtrés.
L’air ambiant
Si l’on vit en zone citadine polluée, l’air respiré est chargé de particules nocives (résidus de CO2, fumées industrielles, etc…)
Là on ne peut pas faire grand-chose car on ne trouve pas encore d’air pur en bouteille au supermarché.
Axe 3 : Les aliments anticancer
Ce chapitre va lister les principaux aliments qui cette fois contiennent des composants phyto-chimiques dont l’action anticancer a été démontrée. Il est donc recommandé d’intégrer ces derniers à son alimentation quotidienne.
Tous les fruits et légumes ne sont pas équivalents en ce qui concerne la présence de composés anti-cancer.
Les plus efficaces font partie du régime de certains pays asiatiques où les taux de cancer sont justement très faibles, cette constatation a d’ailleurs servi de base aux études des aliments anticancer.
En simplifiant beaucoup, il faut juste savoir que chaque aliment « anticancer » de la liste qui va suivre contient des substances différentes qui agissent contre certains cancers seulement.
Pour se protéger contre l’ensemble des cancers il faut donc manger régulièrement chaque aliment de cette liste.
De plus, le mélange de certains aliments et donc de leurs composants induit des synergies qui renforcent encore leur action globale contre la maladie.
Assiette Anticancer
Voilà la liste non exhaustive des aliments anti-cancer les plus puissants connus à ce jour ([3] et [5] Chapitre 11) :
Le curcuma
Molécule : curcumine
Efficacité : tous cancers
Fréquence : quotidienne
Conseil : Le curcuma est une épice peu connue en occident, l’absorber avec du poivre noir permet d’augmenter jusqu’à 1000 fois la pénétration de la curcumine dans les cellules.
Thé vert
Molécule : catéchine
Efficacité : tous cancers
Fréquence : 3 tasses par jour au minimum
Conseil : thé de Chine ou du Japon, laisser infuser au moins 8 mn
Le soja
Molécule : isoflavone
Efficacité : sein et prostate
Fréquence : quotidienne
Conseil : les aliments dérivés du soja sont nombreux : lait de soja, yaourts, tofu, etc…, ils peuvent remplacer les laitages.
Les choux ou crucifères
Molécule : Les choux et en particulier le brocolis et les choux de Bruxelles contiennent plusieurs molécules anticancer qui agissent en synergie.
Efficacité : tous cancers
Fréquence : Il est recommandé d’en manger au moins 3 fois par semaine sans les cuire à température trop élevée.
L’ail et l’oignon
Molécule : DAS et DADS
Efficacité : tous cancers, en particulier colon et système digestif
Fréquence : quotidienne
Conseil : consommer fraîchement écrasés
Les petits fruits
Molécule : acide ellagique (fraises, framboise), proanthocyanidines (canneberge ou cranberry).
Efficacité : colon et angiogenèse (canneberge), effets antioxydants très élevés
Fréquence : plusieurs fois par semaine
Conseil : canneberges séchées dans céréales, yaourts…
Les tomates
Molécule : lycophène
Efficacité : prostate
Fréquence : 2 à 3 fois par semaine
Conseil : A consommer de préférence cuites pour que le lycophène s’extraie à l’extérieur.
Les agrumes
Molécule : polyphénols et terpènes
Efficacité : agit en tant que catalyseur des autres substances phytochimiques
Fréquence : au quotidien
Conseil : comme les fruits se digèrent plus vite que les autres aliments, il est recommandé de les absorber en dehors des repas pour éviter leur fermentation dans l’estomac.
Le vin rouge
Molécule : resvératrol et autres
Efficacité : plusieurs cancers
Fréquence : 1 verre/j
Conseil : choisir des vins rouges BIO car le raisin est le fruit le plus pollué aux pesticides. Les vins blancs et rosés ne présentent pas de propriétés anticancer démontrées.
Le chocolat
Molécule : polyphénols
Efficacité : cancer et maladies cardio-vasculaires (en cours d’étude)
Fréquence : 20g/j
Conseil : chocolat noir à 70% de cacao, les autres chocolats n’ont pas d’efficacité
Les Omega 3
Efficacité : les graisses Oméga 3 font baisser l’état inflammatoire propice au cancer
Fréquence : plusieurs fois par semaine
Conseil : on trouve des Oméga 3 dans les poissons gras (Thon, Saumon, Sardines, maquereau…) et dans le lin. Les produits animaux labellisés « bleu/Blanc/Cœur » sont issus d’une filière où la nourriture des animaux est renforcée par un pourcentage de lin qui remonte le taux de graisses Oméga 3 dans les dits produits.
Résumé
Règles de base
Diminuer les sucres et les mauvais glucides
Préférer les aliments à base de céréales complètes
Diminuer sa consommation de viandes
Equilibrer les graisses en augmentant les Oméga 3
Manger des poissons riches en Oméga 3 mais attention au mercure
Manger BIO pour éviter les produits chimiques
Absorber fréquemment les aliments identifiés anti-cancer
Boire de l’eau en bouteille à bas nitrates et à faible résidu à sec.
[Guerir.org]
Aliments à proscrire
- sucre blanc ou de canne
- pain blanc
- farine blanche (T45 à T65) et produits fabriqués avec cette dernière
- pâtes et riz blanc
- viandes et laitages issues de l’élevage intensif
- huiles végétales (tournesol, mais, hydrogénées)
- margarines
- plats tout préparés
Aliments recommandés
D’une manière générale choisir des produits BIO : Agriculture Biologique
- Fruits et légumes
- Céréales complètes, quinoa, boulgour…
- Riz, pates complets ou semi-complets
- Pains complet ou au céréales
- Fruits rouges et agrumes
- Produits à base de soja (lait, Tofu, crèmes…)
- Sirop d’agave pour remplacer le sucre
- Thé vert
- Huile d’olive pour la cuisson riche en oméga 9 ou de colza (à froid)
- Vin rouge (1 verre/jour)
- Ail, curcuma, poivre
- Graisses oméga 3 et 9 (huile d’olive)
- Sardines, maquereau, saumon (*), graines de lin
- Viandes, laitages et œufs BIO ou filière « bleu-blanc-coeur » (*)
(*) A petites doses
Conclusion
En France, chaque jour : plus de 800 nouveaux cas de cancer et 400 morts.
La situation est aujourd’hui catastrophique car nous avons vus que pour l’instant ce sont les lobbies industriels qui ont l’avantage et que sous leur pression, on élude la reconnaissance des principales causes de cette maladie.
La collectivité ne met donc pas tous les moyens possibles dans cette guerre contre le cancer qui est donc biaisée en particulier pour ce qui concerne la prévention.
Nous avons vu également l’échec thérapeutique de la médecine depuis 25 ans et la désinformation des médias porteurs de faux espoirs qui ne visent que l’audience pour vendre du temps de cerveau disponible entre 2 publicités.
Doit on pour autant avoir peur, se cacher la tête dans le sable et attendre que la maladie frappe le voisin en espérant passer entre les gouttes ?
La réponse est positive, il faut avoir peur !
Mais cette peur ne doit pas être une peur qui paralyse, ce doit être une peur constructive qui mène à l’action individuelle pour se battre en adoptant des comportements susceptibles de contrer la maladie.
Nous ne devons plus être les otages passifs des intérêts industriels aveugles, nous devons au contraire devenir les acteurs de notre propre santé.
Et si la population change son comportement en masse montrant son refus de l’agriculture et de l’élevage intensif et plus généralement de la malbouffe que l’on nous impose à travers la publicité, alors ceux qui nous empoisonnent comprendront le message car on les attaquera alors là où ça fait mal : le portefeuille.
Et maintenant que vous savez tout, c’est à vous de jouer !
Références
[1] « Ces maladies créées par l'homme » Pr Dominique Belpomme "
http://www.artac.info/
[2] « Pesticides, révélations sur un scandale Français » Nicolino/Veillerette
http://www.pesticides-lelivre.com/
[3] « Anticancer » Dr David Servan Schreiber
http://www.guerir.fr/
[4] « Le cancer, hier, aujourd’hui, demain » M. Tubiana
[5] « Les aliments contre le cancer » Drs Beliveau/Gingras
[6] « Toxiques alimentaires » M. Rabache - A. Dessalangre
source :
http://french-revolution-2.blog.fr/2010/06/11/cancer-la-catastrophe-partie-4-agir-8152785/
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/09/10/cancer-la-catastrophe-partie-1-etat-des-lieux-6895783/
La principale cause de cette dernière a été identifiée ici :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/10/23/cancer-la-catastrophe-partie-2-pesticides-sur-l-occident-7189183/
Et l'ensemble de toutes les causes ici :
http://french-revolution-2.blog.fr/2009/12/27/cancer-la-catastrophe-partie-3-les-causes-7640286/
Tout cela est fort intéressant mais parfaitement inutile si l’on est condamné à attendre passivement que le couperet tombe ou pas sur sa tête…
Nous allons donc voir dans cet article que chacun peut agir individuellement pour se protéger efficacement en changeant simplement son comportement alimentaire à partir des données scientifiques les plus récentes.
Sur ce blog, vous avez (peut être) déjà appris à penser autrement, maintenant vous allez apprendre à manger autrement !
Les informations qui vont suivre présentent un régime prophylactique applicable par chacun pour réduire son risque de déclencher de la maladie.
Ce régime est également applicable par les personnes déjà atteintes afin de compléter par une alimentation « anticancer » les traitements classiques proposés par la médecine.
Ceci est à prendre très au sérieux car :
. cette approche est sans aucun risque car basée sur la consommation préférentielle de certains aliments
. ce comportement alimentaire peut faire la différence en ce qui concerne la survie à la maladie dans les cas critiques, soit la moitié des cas de cancer dont le pronostic comme le disent pudiquement les médecins est « défavorable ».
Mais au préalable, une question se pose immédiatement : pourquoi ces informations ne sont elles pas massivement diffusées, partie intégrantes des recommandations médicales et largement relayées par les médias ?
En effet, ces recommandations nutritionnelles pourraient faire chuter dans des proportions phénoménales le nombre de nouveaux cas de cancer, le fait de contribuer à les masquer constitue un véritable crime par "non assistance à humanité en danger".
A qui profite le crime ?
La raison pour laquelle tout est fait pour freiner la diffusion de ces informations est toujours la même, elle irait à l’encontre des intérêts financiers de 2 industries majeures et provoquerait même un véritable séisme pour l’une d’entre elles.
L’industrie pharmaceutique
Le mode de pensée du monde médical incluant les universités, le corps médical et l’industrie pharmaceutique consiste à agir en aval de la maladie et à proposer des solutions pharmacologiques à posteriori plutôt que de s’intéresser aux causes et travailler sur la prévention.
L’idée est que pour chaque pathologie, on possède ou possédera un médicament, il n’est donc pas utile de prendre des précautions en amont pour éviter de tomber malade, d’autant que cela nuirait au business.
Les clients de cette industrie sont les gens malades, les individus en bonne santé ne présentent pas d'intérêt.
De plus, le coût de développement d’une nouvelle molécule est de l’ordre de grandeur d’1/2 à 1 milliard de dollars, les gains annuels correspondants attendus sont du même ordre. On imagine alors aisément que l’étude de la catéchine ou de la curcumine présentes à l’état naturel respectivement dans le thé vert et le curcuma ne peut pas faire l’objet de tels investissements car il est impossible de breveter le thé ou le curcuma afin de percevoir des royalties.
Le principe du retour financier sur investissements ne peut s’appliquer aux substances naturelles, par conséquent on les ignore même si leur potentiel est immense.
[3] p. 210
Certains étudiants en médecine avaient d’ailleurs un jour malicieusement écrit sur le mur de leur université : « le cancer fait vivre plus de monde qu’il n’en tue ».
L’industrie agro-alimentaire
Pour l’industrie agro-alimentaire, les intérêts en jeu sont d’un autre ordre de grandeur.
Les lobbies de l’élevage et de l’agriculture intensifs seraient touchés de plein fouet et les impacts financiers énormes si ces changements de comportements alimentaires étaient massivement appliquées.
En 1977, le sénateur McGovern avait présidé une commission d’experts épidémiologistes qui avaient démontré que lorsque le régime alimentaire était plus riche en produits végétaux qu’en produits animaux, le taux de maladies coronariennes chutait drastiquement. Un document officiel recommandant de réduire la consommation des produits animaux avait été publié.
Le résultat fut une levée de bouclier de toute l’industrie du bœuf et de la vache laitière aux USA qui réussit à briser la carrière de McGovern.
Ce dernier a alors déclaré qu’il « venait de faire la plus grande erreur de sa carrière politique »
[3] p. 214
Cette industrie comme les autres protège ses intérêts en empêchant la diffusion de recommandations trop explicites sur les liens qui existent entre aliments et maladies.
Les intérêts industriels et financiers sont prioritaires sur la santé publique, même si l’on tue à petit feu la population.
Rien d’anormal à cela d’ailleurs dans un monde où le gain immédiat est l'unique moteur et où toute trace d’humanisme à défaut d’avoir disparu dans les paroles a bel et bien été totalement éradiquée dans les actes.
Que fait l’état ?
Évidemment l’état ne fait rien ou presque.
Mise à part les campagnes anti-tabac (*) et l’interdiction tardive de l’amiante en 1997 (**), l’état ne se préoccupe absolument pas de prévention.
De plus, la politique d’analyse des causes est inexistante, un peu comme si on ne voulait pas savoir, de peur de ce que l’on risquerait de démontrer.
[1] p. 270
(*) 57 ans de gagnés par les lobbies du tabac (voir partie 2).
(**) 20 ans de gagnés par le lobby de l’amiante (voir partie 2).
Les industriels savent parfaitement faire pression sur les décideurs politiques à l’aide du chantage à l’emploi ou en réussissant à faire nommer leurs (ex)collaborateurs au gouvernement induisant au passage des conflits d’intérêts qui ne choquent personne.
La banalisation des conflits d’intérêts
Cette tendance est particulièrement visible sous le régime néo conservateur actuel où ce dernier est ostensiblement allié avec les grands dirigeants des entreprises du CAC40.
Prenons l’exemple de Roseline Bachelot, la ministre de la santé, cette dernière a également un passé de 12 ans dans l’industrie médicale curieusement absent de son CV officiel…
On peut s’attendre à ce qu’à l’issue de son mandat, cette dernière retrouve un poste à haut salaire dans une grande société pharmaceutique en retour des services rendus.
Les conflit d’intérêts ont donc tendance à se banaliser comme l’a amplement démontré la pseudo crise de la grippe H1N1 orchestrée par l’OMS, où approximativement 700 millions d’Euros (*) furent dépensé par l’état que l’on croyait ruiné rien que pour approvisionner 90 millions de doses de vaccins suite à une maladie qui en 1 an n’a même pas tué autant de personnes que le cancer en une seule journée.
L’argument du principe de précaution ne tient pas une seconde car le virus qui agit dans l’hémisphère sud 6 mois avant le notre n’a rien montré de plus qu’une simple grippe saisonnière.
(*) Par contre on regardera de près toute dépense individuelle telle qu'une boite de paracétamol à 1.90 €
Noyautage des organismes de sécurité sanitaire
Dans cette logique, l’AFSA chargé de la sécurité alimentaire et l’INRA en charge de la recherche agronomique ont été noyautés depuis des dizaines d’années par les lobbies de l’industrie chimique et agroalimentaire comme le dévoile le livre de Nicolino/Veillerette « Pesticides, révélations sur un scandale Français » déjà cité dans la partie 2.
[2]
L’absence de prévention et les contradictions de la politique de santé
Moins de 5% du budget de la santé est consacré à la prévention, soit une goutte d’eau. Cela montre la véritable imposture de l’état qui par ailleurs rogne de plus en plus sur les dépenses de santé suite au déficit chronique de la sécurité sociale.
Si la volonté était forte de légiférer pour stopper l’hémorragie, on verrait sur le long terme la situation épidémiologique s’améliorer et la courbe s’inverser pour aller vers la décroissance de l’incidence du cancer.
Les dépenses de l’assurance maladie s’en trouveraient donc progressivement allégées (ainsi que les profits de l’industrie pharmaceutique).
La phase d’émergence
Ce qui précède montre donc qu’« on » nous laisse foncer dans le mur autrement dit que la médecine ne commence à agir qu’au niveau de la phase d’émergence où le cancer est déjà bien installé et extrêmement difficile à éradiquer.
Et à ce stade, il est déjà trop tard pour la moitié des cas.
La médecine
Guérir un cancer
Pour guérir un cancer, le principe est en fait assez simple, il suffit de supprimer toutes les cellules cancéreuses sans en laisser une seule !
Le problème est que l'on ne sait pas détecter à l'intérieur du corps humain une cellule cancéreuse isolée, par conséquent on n'est jamais certain de les avoir toutes éliminées.
Les plus petites tumeurs détectables sont de l’ordre de 3mm, ce qui représente déjà un nombre colossal de cellules de l’ordre de 10E9.
Hormis quelques techniques qui ralentissent un peu la croissance des tumeurs, les principaux moyens employées pour détruire un cancer sont :
- la chimiothérapie (produits chimiques qui détruisent en théorie sélectivement les cellules cancéreuses mais en réalité également beaucoup de cellules saines)
- la radiothérapie (rayonnements radio-actifs focalisés sur la zone à traiter)
- la chirurgie (retrait de la tumeur)
Ces techniques peuvent être employées seules ou synchronisées, typiquement la chimiothérapie permet de réduire la taille d'un gros cancer avant de le retirer par chirurgie puis de brûler le voisinage par radiothérapie au cas où il resterait quelques cellules périphériques ayant échappé à l'ablation.
Le cancérologue décide collégialement avec les spécialistes des autres domaines de la meilleure stratégie à adopter au cas par cas.
Ces techniques sont très lourdes et laissent souvent de graves séquelles.
La chimiothérapie
Au sujet de la chimiothérapie, avec plus de 600 000 substances testées et au vu des résultats décevants sauf pour certaines leucémies, on peut sans aucun doute parler d’échec pour cette méthode.
En effet, aucune substance n’arrive à supprimer complètement une tumeur car cette dernière après avoir dans un premier temps réagit positivement à la chimiothérapie devient « chimiorésistante » et insensible à tous les produits disponibles.
[4] « Le cancer, hier, aujourd’hui, demain » M. Tubiana
De nombreuses recherches sont effectuées pour découvrir LE traitement qui détruirait sélectivement les cellules malades en laissant intact les cellules saines.
Malheureusement plus on avance dans le temps, plus on a l’impression que cet objectif s’éloigne.
Se prendre en main
Puisque ceux qui sont élus par nous même pour défendre nos intérêts ne font pas leur devoir, il faut prendre conscience que chacun se retrouve seul avec soi même devant cette menace.
Le choix se résume donc entre continuer à dormir et croiser les doigts ou alors considérer comme inacceptable d’être la victime passive de forces économiques incontrôlées.
« Ne vous demandez pas ce que l’état peut faire pour vous, mais demandez vous ce que VOUS pouvez faire pour vous ! »
Comment éviter le déclenchement du cancer ?
Pour éviter de se retrouver en phase d’émergence de la maladie, nous allons entrer dans le vif du sujet et voir ce que l’on peut faire pour renverser la balance des risques.
Reprenons la courbe de Collins qui décrit la progression du cancer à partir de la première cellule jusqu’à la prolifération. Le bon sens conduit à agir avant ou durant la phase de carcinogenèse en appliquant une thérapie « métronomique » préventive.
Thérapie métronomique
Le concept de base est de mettre en place une nouvelle manière de se nourrir, rééquilibrée et sans additifs ni produits chimiques permettant de lutter au quotidien contre les facteurs favorisant le cancer : c’est l’approche métronomique.
Cette approche est à comparer à la chimiothérapie qui attaque de front en une seule fois une tumeur déjà bien installée.
L’approche métronomique consiste à lutter contre les prémisses du cancer au quotidien grâce à une alimentation 100% naturelle sans médicaments ni autres compléments alimentaires.
Composition des aliments
Les aliments sont composés des macro-éléments (lipides, glucides, protéines) et de micro-éléments (vitamines, minéraux), dans cette dernière catégorie on trouve également les composés phytochimiques moins connus mais très importants.
Les composés phytochimiques
Les composés phytochimiques sont des molécules qui la particularité d’être très actifs en ce qui concerne leur impact sur la santé, c’est d’ailleurs grâce à la présence de ces composés que les anciens avaient mis en évidence les vertus médicinales de certaines substances naturelles, ces connaissances étaient jusqu’à une date récente plutôt ignorés par la médecine qui regardait avec mépris ces pratiques d’un autre age.
Cependant, si l’on applique les méthodes d’études scientifiques moderne à ces aliments, on découvre des choses très surprenantes.
Les travaux scientifiques qui nous intéressent ici sont ceux qui ont mis en évidence les composés phytochimiques ayant une action anticancer.
Le Dr Beliveau du laboratoire de médecine moléculaire de Montréal est l’un des rares spécialistes dans le monde à travailler sur l’étude des aliments anticancer.
La prévention individuelle suivant 3 axes
Trois axes peuvent être dégagés pour diminuer la probabilité d’être atteint par la maladie :
. Rééquilibrer son alimentation pour retrouver un terrain qui ne favorise pas le développement de la maladie
. Stopper au maximum l’absorption de produits cancérogènes
. Absorber des aliments riches en substances phytochimiques naturelles actives contre le cancer
Axe 1 : Rééquilibrer son alimentation
Le mode de nourriture occidental est le pire que l’on puisse imaginer pour favoriser le terrain du cancer comme le montrent les études épidémiologiques (voir partie 1).
Diminuer la consommation de produits animaux
L’assiette type occidentale contient une grosse quantité de viande accompagnée d’une petite quantité de légumes pour décorer.
Assiete_junkfood
Il faut en fait inverser cette habitude, l’assiette anticancer est basée sur des légumes et des céréales accompagnées éventuellement d’une petite quantité de viande BIO ou « filière lin » (*).
Assiete Anticancer
En effet, la viande issue de l’élevage intensif est saturée de graisses oméga 6 ainsi que de différents produits indésirables tels que des antibiotiques ou des pesticides stockés dans les graisses, voire même des hormones de croissance pour celle produite aux USA.
Il est donc recommandé de remplacer les protéines d’origine animale par des protéines d’origine végétales qui ne contiennent pas de mauvaises graisses et qui pour certains végétaux possèdent d’autres avantages comme la présence de nombreux composés phytochimiques, car même la viande BIO ne possède pas autant de qualités nutritionnelles que les végétaux.
Lorsque l’on sait en plus que pour produire 1Kg de viande, il faut environ 8Kg de céréales, on comprend toute l’absurdité de favoriser la consommation de viande.
Mangeons plutôt les céréales !
(*) Filière lin labellisée « Bleu blanc Cœur »
Réduire les laitages
Au sujet des laitages, les vertus de la surconsommation de ces derniers commencent à être fortement remise en cause en particulier pour des raisons liées à la saturation de l’organisme en calcium et par l’induction de maladies cardiovasculaires.
Il semble donc plus raisonnable de restreindre sa consommation à 2 laitages équilibrés en oméga 3 (*) par jour au maximum et de remplacer ces derniers par des produits à base de soja ou de fruits.
Garder à l’esprit que le fromage entre dans cette catégorie.
(*) BIO ou filière lin
Réduire le terrain inflammatoire
Comme vu dans la partie 3, le cancer utilise la fonction inflammation pour s’étendre, il s’agit donc de ne pas favoriser un terrain général inflammatoire.
Pour ce faire, il est nécessaire de réduire ou de supprimer les « Mauvais glucides » et de favoriser les « Bons glucides » puis de rééquilibrer les acides gras essentiels Oméga 3 et 6.
Réduire ou supprimer les « Mauvais glucides »
Les mauvais glucides font monter brutalement le taux de glycémie en favorisant ainsi l’état inflammatoire.
On les trouve principalement parmi les aliments qui contiennent des produits céréaliers très raffinés comme la farine blanche ou le sucre blanc.
Voici liste des principaux produits à éviter :
- farine blanche (T45 à T65)
- pâtes blanches
- riz blancs
- sucre blanc
- pain blanc
- produits tout préparés qui contiennent des mauvais glucides (lire les étiquettes)
- etc…
Favoriser les « Bons glucides »
Dans la catégorie des bons glucides on trouve :
- la plupart des légumes et fruits
- le sirop d’agave ou le fructose en poudre pour remplacer le sucre blanc
Et les aliments fabriqués avec des céréales trop raffinées sont à remplacer par ceux à base de farine complète ou semi complète :
- pain complet ou multi-céréales
- pâtes complètes
- riz complet ou basmati ou Thai
Rééquilibrer l’apport Oméga 3/Oméga 6
Tous les produits animaux issus de l’élevage intensif sont à proscrire car ils ne contiennent pratiquement que des graisses oméga 6 qui favorisent l’état inflammatoire.
Si l’on souhaite manger plus équilibré, on peut s’orienter vers le BIO ou vers les produits de la filière lin label « bleu/blanc/cœur » où les animaux consomment environ 15% de lin très riche en graisses oméga 3 qui se retrouvent peu ou prou dans les viandes, laitages, œufs…
Bleu-blanc-coeur1
http://www.bleu-blanc-coeur.com/
Le lin est la seule céréale qui ne contient que des acides gras Oméga 3, on trouve ce dernier sous forme de graines dans les boutiques BIO, il peut être consommé dans les salades ou les desserts pour augmenter sa dose quotidienne.
Les plus importantes sources d’Oméga 3 sont présentes dans les poissons gras que consomment abondamment les populations asiatiques au détriment de la viande.
Ces populations ont un taux de cancer significativement bas.
Il faut par contre faire attention au choix des poissons car ceux qui sont en bout de chaîne alimentaire présentent malheureusement une saturation au mercure et parfois à d’autres polluants comme la dioxine, et ceci est vrai sur toute la planète.
[6]
En synthèse les poissons déconseillés à cause du mercure sont :
- le requin (consommation interdite !)
- le thon
Les poissons conseillés :
- la morue
- les sardines
- le maquereau
- le saumon BIO (*)
(*) Le cas du saumon est intermédiaire, il est chargé en mercure mais on peut en consommer à doses raisonnables (1 fois par semaine maxi).
Aliments anticancer
Eviter les gras trans (graisses hydrogénées)
Les gras trans ou graisses hydrogénées sont absolument à éviter, les étiquettes les signalent en général mais ce n’est pas obligatoire. Ces mauvaises graisses favorisent également les maladies cardio-vasculaires comme le mauvais cholestérol mais avec un effet encore plus néfaste.
Apprendre à lire les étiquettes
Lorsque l’on fait ses courses, il faut prendre l’habitude de lire les étiquettes afin de prendre connaissance des constituants des aliments composés (biscuits, plats préparés, …).
L’étiquetage impose d’indiquer la liste des ingrédients dans l’ordre décroissant en pourcentage respectifs.
Cependant, les teneurs en produit toxiques ne sont jamais indiquées, de même la présence d'OGM n'est pas précisée.
On s’aperçoit en particulier que les plats tout prêts sont en général à déconseiller car ils contiennent en excès de nombreux composants à éviter.
Vous mangez des OGM sans le savoir
Un piège à éviter concerne les OGM, leur culture est certes interdite dans l’UE mais pas la vente de produits qui en contiennent et qui sont fabriqués à l’étranger, et leur étiquetage n’est pas obligatoire.
En clair, vous achetez par exemple des gâteaux fabriqués aux USA, l’étiquette vous renseigne sur les constituants sans aucune mention d’OGM et la farine, le soja ou n’importe quel constituant peut être issu de cette filière.
Axe 2 : Stopper l'absorption des substances cancérogènes
Les substances cancérogènes sont principalement absorbées à travers la nourriture, les boissons et l’air ambiant.
Hormis le tabac et l’alcool très médiatisés, les principales substances à éviter sont les suivantes :
- pesticides
- nitrates
- additifs alimentaires dangereux mais non interdits
- constituants de certains produits d’entretien
- métaux lourds (maladies neuro-dégénératives, cancers soupçonnés)
Ab-logo
Manger BIO
Sans rentrer dans les détails car un article complet pourrait être consacré à ce sujet, il est recommandé de manger le plus possible de produits BIO (Agriculture Biologique), fruits, légumes, laitages (*), viandes (*), etc...
L’agriculture biologique est basée sur un process naturel qui exclut l’utilisation de tous produits chimiques tels que les pesticides ou les engrais nitratés. Cette agriculture était en fait celle de nos grands parents, le paradoxe est qu’elle est devenue aujourd’hui spécifique. Pour l’élevage BIO, les animaux sont nourris avec des produits BIO.
Cela permet de réduire en proportion la dose de pesticides et nitrates absorbés. Les produits BIO ne contiennent pas d’additifs alimentaires dangereux ni d’OGM.
(*) A doses réduites
Toutes les études montrent qu’une proportion significative de nourriture BIO (plus de 75%) dans son alimentation réduit de 3 à 9 fois les taux de pesticides dans les urines, le lait maternel, etc…
Exemple 1 : Etude de Cynthia Curl de l’université de Washington
Exemple 2 : Etude de Claude Aubert en 1986 : [3] p. 150
En ce qui concerne les prix plus élevés pour la nourriture BIO (*), il faut noter que l’on ne remplace pas simplement son régime habituel par les mêmes aliments labellisés « AB ».
En fait on associe le BIO à un rééquilibrage de son régime alimentaire en réduisant la viande et en augmentant les légumes, fruits et céréales. Donc même si la viande BIO est plus chère, le budget n’augmente pas car on en consomme moins.
Les dépenses finales sur le budget nourriture ne sont donc pas forcément plus élevées.
(*) Les grandes surfaces profitent de la vague BIO pour augmenter leurs marges dans des proportions abusives.
Source : « Les hypers se goinfrent au bio » in Que choisir, février 2010
L’eau de boisson
Comme le montre la partie 3, l’eau du robinet est de qualité inégale suivant les régions, souvent trop chargée en nitrates et avec des taux de pesticides non mesurés.
Il vaut donc mieux éviter d’en boire et préférer l’eau en bouteille choisie peu chargée en nitrates et avec un résidu à sec inférieur à 120 mg/l.
Quand aux cartouches filtrantes de type BRITA, l’amélioration de la qualité de l’eau filtrée même si elle est réelle n’est pas quantifiable. De plus les nitrates ne sont pas filtrés.
L’air ambiant
Si l’on vit en zone citadine polluée, l’air respiré est chargé de particules nocives (résidus de CO2, fumées industrielles, etc…)
Là on ne peut pas faire grand-chose car on ne trouve pas encore d’air pur en bouteille au supermarché.
Axe 3 : Les aliments anticancer
Ce chapitre va lister les principaux aliments qui cette fois contiennent des composants phyto-chimiques dont l’action anticancer a été démontrée. Il est donc recommandé d’intégrer ces derniers à son alimentation quotidienne.
Tous les fruits et légumes ne sont pas équivalents en ce qui concerne la présence de composés anti-cancer.
Les plus efficaces font partie du régime de certains pays asiatiques où les taux de cancer sont justement très faibles, cette constatation a d’ailleurs servi de base aux études des aliments anticancer.
En simplifiant beaucoup, il faut juste savoir que chaque aliment « anticancer » de la liste qui va suivre contient des substances différentes qui agissent contre certains cancers seulement.
Pour se protéger contre l’ensemble des cancers il faut donc manger régulièrement chaque aliment de cette liste.
De plus, le mélange de certains aliments et donc de leurs composants induit des synergies qui renforcent encore leur action globale contre la maladie.
Assiette Anticancer
Voilà la liste non exhaustive des aliments anti-cancer les plus puissants connus à ce jour ([3] et [5] Chapitre 11) :
Le curcuma
Molécule : curcumine
Efficacité : tous cancers
Fréquence : quotidienne
Conseil : Le curcuma est une épice peu connue en occident, l’absorber avec du poivre noir permet d’augmenter jusqu’à 1000 fois la pénétration de la curcumine dans les cellules.
Thé vert
Molécule : catéchine
Efficacité : tous cancers
Fréquence : 3 tasses par jour au minimum
Conseil : thé de Chine ou du Japon, laisser infuser au moins 8 mn
Le soja
Molécule : isoflavone
Efficacité : sein et prostate
Fréquence : quotidienne
Conseil : les aliments dérivés du soja sont nombreux : lait de soja, yaourts, tofu, etc…, ils peuvent remplacer les laitages.
Les choux ou crucifères
Molécule : Les choux et en particulier le brocolis et les choux de Bruxelles contiennent plusieurs molécules anticancer qui agissent en synergie.
Efficacité : tous cancers
Fréquence : Il est recommandé d’en manger au moins 3 fois par semaine sans les cuire à température trop élevée.
L’ail et l’oignon
Molécule : DAS et DADS
Efficacité : tous cancers, en particulier colon et système digestif
Fréquence : quotidienne
Conseil : consommer fraîchement écrasés
Les petits fruits
Molécule : acide ellagique (fraises, framboise), proanthocyanidines (canneberge ou cranberry).
Efficacité : colon et angiogenèse (canneberge), effets antioxydants très élevés
Fréquence : plusieurs fois par semaine
Conseil : canneberges séchées dans céréales, yaourts…
Les tomates
Molécule : lycophène
Efficacité : prostate
Fréquence : 2 à 3 fois par semaine
Conseil : A consommer de préférence cuites pour que le lycophène s’extraie à l’extérieur.
Les agrumes
Molécule : polyphénols et terpènes
Efficacité : agit en tant que catalyseur des autres substances phytochimiques
Fréquence : au quotidien
Conseil : comme les fruits se digèrent plus vite que les autres aliments, il est recommandé de les absorber en dehors des repas pour éviter leur fermentation dans l’estomac.
Le vin rouge
Molécule : resvératrol et autres
Efficacité : plusieurs cancers
Fréquence : 1 verre/j
Conseil : choisir des vins rouges BIO car le raisin est le fruit le plus pollué aux pesticides. Les vins blancs et rosés ne présentent pas de propriétés anticancer démontrées.
Le chocolat
Molécule : polyphénols
Efficacité : cancer et maladies cardio-vasculaires (en cours d’étude)
Fréquence : 20g/j
Conseil : chocolat noir à 70% de cacao, les autres chocolats n’ont pas d’efficacité
Les Omega 3
Efficacité : les graisses Oméga 3 font baisser l’état inflammatoire propice au cancer
Fréquence : plusieurs fois par semaine
Conseil : on trouve des Oméga 3 dans les poissons gras (Thon, Saumon, Sardines, maquereau…) et dans le lin. Les produits animaux labellisés « bleu/Blanc/Cœur » sont issus d’une filière où la nourriture des animaux est renforcée par un pourcentage de lin qui remonte le taux de graisses Oméga 3 dans les dits produits.
Résumé
Règles de base
Diminuer les sucres et les mauvais glucides
Préférer les aliments à base de céréales complètes
Diminuer sa consommation de viandes
Equilibrer les graisses en augmentant les Oméga 3
Manger des poissons riches en Oméga 3 mais attention au mercure
Manger BIO pour éviter les produits chimiques
Absorber fréquemment les aliments identifiés anti-cancer
Boire de l’eau en bouteille à bas nitrates et à faible résidu à sec.
[Guerir.org]
Aliments à proscrire
- sucre blanc ou de canne
- pain blanc
- farine blanche (T45 à T65) et produits fabriqués avec cette dernière
- pâtes et riz blanc
- viandes et laitages issues de l’élevage intensif
- huiles végétales (tournesol, mais, hydrogénées)
- margarines
- plats tout préparés
Aliments recommandés
D’une manière générale choisir des produits BIO : Agriculture Biologique
- Fruits et légumes
- Céréales complètes, quinoa, boulgour…
- Riz, pates complets ou semi-complets
- Pains complet ou au céréales
- Fruits rouges et agrumes
- Produits à base de soja (lait, Tofu, crèmes…)
- Sirop d’agave pour remplacer le sucre
- Thé vert
- Huile d’olive pour la cuisson riche en oméga 9 ou de colza (à froid)
- Vin rouge (1 verre/jour)
- Ail, curcuma, poivre
- Graisses oméga 3 et 9 (huile d’olive)
- Sardines, maquereau, saumon (*), graines de lin
- Viandes, laitages et œufs BIO ou filière « bleu-blanc-coeur » (*)
(*) A petites doses
Conclusion
En France, chaque jour : plus de 800 nouveaux cas de cancer et 400 morts.
La situation est aujourd’hui catastrophique car nous avons vus que pour l’instant ce sont les lobbies industriels qui ont l’avantage et que sous leur pression, on élude la reconnaissance des principales causes de cette maladie.
La collectivité ne met donc pas tous les moyens possibles dans cette guerre contre le cancer qui est donc biaisée en particulier pour ce qui concerne la prévention.
Nous avons vu également l’échec thérapeutique de la médecine depuis 25 ans et la désinformation des médias porteurs de faux espoirs qui ne visent que l’audience pour vendre du temps de cerveau disponible entre 2 publicités.
Doit on pour autant avoir peur, se cacher la tête dans le sable et attendre que la maladie frappe le voisin en espérant passer entre les gouttes ?
La réponse est positive, il faut avoir peur !
Mais cette peur ne doit pas être une peur qui paralyse, ce doit être une peur constructive qui mène à l’action individuelle pour se battre en adoptant des comportements susceptibles de contrer la maladie.
Nous ne devons plus être les otages passifs des intérêts industriels aveugles, nous devons au contraire devenir les acteurs de notre propre santé.
Et si la population change son comportement en masse montrant son refus de l’agriculture et de l’élevage intensif et plus généralement de la malbouffe que l’on nous impose à travers la publicité, alors ceux qui nous empoisonnent comprendront le message car on les attaquera alors là où ça fait mal : le portefeuille.
Et maintenant que vous savez tout, c’est à vous de jouer !
Références
[1] « Ces maladies créées par l'homme » Pr Dominique Belpomme "
http://www.artac.info/
[2] « Pesticides, révélations sur un scandale Français » Nicolino/Veillerette
http://www.pesticides-lelivre.com/
[3] « Anticancer » Dr David Servan Schreiber
http://www.guerir.fr/
[4] « Le cancer, hier, aujourd’hui, demain » M. Tubiana
[5] « Les aliments contre le cancer » Drs Beliveau/Gingras
[6] « Toxiques alimentaires » M. Rabache - A. Dessalangre
source :
http://french-revolution-2.blog.fr/2010/06/11/cancer-la-catastrophe-partie-4-agir-8152785/