L'histoire se repette ... normal on a toujours les memes énarques incompétents et pseudos conseillers payés par les lobbys ...
Il fallait bien s'y attendre un jour, après les effets d'annonces concernant la TNT au cours de l'année 2009, il apparaissait un peu logique que les émissions radiophoniques subissent tôt ou tard une évolution (révolution) du même genre. Ainsi sur une période qui s'étalera sur une durée de 5 à 8 ans, la radio numérique terrestre (RNT) co-habitera avec la FM, cette dernière devant s'arrêter vers 2018.
Les radios associatives sont amenées à disparaître du au passage au numérique. En effet, une directive européenne stipule l’arrêt de la bande FM en 2012. Cette dernière sera laissée aux industriels de la téléphonie portable.
Les radios émettront alors un signal numérique sur la bande III (fréquences plus élevées que la FM). Dès 2009, le CSA demande aux radios de faire de la double diffusion FM/numérique.
Tout le monde devra alors changer son transistor et acheter un récepteur numérique (prix moyen 150 euros).
La diffusion en numérique présente de moins bonnes qualités que la FM : plus faible taux de recouvrement géographique que la FM, encodage audio (qualité du son) très mauvais (64 kbps).
Le T-DMB : norme rejetée par tous les Pays Européens, utilisée uniquement en Corée, pour diffuser de la télévision, très gourmande en bande passante, limitant ainsi le nombre de nouveaux entrants sur le marché, en particulier les opérateurs de téléphonie mobile, le but non avoué étant de bloqué la Bande III pour la Radio uniquement, d’étrangler financièrement les « Petites Radios » pour que les « Grosses » les rachètent à vil prix, ceci expliquant sûrement cela.
Le T-DMB est absolument inutilisable en zone rurale, diffusant uniquement dans un rayon de 10 Kms autour du point d’émission. Il faudrait donc, au minimum, doubler le nombre d’émetteurs T-DMB par rapport au nombre d’émetteurs FM actuel, en disposant un émetteur tous les 10 Kms avec les nuisances supplémentaires qui l’accompagne (pylônes, cabines techniques, ondes radio-électriques) à l’heure même où la justice vient de condamner le Groupe Bouygues Télécom à démonter l’un de ses pylônes pour ces mêmes motifs.
Obligation est faite par la loi d’utiliser les services d’un diffuseur reconnu et agréé, et de se regrouper au sein d’un multiplexe composé de 9 Radios, sous forme de syndic en quelque sorte, ce qui implique, que si l’une des 9 Radios ne paie pas ses loyers, ceux-ci devront être honorés par les 8 autres Radios du multiplexe. Si 9 Radios n’ont pas réussi à se réunir d’elles même sur un multiplexe, ceci risquant d’arriver dans la plupart des villes, impliquera au CSA de constituer lui-même ces multiplexes, imposant de fait des co-locataires qui n’avaient pas forcément envie de cohabiter, surtout si certains de ces derniers sont fragiles financièrement. Actuellement 3 diffuseurs de multiplexes existent en France : TDF, Towercast, et VDL. Après demande de devis, le moins disant pour une ville de Province annonce un loyer de 10 000.00 € H.T par an et par émetteur T-DMB.
La norme numérique d’encodage (le T-DMB) choisie par le ministère de la Culture est une norme spécialement adaptée à la vidéo et pas à l’audio. Une possibilité de plus pour les radios commerciales de doubler leur chiffre d’affaires publicitaires (audio et vidéo). De plus, cette norme sera uniquement française, les autres pays européens ayant choisi une autre norme non compatible avec le T-DMB (le DAB+).
Pour les radios associatives :
-une perte d’autonomie : plus de possibilité de s’auto-émettre en FM, dépendance totale envers les opérateurs de diffusion qui voient là de nouveaux marchés s’ouvrir. Le passage au numérique signifie clairement la fin des radios libres car être une radio libre signifie une indépendance totale dans la diffusion.
-une barrière financière très forte : coût de diffusion doublée numérique et FM, obligation d’ahérer à des SARL de multiplexage, seules structures à signer des contrats de diffusion avec les opérateurs (quels poids auront les radios associatives face à des radios commerciales dans ces structures).
Pour les industriels :
-téléphonie : libération de la bande FM pour créer de nouveaux gadgets de téléphonie.
-diffuseurs radiophoniques (TDF, VDL et Towercast) : situation de monopole pour la nouvelle diffusion en numérique.
Pour le CSA et le Ministère de la Culture :
-possibilité de baillonner toutes les radios associatives dérangeantes.
Cette lutte, qui a déjà commencé pour les radios associatives, ne peut pas être portée par ces dernières.
Elles sont en effet baillonnées par les demandes d’autorisation d’émettre envers le CSA. De plus, du à des problèmes structurels (transformation de la plupart des radios libres en entreprises associatives radiophoniques), l’information reste étouffée par les gestionnaires des radios. Le dossier du numérique se gère donc entre les instances décisionnelles (ministères, CSA, industriels) et les sphères politiciennes des radios (syndicats, fédérations de radios).
Or, ce problème concerne bien l’ensemble de la population (auditeurs, auditirices, producteurs-trices bénévoles). N’attendons pas la gestion du dossier par quelques décideurs, approprions nous la lutte et expliquons clairement pourquoi nous ne voulons pas de la radio numérique.
https://novusordoseclorum.1fr1.net/nouvel-ordre-mondial-f1/2012-fin-de-la-bande-fm-bientot-radio-nwo-vous-parle-t1440.htm?highlight=radio+numerique
Il fallait bien s'y attendre un jour, après les effets d'annonces concernant la TNT au cours de l'année 2009, il apparaissait un peu logique que les émissions radiophoniques subissent tôt ou tard une évolution (révolution) du même genre. Ainsi sur une période qui s'étalera sur une durée de 5 à 8 ans, la radio numérique terrestre (RNT) co-habitera avec la FM, cette dernière devant s'arrêter vers 2018.
Les radios associatives sont amenées à disparaître du au passage au numérique. En effet, une directive européenne stipule l’arrêt de la bande FM en 2012. Cette dernière sera laissée aux industriels de la téléphonie portable.
Les radios émettront alors un signal numérique sur la bande III (fréquences plus élevées que la FM). Dès 2009, le CSA demande aux radios de faire de la double diffusion FM/numérique.
Tout le monde devra alors changer son transistor et acheter un récepteur numérique (prix moyen 150 euros).
La diffusion en numérique présente de moins bonnes qualités que la FM : plus faible taux de recouvrement géographique que la FM, encodage audio (qualité du son) très mauvais (64 kbps).
Le T-DMB : norme rejetée par tous les Pays Européens, utilisée uniquement en Corée, pour diffuser de la télévision, très gourmande en bande passante, limitant ainsi le nombre de nouveaux entrants sur le marché, en particulier les opérateurs de téléphonie mobile, le but non avoué étant de bloqué la Bande III pour la Radio uniquement, d’étrangler financièrement les « Petites Radios » pour que les « Grosses » les rachètent à vil prix, ceci expliquant sûrement cela.
Le T-DMB est absolument inutilisable en zone rurale, diffusant uniquement dans un rayon de 10 Kms autour du point d’émission. Il faudrait donc, au minimum, doubler le nombre d’émetteurs T-DMB par rapport au nombre d’émetteurs FM actuel, en disposant un émetteur tous les 10 Kms avec les nuisances supplémentaires qui l’accompagne (pylônes, cabines techniques, ondes radio-électriques) à l’heure même où la justice vient de condamner le Groupe Bouygues Télécom à démonter l’un de ses pylônes pour ces mêmes motifs.
Obligation est faite par la loi d’utiliser les services d’un diffuseur reconnu et agréé, et de se regrouper au sein d’un multiplexe composé de 9 Radios, sous forme de syndic en quelque sorte, ce qui implique, que si l’une des 9 Radios ne paie pas ses loyers, ceux-ci devront être honorés par les 8 autres Radios du multiplexe. Si 9 Radios n’ont pas réussi à se réunir d’elles même sur un multiplexe, ceci risquant d’arriver dans la plupart des villes, impliquera au CSA de constituer lui-même ces multiplexes, imposant de fait des co-locataires qui n’avaient pas forcément envie de cohabiter, surtout si certains de ces derniers sont fragiles financièrement. Actuellement 3 diffuseurs de multiplexes existent en France : TDF, Towercast, et VDL. Après demande de devis, le moins disant pour une ville de Province annonce un loyer de 10 000.00 € H.T par an et par émetteur T-DMB.
La norme numérique d’encodage (le T-DMB) choisie par le ministère de la Culture est une norme spécialement adaptée à la vidéo et pas à l’audio. Une possibilité de plus pour les radios commerciales de doubler leur chiffre d’affaires publicitaires (audio et vidéo). De plus, cette norme sera uniquement française, les autres pays européens ayant choisi une autre norme non compatible avec le T-DMB (le DAB+).
Pour les radios associatives :
-une perte d’autonomie : plus de possibilité de s’auto-émettre en FM, dépendance totale envers les opérateurs de diffusion qui voient là de nouveaux marchés s’ouvrir. Le passage au numérique signifie clairement la fin des radios libres car être une radio libre signifie une indépendance totale dans la diffusion.
-une barrière financière très forte : coût de diffusion doublée numérique et FM, obligation d’ahérer à des SARL de multiplexage, seules structures à signer des contrats de diffusion avec les opérateurs (quels poids auront les radios associatives face à des radios commerciales dans ces structures).
Pour les industriels :
-téléphonie : libération de la bande FM pour créer de nouveaux gadgets de téléphonie.
-diffuseurs radiophoniques (TDF, VDL et Towercast) : situation de monopole pour la nouvelle diffusion en numérique.
Pour le CSA et le Ministère de la Culture :
-possibilité de baillonner toutes les radios associatives dérangeantes.
Cette lutte, qui a déjà commencé pour les radios associatives, ne peut pas être portée par ces dernières.
Elles sont en effet baillonnées par les demandes d’autorisation d’émettre envers le CSA. De plus, du à des problèmes structurels (transformation de la plupart des radios libres en entreprises associatives radiophoniques), l’information reste étouffée par les gestionnaires des radios. Le dossier du numérique se gère donc entre les instances décisionnelles (ministères, CSA, industriels) et les sphères politiciennes des radios (syndicats, fédérations de radios).
Or, ce problème concerne bien l’ensemble de la population (auditeurs, auditirices, producteurs-trices bénévoles). N’attendons pas la gestion du dossier par quelques décideurs, approprions nous la lutte et expliquons clairement pourquoi nous ne voulons pas de la radio numérique.
https://novusordoseclorum.1fr1.net/nouvel-ordre-mondial-f1/2012-fin-de-la-bande-fm-bientot-radio-nwo-vous-parle-t1440.htm?highlight=radio+numerique
Dernière édition par MOBY37 le 5/7/2010, 19:17, édité 4 fois