https://www.dailymotion.com/video/x7j6qk_trilaterale-bilderberg-societe-fabi_news/
http://www.nouvelordremondial.cc/2008/07/11/la-societe-fabienne/
http://www.alterinfo.net/La-societe-fabienne_a21104.html
http://alwissal.wordpress.com/2010/04/11/la-societe-fabienne-fabian-society/
quelques extraits :
http://www.nouvelordremondial.cc/2008/07/11/la-societe-fabienne/
http://www.alterinfo.net/La-societe-fabienne_a21104.html
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La question se pose en effet de savoir si ses enseignants en France feront appel à la permanence de la pensée et du militantisme fabiens de 1918 à 1990. Car, durant près d’un siècle, ses dirigeants ont ouvertement salué le collectivisme soviétique. Ils ont même proclamé durant les années 1930 dans leurs brochures et plusieurs ouvrages qu’une « nouvelle civilisation » était née en URSS, et assuré que la Nouvelle Constitution voulue par Staline en 1936 était « la plus démocratique du monde ».
Un Conseil scientifique de seize personnalités – treize enseignent actuellement à Oxford, Cambridge, Harvard, Princeton – s’aviseront de sélectionner les premiers projets de recherche de la P.S.E., laquelle devrait compter près de 700 élèves d’ici deux ou trois ans. Pour le moment l’impulsion vient du cercle de pensée « À gauche et en Europe ».
Son animateur est l’économiste socialiste Dominique Strauss-Kahn, d’abord candidat potentiel aux élections présidentielles, mais qui s’est effacé derrière Ségolène Royal. Il appartient depuis des années à l’organisation à vocation mondialiste, la Trilatérale.
Puisqu’il est question de financement, citons deux éminents et puissants donateurs qui, autrefois, ont dévolu une part de leur fortune à la société fabienne ; sir Ernest Cassel, décédé en 1921, d’origine juive, ami intime du roi Edouard VII et de Winston Churchill. C’est William Beveridge (père de l’actuel service de la Sécurité sociale britannique) qui a révélé l’apport financier de Cassel. Grâce aux chercheurs A. et H. Ontrup, on sait qu’il a permis de rémunérer au moins huit professeurs de la London School of Economics, pendant plusieurs années. L’autre donateur fut John Rockefeller (1874-1960), dont les cinq fils ont perpétué la tradition familiale. Rien qu’en 1934, un million de dollars de l’époque alla dans les caisses de la L.S.E.
Un des premiers à féliciter les Webb lorsqu’en 1933 les États-Unis reconnurent l’Union soviétique, et nouèrent avec elle des relations diplomatiques, s’appelait Maxime Litvinov (né Finkelstein). C’est que Litvinov avait vécu en exil en Grande-Bretagne et, qu’avec sa femme britannique née Ivy Low, il avait alors noué d’amicales relations avec les Webb dès les années 1900. Il s’était passionné pour la Société fabienne, dont ses amis animaient les premiers cercles.
La révolution bolchevique triomphant, Litvinov avait intégré en 1919 le cadre des Affaires étrangères soviétiques, et en fut ministre jusqu’en 1939. La conséquence fut que les noyaux fabiens qui essaimaient déjà aux États-Unis (à l’initiative notamment d’Eleanor, une des filles de Marx) furent aussitôt infiltrés par des « observateurs » qui étaient en fait aux ordres de Felix Djerzinski, le maître de la Tchéka. Litvinov avait averti celui-ci de l’intérêt qu’il y aurait à suivre les développements de la Société fabienne.
Edouard Bernstein, un des théoriciens « déviationnistes » selon le pouvoir stalinien, avait dit un jour que « les fabiens devaient être les jésuites du socialisme » . G.D.H. Cole, président de la Société fabienne de 1939 à 1946, partageait ce point de vue. Il poussait même la Société à devenir le vecteur du socialisme déjà mondialiste. Alors que le monde était ébranlé par le pacte germano-soviétique, il écrivait que les fabiens devaient se montrer favorables « à toutes les formes de socialisme, car tant les partis sociaux-démocrates, les travaillistes et autres en Europe et dans le Nouveau Monde que le communisme en Russie ainsi que divers groupes minoritaires ailleurs n’ont aucune divergence sur les objectifs, mais seulement sur les méthodes pour les atteindre ». Staline réfutait ce point de vue, mais les tchékistes du NKVD et leurs élèves suivaient de près l’évolution fabienne, bien décidés à en exploiter les développements.
Sidney Webb refusait de faire état dans ses écrits des massacres perpétrés en Union soviétique comme de la famine due en Ukraine tant à la volonté de Staline d’exporter la totalité du blé ukrainien qu’à la négligence et l’incompétence des gérants de sovkhozes et de kolkhozes. Il refusait de dénoncer les crimes de la Tchéka. Pire, en 1935, une année électorale en Grande-Bretagne, il retarda de plusieurs mois la parution d’une Encyclopédie afin de remanier tous les passages qui parlaient de la situation en Ukraine. En consultant l’index relatif à cette période, au mot « famine » est accolé le mot « alleged », c’est-à -dire « prétendue »…
Imprégné de l’idéal fabien, H.G Wells a su développer ses vues dans de nombreux livres. Auteur à succès comme L’Homme invisible, La Machine à remonter le temps ou encore La Guerre des mondes, cet écrivain anglais a su répandre ses convictions dans un ouvrage paru en 1928, Open conspiracy (« conspiration ouverte »), prônant un Etat mondial sans classe, contrôlant tout (« une nouvelle communauté humaine » selon son expression)
En fait, dès le début, H.G Wells a présenté ses théories dans un ouvrage méconnu et dont le titre correspond exactement à la formule maçonnique Ordo ab chao : La Destruction libératrice. Paru en 1914, cet ouvrage raconte l’histoire d’une guerre généralisée aboutissant à la création d’un Etat mondial constitué en 10 blocs (« 10 circonscriptions » selon la formule de l’auteur). C’est dans ce livre – rappelons-le paru en 1914 – que l’on retrouve l’expression « Nouvel ordre mondial ». Par la suite, H.G Wells a récidivé en publiant un livre en 1940 au titre sans équivoque : Le Nouvel ordre mondial.