L'Eglise Catholique + Notion de l'Eglise
L'Eglise catholique + Jésus établit des chefs
L'Eglise catholique + Jésus établit des chefs
Dernière édition par Tonino le 22/9/2011, 17:22, édité 2 fois
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http://lesalonbeige.blogs.com/my_weblog/2011/09/la-l%C3%A9gende-noire-sur-les-borgia-a-la-vie-dure.html
"Les plus récentes investigations publiées démontrent que
Lucrèce Borgia non seulement ne fut pas une épouse infidèle mais que
jamais elle n’utilisa ni ne commanda d’utiliser un poignard, une épée,
ni une arme quelconque. Elle n’utilisa pas non plus le mythique
poison des Borgia (la cantarella). Mais plutôt, selon les termes de
l’immortel historien anglais William Thomas Walsh, « Lucrèce […] de
par l’histoire, les documents et les mémoires dignes de foi, était à son
époque une des femmes les plus vertueuses et dignes de louange » (cf. Isabel La Cruzada, Espasa Calpe Argentina, 1945).
L’amour de la vérité exige d'être
rigoureux et ouvert à toutes les possibilités que les faits et les
raisonnements sains présentent à nos yeux. Pour cela nous allons réviser
brièvement la vérité historique qui entoure Lucrèce et Alexandre VI.
[...] Préfet de Rome, sous Sixte IV, il fut nommé légat du Pape, il
réconcilia Henri IV de Castille avec sa soeur Isabelle (1472). Il
réussit à chasser le Roi de France Charles VIII des États Pontificaux,
et il s’allia ensuite avec Louis XII. En 1493 il promulgua une bulle
fixant la « ligne alexandrine » qui détermina la division du Nouveau
Monde entre la Castille et le Portugal. Il favorisa ses enfants (qu’il
avait eus, violant la règle religieuse, avec Vanozza Catanei) et plus
particulièrement César et Lucrèce.
On a tellement dit de choses sur Alexandre VI, et on a tellement calomnié sa mémoire, et celle de sa fille.
Les calomnies commencèrent à toucher le grand public quand le radical
et exalté Savonarole prêcha sa réforme morale que certains ont
considérée comme précurseur du puritanisme protestant, et qu’il commença
à crier par les rues que tous ceux qui suivaient le Pape était des
ennemis du Christ, prophétisant à tous vents. « Je vous assure, in Verbo Domine, qu'Alexandre n’est absolument pas le Pape, et qu'il ne doit pas être traité comme tel
», soutenait-il. Il alla jusqu'à prétendre qu’il avait acheté sa charge
et qu’il ne croyait même pas en Dieu. Les gens simples se
scandalisaient, mais la vérité est que malgré ses péchés
personnels, la doctrine qu’Alexandre VI enseigna fut très fidèle à la
Tradition et à la Révélation et même il manifestait une grande et tendre
dévotion pour la Très Sainte Vierge. Il faut rappeler que nous
sommes déjà à la Renaissance et que les luttes de pouvoirs se livraient
non pas pour des motifs religieux mais pour de vils motifs matériels et
humains. Les « familles », ou Maisons, assassinaient, calomniaient,
corrompaient ou exilaient selon leurs besoins pour assurer ou augmenter
leur pouvoir. C'est pourquoi les ennemis politiques de la Maison
des Borgia [...] excitaient le peuple avec des histoires de simonie,
d’immoralité et de corruption. Vices crédibles d’autant qu’ils étaient plus que fréquents à cette époque. Mais
ce qui a été à l’origine des très graves et infamantes calomnies
dirigés contre ses enfants César et Lucrèce, ce fut le fait d’avoir
initié le plan de centralisation et d’unification de l’Italie, une
action d’ailleurs en conformité avec l’Europe du moment. Cela
signifiait, entre autre, en finir avec les noblesses et les pouvoirs
corrompus qui opprimaient durement le peuple. C’est ainsi qu’agirent
Louis XI en France, Henri VII en Angleterre, Isabelle et Ferdinand en
Espagne. Pour avoir mis de l’ordre dans l'anarchie de la
Renaissance, les nobles et les roitelets dépouillés n’ont rien trouvé de
trop vil à dire contre le Pape et sa famille." (Source)