Décédé en 1944, Alexis Carrel était un grand chercheur français, lauréat du prix Nobel de médecine en 1912. Il a publié "L'homme, cet inconnu", en 1935, en tant qu'ouvrage de vulgarisation. Le livre est scientifiquement complètement dépassé. Il serait tombé dans l'oubli depuis longtemps s'il ne contenait plusieurs passages enthousiastes sur l'amélioration de la race, l'élimination des handicapés mentaux et autres concepts épouvantables . Carrel a été un pétainiste convaincu, admirateur à une époque de Hitler, adhérent du Parti populaire français. L'ouvrage en lui-même peut se lire, pour appréhender par exemple le climat intellectuel des années trente.
je vais tenter de faire un commentaire plus objectif de ce livre majeur (diffusé dans le monde entier), qui a été l'objet d'une campagne politicienne particulièrement malhonnête.
L'objet central du livre est d'établir un lien entre les caractère 'psychologiques' et 'physiologiques' de l'être humain: en clair, la dualité corps/esprit ; complémentarité que Carrel met en relation avec les structures sociales. S'inscrivant dans son époque, il conclut que la société de consommation qui s'affirmait alors ne pouvait aboutir qu'à la dégénérescence de l'homme, à la fois physiquement, et intellectuellement. On le voit, ce livre est tout à fait actuel.
Quant aux passages sur l'eugénisme, sur lesquels on a énormément glosé (en se fiant d'ailleurs plus à des vulgates militantes qu'à l'ouvrage lui-même...), soyons honnête en disant que cette question n'occupe que quelques pages (à peu près une dizaine, selon les éditions) sur près de 400. Pour résumer sa position, il propose la stérilisation des individus dangereux, en ce qu'il croit à l'hérédité des humains (thèse faisant certes débat), mais accepte bien les limites de cette politique.
De plus, il plaide pour un eugénisme 'positif' (et non 'négatif'), c'est à dire sur la favorisation des personnes les plus saines, et ce sur la base du volontariat. Ce qui n'a rien à voir avec une quelconque élimination fanatique, que l'on peut voir fantasmée dans certaines publications militantes et mal informées, qui imaginaient Carrel proposant une tyranie de doux dingues en blouse blanche...
Pour conclure en revenant à l'objet central du livre (totalement occulté par la polémique sur une petite dizaine de pages...), cet ouvrage, qui met en lumière l'importance de l'hygiène des populations dans le destin des civilisations, est tout à fait actuel, en ce qu'il permet une relecture de l'américanisation de notre société: la malbouffe MacDonalds et l'abrutissement général des masses, Carrel l'avait analysé bien avant les altermondialistes d'aujourd'hui...
je vais tenter de faire un commentaire plus objectif de ce livre majeur (diffusé dans le monde entier), qui a été l'objet d'une campagne politicienne particulièrement malhonnête.
L'objet central du livre est d'établir un lien entre les caractère 'psychologiques' et 'physiologiques' de l'être humain: en clair, la dualité corps/esprit ; complémentarité que Carrel met en relation avec les structures sociales. S'inscrivant dans son époque, il conclut que la société de consommation qui s'affirmait alors ne pouvait aboutir qu'à la dégénérescence de l'homme, à la fois physiquement, et intellectuellement. On le voit, ce livre est tout à fait actuel.
Quant aux passages sur l'eugénisme, sur lesquels on a énormément glosé (en se fiant d'ailleurs plus à des vulgates militantes qu'à l'ouvrage lui-même...), soyons honnête en disant que cette question n'occupe que quelques pages (à peu près une dizaine, selon les éditions) sur près de 400. Pour résumer sa position, il propose la stérilisation des individus dangereux, en ce qu'il croit à l'hérédité des humains (thèse faisant certes débat), mais accepte bien les limites de cette politique.
De plus, il plaide pour un eugénisme 'positif' (et non 'négatif'), c'est à dire sur la favorisation des personnes les plus saines, et ce sur la base du volontariat. Ce qui n'a rien à voir avec une quelconque élimination fanatique, que l'on peut voir fantasmée dans certaines publications militantes et mal informées, qui imaginaient Carrel proposant une tyranie de doux dingues en blouse blanche...
Pour conclure en revenant à l'objet central du livre (totalement occulté par la polémique sur une petite dizaine de pages...), cet ouvrage, qui met en lumière l'importance de l'hygiène des populations dans le destin des civilisations, est tout à fait actuel, en ce qu'il permet une relecture de l'américanisation de notre société: la malbouffe MacDonalds et l'abrutissement général des masses, Carrel l'avait analysé bien avant les altermondialistes d'aujourd'hui...