Hitler a triomphé du marxisme. C’est un des éléments les plus marquants de l’histoire mondiale, de l’histoire européenne et de l’histoire des idées et des religions (le marxisme est une religion sécularisée). Puisque la demi Allemagne démocratique, submergée par les populations afro-turques fête sa réunification dans le cadre de son actuelle désintégration, revenons aux sources de cette partition.
C’est bel et bien le national-socialisme qui a laminé le communisme porté en son temps par l’URSS. Le communisme s’il avait l’espace pour lui après la conquête des vastes espaces eurasiatiques ne disposait pas du facteur temps. Chaque année supplémentaire succédant à 1917 ne faisait que démontrer l’inanité meurtrière du projet rouge. Déjà dans les années 20 puis après les procès de Moscou, la plupart des peuples européens savaient à quoi s’en tenir sur les merveilles du monde marxiste. Staline et les dirigeants rouges avaient pris conscience que la séduction du communisme ne pourrait pas imposer ce dernier aux delà des frontières russes et que seule une vaste guerre mondiale pouvait fournir à l’URSS une échappatoire à son propre projet. Car si le marxisme coexistait avec d’autres modèles, le temps se chargerait de le convaincre de sénilité.
La seule mesure de Staline consista à industrialiser le pays à un rythme militariste, engendrant d’immenses saignées dans la population. Un vaste complexe militaro-industriel naquit, dans un pays encore paysan et arriéré dirigé il y a quelques années encore comme un état féodal. Cette structure gigantesque ne visait pas à produire des biens de consommation mais une armée de dimension mondiale capable d’emporter en quelques années l’Europe entière, donc l’Eurasie, c’est à dire le monde.
Le danger communiste agitait l’Europe entière et la guerre d’Espagne mit tout le monde face à ce qui adviendrait dans l’Europe bolchevique. Le front ploutocratique dit “populaire” lié à la banque anglaise ne s’aventura pas dans un soutien aux moscoutaires, on savait trop que Staline ne faisait de cadeaux à personne et que le communisme n’entendait ne rien laisser debout, sociale-démocratie y compris. Cela était parfaitement clair dans le jeu joué par Staline en Allemagne, lequel laissa le KPD se faire liquider en refusant toute politique de soutien au SPD. Staline poussa volontairement l’Allemagne dans la voie du réarmement plutôt que dans une tentative de sauvetage d’une république de Weimar dont le maintien signifiait la main mise démocratique sur le continent.
En 1935, l’URSS prit naturellement ses précautions en renouvelant l’alliance franco-russe du premier conflit mondial tout en participant à des programmes d’armement secrets avec le Reich, c’est à dire en favorisant les conditions d’un conflit “inter-capitaliste”. Il s’agissait de conjurer tout accord tacite de la part des alliés avec l’Allemagne dans le sens d’une guerre d’agression allemande à l’est. Le monde fût sous le choc lorsque Staline signa le pacte germano-soviétique en août 1939. Pourtant le maître du Kremlin avait soigneusement fait monter les enchères de telle sorte qu’il put aborder la situation au meilleur de ses intérêts (Annexion des Pays Balte, d’un tiers de la Pologne, de la Bessarabie).
Le calcul soviétique était alors très simple: attendre patiemment que le conflit mondial futur saigne à blanc Allemands et Alliés pour lancer une gigantesque offensive jusqu’à l’Atlantique et la Méditerranée. À l’hiver 1940 Staline voulut s’assurer au nord de la destruction de la Finlande, petit pays bordant la mer baltique. La surprise fût totale lorsqu’il apparut que l’armée finlandaise parvint à contenir la poussée russe et à lui infliger de lourdes pertes. Au Kremlin, cet échec fût interprété comme un signe de faiblesse envoyé à Berlin. Mais ce fût la victoire écrasante d’Hitler en France qui terrorisa Staline. Le conflit d’attrition attendu n’avait pas eu lieu, Hitler était maître du continent.
Malgré une armée déjà massive, le commandement allemand demeure supérieur à tous les niveaux. Les purges effectuées en 1937 ayant encore d’importantes conséquences sur les compétences du commandement soviétique.
Hitler de son coté ne voulait pas d’une guerre à l’ouest. Il ne voulait pas non plus d’une guerre sur deux fronts. Il sait que les USA vont entrer en guerre par le truchement anglais. Mais il sait aussi que les russes seront prêts pour la guerre en 1943 mais que virtuellement ils sont en mesure d’attaquer à leur avantage l’Allemagne compte tenu des disproportions des forces en présence. Hitler dans une conversation secrète avec son allié le Maréchal Mannerheim estime l’arme blindée soviétique à 35 000 tanks.
Un rapide coup d’oeil sur la production de guerre révèle que si en 1940 la Russie ne produit que 2200 chars (s’ajoutant à un immense parc) et l’Allemagne 2800, en 1942 l’URSS en produit 24 700 annuellement confirmant les chiffres divulgués par Hitler à ses partenaires finlandais. Durant cette même année 1942 et bien qu’engagés dans la guerre depuis trois ans dont deux avant les soviétiques, les allemands ne produisent que 9 400 chars. L’URSS disposait donc d’un complexe militaro-industriel extrêmement performant conçu pour produire en une seule année 10 fois plus de blindés que ceux réunis par l’Allemagne lors de l’invasion de la Russie. Et encore, les russes durent déménager leurs usines dans l’Oural ce qui n’alla pas sans troubler le rythme de production.
L’action d’Hitler fût décidée après la rencontre avec Molotov, ministre des affaires étrangères soviétique à Berlin en novembre 1940. Le Führer entend percer à jour les véritables ambitions russes et s’assurer de son intuition qui le pousse à croire que ceux-ci entendent frapper l’Allemagne au moment opportun. Hitler propose aux russes de concentrer leurs efforts vers l’Océan Indien. Il se dit indifférent du sort des Indes Britanniques. Si les soviétiques acceptent de pousser au sud, Hitler se déclare disposé à recevoir l’URSS dans l’alliance incluant déjà le Reich, l’Italie et le Japon. Molotov se montre arrogant, parfois presqu’ irrespectueux. Les Russes se bornent à répéter inlassablement qu’ils ne consentiront à une telle alliance que si on leur cède la Bulgarie et la Turquie, le traditionnel objectif méditerranéen tsariste. Les Russes évoquent d’autres conditions qui permettraient leur pénétration en Europe Centrale. Lors du départ du ministre soviétique Hitler est fixé: les Russes n’ont pas changé de perspectives. Molotov a essayé d’obtenir de l’Allemagne les bases de départ de son action stratégique à l’est. Sans succès, le Führer ayant le nez fin.
Hitler redoute à présent une offensive russe pour l’été 1941 voire l’automne. À ce moment précis, l’Allemagne démobilise après sa victoire sur la France, les effectifs baissent. Hitler aurait souhaité obtenir une paix blanche à l’ouest, mais cette option s’est évanouie. La menace russe se précise et devient plus dangereuse encore avec la possibilité d’une alliance anglo-soviétique, la même alliance qui perdit Napoléon. Les russes cependant de leurs cotés ne veulent pas entamer un conflit aussi tôt. Ils prennent soin de freiner les accords commerciaux avec les Allemands. Staline redoute que l’Angleterre ne cherche à orienter vers la Russie une armée allemande en état de guerre. Le maître du Kremlin a déjà perdu une importante manche avec la destruction de la France, il ne veut pas aborder un conflit qu’il n’ait pas décidé.
Selon toute vraisemblance l’Union Soviétique n’entendait frapper qu’à la condition d’un engagement allié à l’ouest et tant que le différentiel industriel jouerait grandement en faveur de l’URSS. Hitler cependant ne va pas laisser aux Russes le luxe du temps et le 22 juin, 3,3 millions d’hommes et 3 700 chars s’élancent contre l’URSS. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les Allemands attaquent en infériorité numérique. Les soviétiques alignent au minimum 15 000 chars (5 fois plus), 9 000 avions (3 fois plus). Le bilan dressé par le commandement allemand à la fin 1941 évoque la destruction de 20 000 tanks, 35 000 canons et 5,5 millions de tués et prisonniers soviétiques. Une puissance militaire qui trahit bien un vaste programme d’armement visant à l’anéantissement des armées occidentales. Seule la supériorité du commandement et du soldat allemand associés à la surprise permettent à l’Allemagne d’enregistrer des succès initiaux aussi impressionnants.
Dès lors l’URSS va connaître sur son sol la guerre qu’elle entendait mener en Europe. Ce qui signifie l’anéantissement de sa stratégie originale. L’Armée Rouge se voit contrainte de mener une guerre défensive qui au surplus permet aux Alliés de préparer l’invasion du continent mais suffisamment tard pour que l’Allemagne saigne à blanc l’URSS. Staline exige dès 1942 que les anglo-américains ouvrent un second front à l’ouest, ce que se garderont bien de faire les Alliés.
En réalité si l’Allemagne n’avait pas eu à affronter les Alliés à l’ouest en 1944, nous aurions assisté à l’équilibrage progressif des forces à l’est et très certainement à un nouveau recul soviétique au cours de l’année 1945 donnant au conflit germano-russe l’aspect d’une immense guerre d’attrition. La production militaire allemande en effet ne cesse en 1943 de rattraper la production militaire russe et en 1944, au plus fort des bombardements alliés sur les centres de production, de produire autant que l’URSS. Ainsi la production d’acier du Reich en 1944 est-elle toujours 3 fois supérieure à celle de l’immense URSS, le nombre de chars produits par l’Allemagne est de 27 300 contre 29 000, le nombre d’avions étant de 38 000 contre 40 300. Malgré une main d’oeuvre 2 fois supérieure, une production d’acier 3 fois plus importante, les USA ne produisent que 60% d’avions supplémentaires en 1944, tandis que leur production de chars n’atteindra au mieux de son effort de guerre que les mêmes niveaux du Reich.
C’est dire si en 1944 l’échec du débarquement annonçait de graves revers pour les Alliés et un rééquilibrage majeur du rapport de force germano-soviétique. Et ce malgré les défaites de Moscou, Stalingrad et Koursk. Plus d’un “expert” a jugé Hitler comme piteux stratège, un entêté sans sens militaire. C’est bien plutôt que son obsession de la conservation du terrain visait à ralentir au maximum la progression soviétique vers les centres de production stratégiques dans le cadre de ce rééquilibrage en cours. Les projections tendent à démontrer que le III° Reich aurait pu se doter de l’arme nucléaire à l’automne 1945. L’arme balistique dont il était déjà le maître parachevait, une fois couplée à la puissance de l’atome, de donner à l’Allemagne les moyens d’anéantir tous ses adversaires. Perspectives présentées par Joseph Goebbels au sujet des “armes nouvelles” dont on apercevait alors que le simple bégaiement. Par ailleurs le nettoyage politique en cours après le 20 juillet 1944 assurait que les dernières poches pro-occidentales étaient en voie de liquidation, surtout dans l’armée régulière, et offrait à la SS de grandes perspectives militaires et politiques.
Malgré la défaite allemande officielle, le bilan objectif est en réalité bien plus positif avec la destruction de la menace mondiale soviétique dans l’oeuf avec son corollaire de goulags non pas pour des terroristes ou des criminels mais bien pour le quidam moyen. L’Allemagne a certes été vaincue mais ses potentialités stratégiques moins diminuées que celles de l’URSS. En 2010 l’Allemagne est de facto la puissance numéro 1 du continent, ses objectifs de guerre sont tous complétés puisqu’elle étend son influence jusque dans une Russie profondément affaiblie.
La destruction de 10 millions de soldats soviétiques ainsi que celle de la partie la plus riche et la plus peuplée du pays et la saignée de 15 millions de civils ont privé le pays de ses ambitions européennes et mondiales. L’Allemagne a ainsi détruit en URSS l’équivalent de vingt ans de production et d’investissements. Ces pertes gigantesques ne pourront jamais être compensées car le système soviétique devait pour survivre impérativement détruire toute coexistence avec un autre modèle en Eurasie. L’URSS se doit donc de se barricader mais elle ne pourra plus agir au niveau mondial, d’autant que la Chine émerge en 1949 comme un pouvoir allié mais concurrent. La suite ne sera que long effondrement du titan rouge.
Tel est le bilan véritable du national socialisme qui ne s’est effondré que par l’action tardive des armées alliées à l’ouest, attitude que le Führer ne comprit jamais, attendant encore en avril 1945 que les USA retournent leurs alliance et signent une paix blanche avec l’Allemagne. Bien que divisée, l’année 2010 nous révèle que l’Allemagne, quoique dévorée par le cancer ploutocratique judéo-cosmopolite, dispose encore d’atouts stratégiques déterminants que ne possèdent plus l’Angleterre (sa flotte, ses colonies et sa banque sont liquidées). Le mirage de la victoire de Churchill ne satisfait que les imbéciles. Il fût au contraire la pire calamité politique que l’Angleterre eut connu et il précipita la chute de ce vieux foyer de pestilence. Roosevelt à l’ascendance et à l’épouse juives n’en était pas moins le pantin d’intérêts qui d’une victoire éclatante proclamèrent le début de la fin des États Unis qui pouvaient encore en 1945, à la condition d’une politique d’isolement et de protection raciale, demeurer l’île de paix dans un monde sous pourrissement marxiste. Hélas la finance juive et le venin anglo-saxon se piquèrent d’aller répandre de concert avec les moscoutaires hystériques le feu aux quatre coins du monde.
Il est assez clair que derrière les serments atlantistes se cachent chez les Allemands le moyen de poursuivre la même politique géostratégique. Nous sommes d’avis qu’il ne faut pas prendre le peuple allemand à la légère malgré les apparences. Au risque de surprendre le lecteur, il nous paraît fondé d’accorder toute notre attention aux positions géopolitiques du temps long plus qu’à celles du moment. Nous ne serions pas étonnés de voir une Russie désireuse de pousser ses pions à l’Ouest lorsque celui s’effondrera et de trouver sur son chemin une Allemagne guérie de sa pusillanimité et s’imposant comme le centre d’une Europe d’une nouvelle nature. Et dans cette recombinaison générale, de voir l’Angleterre revirer ses alliances et appuyer la Russie pour conjurer son anéantissement en cours qui la voue à la disparition géopolitique. Nous pourrions assister un pacte germano-américain de raison face à une curieuse alliance russo-anglaise sur fond de montée en puissance chinoise. Car la Chine procède actuellement à un armement massif à vocation agressive. Quant à la France, il semble désormais évident que comme l’Angleterre sa grandeur soit derrière elle.
http://www.le-projet-juif.info/?p=2245
C’est bel et bien le national-socialisme qui a laminé le communisme porté en son temps par l’URSS. Le communisme s’il avait l’espace pour lui après la conquête des vastes espaces eurasiatiques ne disposait pas du facteur temps. Chaque année supplémentaire succédant à 1917 ne faisait que démontrer l’inanité meurtrière du projet rouge. Déjà dans les années 20 puis après les procès de Moscou, la plupart des peuples européens savaient à quoi s’en tenir sur les merveilles du monde marxiste. Staline et les dirigeants rouges avaient pris conscience que la séduction du communisme ne pourrait pas imposer ce dernier aux delà des frontières russes et que seule une vaste guerre mondiale pouvait fournir à l’URSS une échappatoire à son propre projet. Car si le marxisme coexistait avec d’autres modèles, le temps se chargerait de le convaincre de sénilité.
La seule mesure de Staline consista à industrialiser le pays à un rythme militariste, engendrant d’immenses saignées dans la population. Un vaste complexe militaro-industriel naquit, dans un pays encore paysan et arriéré dirigé il y a quelques années encore comme un état féodal. Cette structure gigantesque ne visait pas à produire des biens de consommation mais une armée de dimension mondiale capable d’emporter en quelques années l’Europe entière, donc l’Eurasie, c’est à dire le monde.
Le danger communiste agitait l’Europe entière et la guerre d’Espagne mit tout le monde face à ce qui adviendrait dans l’Europe bolchevique. Le front ploutocratique dit “populaire” lié à la banque anglaise ne s’aventura pas dans un soutien aux moscoutaires, on savait trop que Staline ne faisait de cadeaux à personne et que le communisme n’entendait ne rien laisser debout, sociale-démocratie y compris. Cela était parfaitement clair dans le jeu joué par Staline en Allemagne, lequel laissa le KPD se faire liquider en refusant toute politique de soutien au SPD. Staline poussa volontairement l’Allemagne dans la voie du réarmement plutôt que dans une tentative de sauvetage d’une république de Weimar dont le maintien signifiait la main mise démocratique sur le continent.
En 1935, l’URSS prit naturellement ses précautions en renouvelant l’alliance franco-russe du premier conflit mondial tout en participant à des programmes d’armement secrets avec le Reich, c’est à dire en favorisant les conditions d’un conflit “inter-capitaliste”. Il s’agissait de conjurer tout accord tacite de la part des alliés avec l’Allemagne dans le sens d’une guerre d’agression allemande à l’est. Le monde fût sous le choc lorsque Staline signa le pacte germano-soviétique en août 1939. Pourtant le maître du Kremlin avait soigneusement fait monter les enchères de telle sorte qu’il put aborder la situation au meilleur de ses intérêts (Annexion des Pays Balte, d’un tiers de la Pologne, de la Bessarabie).
Le calcul soviétique était alors très simple: attendre patiemment que le conflit mondial futur saigne à blanc Allemands et Alliés pour lancer une gigantesque offensive jusqu’à l’Atlantique et la Méditerranée. À l’hiver 1940 Staline voulut s’assurer au nord de la destruction de la Finlande, petit pays bordant la mer baltique. La surprise fût totale lorsqu’il apparut que l’armée finlandaise parvint à contenir la poussée russe et à lui infliger de lourdes pertes. Au Kremlin, cet échec fût interprété comme un signe de faiblesse envoyé à Berlin. Mais ce fût la victoire écrasante d’Hitler en France qui terrorisa Staline. Le conflit d’attrition attendu n’avait pas eu lieu, Hitler était maître du continent.
Malgré une armée déjà massive, le commandement allemand demeure supérieur à tous les niveaux. Les purges effectuées en 1937 ayant encore d’importantes conséquences sur les compétences du commandement soviétique.
Hitler de son coté ne voulait pas d’une guerre à l’ouest. Il ne voulait pas non plus d’une guerre sur deux fronts. Il sait que les USA vont entrer en guerre par le truchement anglais. Mais il sait aussi que les russes seront prêts pour la guerre en 1943 mais que virtuellement ils sont en mesure d’attaquer à leur avantage l’Allemagne compte tenu des disproportions des forces en présence. Hitler dans une conversation secrète avec son allié le Maréchal Mannerheim estime l’arme blindée soviétique à 35 000 tanks.
Un rapide coup d’oeil sur la production de guerre révèle que si en 1940 la Russie ne produit que 2200 chars (s’ajoutant à un immense parc) et l’Allemagne 2800, en 1942 l’URSS en produit 24 700 annuellement confirmant les chiffres divulgués par Hitler à ses partenaires finlandais. Durant cette même année 1942 et bien qu’engagés dans la guerre depuis trois ans dont deux avant les soviétiques, les allemands ne produisent que 9 400 chars. L’URSS disposait donc d’un complexe militaro-industriel extrêmement performant conçu pour produire en une seule année 10 fois plus de blindés que ceux réunis par l’Allemagne lors de l’invasion de la Russie. Et encore, les russes durent déménager leurs usines dans l’Oural ce qui n’alla pas sans troubler le rythme de production.
L’action d’Hitler fût décidée après la rencontre avec Molotov, ministre des affaires étrangères soviétique à Berlin en novembre 1940. Le Führer entend percer à jour les véritables ambitions russes et s’assurer de son intuition qui le pousse à croire que ceux-ci entendent frapper l’Allemagne au moment opportun. Hitler propose aux russes de concentrer leurs efforts vers l’Océan Indien. Il se dit indifférent du sort des Indes Britanniques. Si les soviétiques acceptent de pousser au sud, Hitler se déclare disposé à recevoir l’URSS dans l’alliance incluant déjà le Reich, l’Italie et le Japon. Molotov se montre arrogant, parfois presqu’ irrespectueux. Les Russes se bornent à répéter inlassablement qu’ils ne consentiront à une telle alliance que si on leur cède la Bulgarie et la Turquie, le traditionnel objectif méditerranéen tsariste. Les Russes évoquent d’autres conditions qui permettraient leur pénétration en Europe Centrale. Lors du départ du ministre soviétique Hitler est fixé: les Russes n’ont pas changé de perspectives. Molotov a essayé d’obtenir de l’Allemagne les bases de départ de son action stratégique à l’est. Sans succès, le Führer ayant le nez fin.
Hitler redoute à présent une offensive russe pour l’été 1941 voire l’automne. À ce moment précis, l’Allemagne démobilise après sa victoire sur la France, les effectifs baissent. Hitler aurait souhaité obtenir une paix blanche à l’ouest, mais cette option s’est évanouie. La menace russe se précise et devient plus dangereuse encore avec la possibilité d’une alliance anglo-soviétique, la même alliance qui perdit Napoléon. Les russes cependant de leurs cotés ne veulent pas entamer un conflit aussi tôt. Ils prennent soin de freiner les accords commerciaux avec les Allemands. Staline redoute que l’Angleterre ne cherche à orienter vers la Russie une armée allemande en état de guerre. Le maître du Kremlin a déjà perdu une importante manche avec la destruction de la France, il ne veut pas aborder un conflit qu’il n’ait pas décidé.
Selon toute vraisemblance l’Union Soviétique n’entendait frapper qu’à la condition d’un engagement allié à l’ouest et tant que le différentiel industriel jouerait grandement en faveur de l’URSS. Hitler cependant ne va pas laisser aux Russes le luxe du temps et le 22 juin, 3,3 millions d’hommes et 3 700 chars s’élancent contre l’URSS. Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les Allemands attaquent en infériorité numérique. Les soviétiques alignent au minimum 15 000 chars (5 fois plus), 9 000 avions (3 fois plus). Le bilan dressé par le commandement allemand à la fin 1941 évoque la destruction de 20 000 tanks, 35 000 canons et 5,5 millions de tués et prisonniers soviétiques. Une puissance militaire qui trahit bien un vaste programme d’armement visant à l’anéantissement des armées occidentales. Seule la supériorité du commandement et du soldat allemand associés à la surprise permettent à l’Allemagne d’enregistrer des succès initiaux aussi impressionnants.
Dès lors l’URSS va connaître sur son sol la guerre qu’elle entendait mener en Europe. Ce qui signifie l’anéantissement de sa stratégie originale. L’Armée Rouge se voit contrainte de mener une guerre défensive qui au surplus permet aux Alliés de préparer l’invasion du continent mais suffisamment tard pour que l’Allemagne saigne à blanc l’URSS. Staline exige dès 1942 que les anglo-américains ouvrent un second front à l’ouest, ce que se garderont bien de faire les Alliés.
En réalité si l’Allemagne n’avait pas eu à affronter les Alliés à l’ouest en 1944, nous aurions assisté à l’équilibrage progressif des forces à l’est et très certainement à un nouveau recul soviétique au cours de l’année 1945 donnant au conflit germano-russe l’aspect d’une immense guerre d’attrition. La production militaire allemande en effet ne cesse en 1943 de rattraper la production militaire russe et en 1944, au plus fort des bombardements alliés sur les centres de production, de produire autant que l’URSS. Ainsi la production d’acier du Reich en 1944 est-elle toujours 3 fois supérieure à celle de l’immense URSS, le nombre de chars produits par l’Allemagne est de 27 300 contre 29 000, le nombre d’avions étant de 38 000 contre 40 300. Malgré une main d’oeuvre 2 fois supérieure, une production d’acier 3 fois plus importante, les USA ne produisent que 60% d’avions supplémentaires en 1944, tandis que leur production de chars n’atteindra au mieux de son effort de guerre que les mêmes niveaux du Reich.
C’est dire si en 1944 l’échec du débarquement annonçait de graves revers pour les Alliés et un rééquilibrage majeur du rapport de force germano-soviétique. Et ce malgré les défaites de Moscou, Stalingrad et Koursk. Plus d’un “expert” a jugé Hitler comme piteux stratège, un entêté sans sens militaire. C’est bien plutôt que son obsession de la conservation du terrain visait à ralentir au maximum la progression soviétique vers les centres de production stratégiques dans le cadre de ce rééquilibrage en cours. Les projections tendent à démontrer que le III° Reich aurait pu se doter de l’arme nucléaire à l’automne 1945. L’arme balistique dont il était déjà le maître parachevait, une fois couplée à la puissance de l’atome, de donner à l’Allemagne les moyens d’anéantir tous ses adversaires. Perspectives présentées par Joseph Goebbels au sujet des “armes nouvelles” dont on apercevait alors que le simple bégaiement. Par ailleurs le nettoyage politique en cours après le 20 juillet 1944 assurait que les dernières poches pro-occidentales étaient en voie de liquidation, surtout dans l’armée régulière, et offrait à la SS de grandes perspectives militaires et politiques.
Malgré la défaite allemande officielle, le bilan objectif est en réalité bien plus positif avec la destruction de la menace mondiale soviétique dans l’oeuf avec son corollaire de goulags non pas pour des terroristes ou des criminels mais bien pour le quidam moyen. L’Allemagne a certes été vaincue mais ses potentialités stratégiques moins diminuées que celles de l’URSS. En 2010 l’Allemagne est de facto la puissance numéro 1 du continent, ses objectifs de guerre sont tous complétés puisqu’elle étend son influence jusque dans une Russie profondément affaiblie.
La destruction de 10 millions de soldats soviétiques ainsi que celle de la partie la plus riche et la plus peuplée du pays et la saignée de 15 millions de civils ont privé le pays de ses ambitions européennes et mondiales. L’Allemagne a ainsi détruit en URSS l’équivalent de vingt ans de production et d’investissements. Ces pertes gigantesques ne pourront jamais être compensées car le système soviétique devait pour survivre impérativement détruire toute coexistence avec un autre modèle en Eurasie. L’URSS se doit donc de se barricader mais elle ne pourra plus agir au niveau mondial, d’autant que la Chine émerge en 1949 comme un pouvoir allié mais concurrent. La suite ne sera que long effondrement du titan rouge.
Tel est le bilan véritable du national socialisme qui ne s’est effondré que par l’action tardive des armées alliées à l’ouest, attitude que le Führer ne comprit jamais, attendant encore en avril 1945 que les USA retournent leurs alliance et signent une paix blanche avec l’Allemagne. Bien que divisée, l’année 2010 nous révèle que l’Allemagne, quoique dévorée par le cancer ploutocratique judéo-cosmopolite, dispose encore d’atouts stratégiques déterminants que ne possèdent plus l’Angleterre (sa flotte, ses colonies et sa banque sont liquidées). Le mirage de la victoire de Churchill ne satisfait que les imbéciles. Il fût au contraire la pire calamité politique que l’Angleterre eut connu et il précipita la chute de ce vieux foyer de pestilence. Roosevelt à l’ascendance et à l’épouse juives n’en était pas moins le pantin d’intérêts qui d’une victoire éclatante proclamèrent le début de la fin des États Unis qui pouvaient encore en 1945, à la condition d’une politique d’isolement et de protection raciale, demeurer l’île de paix dans un monde sous pourrissement marxiste. Hélas la finance juive et le venin anglo-saxon se piquèrent d’aller répandre de concert avec les moscoutaires hystériques le feu aux quatre coins du monde.
Il est assez clair que derrière les serments atlantistes se cachent chez les Allemands le moyen de poursuivre la même politique géostratégique. Nous sommes d’avis qu’il ne faut pas prendre le peuple allemand à la légère malgré les apparences. Au risque de surprendre le lecteur, il nous paraît fondé d’accorder toute notre attention aux positions géopolitiques du temps long plus qu’à celles du moment. Nous ne serions pas étonnés de voir une Russie désireuse de pousser ses pions à l’Ouest lorsque celui s’effondrera et de trouver sur son chemin une Allemagne guérie de sa pusillanimité et s’imposant comme le centre d’une Europe d’une nouvelle nature. Et dans cette recombinaison générale, de voir l’Angleterre revirer ses alliances et appuyer la Russie pour conjurer son anéantissement en cours qui la voue à la disparition géopolitique. Nous pourrions assister un pacte germano-américain de raison face à une curieuse alliance russo-anglaise sur fond de montée en puissance chinoise. Car la Chine procède actuellement à un armement massif à vocation agressive. Quant à la France, il semble désormais évident que comme l’Angleterre sa grandeur soit derrière elle.
http://www.le-projet-juif.info/?p=2245