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    Tchernobyl

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    Message  lorelianeGTQ 5/10/2010, 23:03

    Films documentaires sur la catastophe

    Plusieurs documentaires important disponible en streaming et en téléchargement à cette adresse :

    http://www.tchernobyl.dreamhosters.com/

    Bien penser à se servir du déroulant pour séléctionner les documentaires comme visible ci-dessous

    Tchernobyl Tchern13

    Effrayant!
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    Message  Solstice 25/11/2010, 13:38

    La bataille de tchernobyl

    Ce documentaire, alliant à la fois témoignages et documents d’archives, dévoile une vérité resté caché pendant 20 ans sur la bataille de Tchernobyl qui a mobilisé 500 000 hommes envoyés de tout l’Empire soviétique afin de « liquider » la radioactivité et éliminer le risque d'une seconde explosion nucléaire qui aurait ravagé la moitié de l’Europe… Terrifiant !

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    Message  lorelianeGTQ 25/11/2010, 13:54

    Merci kiloutou, je devais écrire, ont m'a rapporter y à deux semaines que le lien des documentaires ci-dessus était mort...j'avais sauvé justement ce premier documentaire, le mieux fait..bien jouer
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    Message  Bardamu 25/11/2010, 15:30

    Une page en rapport avec ce sujet (Nombreux liens à explorer)
    http://resosol.org/InfoNuc/Chernobyl/specialistes.html

    A cette adresse un PDF intéressant sur le mensonge d'État concernant la contamination de la France par le nuage :

    http://www.criirad.org/actualites/tchernobylfrancbelarus/tchernobylmisajourjuil05/atlasp7a27.pdf


    _________________
    Info importante : Je n'ai rien à voir avec le Bardamu qui officie sur le site llp.org et encore moins celui qui officiait sur Quenel+.
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    Message  Solstice 25/11/2010, 20:19

    Le film "la bataille de tchernobyl" parle d'un essai d'auto alimentation qui aurait permit des économies d'energie.

    ceci n'est pas vraiment exact. j'ai fait beaucoup de recherche il y a quelques années sur les causes de l'accident. et j'étais tombé sur les conclusions du rapport de l'Agence pour l'énergie nucléaire (AEN) qui détaille le but des essais qui ont conduit à la tragédie. il ne s'agissait pas comme le prétend le reportage, d'avoir voulu réaliser des économies d'énergie, mais de tester l'efficacité de nouvelles pompes de secours en cas d'arrêt des pompes principales.

    Il s'agit d'un article très technique destinés avant tout au milieu scientifique, sa lisibilité est donc difficile, mais si le cœur vous en dit vraiment...



    Lorsque l'accident de Tchernobyl est survenu le 26 avril 1986, le programme électronucléaire soviétique reposait principalement sur deux filières de réacteurs, à savoir les VVER, réacteurs à eau ordinaire sous pression, et les RBMK, réacteurs à eau ordinaire modérés par du graphite. Alors que les réacteurs de type VVER étaient exportés dans d'autres pays, ceux de type RBMK étaient exclusivement utilisés dans les républiques de l'ex-URSS.

    Le complexe électronucléaire de Tchernobyl, situé à 130 km environ au nord de Kiev (Ukraine) et à 20 km environ au sud de la frontière avec le Bélarus , se composait de quatre réacteurs nucléaires de type RBMK-1000, dont les tranches 1 et 2 avaient été construites entre 1970 et 1977, alors que les tranches 3 et 4, de conception identique, avaient été achevées en 1983 (IA86). Deux autres réacteurs de type RBMK étaient en construction sur le site au moment de l'accident.

    Au sud-est de la centrale, un lac artificiel d'une superficie d'environ 22 km2, situé sur les rives de la Pripiat, un affluent du Dniepr, a été construit pour fournir de l'eau de refroidissement aux réacteurs.

    Cette région de l'Ukraine est décrite comme un pays boisé de type biélorusse avec une faible densité de population. Située à 3 km environ du réacteur, la ville nouvelle de Pripiat comptait 49 000 habitants. L'ancienne ville de Tchernobyl, qui comptait 12 500 habitants, se trouvait à une quinzaine de kilomètres au sud-est du complexe. Dans un rayon de 30 km autour de la centrale, il y avait au total de 115 000 à 135 000 habitants.

    Le RBMK-1000 est un réacteur de conception et de construction soviétiques, à tubes de force, avec modérateur en graphite, qui utilise un combustible au dioxyde d'uranium faiblement enrichi (2 % de 235U). C'est un réacteur à eau ordinaire bouillante dans lequel les turbines sont alimentées directement en vapeur, sans l'intermédiaire d'un échangeur de chaleur. L'eau pompée dans la partie inférieure des canaux de combustible bout à mesure qu'elle remonte dans les tubes de force, produisant de la vapeur qui alimente deux turbines de 500 MWe (mégawatts électriques). L'eau joue le rôle de réfrigérant et fournit également la vapeur utilisée pour actionner les turbines. Les tubes de force verticaux contiennent le combustible au dioxyde d'uranium, enrobé d'un alliage de zirconium, autour duquel l'eau de refroidissement circule. Un modèle spécial de machine de chargement et de déchargement du combustible permet de permuter les faisceaux de combustible sans arrêter le réacteur.

    Le modérateur, qui a pour fonction de ralentir les neutrons afin qu'ils produisent plus efficacement une réaction de fission dans le combustible, est constitué par du graphite. On fait circuler un mélange d'azote et d'hélium entre les blocs de graphite, en grande partie pour empêcher l'oxydation du graphite mais aussi pour améliorer la transmission de la chaleur dégagée par les interactions des neutrons dans le graphite, à partir du modérateur jusqu'au canal de combustible. Le cœur lui-même a environ 7 m de hauteur et 12 m de diamètre. Il y a quatre pompes principales de circulation du réfrigérant, dont l'une est toujours en réserve. On contrôle la réactivité ou la puissance du réacteur en élevant ou en abaissant 211 barres de commande qui, lorsqu'elles sont abaissées, absorbent les neutrons et réduisent le taux de fission. La puissance produite par ce réacteur est de 3 200 MWt (mégawatts thermiques) ou de 1 000 MWe, bien qu'il existe une version plus puissante produisant 1 500 MWe. Divers systèmes de sécurité, s'agissant notamment d'un système de refroidissement de secours du coeur et de l'obligation de laisser au moins 30 barres de commande insérées, ont été intégrés dans la conception et l'exploitation du réacteur.

    Les réacteurs RBMK ont pour principale caractéristique de posséder un « coefficient de vide positif ». Cela signifie que, si la puissance augmente ou que le débit d'eau diminue, la production de vapeur s'accroît dans les canaux de combustible, de sorte que les neutrons qui auraient été absorbés par l'eau, plus dense, augmenteront alors le taux de fission dans le combustible. Cependant, lorsque la puissance augmente, il en va de même de la température du combustible, ce qui a pour effet de réduire le flux de neutrons (coefficient de température négatif du combustible). L'effet net de ces deux caractéristiques antagonistes varie en fonction du niveau de puissance. Au niveau de puissance élevé atteint dans des conditions de fonctionnement normales, l'effet de la température l'emporte, de sorte que les excursions de puissance entraînant un excès d'échauffement du combustible ne se produisent pas. Cependant, lorsque la puissance produite est inférieure à 20 % de la puissance maximale, c'est l'effet du coefficient de vide positif qui l'emporte, le réacteur devenant alors instable et sujet à de brusques à-coups de puissance. Ce facteur a joué un rôle important dans le déroulement de l'accident.
    Événements ayant conduit à l'accident (IA86, IA86a)

    Le réacteur de la tranche 4 devait être arrêté pour des opérations courantes de maintenance le 25 avril 1986. Il a été décidé de profiter de cet arrêt pour déterminer si, en cas de perte d'alimentation générale, la turbine marchant au ralenti pourrait fournir suffisamment d'énergie électrique pour faire fonctionner les équipements de secours et les pompes de circulation de l'eau de refroidissement du cœur, jusqu'à ce que les groupes diesel de secours puissent en produire. Cet essai avait pour objet de déterminer si le refroidissement du cœur pourrait continuer à être assuré en cas de perte d'alimentation électrique.

    Ce type d'essai avait été effectué au cours d'une période d'arrêt antérieure mais les résultats n'avaient pas été concluants, de sorte qu'il a été décidé de le répéter. Malheureusement, cet essai, qui était censé s'appliquer essentiellement à la partie non nucléaire de la centrale, a été effectué sans qu'un échange d'informations et une coordination appropriés se soient instaurés entre l'équipe responsable de l'essai et le personnel chargé de l'exploitation et de la sûreté du réacteur nucléaire. C'est pourquoi, les précautions en matière de sécurité prévues dans le programme d'essai étaient insuffisantes et le personnel d'exploitation n'a pas été alerté des conséquences, pour la sûreté nucléaire, de l'essai sur l'alimentation électrique et de son danger potentiel.

    Le programme prévu impliquait l'arrêt du système de refroidissement de secours du cœur du réacteur, qui fournit l'eau nécessaire au refroidissement du cœur en cas d'urgence. Bien que la suite des événements n'en fût guère affectée, la mise hors service de ce système tout au long de l'essai s'est déroulée dans des conditions faisant peu de cas des procédures de sécurité.

    Pendant la mise à l'arrêt, le réacteur fonctionnait approximativement à mi-puissance lorsque le centre régulant la distribution de la puissance au réseau n'a pas permis la poursuite de la procédure d'arrêt en raison de la demande d'électricité. Conformément au programme d'essai prévu, environ une heure plus tard, le système de refroidissement de secours du coeur a été déconnecté pendant que le réacteur continuait de fonctionner à mi-puissance. Ce n'est que vers 23 heures, le 25 avril, que la régulation du réseau a admis que la puissance soit à nouveau réduite.

    Pour cet essai, le réacteur aurait dû être stabilisé à 1 000 MWt environ avant l'arrêt mais, en raison d'une erreur opérationnelle, la puissance est tombée à environ 30 MWt, niveau auquel le coefficient de vide positif est devenu dominant. Les opérateurs ont alors cherché à porter la puissance à 700-1 000 MWt en déconnectant les régulateurs automatiques et en libérant manuellement toutes les barres de commande. Ce n'est que vers 1 heure du matin, le 26 avril, que le réacteur a été stabilisé à environ 200 MWt.

    Malgré la consigne d'exploitation standard selon laquelle il faut laisser au moins 30 barres de commande insérées pour garder le contrôle du réacteur, seules six à huit barres ont en fait été utilisées au cours de l'essai. Bon nombre des barres de commande ont été retirées afin de compenser l'accumulation de xénon, qui jouait le rôle d'absorbeur de neutrons et réduisait la puissance. Cela impliquait qu'en cas d'à-coup de puissance, il aurait fallu 20 secondes environ pour abaisser les barres de commande et arrêter le réacteur. Il a néanmoins été décidé de poursuivre le programme d'essai.

    Il y a eu alors une augmentation du débit de réfrigérant et une chute consécutive de la pression de vapeur. L'arrêt d'urgence automatique, qui aurait dû stopper le réacteur lorsque la pression de vapeur était faible, avait été bloqué. Afin de maintenir la puissance, les opérateurs ont dû retirer presque toutes les barres de commande restantes. Le réacteur est devenu très instable et les opérateurs ont dû procéder à des réglages à intervalles répétés de quelques secondes en essayant de maintenir la puissance constante.

    À peu près à ce moment-là, les opérateurs ont réduit le débit d'eau d'alimentation, probablement en vue de maintenir la pression de vapeur. Simultanément, les pompes qui étaient alimentées en électricité par la turbine fonctionnant au ralenti ont fourni moins d'eau de refroidissement au réacteur. La perte d'eau de refroidissement a exagéré l'état instable du réacteur en augmentant la production de vapeur dans les canaux de refroidissement (coefficient de vide positif) et les opérateurs n'ont pas pu empêcher un énorme à-coup de puissance, évalué à 100 fois la puissance nominale.

    Cette soudaine augmentation de la production de chaleur a entraîné la rupture d'une partie du combustible et de petites particules de combustible à température élevée, entrant en réaction avec l'eau, ont provoqué une explosion de vapeur qui a détruit le cœur du réacteur. Une seconde explosion a parachevé la destruction deux ou trois secondes plus tard. Bien que l'on ne sache pas de façon certaine ce qui a causé ces explosions, il est présumé que la première a été une explosion vapeur/combustible chaud et que l'hydrogène a sans doute joué un rôle dans la seconde.
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    Message  Solstice 25/11/2010, 21:38

    CAUSES DE L'EXPLOSION DU REACTEUR N°4 de TCHERNOBYL

    Par Jacques FROT Ingénieur ex-Directeur à Mobil Oil Française; Membre du Comité Scientifique de l'AEPN (Association des Ecologistes Pour le Nucléaire) ; fondateur et animateur du GRoupe de COMmunication (GR.COM) de l'AEPN.

    Ce réacteur de 1000 MWe est du type RBMK à eau légère bouillante modéré au graphite. Outre la fabrication d'électricité il avait pour objectif la production de plutonium 239 de qualité militaire, donc peu irradié : dans ce but il était équipé d'un dispositif de chargement / déchargement du combustible pendant la marche c-à-d sans arrêt du réacteur.

    Le type de réacteur RBMK possedait 2 avantages a l'époque pour les russes...
    - faible cout du reacteur
    - fabrication de plutonium pendant la réaction plutonium qui est récupéré ensuite pour la fabrication de bombe atomique..avant les russes avaient besoin de centrales spécifiques pour extraire cette matière..avec les réacteurs de type RBMK, à l'époque de la guerre froide, les sovietiques faisaient une pierre 2 coup, RBMK produisait de l'electricité à bas coup, ainsi que le matériaux de base pour la production de bombes nucléaires.

    ce type de réacteur était donc une pièce maitresse dans l'arsenal militaire soviétique.

    Les causes de l'explosion de Tchernobyl sont de 3 types :

    A1. Erreurs de conception

    A2. Fautes de Management / Erreurs du personnel d'exploitation


    A3. Causes politiques


    A1. Erreurs de conception

    A11. Le coeur de ce type de réacteur est instable en dessous de 700 MWth (un peu moins de 25% de la puissance nominale). En clair, à faible puissance, toute tendance à l'emballement est automatiquement et rapidement amplifiée: le réacteur devient difficilement contrôlable. Ceci est un aspect extrêmement dangereux, spécifique des réacteurs RBMK et fort heureusement absent de tous les réacteurs de conception non soviétique, absent également des REP soviétiques (les VVER). Dans les réacteurs autres que RBMK toute réaction nucléaire tendant à l'emballement est, par conception du réacteur, automatiquement ralentie. L'explosion de Tchernobyl s'est produite, précisément, lors d'un essai à faible puissance c-à-d dans un contexte d'instabilité de ce réacteur. Les ingénieurs russes connaissaient cette instabilité ; des experts français et britanniques également : la sonette d'alarme avait été tirée -en vain- auprès du pouvoir soviétique bien avant l'accident de Tchernobyl. Imaginez un bus menacé d'une sortie de route en montagne avec un volant qui ne répond plus !!

    A12. L'insertion complète des barres de contrôle des RBMK est lente : elle demande une vingtaine de secondes (< 2 secondes sur les réacteurs du monde entier, autres que RBMK), ce qui est beaucoup trop lent pour interdire l'emballement de ce coeur lorsqu'il fonctionne dans son domaine d'instabilité. Il n'existe pas, dans les réacteurs RBMK, de barres d'arrêts d'urgence à insertion rapide. Imaginez que les freins du bus ne donnent toute leur puissance que 20 secondes après le « coup de patin » du chauffeur !!

    A13. Les barres de contrôle, faites de carbure de bore, sont équipées, à leur extrémité, d'un embout de carbone qui, au début de l'insertion des barres commence par ajouter de la réactivité…au lieu d'en retirer! Comme si la première réponse au « coup de patin du chauffeur » était un emballement du moteur du bus à pleine puissance durant quelques secondes !! Ce phénomène dangereux avait été remarqué dès 1983 (3 ans avant Tchernobyl) sur un réacteur RBMK de la centrale d'Ignalina.

    A14. La fonction de modérateur - ralentissement des neutrons – est assurée par 600 tonnes de graphite. Il ne s'agit pas à proprement parler d'une erreur de conception mais plutôt d'une faiblesse : le graphite très chaud mis à l'air libre s'enflamme, l'incendie vaporise les radio-nucléides contenus dans le réacteur : leur dispersion dans l'atmosphère est donc grandement favorisée. Les réacteurs occidentaux à eau sous pression et à eau bouillante ne contiennent ni graphite (charbon) ni substance inflammable.

    A15. Les réacteurs RBMK ne sont équipés ni de dispositif d'épuration des rejets gazeux ni d'enceinte de confinement: une telle enceinte aurait, dans le pire des cas, au moins considérablement diminué et ralenti l'évasion de radioactivité dans l'environnement. Ce type d'enceinte protège les réacteurs du monde entier, y compris les REP dernière génération (VVER 1000) de l'ex-Union Soviétique et de ses ex-satellites. Le réacteur accidenté de TMI en était équipé : il n'y eut pas d'évasion significative de radioactivité. Dépourvu de cette enceinte, le réacteur RBMK est comme un bus sans carrosserie : celle-ci est une protection évidemment majeure, indispensable. En résumé nous avions un bus sans carrosserie, dont le volant ne répond plus et dont le système de freinage mettait le véhicule à pleine vitesse pendant quelques secondes avant de le ralentir efficacement après une vingtaine de secondes…c'est à dire bien après que le véhicule ait versé dans le ravin ou percuté le mur.

    A2. Fautes de Management / Erreurs du personnel d'exploitation
    6 erreurs et fautes humaines ont été identifiées :

    - 2 violations de consignes permanentes (fonctionnement prolongé à moins de 700 MWth avec moins de 30 barres de commandes insérées dans le coeur )

    - 1 non-respect de la procédure d'essai

    - 3 mises hors-circuit volontaires de dispositifs de sécurité (l'injection de sécurité et, successivement, 2 dispositifs d'arrêt d'urgence).

    A l'évidence le personnel, insuffisament formé, n'avait pas conscience du caractère dangereux de ses actions. S'il avait évité une seule de ces 6 erreurs l'explosion ne se serait pas produite. Il serait trop facile, cependant, d'imputer aux opérateurs la responsabilité de la catastrophe : ils ont fait leur métier, riches de la seule formation qui leur avait été donnée ; celle-ci était insuffisante, incohérente avec le manque de sécurités passives de l'installation. Leur méconnaissance de la neutronique du coeur RBMK leur interdisait de comprendre les implications des décisions qu'ils prenaient : d'autant que le réacteur était en cours d'essai à faible puissance selon un programme qui comportait d'importantes dérogations aux règles permanentes d'exploitation. Quant aux consignes d'exploitation -que ce soit les consignes permanentes ou les consignes spécifiques de l'essai à conduire- elles étaient incomplètes et imprécises. L'examen détaillé de ce qui s'est passé durant les quelques heures, les quelques minutes qui ont précédé l'explosion montre que celle-ci ne pouvait pas ne pas se produire. Et si l'on considère que la notion d'accident est associée à celles d'aléas et d'incertitudes -c'est à dire de probabilité- alors l'explosion du réacteur de Tchernobyl n'est pas un accident. Cette réflexion nous conduit aux causes politiques

    A3. Causes politiques
    En pleine guerre froide -qui menaçait parfois de devenir chaude- la fonction plutonigène militaire du RBMK prêtait à la conception, à la construction et à l'exploitation des réacteurs de cette filière un caractère d'urgence qui n'autorisait pas les « pertes de temps » qu'auraient impliquées les perfectionnements absolument nécessaires de la sécurité de ces réacteurs. Les ingénieurs et scientifiques étaient soumis à un objectif et un seul : produire du plutonium militaire le plus possible, le plus tôt possible. Les problèmes budgétaires agissaient de la même façon : non qu'il fut question de réduire les dépenses mais tout simplement, avec les fonds disponibles, de fabriquer le plus rapidement possible une quantité maximum du meilleur 239Pu de qualité militaire. C'est ainsi que le 2 mai 1986 (6 jours après l'explosion) le Ministre de l'Electrification déclarait à une réunion du Politburo : « Malgré l'accident l'équipe de construction fait face à ses obligations socialistes et se lancera très prochainement dans la construction du réacteur N°5 » La culture du secret était universelle en URSS. Elle imposait le cloisonnement des connaissances : personne ne pouvait en détenir la totalité et intégrer tous les aspects de la sécurité d'exploitation. En matière de nucléaire civil cette culture soviétique du secret perdurera jusqu'en 1989. Certains scientifiques avaient un discours rigoureusement honnête ; d'autres, également très compétents et connus comme tels mais mûs plus par leur intérêt personnel que par le souci d'objectivité scientifique, n'avaient pas le courage de la rigueur et acceptaient du pouvoir politique, voire même encourageaient, certaines décisions malsaines ou dangereuses. Les luttes d'influence se substituaient aux débats d'idées scientifiques, techniques et technologiques. Les défauts de conception du réacteur n'étaient pas dûs à un manque de compétence des ingénieurs : ils résultaient de la dictature bureaucratique qui présidait à toutes les décisions dans le système soviétique, y compris dans le domaine de la sûreté. Il est clair que l'explosion du réacteur de Tchernobyl fut rendue possible par les multiples travers du système soviétique. On peut donc dire que le volet accident de l'événement Tchernobyl fut d'abord soviétique, avant d'être nucléaire. Malgré la politique handicapante du secret qui interdisait trop souvent aux savants et chercheurs soviétiques de participer aux réunions et colloques internationaux, leurs connaissances en la matière n'avaient rien à envier à celles des pays du monde libre. Les chercheurs soviétiques avaient fait aux pouvoirs publics de leur pays les recommandations utiles : elles furent malheureusement, pour l'essentiel, négligées. Dans la décennie 70 les savants soviétiques avaient développé, testé (sur les animaux et sur les hommes) et mis au point un médicament radio-protecteur (dit « Préparation B ») efficace contre l'irradiation externe par rayons gamma et neutrons . La production industrielle de la « Préparation B » était possible dès 1977 en vue de la mise en place de stocks dans et au voisinage de toutes les installations nucléaires civiles et militaires. Une version plus élaborée B-190 fut mise au point en 1984. Les biologistes soviétiques connaissaient également fort bien et depuis longtemps le mécanisme de fixation de l'iode sur la thyroïde et l'importance de l'arme simple et efficace que représentait l'iode stable : ils avaient retenu l'iodure de potassium. Dès les années 70 ils savaient également comment contrer les effets du césium et du strontium radioactifs. Les lourdeurs administratives soviétiques, les difficultés budgétaires et les querelles politico-scientifiques ont fait que, en 1986, aucun des outils de défense mis au point, en particulier ni la « Préparation B » ni l'iodure de potassium, n'était disponibles à Tchernobyl !! Précisons enfin que, dès 1964, fut lancé un projet d'élaboration d'un plan d'urgence de radio-protection pour le cas d'accident nucléaire. Ce plan prévoyait toutes les mesures maintenant universellement connues telles que : ne pas rester à l'extérieur, fermer portes et fenêtres, distribuer de l'iode stable, évacuation temporaire des populations menacées, interdiction ou restriction de la consommation des produits alimentaires contaminés, éloignement du bétail vers des pâturages non contaminés, interdiction de la consommation des produits laitiers locaux etc…. Chaque action étaient accompagnée des critères de niveau de radiation justifiant son déclenchement. Ce plan d'urgence fut approuvé par le Ministre de la Santé d'URSS le 18 Décembre 1970…plus de 15 ans avant Tchernobyl mais demeura lettre morte. Un nouveau plan fut présenté en 1985 mais refusé en Septembre de la même année, 7 mois avant l'accident, par le Ministre de l'Ingénierie Nucléaire de l'URSS car l'accident aux effets duquel le plan prétendait remédier « était, disait-il, impossible en URSS ». !!! La grande masse et la grande variété de connaissances développées par les chercheurs soviétiques ne furent pas diffusées auprès des communautés médicale et nucléaire de l'URSS. Les autorités civiles locales n'en eurent pas connaissance ou les négligèrent. Au point que, après l'explosion, la très grande majorité des acteurs -opérateurs, cadres, dirigeants de la centrale, autorités locales, autorités suprêmes- étaient désemparés, incapables d'apprécier la dimension du désastre, incapables de définir les priorités et de déclencher les actions les plus urgentes… C'est ainsi que certains sauveteurs -principalement les pompiers de la centrale- reçurent des doses d'irradiation mortelles pour avoir travaillé trop longtemps sans équipements de protection adéquats et même sans dosimètres dans des lieux dont le niveau de radioactivité était considérable. 28 d'entre eux y laissèrent leur vie : ces 28 sacrifices étaient évitables. C'est ainsi que la population de Pripyat (3 à 5 km du point 0) ne fut informée et évacuée que dans l'après-midi du 27 avril, plus de 36 heures après l'explosion.
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    Message  lorelianeGTQ 25/11/2010, 22:28

    ...J'ajoute des photos de reacteur RBMK, histoire de se faire une idée de l'engin:


    Tchernobyl Rbmk_r10


    Tchernobyl Rbmk-110


    Tchernobyl Tchern13


    Tchernobyl Tchern11


    Tchernobyl Tchern12

    http://www.lethist.lautre.net/tchernobyl.htm

    http://jacqueline-devereaux.blogspot.com/2009/04/ukraine-catastrophe-nucleaire-de.html


    Dernière édition par lorelianeGTQ le 25/11/2010, 23:10, édité 2 fois
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    Message  Solstice 25/11/2010, 22:35

    Le Syndrome chinois (The China Syndrome) est un film américain de James Bridges sorti en 1979.

    C'est le titre d'un film "catastrophe" dans lequel une équipe de journalistes filme en secret un incident dans une centrale nucléaire alors que la commission de sûreté tente d'étouffer l'affaire.

    sauf que ce film est sortit 15 jours à peine avant un tres grave incident aux Etats unis dans la centrale nucleaire de Three Mile Island en 1979 (de niveau 6 et ont frolé un accident de type tchernobyl puisqu'une partie du coeur a fondu mais la cuve ( qui n'existait pas a Tchernobyl) est demeurée intacte.

    ce film a eu un retentissement médiatique a cause de l'accident nucléaire survenu aux EU et qui a stoppé net le programme nucléaire civile américain.

    Ce film décrit "le syndrome chinois" qui est un scénario-fiction défendu par certains spécialiste scientique qui supposent que le coeur d'un réacteur fonde (comme à tchernobyl), perce la cuve, puis le radier de l'enceinte de confinement et s'enfonce dans la terre (puisque le poid atomique de l''uranium est bien plus lourd que le plomb et a toute les chance de s'enfoncer dans la terre avec le temps… et contamine les nappes phréatiques.

    Une tel accident est peut etre possible (aussi bien rien de semblable ne s'est-il produit à Three Mile Island où, malgré la fusion d'une partie du coeur, la cuve est demeurée intacte).

    Néanmoins la gestion des accidents sur les centrales existantes comprend la prise en compte de scénarios probables du syndrome chinois où les premiers moyens de défense contre les accidents seraient inopérants. C'est ainsi qu'il existe des moyens dits " ultimes " pour refroidir le coeur fondu et le maintenir dans l'enceinte. Et dans le cas où ces systèmes viendraient à défaillir, le percement du radier qui prendrait plusieurs jours, ne laisserait pas un délai suffisant pour prendre toutes les dispositions en matière de protection. La prochaine génération de centrales, et notamment le réacteur franco-allemand EPR, prévoit des dispositifs supplémentaires pour retenir le coeur fondu et empêcher son contact avec le radier.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Syndrome_chinois

    Le film le syndrome chinois est accessible en streaming via megaupload ici:
    http://www.megavideo.com/?v=HIPU1NRB
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    Message  lorelianeGTQ 25/11/2010, 22:45

    J'ai justement vu ce film suite à une lecture du LIESI

    Syndrôme chinois car l'uranium en fusion traverserait le sol, puis se retrouverait en Chine..Scenario de chez walt disney..

    Il sont omniscient chez holywood.. bounce

    ..

    Une chose qui m'avait interpeller suite au visionage du documentaire du haut, c'est à un moment Gorbatchev qui parle que ce fût en quelque sorte une leçon, car si l'evenement n'était pas arriver, avec toutes les têtes nucléaires, parfois des centaines de fois plus puissantes que les rouge exibaient phaliquement..l'instinct sangin risquer d'avoir raison de l'histoire, pour entrainer la grande catastrophe des feu nucléaire (ont serait peut-être plus la pour en parler..)

    ...Nous ne serions pas la réel histoire, mais cet événement à surement jouer un rôle Providentiel..





    Dernière édition par lorelianeGTQ le 25/11/2010, 23:33, édité 1 fois
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    Message  Solstice 25/11/2010, 23:31

    lorelianeGTQ a écrit:J'ai justement vu ce film suite à une lecture du LIESI

    Syndrôme chinois car l'uranium en fusion traverserait le sol, puis se retrouverait en Chine..Scenario de chez walt disney..

    Il sont omniscient chez holywood.. bounce

    En effet, le syndrome chinois évoque le fait qu'un materiaux tres dense comme l'uranium 235 conduit irrémédiablement à s'enfoncer dans le sol. en théorie jusqu'au centre de la Terre et non jusqu'en Chine comme le laisse supposer le titre. Wink
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    Message  Solstice 26/11/2010, 01:28

    Documentaire fiction qui relate minute apres minute le déroulement de l'accident à l'intérieur de la centrale de Tchernobyl, tourné sur les lieux même dans les tranches encore intacte.

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    Message  tagada 26/11/2010, 02:11

    .


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    Message  Solstice 27/11/2010, 08:07

    On savait que le mensonge est devenu le culte de la démocratie. L'affaire sur Tchernobyl le confirme. je suis tombé sur ce reportage sidérant qui révèle un terrible mensonge des occidentaux concernant la radioactivité sur le site.

    Le démantèlement de la centrale de Tchernobyl et la sécurisation du site continuent de susciter nombre de polémiques. Deux physiciens experts en nucléaire font part de leurs doutes quant aux rapports officiels...

    Les rapports officiels font état de 190 tonnes de combustible dans le réacteur détruit. Or, selon le physicien russe Constantin Tchetcherov, le second sarcophage serait inutile. Le réacteur ne contiendrait plus qu’une infime quantité de radioactivité, car 90 % du combustible nucléaire auraient été propulsés hors du réacteur au moment de l’accident. Ce qui aurait provoqué une contamination beaucoup plus importante des populations que ne veulent l’avouer les autorités. Le physicien allemand Stefan Pflugbeil, qui a étudié la fréquence des cancers autour de Tchernobyl, aurait tendance à abonder dans le sens de son collègue Tchetcherov. Les deux experts se rencontrent et sont très sceptiques quant aux sources officielles ukrainiennes ou des lobbies occidentaux du nucléaire... Sidérant et cynique ! Un documentaire A voir absolument et à faire tourner autour de vous ! désolé pour la qualité, l'acquisition numérique à été réalisé a partir d'une carte analogique, le documentaire datant de 2002 !

    durée 52 min.

    J'ai découpé la video en 4 parties, attendez quelques secondes à la fin de chaque partie et cliquez sur la video proposée pour suivre la partie suivante.
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    Message  lorelianeGTQ 27/11/2010, 12:24

    Voici sur le site de la criirad les cartes de taux de radioactivité qu'il ont crées par prélevement, analysent des sols.

    Il faut que vous cliquiez sur le lien au dessus qui vous permet un agrandissement format PDF des cartes. Les taux de contamination par les éléments radioactif surtout dut aux precipitation de pluie sont noté en Bq/m2 (je ne serait pas vous dire à quoi cela correspond comme dangeroristé..)

    Par contre le site ne donne pas les liens direct aux articles, pour voir la page faites :

    Les conséquences de Tchernobyl/ France/ Contamination des sols français par les retombées de l'accident de Tchernobyl/ Cartes de France..

    http://www.criirad.org/

    + Beaucoup d'autres informations sur le site très documenter...


    Cartes plus grossière :

    Tchernobyl Carte_10

    PS: très intéressant tes post kikiloutou, au faite le prénom du physicien c'est pas stefan, mais sebastian Wink
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    Message  lorelianeGTQ 29/11/2010, 16:43

    tagada a écrit:Voilà certains des documentaires (tous?) du site qui a disparu:

    *http://www.megaupload.com/?d=SEVHK5N3
    *http://www.megaupload.com/?d=D7B997MP
    *http://www.megaupload.com/?d=LPCDEIPR
    *http://www.megaupload.com/?d=UMSPF1E9
    *http://www.megaupload.com/?d=Q5H40T0K

    Oui, bien jouer tagada, il y sont tous. Smile

    Je vient de posté un des documentaire, je les posterais progrésivement si j'ai le temps.

    Le soleil et la mort


    Une contribution majeure à l'information sur les conséquences pour les évacués de "la zone", sur les victimes en Biélorussie, sur les mensonges de l'AIEA... la visite des enfants abandonnés de l'orphelinat de Gomel ne laissera personne indifférent.

    Tchernobyl LorelianeGTQ_1291032786_video_thumb

    + Autres documentaires :

    Tchernobyl - terre desséchée

    Tchernobyl : le mensonge français (vidéo)

    Tchernobyl (26/04): Le Sacrifice (Wladimir Tchertkoff, 24')

    Documentaire de 24 mn de Wladimir Tchertkoff et Emanuela Andreoli (2003), prix du meilleur documentaire scientifique et d'environnement.

    Dans les mois qui suivirent la catastrophe de Tchernobyl (26 avril 1986), un million de liquidateurs ont été réquisitionnés pour tenter de confiner le réacteur en feu. Le témoignage de quelques-uns d'entre eux, la mort de la plupart dans l'indifférence générale.

    Les enfants de tchernobyl (vladimir tcherkoff)

    Le réacteur nucléaire n° 4 de Tchernobyl a explosé le 26 avril 1986, il y a 22 ans. A cette date commença la plus grande catastrophe technologique et industrielle de tous les temps. Tchernobyl n’a pas fini de faire des victimes : ses conséquences inouïes et irréversibles sur la santé (cancers, pathologies multiples, effets mutagènes et tératogènes) affecteront profondément les prochaines générations.

    Kofi Annan, ancien secrétaire général de l’ONU, a estimé que plus de sept millions de personnes avaient été gravement affectées par la catastrophe. Pourtant, l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA) avance encore le chiffre ridicule de 50 victimes pour protéger les intérêts de l’industrie atomique." Extrait de http://www.stop-tht.org/spip.php?article100:

    L'association "Enfants de Tchernobyl-Belarus" a été créée en 2001: Les Enfants de Tchernobyl - Accueil Documentaire sous-titré en français ( 16 mn 3 s - 24 avr. 2007)


    Documentaire, La bataille de Tchernobyl, en anglais, non censuré (20min de plus)

    The True Battle of Chernobyl (04.26.86) "Uncensored" (1h32)

    Chernobyl 2006 (8'18)(English)

    Tchernobyl song: la ville-fantôme- ghost town (video)(English)

    Under the tchernobyl reactor n° 4 (0'53)(English)

    Sources des textes et liens :

    http://www.internationalnews.fr/article-30657561.html
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    Message  lorelianeGTQ 7/12/2010, 17:54

    Voici 3 des vidéos qui furent supprimer du site sur tchernobyl : Wink

    20 ans après - Les retombées de Tchernobyl

    http://mega-streaming.info/video/GGN25HOMU84H/20-ans-apr%C3%A8s--Les-retomb%C3%A9es-de-Tchernobyl-

    Partout dans le monde des hommages ont été rendus aux victimes de la catastrophe. Depuis 20 ans, chaque 26 avril, l’Ukraine commémore cet accident nucléaire, le plus grave qu’ait connu le nucléaire civil. Lors de la conférence internationale sur la sécurité, organisée ce mercredi à Kiev, le président Ioutchenko a appelé à la construction d’un nouveau sarcophage. Et la polémique sur le nombre réel de victimes se poursuit.


    Heure H - La catastrophe de Tchernobyl

    http://mega-streaming.info/video/9R93YWW5OKH6/Heure-H--La-catastrophe-de-Tchernobyl

    reconstitution de l’Heure H , l’heure avans l’explosion du reacteur numero 4 (récement construit) de la centrale de tchernobyl(ou centrale lenine) à 1h23 mn le 26 avril 1986 .reconstitution du test d’économie d’énergie qui a mené a cette catastrophe ...

    les répercution sont plus énorme que l’ont crois (en se renseignant ont constate qu’il y a énormement d’endrois sur terre ou le sol,les plantes,fruits toutes matieres organiques sont contaminés(par de nombreuses sources)essais de bombe H(aérien ou en sous sol) incidents ou accidents nucleaire,mines d’uranium etc...

    reconstituion trés poignante et interressante ...



    Reportage sidérant sur Tchernobyl

    http://mega-streaming.info/video/UN179UBB319B/Reportage-sid%C3%A9rant-sur-Tchernobyl

    Le 26 avril 1986,le réacteur N°4 de la centrale de Tchernobyl explosait.

    22 ans après, l’OMS continue de cacher la vérité et de mentir. Avec l’AIEA, l’OMS dénombre à ce jour, 54 morts, 400 irradiés, 4000 cancers de la thyroïde...alors qu’en 2004 l’ambassade d’Ukraine annonçait déjà 25’000 morts parmi les liquidateurs soviétiques. Aujourd’hui 85% des enfants du Bélarus sont malades. L’OMS n’y voit aucune relation avec l’alimentation contaminée par les matières radioactives issues de l’explosion de Tchernobyl. Elle désigne entre autres causes,le stress engendré par la radiophobie !

    L’Agence Internationale pour l’Énergie Atomique (AIEA), pour faire sa promotion du nucléaire civil, a besoin de cacher les conséquences sanitaires des pollutions radioactives.
    L’OMS, qui devrait être garante de la santé des populations et faire des recherches pour soulager les victimes des contaminations radioactives, s’aligne au contraire sur l’AIEA...

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    Message  c.isme 29/3/2011, 12:00

    Je sauvegarde un texte important ici.



    « Personne n’était préparé à cette catastrophe, mais

    Aujourd’hui, aussi, tout peut recommencer. »

    Viktor P. Brioukhanov[1]



    La véritable cause d'une catastrophe...

    Une autre version ? Vrai ? Montage ? Le tremblement de terre.

    Et si c’était vrai ? Version officieuse, reconnue officielle en 1996.



    Nous connaissons la version « officielle » diffusée par le gouvernement Gorbatchev, que l’on apprendra par les médias après la conférence de Vienne en août 1986.

    Est-ce bien la vérité ?

    C’est plausible, techniquement, et entériné par tous les scientifiques. La version officielle, si elle est acceptée par toutes les puissances mondiales comme une preuve de sincérité de la part du gouvernement Gorbatchev, laisse quelques failles dans ses explications.

    Une autre explication va voir le jour quelques années plus tard, ! Et si c’était vrai ?

    Un matin, je reçois un appel téléphonique d’un sénateur que je connais :

    - Monsieur Jacquemin, avez-vous regardé le reportage sur Arte hier soir sur la catastrophe de Tchernobyl ? Ils expliquaient que c’était dû à un tremblement de terre…

    Dans l’après-midi, deuxième appel d’une personne « sérieuse » : un député ! Même question ! Je n’avais pas vu ce reportage ! Alors je prends contact avec la chaîne Arté qui ne peut m’adresser une copie du documentaire, mais s’engage à me prévenir lors d’une prochaine diffusion. Effectivement, quelques mois plus tard, je reçois un courrier m’annonçant la rediffusion du reportage en question.

    « Tchernobyl, les vraies raisons d’une catastrophe » Bente Milton - Arte.

    On apprend en regardant ce reportage que le physicien Constantin Pavlovitch Tchetcherov passe l’été 1986 à examiner le bloc du réacteur n° 4 et à mesurer le rayonnement radioactif dans la ruine. Il voulait étudier le rayonnement thermique avec un appareil américain, un téléthermo-scanner à infrarouge. Sa mission consistait à survoler le réacteur pour mesurer sa température. Par crainte d’une nouvelle réaction en chaîne dans le c½ur du réacteur, les experts soviétiques lui demandèrent d’aller vérifier dans les entrailles de celui-ci. Il ne trouva aucun point chaud.

    Les hommes de son équipe sont allés dans le réacteur détruit, résultat : « On pensait que la radiation devait être énorme car les matériaux radioactifs du c½ur du réacteur s’y seraient écoulés, or il s’est avéré que les radiations n’étaient pas aussi fortes que l’on s’y attendait[2]. » Naturellement les gens avaient revêtu des combinaisons spéciales, mais pas un seul d’entre eux n’est mort ni ne souffre de lésions graves. Apparemment rien de la matière radioactive du réacteur ne s’est répandu dans le bâtiment pas même en chute libre vers le bas.

    Les valeurs mesurées tout autour du globe terrestre indiquent que le réacteur a rejeté beaucoup plus de matière radioactive dans l’atmosphère que les valeurs avancées par l’Union Soviétique. Officiellement, d’après les autorités soviétiques, seulement 4 % de la charge du réacteur s’étaient échappés dans l’atmosphère et 96 % seraient restés dans le c½ur du réacteur. Les chercheurs s’aperçoivent que la réalité est inverse, le réacteur est presque vide et tout s’est échappé, ce qui explique que l’équipe de Tchetcherov a pu y entrer sans mourir.

    Durant plusieurs mois, l’équipe de Tchetcherov retourne dans le sarcophage pour étudier. Elle trouve d’étranges traces de l’accident qui ne concordent absolument pas avec les explications qui avaient été données au public international. Pourtant on a jamais accordé d’importance à ces témoignages intéressants qui ressortent en 1990 dans des documents à Kiev.

    Constantin Pavlovitch Tchetcherov qui a longuement interrogé les membres du personnel de la centrale qui étaient de service cette nuit-là raconte :

    - « D’abord le tremblement, des secousse et des vibrations, puis la lumière s’éteint, quand la lumière revient, on décide d’arrêter le réacteur. Ca s’est passé comme ça ! D’abord les secousses et ensuite la décision de stopper le réacteur. »

    - « Quand l’accident s’est produit, tout le personnel de l’équipe de nuit c’est trouvé bien entendu, impliqué d’une façon ou d’une autre, dans l’évènement. Qu’ils aient été en service dans la salle de contrôle ou dans le bâtiment des turbines, tous ont racontés qu’ils avaient senti quelque chose quand l’accident s’est produit. La plus part se rappelle d’un grondement sourd. Tout a commencé comme ça, par un bruit à basse fréquence et le plancher tremblait, les murs vacillaient, le crépi se détachait du plafond, tous se souviennent de ça. La terre semblait s’ouvrir sous leurs pieds. »

    Les récits des témoins et les recherches de Tchetcherov font apparaître une chose : l’explication officielle de 1986 était fausse.

    Dans une interview pour la télévision allemande1, le physicien déclara :

    - « On avait supposé que l’enceinte circulaire de protection biologique autour du réacteur était détruite ou en tout cas, fortement endommagée, mais elle était presque intacte. Sur une grande partie de sa surface, même la peinture était encore intacte.

    - « On s’était attendu à ce que l’explosion dans le puits du réacteur déchire tout, mais rien n’était déchiré.

    - « L’examen des photos montre que des ondes de pression ont dû sévir, il y avait toute une série d’absurdités dont nous ne pouvions expliquer les causes. Une violente explosion dans le réacteur aurait tout détruit, mais ici certaines salles sont restées intactes, ce qui paraît très étrange. Par contre les effets du séisme sont évidents : on voit en plusieurs endroits de grandes plaques de béton qui se sont détachées et puis les tuyaux métalliques dans la partie supérieure sont complètement déformés par des cisaillements, ce qui est le signe d’énormes forces horizontales. »

    Ce pourrait-il donc qu’il y ait eu un tremblement de terre à Tchernobyl ?

    En 1990, le physicien atomiste Constantin Pavlovitch Tchetcherov prend contact avec le géophysicien russe Mikhaïl Tchaadaïev. Ce dernier est en possession de sismogrammes secrets, obtenus à partir d’enregistrements de postes d’écoute militaires. Il a entre les mains, les preuves de la véritable cause de l’accident. Tchaadaïev est convaincu qu’un tremblement de terre a joué un rôle. Mais il a peur de parler, peur de communiquer ses informations secrètes.

    Après réflexion, Mikhaïl Tchaadaïev décide d’écrire un article dans les journaux pour expliquer sa vérité : « Un tremblement de terre à Tchernobyl est à l’origine de la catastrophe ». Il disparut sans laisser de trace. Volatilisé, on ne l’a jamais revu !

    Ses documents, par contre, ont refait surface quelques années plus tard, à l’Institut de Géophysique de Moscou, où des scientifiques russes renommés ont sonné l’alarme pour informer la communauté scientifique du monde entier : Un autre accident de ce genre peut se reproduire.

    Deux ans plus tard, l’Institut Kurtchakov de Moscou envoya une équipe de chercheurs pour étudier. Pourtant, on n’avait toujours pas d’idée précise du déroulement de l’accident. Ils continuèrent les recherches afin de découvrir exactement ce qui s’était produit. Elles les emmenèrent dans le puits du réacteur et même jusqu’à l’ancienne salle de contrôle au-dessus du réacteur où des milliers de mesures, de photos et de vidéos furent prises. Ce n’est qu’après étude de ces documents qu’ils ont eu un pressentiment sur ce qui avait pu se passer, puis c’est devenu évident : Les déclarations officielles de 1986 ne concordaient absolument pas avec ce qu’ils avaient découvert.

    On apprend ainsi qu’en juillet 1986, le KGB transmit aux hommes politique et aux fonctionnaires de haut rang une liste[3] « TOP SECRET» contenant des instructions claires.

    - C’était inhabituel, une décision politique, précise Constantin Pavlovitch Tchetcherov. Cette liste était sortie et tous les cadres devaient s’y tenir.

    Les documents défilent en russe durant les commentaires du physicien :

    Au point n° 1 : « Causes réelles » figure la véritable cause de l’accident de Tchernobyl qui ne devait jamais être connue : « Toutes les informations qui révèlent la véritable cause exacte de l’accident du réacteur sont « TOP SECRET».

    - Donc que tous les communiqués d’informations officiels étaient faux, puisqu’ils n’étaient pas « TOP SECRET».

    Viennent ensuite les points suivants : 2) Étendue des dégâts… 3) Pollution radioactive …secret… étendue des travaux… Sur la liste du KGB, on peut lire au point n° 10 : « Les informations sur le c½ur du réacteur qui pourraient révéler que des quantités dangereuses de matière radioactive se sont échappées dans l’atmosphère doivent être tenues secrètes. »

    Le point n° 10 donne donc raison au physicien Tchetcherov qui pense que pratiquement tout le contenu du réacteur s’est échappé !

    Cela expliquerait la présence dans le nuage de radioéléments lourds comme le strontium retrouvés jusqu’en Corse ou en banlieue parisienne ou les transuraniens. Pour que ceux-ci aient voyagé si loin, il a fallu qu’ils soient pulvérisés en très fines particules, moins d’un millième de millimètre, ce qui suppose des températures nettement plus élevées que celles que l’on peut atteindre par les désintégrations radioactives. Cela explique également les analyses effectuées aux États-Unis et au Canada et qui prouvent que des particules provenant de Tchernobyl étaient présentes sur leur sol.

    Avec l’éclatement de l’Union Soviétique en 1991, certains documents confidentiels ont été divulgués.

    - Cette liste avait vu le jour d’une façon très singulière, tout simplement au sein des services secret, au KGB, précise Constantin Pavlovitch Tchetcherov devant la caméra.

    En 1992, l’Académie de Sciences ukrainienne organisa un concours pour les experts internationaux afin de proposer une solution qui permette de transformer le sarcophage actuel en un « ensemble écologiquement sûr ». La proposition retenue par l'Union Européenne est l'étude de faisabilité du Consortium « Alliance » qui regroupait les sociétés françaises : Campenon-Bernard, SGE, Bouygues et SNG ; les britanniques : Taywood Engineering et AEA Technology ; et la société allemande : Walter Bau. Cette construction haute de 91 mètres sur 102 mètres de large et 210 mètres de longueur, soit environ deux fois l'Arche de la Défense, coûtera près de deux milliards de dollars, d’après les déclarations, le 2 septembre 2005, du ministre ukrainien des Situations d'urgence David Jvania.

    Dans son rapport déposé en 1995, l’« Alliance » indique un certain nombre d’informations provenant plus des chiffres officiels des autorités de l’ex-URSS que de ses propres recherches. Le rapport estime, par exemple, que plusieurs centaines de milliers de mètres cubes de matériaux radioactifs se trouvent encore dans le réacteur, dont pas moins de 40 000 m3 de déchets extrêmement radioactifs mélangés à 200 tonnes de combustible nucléaire. Si cela était exact, le sarcophage serait rempli de matériaux radioactifs et Tchetcherov et son équipe n’auraient pas pu s’y aventurer sans une lourde protection spéciale. Ils auraient subis sur-le-champ de graves lésions. Cela signifie donc que la plupart des informations officielles données sur Tchernobyl sont très loin de la réalité, très loin du « besoin de vérité » demandé par Mikhaïl Gorbatchev.

    Les résultats du groupe « Alliance » sont les suivants :

    - « 1) Le sarcophage est instable, il pourrait facilement s’effondre sous l’effet d’un tremblement de terre ou d’une autre catastrophe naturelle.

    - 2) Le bloc B voisin est lui aussi instable, il pourrait également s’effondrer en cas de tremblement de terre.

    - 3) Il faut commencer immédiatement la construction d’une nouvelle enceinte en béton solide, car la crainte d’une secousse sismique est ici beaucoup plus réaliste que beaucoup ne le pensent. »

    Le rapport « Alliance » contient toutes les informations sur de possibles tremblements de terre dans la région de Tchernobyl. Il est scientifiquement irréprochable et indique que la centrale nucléaire de Tchernobyl est construite exactement au point de rencontre de deux énormes lignes de failles planétaires :

    - la faille de Pripyat au Sud,

    - la ligne dite de Teterov au Nord.

    Finalement une commission russo-ukrainienne fut mise en place en 1996. Elle aboutit à la conclusion : Il y a eu effectivement un séisme local, tout juste 20 secondes avant l’accident (1h23’24’’).

    Quelques stations sismographiques avaient été installées en 1985 dans la région de Tchernobyl. À l’époque de l’accident, il y avait trois stations situées de 110 à 170 kilomètres à l’ouest de la centrale. En réalité, ces stations n’étaient pas conçues pour détecter de faibles tremblements de terre localisés, mais pour détecter des essais d’armes nucléaires très éloignées. La courbe enregistrée par la station de Norinsk, la plus proche de Tchernobyl, fait apparaître une onde transversale forte, qui est plus intense lors d’un séisme. Elle suggère effectivement qu’il s’agissait d’un tremblement de terre. La station a également enregistré d’autres séismes, et même assez souvent. Aujourd’hui, c’est un fait établi.

    À l’institut de Géophysique de Moscou, on confirme aujourd’hui le scénario du tremblement de terre. La comparaison de l’instant de la secousse sismographique avec celui de l’explosion du réacteur cité par l’Agence Internationale à l’Énergie Atomique dans son rapport, fait apparaître que le séisme dans la région de Tchernobyl s’est produit le premier. La terre aurait déjà tremblée 20 secondes avant l’explosion du réacteur. Puis 22 ou 23 secondes se sont écoulées après la secousse, alors seulement, le réacteur a explosé. Pourtant, officiellement, la centrale de Tchernobyl avait été construite dans une région géologiquement stable.

    Les études ont prouvé que les mouvements souterrains, et donc les tremblements de terre, suivent les lignes de failles géologiques, les épicentres des séismes se situant sur les lignes de failles ou juste à coté. Les failles tectoniques avec leurs énormes forces de tension apparaissent là où les plaques terrestres ripent l’une contre l’autre dans le sous-sol. La force de friction entre les plaques provoque des déplacements de celles-ci, par à-coups, la terre tremble.

    Un séisme naturel, si faible soit-il, peut provoquer des dégâts fatals. Même si le bloc de la centrale reste de prime abord intacte. La secousse touche en premier les installations techniques de la centrale, en particulier le système de refroidissement avec ses 1 658 tuyaux. L’éclatement de seulement 20 de ces tuyaux est considéré par le règlement comme un grave accident. Alors, si 50 ou 100 tuyaux crèvent, c’est tout le système qui s’effondre !

    La station sismographique n’a effectivement enregistré qu’un séisme de faible amplitude. D’après les enregistrements, il s’agissait d’une secousse relativement faible, d’une amplitude de 2,5 sur l’échelle de Richter. Mais il semble que la ligne de faille de l’écorce terrestre passe sous la centrale, soit à proximité immédiate. Une faille dont le fond rocheux cristallin est profond d’environ 450 mètres.

    Si cette hypothèse est exacte, les effets de cette faible secousse ont pu causer des dégâts importants, en particulier sur les installations techniques du réacteur. Les effets produits par de faibles secousses peuvent avoir en profondeur les effets d’un séisme de 7 à 8 d’amplitude.

    Les chercheurs de l’Institut Géophysique de Moscou ont reconstitué le déroulement de l’accident à partir des données sismographiques, des journaux de marche de la centrale et des témoignages recueillis. La nouvelle version sur la catastrophe de Tchernobyl est très bien étayée par la sismologie. Selon cette version, il n’y a aucun doute, l’explosion du réacteur a été précédée par un tremblement de terre.

    Cela donne, d’après eux, un nouveau scénario de la plus grande catastrophe nucléaire civile[4] :

    - « Une heure et demie, avant l’accident, des pêcheurs entendent un bruit sourd.

    - 1 heure 10, un phénomène étrange près d’un poste de garde à l’entrée du bâtiment central, c’est sur ce point précis qu’a dû se situer l’épicentre du séisme qui se prépare.

    - 1 heure 21, le responsable du service informatique remarque une lueur bleuâtre dans le bâtiment central.

    - 1 heure 23 et 35 secondes, le séisme commence et le bloc n° 4 se met à trembler.

    - 1 heure 23 et 40 secondes, le technicien de service remarque la secousse et appuie sur le bouton d’urgence, les vibrations augmentent. La première secousse est violente, les piliers verticaux vacillent de droite à gauche, des plaques de plâtre tombent du plafond, de nouveau cette lueur, dans le bâtiment des machines, les fenêtres éclatent. Une secousse violente et le réacteur explose. »

    Le déroulement complet de la catastrophe, l’activité enregistrée dans l’écorce terrestre, ainsi que tous les autres facteurs maintenant connus, confirment que le risque sismique est peut être plus important que ce qu’on pensait jusqu’ici. La région est soumise à des séismes de magnitude 5 sur l'échelle de Richter, en moyenne tous les 27 ans. Un tremblement de terre de magnitude 6 est possible tous les 100 ans...

    Autre confirmation, en 1995 la revue allemande Dresdner Neueste Nachrichten a publié une information selon laquelle l'accident de Tchernobyl serait dû à un séisme. C'est ce tremblement de terre qui aurait entraîné la rupture d'un certain nombre de circuits de contrôle et fait que les ingénieurs soviétiques n'ont pu maîtriser l'emballement du réacteur. Jewgenij Barkowskij, le géophysicien qui signe l'article, affirme que l'information a été gardée secrète car cela aurait fait comprendre que d'autres réacteurs situés en ex-URSS ne sont pas sûrs.

    L'auteur indique que les risques sismiques de la région de Tchernobyl sont bien connus et qu'un séisme de forte intensité a eu lieu en 1530. Il amène pour preuve que le réacteur n° 4 n'a pas été le seul à être touché et que les n° 2 et 3 ont dû également être réparés. La revue russe Nowaja Jeschednjewnaja Gasteja a publié le 10 août 1995 un compte-rendu public des relevés sismographiques.[5]

    Le tremblement de terre le plus fort connu dans cette région a eu une amplitude de 7 sur une échelle allant jusqu’à 12. Il s’est produit en 1912, son épicentre se trouvait tout près de l’actuelle centrale d’Ignalina, à 30 kilomètres dans la région de la ville lettone de Dunabourg. D’autres ont eu lieu en 1821, en 1853 et en 1908.

    Lorsque j’ai abordé ce sujet dans mon livre Tchernobyl, aujourd’hui les français malades[6], le mensuel Historia m’a consacré un article qui lui attira la foudre de certain de ses lecteurs, anciens professionnels des CEA. Pourtant si cette revue était la première en France à avoir le courage d’aborder ce thème du tremblement de terre, d’autres l’avaient fait auparavant dans d’autres pays. Je ne pense pas qu’une chaîne comme Arte puisse diffuser des reportages « bidonnés » comme le fait, en France, une certaine chaîne privée.

    Que certaines personnes prennent plaisir à me contredire, à me salir, à me diffamer… Depuis que j’écris sur Tchernobyl, j’en ai pris l’habitude. Les jaloux, les envieux ne me font plus rien. Comme me l’a dit Michèle Rivasi, créatrice de la CRII-Rad et première Présidente de cette association : « Quand tu réussis là où les spécialistes se sont plantés, tu ne te fais pas des amis ! » Je pense qu’elle savait de quoi elle parlait… Il est vrai qu’avant que paraisse, en octobre 1998, mon premier livre : Ce fameux nuage… Tchernobyl, la France contaminée[7] préfacé par Monsieur Théodore Monod, les médias, les associations, les instituts d’État, personne ne parlait plus de la catastrophe en dehors de la période anniversaire. C’est seulement après la sortie de ce livre que des malades décidèrent de créer une association pour défendre leurs droits. Je comprends donc aisément que pour certain, je sois comparable à une écharde enfoncée dans le talon de certains lobbies. En voulant faire éclater la vérité, je dérange, j’en suis bien conscient.

    Que l’on mette en doute le reportage d’Arte quand on ne connaît rien sur la réalisatrice, pourquoi pas ? Mais alors on se renseigne ! C’est très facile à présent avec Internet et le serveur Google : http://www.miltonmedia.dk/bente-milton.htm

    Bente Milton est connue dans le monde entier pour ses reportages.

    Or, ce documentaire d’une heure dont le titre initial est : The Secret Factor (le facteur secret) et qui révèle un tremblement de terre de 20 secondes est produit par Milton media et co-produit par la DR-Danish Broadcasting. Écrit et dirigé par Bente Milton, The Secret Factor, est le gagnant de l' « Award des princes » pour le meilleur documentaire sur l'environnement de l'Europe en 1998 et le gagnant du prix d' « Ekofilm Publicist » au Festival Environnemental International du film en 1999. Il obtient également le prix « Visions du RÉEL », dans la catégorie « Reportage grand » en 1998.

    Cela représente beaucoup de distinctions pour un « faux » reportage, non ?

    La carrière professionnelle de Bente Milton comme réalisatrice et productrice a commencé en 1991 à l’École Nationale du Film du Danemark. Son premier projet documentaire – « Octobre 43 » lui a valu d’être nommée pour un OSCAR TV.

    Au cours des années suivantes, elle a produit et a dirigé un grand nombre de documentaires qui lui ont valu plus de 20 récompenses internationales et nominations. Les films de Bente Milton visent une audience internationale, la plupart d'entre eux passent en première partie de soirée dans un grand nombre de pays. Elle participe à des festivals internationaux de films et donne des conférences de part le monde. Son reportage « Tchernobyl, le sarcophage » lui a valu le Prix Européen de télévision 2002: - « Ôkomedia 2002 » et en 2003, elle a été nommée pour le « Grimme Preis »

    Son reportage « Roulette Russe », un documentaire d'une heure sur les problèmes de sécurité des deux plus grands réacteurs nucléaires dans le monde : Ils sont tous les deux à Ignalina en Lituanie, révèle des informations strictement confidentielles et fortement alarmantes au sujet de la sûreté de cette centrale. Vendus aux stations de télévisions du monde entier, il lui a valu d’être nommée pour le prix de TV-Festival de Monte Carlo en 2000.

    Les prix et les récompenses sont régulièrement attribués à Bente Milton pour son travail[8]

    Ses films se font en coproduction avec la coopération danoise de l'institut du film, avec les TV-stations, la vision TV, Canada, RTSR, la Suisse, RTBF scandinave - la Belgique, HBO - États-Unis, Channel 4 - le Royaume-Uni, ZDF - L'Allemagne Et le TV2 - Le Danemark, etc.

    Et l’on voudrait faire croire que cette femme dont le travail est reconnu et primé dans le monde entier a fait un « reportage orienté » de reportage sur un faux tremblement de terre ?

    Non ! Ce n’est pas parce que notre télévision aux ordres des différents gouvernements, c’est-à-dire au ordres des lobbies ne diffuse jamais un reportage de Bente Milton concernant les centrales nucléaires de l’Est, que ses reportages sont faux.

    Au contraire… Je pense que dans le pays le plus nucléarisé de la planète, ces reportages feraient peur à la population qui pourrait demander des comptes…

    Nous sommes donc soumis à cette censure gouvernementale !

    Toutefois, j’ai décidé, sur le conseil de mon amie Solange Fernex, ancienne députée européenne, de contacter l'Institut de Physique du Globe, à l’Université de Strasbourg, où j’ai pu poser la question à Madame Christiane Nicoli. Voici sa réponse : « J'ai lu avec intérêt votre article et fait les recherches nécessaires sur la sismicité de la région de Tchernobyl du 01 au 26 avril 1986. Aucun organisme international ne relève une activité sismique dans la région pendant cette période (les Anglais : International Seismological Center et les Américains : NEIC qui sont tous deux les références internationales). J'ai poussé un peu plus loin la curiosité et fait des recherches sur la région de 1928 à fin 2003 en mettant un rayon de 200 km autour de Tchernobyl et là rien aussi. Si les Russes cachent quelque chose dans la région il est certain que les Américains eux se feraient un plaisir de dévoiler cela !!!. Il est donc certain que si une sismicité est présente dans la région, elle est très faible.

    Ensuite je vais me permettre quelques réflexions personnelles qui n'engagent que moi et ma "petite" expérience d'analyste en sismologie. Il est pratiquement impossible qu'un séisme de magnitude 2.5 fasse des dégâts à ce niveau-là (où seraient les maisons des mineurs de houillères de lorraine-Freyming-Merlebach, Gardanne, etc. qui elles sont soumises régulièrement à ce genre de secousses ? Je ne dis pas qu'au bout de quelques années elles ne présentent pas quelques fissure,s etc. Mais elles sont toujours debout et c'est la répétition des évènements qui font que des dégâts apparaissent. En lisant votre article et vos écrits sur les témoignages entendus je pense à la catastrophe d'AZF. Sur ce phénomène nous avons tout entendu et été beaucoup sollicités et il est certain qu'un évènement sismique aurait bien arrangé Total et beaucoup ont vu en étudiant le sismogramme de la déflagration que peut-être... et si ... mais les faits sont là, irréfutables avec une preuve inattaquable.

    En conclusion et pour pouvoir être honnête et cartésien la seule solution valable serait d'avoir en notre possession les sismogrammes de la déflagration pour pouvoir analyser ces vibrations qui ont précédé. Il est impossible d'établir un diagnostic sûr et fiable sans ce document, sans pouvoir étudier cette trace. À part cela on ne peut rester que dans le
    système des hypothèses.

    Le risque zéro n'existe nulle part. Il est certain que nos dirigeants, quelle que soit leur orientation politique, ont conscience de cela. En ce qui concerne les centrales nucléaires en France, elles sont toutes conçues pour résister à des séismes de magnitude 7.5 .Aucun séisme de cette magnitude n'a jamais était enregistré en France, même en faisant une recherche dans les séismes historiques. Le seul point noir est que nous travaillons à notre échelle et que la planète travaille à son échelle et que nous n'avons pas assez de recul pour vérifier le « là ou y a eu, il y aura ! » Bâle a connu un tremblement de terre en 1356, à quand l'autre demain ou dans 1000 ans ? Si l'on sait que là où il y a eu, il y aura, il nous est impossible de dire quand !!!

    « Je pense que la seule chose qui puisse vous être utile est ma recherche de sismicité, mais pour moi il me semblait important de vous donner mon avis. »

    Alors, la vérité, la connaîtrons-nous un jour ? Ces fameux « sismogrammes de la déflagration pour pouvoir analyser ces vibrations qui ont précédé » les verrons-nous un jour ?

    Tchernobyl n’est pas, bien sûr, la seule centrale nucléaire construite sur une faille sismique. Actuellement, les géologues russes reconnaissent que huit centrales sont sur des failles géologiques et donc dangereuses : Tchernobyl, Rovno, Kalinin, Beloyarsk, Kursk, Sosnovy-Bor, Saporohsk, et surtout Ignalina, la plus grande et la plus dangereuse de toutes, comme l’a révélé le reportage « Roulette Russe » de Bente Milton. En décembre 2004, un des deux réacteurs de la centrale d’Ignalina a été fermé, comme l’exigeait l’entrée de la Lituanie dans la communauté européenne.

    Après l’accident de la centrale de Tchernobyl, des experts russes et lituaniens ont étudié le sous-sol de la centrale d’Ignalina. Dans leur rapport de 1989, ils ont décrit une situation géologique alarmante. Les responsables ont pourtant ignoré les avertissements des géologues. Les résultats de toute une série de recherches ont permis de découvrir un certain nombre de failles dans l’écorce terrestre qui s’étendent à différentes profondeurs dans la terre, de 10 mètres jusqu’à plusieurs centaines de mètres. Des mouvements de l’écorce terrestre peuvent produire des secousses passagères, cela peut être très dangereux pour de grandes centrales.

    La centrale d’Ignalina est construite au point de rencontre de trois blocs relativement énormes de l’écorce terrestre :

    - Le synclinal baltique, venant de l’Ouest,

    - L’anticlinal mazuro-biélorusse, venant de l’Est,

    - L’anticlinal letton venu du Nord.

    Là, où trois morceaux de l’écorce terrestre se rencontrent, ils forment un foyer explosif de risques naturels. Personne ne s’est intéressé aux conditions géologiques du lieu. Cette centrale possède également des réacteurs de type RBMK, et comme Tchernobyl, elle n’a pas d’enceinte de confinement. En cas d’accident, le nuage radioactif pourrait s’en échapper librement et se répandre sur toute l’Europe une nouvelle fois.

    Si la vraie raison de l’accident de Tchernobyl est un tremblement de terre, les conséquences sont sérieuses pour les citoyens du monde entier, pas seulement pour les centrales de l’Europe de l’Est, déjà considérées comme peu sûres, mais également pour toutes les centrales nucléaires dans le monde.

    Les centrales nucléaires ont besoin d’une grande quantité d’eau pour fonctionner. Elles sont construites à proximité d’un fleuve, or, les fleuves, prennent comme lit les failles terrestres. La solution technique du problème de refroidissement implique donc que les centrales soient construites près des failles géologiques.

    Chaque État a ses propres intérêts, ce n’est pas une question de philosophie, mais toujours une question d’argent. Est-ce pour cela que la version officielle des Soviétiques a été accueillie avec indulgence, et sans trop de curiosité de la part des autres pays nucléarisés ? Est-ce pour cela que la nouvelle version a trouvé très peu d’écho dans la presse des pays nucléarisés, surtout dans notre pays, celui des droits de l’homme ?

    Cette vérité, aurait-elle, comme le nuage, été arrêtée à nos frontières ? Pourquoi ?

    Le physicien russe Valery Legasov connaissait-il la vérité lorsqu’il a annoncé la version officielle de la catastrophe de Tchernobyl lors du congrès de Vienne en août 1986 ? La vérité qui allait être découverte dans les années à venir était-elle si horrible ? Le nombre de victimes, qui allait se chiffrer par centaines de milliers de personnes, était-il si dur à assumer ? Valery Legasov s’est suicidé avec ses secrets, le 26 avril 1988, deux ans jour pour jour après la catastrophe de Tchernobyl.

    L’erreur humaine fut mise en avant, Viktor Brioukhanov, directeur de la centrale lors de l’accident, a été tenu responsable. Son procès s’est déroulé à huit clos, sans la présence de journalistes occidentaux. Il a été condamné à 10 ans de prison. Pour lui : « Personne n’était préparé à cette catastrophe, mais aujourd’hui aussi, tout peut recommencer ». Comme on le comprend, malheureusement !

    La Turquie a renoncé à la construction de la centrale d’Akkuyu. Ce projet très critiqué était situé sur la faille sismique d’Ecemis. Le Japon a été contraint de fermer les trois réacteurs nucléaires de la centrale de Fukushima, située à 250 kilomètres de la capitale, Tokyo, en raison de risques sismiques trop importants.

    Par contre, l’Arménie qui avait arrêté les deux réacteurs de la centrale de Metzamor après le tremblement de terre d’Erevan les a remis en fonctionnement.

    Les autorités allemandes ont fermé la centrale nucléaire de Mülheim-Kärlich à cause des risques sismiques.

    En France, la Direction de la Sûreté des Installations Nucléaire (DSIN) demande depuis 1995 la fermeture de l’usine fabriquant du MOX, combustible à base de plutonium et d’uranium, située à Cadarache, en raison de la « sismicité permanente de la faille « Aix-en-Provence/La Durance » et de la faiblesse de cette usine face aux risques sismiques ». Cadarache est désormais le lieu choisi pour la construction de la machine ITER. La vallée de l’Ubaye s’inquiète à raison de 12 à 15 000 secousses par an, on peut craindre un séisme de 3,5 à 5, 5 de magnitude. Le séisme le plus important remonte au 5 avril 1959, à 10 h 48, de 5,5 sur l’échelle de Richter. Il avait été ressenti jusqu’à Toulon.

    À Bugey, dans l’Ain, les réservoirs d’eau qui servent à refroidir le c½ur du réacteur présentent un nombre d’ancrages au sol insuffisant et ne tiendraient pas en cas de séisme.

    Dans l’Est, le séisme du 22 février 2003 d’une magnitude de 5,4, dont l’épicentre était situé à Saint-Dié, a été ressenti dans 40 départements.

    Alors que le Bas-Rhin est sur une zone sismique, à la centrale de Fessenheim, placée sur une faille active du fossé tectonique alsacien, en cas de séisme, ce sont les anneaux qui fixent les réservoirs au sol qui ne résisteraient pas à un fort tremblement de terre. Cette centrale est en fonctionnement depuis 27 ans, il a fallu attendre 23 ans pour que l’on s’aperçoive qu’en cas de séisme de force 6,5 sur l’échelle de Richter, le c½ur de la centrale ne serait plus refroidi. Même en arrêtant le réacteur immédiatement, il continuerait à produire de la chaleur, il faudrait provoquer une évaporation. Si un des réservoirs présentait une fuite, le circuit primaire de refroidissement ne pourrait plus être garanti. L’accident ainsi provoqué pourrait ressembler à celui de Three Mile Island en Pennsylvanie en 1979 : la fusion du c½ur du réacteur.

    La résistance aux séismes des centrales d'EDF pose un réel problème dans notre pays. Le 26 mai 2003, le réseau associatif « Sortir du nucléaire » a publié sur son site Internet un communiqué : « Séismes et centrales nucléaires. Les chiffres de l'Autorité de sûreté nucléaire et d'EDF diffèrent gravement.» On apprend : « Les experts de l'IRSN[9], ont réévalué la résistance de nos centrales aux tremblements de terre, en tenant compte notamment des dernières avancées de la sismologie. Plusieurs d'entre elles devraient subir de très importants travaux, dont le coût serait proche des 2 milliards d’euros à la charge d’EDF, pour répondre aux normes de sécurité. »

    Dans l'un des documents d'EDF, divulgué par l’association, on peut lire : « Nous savions que la menace planait.» La menace n'est pas le risque sismique, indique le journaliste du Figaro, Fabrice Nodé-Langlois, le 10 juin, mais la possibilité de devoir entreprendre de coûteux travaux. On lit également : « Il faut mobiliser stratégiquement au-dessus des experts pour lever la contrainte. (...) Une communication de haut niveau vers la DGSNR (l'Autorité de sûreté) est requise. Des actions de lobbying ou de contre-feu (autres experts) sont-elles possibles ? »

    Le journaliste demande : « EDF a-t-il tenté de faire pression en dehors du cadre des discussions avec les experts de l'IRSN et de l'Autorité de sûreté ? « Il est clair qu'il y a des discussions sur le rythme et le volume exacts des travaux », déclarait récemment un cadre important d'EDF. « Je n'ai pas le sentiment qu'EDF ait dépassé les bornes sur ce dossier», juge pour sa part André-Claude Lacoste, le patron de l'Autorité du Sûreté Nucléaire. «Quand on constate une divergence entre l'IRSN et EDF, c'est à nous de trancher », poursuit-il. Avec quelle publicité ? C'est la question centrale, pour les experts de l'IRSN, tenants de la ligne « transparence ». Ces derniers, toujours sous le couvert de l'anonymat tant le sujet est brûlant en interne, dénoncent le fait de ne pas avoir été autorisés à communiquer sur ce dossier séisme. »[10]

    Les données publiées par Le Réseau Sortir du Nucléaire sont accablantes et concernent 42 des 58 réacteurs français :

    - Chinon (Indre-et-Loire) : EDF a baissé d’office la valeur de l¹intensité des séismes de référence. Il s’agit là d’une falsification aussi incroyable que grossière.

    - Belleville (Cher) : EDF s’est autorisée à prendre comme référence un séisme datant de 1079 pour lequel il existe très peu de données, écartant le séisme de référence (de 1933) qui impliquait des mesures plus contraignantes.

    - Blayais (Gironde) : Les chiffres d¹EDF sont trois fois moins contraignants que ceux de l’IRSN. Or André-Claude Lacoste, directeur de l’Autorité de sûreté nucléaire donne raisons à EDF sans se justifier. Idem pour Saint-Laurent des Eaux (Loir-et-Cher).

    - Les centrales de Dampierre (Loiret), Bugey (Ain), Fessenheim (Haut-Rhin), Civaux (Vienne), Saint-Alban (Isère), Golfech (Tarn-et-Garonne), Nogent (Aube) et Chooz (Ardennes) également mises en cause.

    Le Réseau Sortir du Nucléaire pense qu’EDF a redéfini à sa manière les zones sismiques afin de ne pas avoir à tenir compte de certains séismes. Contrairement à d’autres pays, comme le Japon où 15 réacteurs nucléaires sont actuellement fermés administrativement suite à la falsification de documents concernant la sûreté. Ce n’est pas en France que des mesures aussi sévères - et indispensables - seraient prises.

    L'affaire divulguée par l'association antinucléaire faisant grand bruit, l'Autorité de sûreté a décidé de rendre publique une lettre qu'elle a adressée à EDF pour trancher le débat. « Dans ce document de 6 pages, très technique, le gendarme du nucléaire donne raison à EDF sur plusieurs points. Sur d'autres, il lui demande de refaire des calculs ou de tenir compte de l'avis de l'IRSN » indique le journaliste du Figaro.

    André-Claude Lacoste, le directeur de l'Autorité de sûreté nucléaire reconnaît : « Les séismes représentent un sujet sur lequel l'opinion est sensible. »

    C’est bien là le problème !

    Le courriel de Madame le ministre de l’Écologie

    Juste après le séisme qui a frappé l'Algérie le 21 mai 2003, l'IRSN a diffusé un communiqué de presse donnant des informations scientifiques sur la secousse. Cette habitude, date de plusieurs années, elle permet à l'institut de montrer qu'il est compétent en sismologie. L'IRSN en profite pour rappeler en annexe la prise en compte du risque sismique dans la conception et l'exploitation des installations nucléaires françaises.

    Ceux qui nous dirigent ne sont pas encore prêts à dire la vérité, cette annexe a suscité une vive réaction de la ministre de l'Écologie, Roselyne Bachelot-Narquin, qui dans un courriel daté du 27 mai, adressé à la direction de l'IRSN reproche : « Rappeler que l'IRSN travaille sur le risque sismique depuis longtemps, très bien. Mais la dernière fiche sur la prise en compte du séisme dans les centrales nucléaires françaises me semble superflue. Je trouve superflu de remettre sur le tapis explicitement ce sujet sensible à l'occasion d'un événement qui n'a pas grand-chose à voir. On est un peu au-delà de la simple transparence. »

    C’est certainement ce que Jean-Pierre Raffarin doit appeler la « positive attitude » !

    Pauvre Roselyne qui lorsqu’elle a été invitée par la présidente de l’association « Les enfants de Tchernobyl » lui a répondu qu’elle ne voyait pas le rapport avec sa fonction de ministre de l’Écologie et Tchernobyl…

    Le mardi 24 juin 2003, l’AFP diffuse une dépêche : Nucléaire-séisme, le réseau Sortir du nucléaire accuse : « EDF a falsifié des données sismologiques établies afin de s'éviter des travaux onéreux et pourtant indispensables pour la sûreté des centrales nucléaires », écrit dans un communiqué cette fédération, qui revendique l'adhésion de 650 associations et groupes écologistes et anti-nucléaires.

    Interrogée par l'AFP, EDF n'a pas souhaité réagir à ces informations. Le réseau anti-nucléaire s'appuie notamment sur un document de quatre pages, publié le 17 juin 1995 sur le site de l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN).

    Dans ce document, le « gendarme du nucléaire » demande à EDF de revoir à la hausse les données prises en compte pour les risques de séisme. « L'ASN demande à EDF de retenir pour certains sites les hypothèses avancées par l'Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) conduisant au final à retenir des spectres sismiques plus sévères. L'ASN demande à EDF de modifier en conséquence les études sismiques de plusieurs sites », écrit l'Autorité de sûreté.

    Nouvelle ministre, nouvelle transparence

    Le 21 novembre 2005, Madame Nelly Olin, ministre de l’Ecologie faisait publier la « carte de l’aléa sismique » en France.

    Cette information est immédiatement reprise par le Réseau Sortir du nucléaire qui agrémente la carte des centrales nucléaires et déclare : « On découvre subitement que la centrale de Chinon est dans une zone où le risque sismique était sous-estimé. » Il en profite pour rappeler que les chiffres retenus pour l’évaluation des risques sismiques par EDF ont été « fortement contestés » par les experts officiels de l’Autorité de Sûreté nucléaire (ASN) dans un courrier en date du 2 juin 2003 : « Lors de l’instruction qui a eu lieu entre l’IRSN et vos services, l’IRSN a remarqué que les intensités épicentrales de la plupart des séismes de références avaient été revues à la baisse (par EDF) par rapport à celle qui sont proposées dans la base SISFRANCE (…) Dans le rapport de sûreté nucléaire du site de Chinon édition 1997, les valeurs des intensités épicentrales sont identiques à celles issues de la base SISFRANCE. ». Suite à ce courrier, le Réseau Sortir du nucléaire accuse EDF de falsifications des données sismiques. Ces accusations ne seront suivies d’aucune poursuite en diffamation par EDF. Un véritable aveu pour ce groupement de 750 associations.

    Sur la carte du ministère de l’Ecologie agrémentée des centrales nucléaires en France, il apparaît que sur 58 réacteurs, « 42 sont menacés » ! Le réseau demande la fermeture immédiate des centrales de Chinon, Civaux (Vienne), Bugey (Ain), et Fessenheim (Haut-Rhin), « les plus menacées par le risque sismique » et soulève le risque de tsunami des centrales situées en bordure d’océan ou de mer : Blayais (Gironde) qui a déjà connu de graves problèmes lors de la tempête du 26 décembre 1999, celle de Paluel et Penly (Seine-Maritime, et Flamanville (Manche).

    Alors, n’est-il pas logique que le reportage de Bente Milton n’ait pas été présenté sur les chaînes de télévision française ?

    Personne ne s’intéresse à la vérité quand elle dérange ! Pourtant, tout État qui accorde quelque valeur à la vie de ses citoyens, devrait faire réaliser des études géologiques en ce sens.

    Il faudrait contrôler la situation géologique de toutes les centrales nucléaires dans le monde, c’est vital et rechercher les risques sismiques. Le réseau écologiste rappelle que « quinze réacteurs nucléaires sont actuellement fermés au Japon, par décision administrative, suite à des falsifications de documents concernant la sécurité. Ce qui est possible au Japon doit aussi l'être en France », conclut le mouvement.

    Alors, effectivement, nous parlerait-on d’un tremblement de terre qui aurait été la cause de la plus grande catastrophe civile dans une centrale nucléaire ? Certainement pas !

    Georges Charpak écrit : « Parmi les accidents possibles, on peut imaginer une panne d’électricité locale, l’éclatement des tuyauteries à haute pression, un tremblement de terre, un avion qui s’écrase sur l’enceinte d’un réacteur ... »[1]

    Je rappelle également ce que j’avais écris en 1998, dans l’introduction de mon premier livre: Ce fameux nuage…Tchernobyl, page 11 : « Aujourd'hui, la France n'est pas à l'abri d'un attentat. Que se passerait-il si un terroriste allait s'écraser en avion sur une de nos centrales atomiques ? Nos gouvernants seraient-ils capables de gérer techniquement et socialement une telle catastrophe nucléaire en France ? » Depuis, il y a eu le 11 septembre 2001 !

    Alors, je n’ai pas les moyens de vérifier personnellement cette version du tremblement de terre, et, si elle est exacte, je comprends qu’elle soit, elle aussi, restée à la frontière, mais je pense que tout citoyen français a le droit de la connaître et de faire son propre jugement sur la vérité des informations reçues.

    Qu’avons-nous fait de notre planète ? Une grenade dégoupillée dont la seule inconnue est le temps avant l’explosion ? Comme le dit Madame Nicoli : « Si l'on sait que là ou il y a eu, il y aura, il nous est impossible de dire quand !!! ». A quel endroit la terre tremblera-t-elle la prochaine fois ? Avec quelle intensité sur l’échelle de Richter ?

    Quel héritage allons-nous laisser à nos enfants, à nos petits enfants ?

    Un proverbe arabe dit : « Lorsque tu prends une noix dans une coupe à fruit, si tu ne peux la casser, laisse-la pour ceux qui viendront derrière toi. »

    À méditer…

    [1] Directeur Général de la centrale, lors de l’accident.

    [2] « Tchernobyl, les vraies raisons d’une catastrophe » Bente Milton - Arte.

    [3] Ces documents sont montrés lors du reportage d’Arte.

    [4]Tchernobyl, les vraies raisons d’une catastrophe Bente Milton - Arté.

    [5] Source WISE-Amsterdam, 8 septembre 1995.

    [6] Edition du Rocher - juin 2001.

    [7] Editions Sang de la terre – octobre 1998.

    [8]1998 : Voyage International Grant, Panorama Nordique ; 1998 : Recommandation spéciale du jury - PRIX EUROPA ; 1999 : Meilleur documentaire - Film-jours nordiques dans Lübeck, Allemagne ; Récompense danoise d'académie de film - documentaire de l'année ; Certificat du mérite - récompenses d'or de porte, San Fransisco ; Meilleur documentaire, festival del media Ambient international, Gava, Espagne ; 2000 : Base Danoise D'Incapacité, Prix D'Encouragement ; Nommé pour le prix 2000 de TV-Festival ; 2001 : Nommé pour des récompenses d'cIda pour le film distingué de dispositif ; 2002 : Gagnant du Prix ITALIE - prix spécial de Granorolo ; 2002 : Gagnant de prix européen de télévision - Ôkomedia 2002 ; 2003 : Nommé pour le Grimme Preis.

    [9] Institut de Radioprotection et de Sûreté Nucléaire.

    [10] Nucléaire : la transparence muselée Le Figaro du 10 juin 2003.

    [11]De Tchernobyl en Tchernobyls – Editions Odile Jacob- septembre 2005 - page 207.

    [12] De Tchernobyl en Tchernobyls – Editions Odile Jacob- septembre 2005 - page 207.

    source http://www.jeanmicheljacquemin.com/index.php?link=20002a
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    Message  c.isme 29/3/2011, 12:03

    De plus ce site parle sur sa page d'accueil d'action en justice.

    Association Française des Malades de la Thyroïde
    AFFAIRE TCHERNOBYL
    Les victimes françaises de Tchernobyl s’indignent de la demande de non lieu du Procureur Général de Paris et du dessaisissement du Juge d’instruction :

    Mobilisation générale pour l’audience de la Cour d’appel du 31 mars 2011

    http://www.jeanmicheljacquemin.com/index.php?link=10000C
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    Message  c.isme 30/3/2011, 10:10

    Plus de vingt ans après l’explosion, les populations animales sont beaucoup moins nombreuses dans les sites contaminés par la catastrophe nucléaire de Tchernobyl en Ukraine, ce qui contredit une étude précédente qui semblait indiquer que la faune et la flore se rétablissaient dans la région.

    Les radiations ont affecté les animaux vivant près du site de Tchernobyl en Ukraine bien plus que ce que les scientifiques ne le pensaient précédemment, d’après ce qu’une étude a montré mercredi, remettant en question la théorie selon laquelle la faune et la flore locales étaient en voie de rétablissement.

    L’étude a montré que plusieurs populations de papillons, d’araignées, de bourdons, de sauterelles et d’autres invertébrés étaient moins nombreuses dans les sites contaminés que dans les autres régions à cause des hauts taux de radiation laissés par l’explosion qui s’est produite il y a plus de 20 ans.

    Ces découvertes remettent en question des recherches précédentes qui avaient suggéré que les populations animales se rétablissaient autour du site de l’explosion de Tchernobyl en Ukraine, explosion qui avait obligé des milliers d’individus à abandonner leur maison et à évacuer la zone.

    Les estimations du nombre de décès directement liés à cet incident nucléaire varient. D’après l’Organisation Mondiale de la Santé, 9000 personnes auraient péri à cause de l’accident, tandis que d’après le groupe de défense de l’environnement Greenpeace, 93000 individus mourront à cause des radiations.

    « Nous avons été très surpris de voir qu’il n’y avait eu aucune étude sur le sujet » a déclaré Anders Moller, chercheur au Centre Nation de Recherche Scientifique (CNRS) en France, qui a dirigé l’étude.

    « Notre étude était la première à se focaliser sur l’abondance des populations animales ».

    Les chercheurs ont déclaré qu’ils avaient comparé les populations animales dans les zones radioactives avec celles des sites moins contaminés et avaient découvert que certaines zones étaient presque totalement dépourvues de vie animale.

    « Il y a des zones où il y a plus de 100 animaux par mètre carré » a indiqué Anders Moller. « Et il y a d’autres zones qui comptent moins d’un spécimen par mètre carré en moyenne, et c’est la même chose pour tous les groupes d’espèces ».

    Les chercheurs ont également découvert que les animaux vivant près du réacteur nucléaire de Tchernobyl – qui a été couvert d’une couche protectrice après avoir explosé en avril 1986- enregistraient plus de difformités et d’anomalies, dont des décolorations et des membres rabougris.

    « Habituellement, les animaux déformés se font manger rapidement, et il est difficile de s’échapper quand vos ailes n’ont pas la même longueur » a déclaré Anders Moller. « Dans ce cas, nous avons découvert un grand nombre d’animaux déformés ».

    Les découvertes portent un sérieux coup à l’image écologique que le gouvernement ukrainien essaye de donner à la zone de Tchernobyl, qui a été transformée en réserve naturelle avec des loups, des bisons et des ours.

    Des recherches précédentes sur le terrain avaient ignoré le fait que les populations animales avaient augmenté grâce à l’absence d’humains, d’après Anders Moller.

    « Nous voulions nous poser la question suivante : y a-t’il plus ou moins d’animaux dans les zones contaminées? Et très clairement, ils sont moins nombreux dans ces zones » a déclaré Anders Moller, qui travaille sur le site de Tchernobyl depuis 1991.

    Tandis que les chercheurs se concentraient sur un rayon de 30 kilomètres autour du réacteur de Tchernobyl, les retombées de l’explosion ont couvert une grande partie de l’Europe de l’est, y compris certaines régions de la Russie, de l’Ukraine et du Belarus.

    Les découvertes s’appliquent probablement à ces zones également, d’après Anders Moller, qui a ajouté que tout effort de décontamination était improbable étant donné l’étendue des retombées.

    source http://www.actualites-news-environnement.com/19947-animaux-Tchernobyl.html
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    Message  nex 26/4/2011, 20:07

    En ce jour d'anniversaire morbide, voici deux PDF:

    - Les défauts de radio-protection des français, c'est un historique plutôt "lourd" de l'évolution du nuage fantôme dans l'hexagonne:

    Arrow *http://www.megaupload.com/?d=28S7ROZS

    - Les plaintes déposées avec partie civile, contre X... Rolling Eyes

    Arrow *http://www.megaupload.com/?d=4V2PQA9T


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    Message  nex 23/6/2011, 20:23

    Un bouquin de Yablokov en anglais

    "Chernobyl Consequences of the Catastrophe for People and the Environment"

    Cdlabomb


    Arrow =http://www.megaupload.com/?d=342VOC5P


    apparemment traduit en partie ici:

    http://vivretchernobyl.blogspot.com/2008/06/rsum-du-livre-de-yablokov-tchernobyl.html


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    Message  c.isme 12/7/2011, 15:43

    Merci nex. J'avais déjà vu ce que les effets de l'uranium appauvri faisaient sur le développement des organes mâle. Mais pas encore que l'inversion pouvait, dû moins en apparence, ce faire dans ce sens.
    La dégénérescence telle que cité dans le billet kali yuga est en réalité aussi sur-développée par des facteurs environnementaux. C'est à rajouter aux stérilisations des aliments, aux OGM et aux matières plastiques.


    O. Ulévitch. « Le filles de Tchernobyl se transforment en garçons ». Hebdomadaire « Versia » (Moscou, N°7, 22-28 février 2000, p. 14.

    « … En été 1998, le docteur Vvedensky a visité avec un groupe de collègues le sanatorium de l’entreprise « Khimvolokno », à 100 km de Gomel. Depuis l’accident de Tchernobyl, les enfants des territoires les plus contaminés passent chaque année des périodes de convalescence dans ce sanatorium… Les médecins ont sélectionné 300 fillettes nées en 1986-1990… Après un an et demi d’observations, les médecins on obtenu des résultats stupéfiants. Les examens anthropométriques : mesures de la hauteur, du poids, du volume du thorax, des hanches et des extrémités – ont révélé que tous les indices quantitatifs chez les filles de la zone de Tchernobyl sont inférieurs à la norme. Cependant la largeur des épaules des filles était supérieure à la norme. On notait que leurs, jambes, épaules et avant bras étaient intensément poilus.

    Plus tard, les scientifiques se sont heurtés à des pathologies plus sérieuses. Généralement, le cycle menstruel commence chez les filles à l’âge de 12-13 ans. Pas une des 300 filles n’avait les menstruations. Les données échographiques ont montré de même que leurs organes internes – utérus, ovaires – étaient insuffisamment développés. « Les résultats de nos examens pouvaient être le fait d’un hasard exceptionnel, - pense le docteur Vvedensky, - cependant parmi ces trois cents filles il y en avait une qui manquait totalement d’organes génitaux internes… Pour le moment, nous n’avons pas le droit d’en tirer des conclusions scientifiques quelconques. Si nous avions trouvé ne serait-ce que trois filles sur 10.000 examinées avec des malformations congénitales analogues, alors nous pourrions dire que nous sommes en présence d’une terrible catastrophe physiologique. » Mais les médecins n’ont pas d’argent pour des recherches plus étendues et approfondies. Le groupe de Vvedensky a conclu que la cause des altérations résidait dans un déséquilibre hormonal. Sous l’action de la radioactivité l’organisme des jeunes filles produit une énorme quantité de l’hormone testostérone. C’est une hormone masculine. Elle est présente dans l’organisme de chaque femme, mais quand il y en a trop, la femme peut perdre les caractéristiques féminines… »

    ___

    Vassili Nesterenko a contribué à ce bouquin de Yablokov.
    http://www.dissident-media.org/infonucleaire/nesterenko.html

    Ce qui est surprenant c'est que Vassili Nesterenko est vécu jusqu'à 74 ans malgré Tchernobyl, et encore il est peut être mort à cause d'une erreur médicale durant une opération.
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    Message  stg45 18/3/2012, 00:06

    on meurt beaucoup d'erreurs médicales lors d'operations...

    quand on voit tout ce que les ukrainiens ont subis de la part des russes (2 famines organisée faisant de 6 a 10 millions de morts, collectivisation des terres, déportation au goulag, répressions contre les paysans, et épuration en 44 45 lors du retour de l'armée rouge due au fait que pas mal d'ukrainiens aient accueillis les allemands en libérateurs) je me pose la question:
    était-ce réellement un accident ?

    en 86 dans les milieux au courant la liquidation de l'urss devait être déjà programmée, peut être était-ce pour coller une dernière quenelle au ukrainiens avant le changement de régime ? scratch
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    Tchernobyl Empty De Tchernobyle, il ne faut retenir qu'une seule chose

    Message  Frédéric 2/5/2012, 13:30

    Tchernobyl est est la troisième trompette. Cette événement est là pour lever le voile et nous faire prendre conscience que Dieu accomplis son œuvre tel qu'il l'a montré à l'apôtre Jean.

    Extrait de l'Apocalypse chapitre 8 versé 10 et 11

    8.10 Le troisième ange sonna de la trompette. Et il tomba du ciel une grande étoile ardente comme un
    flambeau; et elle tomba sur le tiers des fleuves et sur les sources des eaux.
    8.11 Le nom de cette étoile est Absinthe; et le tiers des eaux fut changé en absinthe, et beaucoup
    d'hommes moururent par les eaux, parce qu'elles étaient devenues amères.

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