Je poste à nouveau le texte, Piper apprécie qu'on répande ses articles. (Aucun droit d'auteur et on a la permission à condition de ne rien modifier et ne rien supprimer):
Les faits réfutent le mythe
des 'billets verts de JFK'By Michael Collins Piper
Page 15, AMERICAN FREE PRESS * 29 décembre 2008 * No 52
Ci-dessus un billet des États-Unis de 1966. Son existence prouve, au-delà de tout doute, que c'est un pur mythe qu'aucun billet des États-Unis n'a été émis après l'assassinat de JFK et réfute la théorie selon laquelle JFK a été tué parce qu'il aurait ordonné que les Notes des États-Unis soient retirés de la circulation et que, à sa mort, son successeur, Lyndon Johnson, aurait renversé l'ordre de JFK. Final Judgment démontre que l'ordre de JFK n'avait rien à voir avec les billets des États-Unis. Bien que la famille Kennedy se soit opposée à la Réserve fédérale et visait, finalement, à contester ce monopole, le mythe des "Greenbacks (billets verts) de JFK" a brouillé les pistes dans le débat sur le complot de JFK et c'est d'ailleurs un mythe (dans lequel tant de personnes ont investi tellement de pieuses pensées) qui refuse tout simplement de disparaître, malgré les faits.
La légende selon laquelle John F. Kennedy aurait défié la Réserve fédérale et les banquiers internationaux qui la contrôlent en émettant des billets des Etats-Unis dans l'économie américaine en 1963 -- et l'aurait donc payé de sa vie -- est un mythe qui ne veut pas disparaître. Même s'il est vrai que que des billets américains sans charge d'intérêt ont été émis au cours de l'administration JFK -- aucun doute là-dessus, il y a en fait beaucoup plus derrière cette histoire.
Premièrement, le contexte: en 1994, le livre de cet auteur, Final Judgment documentait un plan de la famille Kennedy en vue d'agir contre la Fed, tel que décrit par le père de JFK, l'Ambassadeur Joe Kennedy, a cours d'une réunion privée en 1957 entre l'ambassadeur et un de mes amis, homme d'affaires international DeWest Hooker, un critique virulent de la Fed.
Lorsqu'ils discutaient des plans de la famille, Kennedy envisageait cela à long terme, sachant qu'il serait impossible de détrôner la Fed du jour au lendemain. C'est pourquoi l'objectif de la dynastie des Kennedy était de consolider leur pouvoir pour ensuite se retourner contre l'élite mondiale. Les Kennedy étaient assez astucieux pour savoir que JFK ne pouvait pas prendre de mesures sérieuses contre la Fed au cours de son premier mandat en faisant face à une réélection difficile.
En dépit de ces révélations, immédiatement après la sortie de Final Jugement cet auteur a reçu plusieurs lettres disant en substance ceci:
Pourquoi n'annoncez-vous pas que JFK a émis un décret par lequel il a inséré de l'argent sans intérêt (parfois appelé "billets verts") dans l'économie américaine, contournant ainsi le monopole inconstitutionnel de la réserve fédérale contrôlée par des banquiers internationaux? Ce faisant JFK a vraiment taillé une encoche profonde dans l'armure de la Fed. C'est certainement la principale raison pour laquelle il a été assassiné, mais vous ne mentionnez la Fed qu'en passant. Même Jim Marrs mentionne cela dans son livre Crossfire.
Avec ces préoccupations en tête, nous répétons ici ce que dit Marrs pour ensuite expliquer «l'histoire derrière l'histoire» de ce sur quoi Marrs avait incorrectement écrit. Marrs a écrit:
Un autre aspect souvent négligé de la tentative de Kennedy de réformer la société américaine concerne l'argent. Kennedy a apparemment réalisé que par le retour à la Constitution, qui stipule que seul le Congrès peut émettre la monnaie et réglementer l'argent, l'énorme dette nationale pourrait être réduite en ne payant aucun intérêt aux banquiers de la Réserve fédérale, qui impriment le papier-monnaie [et] le prêtent au gouvernement à intérêt.
Il a fait son premier pas dans ce sens le 4 juin 1963, en signant le décret 11110, qui a appelé à l'émission de 4,292,893,815 $ de billets des États-Unis par l'intermédiaire du Trésor des États-Unis plutôt que par le système traditionnel de la Réserve fédérale. Le même jour, Kennedy a signé un projet de loi changeant les provisions des billets de un et deux dollars de l'argent à l'or, renforçant ainsi le dollar américain affaibli. . . Un certain nombre de "projets de loi Kennedy" ont effectivement été délivrés -- l'auteur a un billet de cinq dollars en sa possession avec comme en-tête "Billet des États-Unis" -- mais ils ont été rapidement été retirés après la mort de Kennedy.
Les lecteurs attentifs constaterons que Marrs a cité le numéro du 31 octobre 1988 du respecté journal populiste, The Spotlight, comme la source de ses données.
Toutefois, ce que Marrs ne ignore apparemment, c'est que dans le numéro suivant, notre journal a publié une correction, expliquant qu'un employé subalterne avait trouvé cet article dans un autre bulletin d'information -- la rumeur circulant dans la presse populiste depuis des années -- et l'avait ensuite glissé dans une colonne présentant un assortiment de nouvelles brèves. Pourtant, comme notre rédacteur en chef l'a indiqué, cette histoire a été étudiée et prouvée fausse.
Mais Marrs a raté la correction et a cité l'histoire originale dans son best seller du New York Times et, en conséquence, des milliers -- peut-être des millions -- l'ont accepté comme un fait, et Marrs a été maintes fois cité par d'autres auteurs. Maintenant, avec Internet et les émissions de radio alternative, cette fausse histoire a littéralement pris vie. Le personnel du Spotlight a mené une enquête sur la légende et a constaté les faits suivants:
La question était de savoir si le décret (EO) 11110 -- signé par JFK le 4 juin 1963 et censément abrogé par LBJ quelques heures de l'assassinat de JFK a approuvé plus de 4 milliards de dollars de billets des États-Unis, délivrés directement par le Trésor, à la place des billets de la Réserve fédérale qui rapportent des intérêts aux banques de la Réserve fédérale.
En fait, EO 11110 concernait l'octroi au secrétaire du Trésor du pouvoir d'édicter des règles et règlements relatifs à la compétence du secrétaire d'agir sans l'approbation du président sur les ventes de lingots d'argent. En tant que président, JFK a révoqué ces deux éléments avec EO 11110.
Qui plus est, ce fut l'administration Reagan -- et non pas LBJ -- qui a finalement abrogé EO 11110. Et ce EO concernait des certificats d'argent -- pas des billets verts -- quand Reagan a signé EO 12608, qui a révoqué plusieurs décrets dépassés, y compris celui dont il est ici question. Je le répète, l'émission de billets US n'était même pas l'objet du EO 11110 de JFK.
En outre -- et cala est très important -- les prétendus "billets verts de JFK" ont été émis conformément à la très ancienne législation fédérale exigeant qu'un certain nombre de billets US soient toujours en circulation par le Trésor. Cela n'avait rien à voir avec un quelconque décret (ordre exécutif) ou secret mesure particulière de la part de JFK.
En d'autres termes, les "billets verts de JFK" émis en 1963 seraient entrés en circulation de toute manière, peu importe qui était dans la Maison Blanche à ce moment-là.
Le fait est qu'une loi du Congrès qui a été adoptée le 31 mai 1878 déclarait que le Trésor américain est tenu de conserver 322 539 016 $ de billets américains en circulation à tout moment.
Ainsi, l'émission des billets US de JFK a été fait en vertu d'une loi existant depuis longtemps dans les livres.
Ceux qui citent un décret de JFK, qui fait plutôt référence à tout autre chose, font une erreur, et rendent un mauvais service à des chercheurs sérieux.
Un dernier point: dans la dernière édition de Final Judgment, on trouve une illustration d'un billet US de 1966. Il est authentique, en la possession d'un critique vétéran de la Fed. Les négociants en devises américaines vendent fréquemment des billets US de l'ère post-JFK.
Ils peuvent vérifier l'authenticité de ces billets des États-Unis. Le fait que ce billet des États-Unis de 1966 existe est la preuve que c'est un mythe qu'aucun billet des États-Unis n'a été émis après 1963, que LBJ a retiré les billets US de la circulation au moment d'assumer la présidence après la mort de JFK.
(No #52, 29 décembre 2008, AMERICAN FREE PRESS)