Michel-Edouard Leclerc prédit le retour de l'inflation
Les négociations annuelles entre les enseignes de la grande distribution et leurs fournisseurs ont débuté. Pour prendre en compte la hausse du coût des matière premiers, les industriels demandent des hausses de prix, qui peuvent aller, dans certains secteurs, jusqu'à tutoyer les 20%. Dans un entretien au Monde, Michel-Edouard Leclerc s'indigne et se pose en défenseur de la consommation. Extraits.
Un pouvoir d'achat en berne
"Les perspectives de progression du pouvoir d'achat pour la fin 2010 et pour 2011 sont négatives, alors que pendant la crise, du fait de la désinflation, celui-ci avait progressé. La hausse des prélèvements, la fin des mesures d'accompagnement de la crise (primes à la casse) et des salaires qui restent comprimés en raison d'un chômage en hausse expliquent la situation. Mais le plus inquiétant, c'est que l'inflation menace la consommation".
La menace de l'inflation
"Les marques revendiquent outrageusement des hausses entre 5% et 19%. (...) Nous avons donné comme consigne à nos acheteurs d'obtenir une hausse des prix dans les centres Leclerc en 2011 inférieure à l'inflation nationale. Bref, ça va chauffer, mais on ne cédera pas. L'inflation ne passera pas par nous. Ce qui est inquiétant, c'est que de plus en plus d'experts ne verraient pas d'un mauvais oeil un peu d'inflation, jugée préférable à la déflation. (...) Nous sommes persuadés que le débat politique en 2001 va tourner autour du pouvoir d'achat. (...) Dans ce contexte, la consommation est primordiale et nous voulons être un bouclier anti-inflation".
La concurrence entre les enseignes
La guerre des prix "va s'étendre au 'fond de rayon' en proposant des prix bas toute l'année sur l'ensemble du magasin, plutôt que des promotions éphémères. (...) La stratégie de prix bas permanents paye".
http://www.lexpansion.com/entreprise/michel-edouard-leclerc-predit-le-retour-de-l-inflation_242166.html#commentaires
Les négociations annuelles entre les enseignes de la grande distribution et leurs fournisseurs ont débuté. Pour prendre en compte la hausse du coût des matière premiers, les industriels demandent des hausses de prix, qui peuvent aller, dans certains secteurs, jusqu'à tutoyer les 20%. Dans un entretien au Monde, Michel-Edouard Leclerc s'indigne et se pose en défenseur de la consommation. Extraits.
Un pouvoir d'achat en berne
"Les perspectives de progression du pouvoir d'achat pour la fin 2010 et pour 2011 sont négatives, alors que pendant la crise, du fait de la désinflation, celui-ci avait progressé. La hausse des prélèvements, la fin des mesures d'accompagnement de la crise (primes à la casse) et des salaires qui restent comprimés en raison d'un chômage en hausse expliquent la situation. Mais le plus inquiétant, c'est que l'inflation menace la consommation".
La menace de l'inflation
"Les marques revendiquent outrageusement des hausses entre 5% et 19%. (...) Nous avons donné comme consigne à nos acheteurs d'obtenir une hausse des prix dans les centres Leclerc en 2011 inférieure à l'inflation nationale. Bref, ça va chauffer, mais on ne cédera pas. L'inflation ne passera pas par nous. Ce qui est inquiétant, c'est que de plus en plus d'experts ne verraient pas d'un mauvais oeil un peu d'inflation, jugée préférable à la déflation. (...) Nous sommes persuadés que le débat politique en 2001 va tourner autour du pouvoir d'achat. (...) Dans ce contexte, la consommation est primordiale et nous voulons être un bouclier anti-inflation".
La concurrence entre les enseignes
La guerre des prix "va s'étendre au 'fond de rayon' en proposant des prix bas toute l'année sur l'ensemble du magasin, plutôt que des promotions éphémères. (...) La stratégie de prix bas permanents paye".
http://www.lexpansion.com/entreprise/michel-edouard-leclerc-predit-le-retour-de-l-inflation_242166.html#commentaires