Publication des "Secrets de la Réserve Fédérale"
L'équipe de scriptoblog.com vous propose ici la traduction française d'un ouvrage majeur, indisponible jusqu'ici dans notre langue : Les secrets de la Réserve Fédérale, d'Eustace Mullins. Le traducteur, Jean-François Goulon, a enrichi l'ouvrage par de très nombreuses notes, toujours bienvenues, et effectué un véritable travail d'archiviste pour assurer la recension exacte des diverses parties de l'ouvrage, parfois publié, en anglais et dans d'autres langues, sous une forme abrégée.
Un classique, que tout honnête homme devrait lire : voici toute l'histoire de la FED, de ses origines à ses prolongements dans l'après Seconde Guerre Mondiale. Un livre tellement explosif que dans l'Allemagne occupée par les forces étatsuniennes, au début des années 60, il fit l'objet d'un autodafé public, par décision de justice !
Un demi-siècle plus tard, la vérité existe encore...
La quatrième de couverture :
La plupart des gens, aux Etats-Unis, en Europe et dans le reste du monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le gouvernement américain. Que le nom de Réserve Fédérale, mentionné sur chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n'en est rien : la Réserve Fédérale est une institution privée, possédée par des banques commerciales.
Ce livre, traduit pour la première fois en français, a représenté quarante années de travail pour son auteur. C'est probablement un des ouvrages les plus importants du XX° siècle. C'est le seul livre brûlé en autodafé, par décision de justice, en Europe après 1945. C'est une enquête minutieuse, servie par l'honnêteté et la compétence. C'est, aussi et surtout, une révélation sur la manière dont fonctionne réellement le monde depuis un siècle.
Dans ce livre, vous apprendrez entre autres choses que : le système de la Réserve Fédérale n'est pas fédéral. En outre, il ne possède pas les moindres réserves. C'est un syndicat d'émission monétaire, dont les membres se sont octroyé le privilège exorbitant de fabriquer l'argent que vous gagnez durement. Sans ce système, il est probable que les deux guerres mondiales n'auraient pu être ni déclenchées, ni financées.
Et surtout vous apprendrez que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d'industrie et un VRAI Américain : "l'unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles." Des mots qui, à l'heure actuelle, prennent une actualité brûlante...
EXTRAIT
CHAPITRE VIII - La Première Guerre Mondiale
"L’argent est la pire des contrebandes."
-- William Jennings Bryan
CHAPITRE VIII - La Première Guerre Mondiale
"L’argent est la pire des contrebandes."
-- William Jennings Bryan
Il apparaît désormais que sans le Système de la Réserve Fédérale aucune guerre mondiale n’aurait pu être déclenchée. Mais il se produisit un enchaînement étrange d’événements, dont aucun ne fut accidentel. Sans la candidature "Bull Moose" de Théodore Roosevelt, le populaire Président Taft aurait été [probablement] réélu et Woodrow Wilson serait retourné dans l’anonymat. Si Wilson n’avait pas été élu, il n’y aurait peut-être pas eu de loi de la réserve fédérale et la première guerre mondiale aurait pu être évitée. Cependant, les nations européennes avaient été incitées à maintenir de puissantes armées actives, puisque telle était la politique de leurs banques centrales et que celles-ci imposaient leurs décisions. Voici ce qu’écrivait le Quaterly Journal of Economics, en avril 1887 :
“Une revue détaillée de la dette publique européenne met en évidence des intérêts et des remboursements de fonds d’amortissement qui s’élèvent chaque année à $5.343.000.000 [5,3 milliards de dollars]. La conclusion de M. Neymarck est très proche de celle de M. Atkinson . Les finances de l’Europe sont tellement compromises que les gouvernements [européens] pourraient se demander si la guerre, malgré toutes les circonstances épouvantables qui l’accompagnent, ne serait pas préférable au maintien d’une paix aussi précaire que coûteuse. Si les préparations militaires de l’Europe ne débouchent pas sur la guerre, elles pourraient très bien aboutir à la banqueroute des Etats-Unis. Et si de telles folies ne conduisent ni à la guerre, ni à la ruine, alors elles se dirigent à coup sûr vers une révolution industrielle et économique.”
Ce système instable – nations européennes lourdement armées et en faillite – a perduré de 1887 à 1914. Dans le même temps, les Etats-Unis continuaient d’être une nation débitrice, empruntant à l’étranger et accordant peu de prêts internationaux, parce qu’ils n’avaient pas de banque centrale et ne pouvaient donc pas « mobiliser le crédit ». Les Rothschild, qui s’étendaient sur plusieurs pays grâce à leurs succursales, construisirent un système de prêts aux nations qui a permis de financer les conflits européens du dix-neuvième siècle. Dès 1900, il était devenu évident que les pays européens ne pouvaient se permettre une guerre majeure. S’ils disposaient de grandes armées opérationnelles, d’un service militaire universel et d’armes modernes, leurs économies ne pouvaient financer des dépenses aussi énormes. Lorsque le Système de la Réserve Fédérale a commencé ses opérations en 1914, il a forcé le peuple américain à prêter aux Alliés vingt-cinq milliards de dollars, qui ne furent pas remboursés. En revanche, des intérêts considérables furent versés aux banquiers new-yorkais. Le peuple américain fut entraîné dans la guerre contre le peuple allemand, alors qu’il n’avait aucun différend politique ou économique avec lui. Qui plus est, les Allemands étaient plus nombreux aux Etats-Unis que partout ailleurs dans le monde ; près de la moitié des citoyens américains étaient de descendance allemande et il s’en fallut de peu pour que l’allemand ne devienne aux Etats-Unis la langue nationale. L’ambassadeur d’Allemagne auprès de la Turquie, le baron Wangeheim, avait demandé à son homologue américain, Henry Morgenthau, pour quelles raisons les Etats-Unis avaient l’intention de faire la guerre à l’Allemagne. Parlant au nom du groupe d’opérateurs immobiliers de Harlem dont il était le chef, Morgenthau répondit : "Nous, les Américains, entrons en guerre par principe moral.”
J.P. Morgan avait encaissé le produit du First Liberty Loan à titre de remboursement pour les quatre cents millions de dollars qu’il avait avancés à la Grande-Bretagne au début de la guerre. Pour couvrir ce prêt, 68 millions de dollars en billets de banque avaient été émis en vertu des provisions de la Loi Aldrich-Vreeland, qui permettait l’émission de billets contre des titres [des obligations du Trésor]. Ce fut la seule fois où cette provision fut utilisée. Ces billets de banque furent retirés de la circulation dès que les banques de la Réserve Fédérale commencèrent leurs opérations et il furent remplacés par des billets de la Réserve Fédérale.
Durant les années 1915 et 1916, Wilson maintint sa confiance aux banquiers qui lui avaient acheté la Maison Blanche, en continuant d’accorder des prêts aux Alliés. Son Secrétaire d’Etat, William Jennings Bryan, passait son temps à protester, en disant : “L’argent est la pire des contrebandes”.
Avant 1917, les Morgan et Kuhn, Loeb Company avaient émis un milliard et demi de dollars au titre des prêts accordés aux Alliés. Les banquiers finançaient également une quantité d’organisations œuvrant pour la « paix », qui travaillaient en réalité à impliquer l’Amérique dans la guerre mondiale. Pendant que le Comité de Secours en Belgique inventait des histoires d’atrocités contre les Allemands, une organisation du Carnegie, « La Ligue pour imposer la Paix » , s’agitait à Washington afin d’inciter les Etats-Unis à entrer en guerre. Cette dernière donna naissance au Carnegie Endowment for International Peace qui fut dirigée, pendant les années quarante, par Alger Hiss. Un auteur a même affirmé qu’il n’avait jamais vu de « mouvement de la paix » qui ne se terminât dans la guerre.
Lorsque l’Ambassadeur des Etats-Unis auprès de la Grande-Bretagne, Walter Hines Page, se plaignit de ne pas disposer des moyens pour un tel poste, il reçut 25.000 dollars d’argent de poche par an de la part de Cleveland H. Dodge, le président de la National City Bank. En 1916, Mencken accusa ouvertement Page d’être un agent britannique, ce qui était injuste : Page était simplement un agent des banquiers.
Le 5 mars 1917, Page envoya une lettre confidentielle à Wilson. “Je pense que la pression exercée par cette crise qui s’approche est allée au-delà de la capacité de la Morgan Financial Agency en ce qui concerne les gouvernements britannique et français… La meilleure aide que nous pourrions apporter aux Alliés serait de leur accorder un crédit. Evidemment, à moins d’entrer en guerre contre l’Allemagne, notre gouvernement ne peut pas accorder directement un tel crédit.”
Malgré le chaos financier provoqué par leurs agents (les Warburg finançaient le Kaiser, et le frère de Paul Warburg, Max, chef des services secrets allemands, avait autorisé le train de Lénine à traverser les lignes de front afin d’accomplir la révolution bolchevique en Russie), les Rothschild se montrèrent circonspects à l’égard de la capacité de l’Allemagne à poursuivre la guerre. Selon Franklin D. Roosevelt, alors Sous-Secrétaire à la Navy, l’industrie lourde des Etats-Unis se préparait à la guerre depuis un an. Les Services de l’Us Army et de la Navy achetaient depuis le début de 1916 des fournitures de guerre en grandes quantités. Dans ses Mémoires, Cordell Hull a noté :
“Ce conflit a contraint le gouvernement à étendre le principe de l’impôt sur le revenu. En visant l’unique grande source de revenus non-imposés jusqu’alors, la loi fiscale s’appliquant à tous les revenus fut promulguée à temps pour faire face aux exigences de la guerre. Ce conflit a contribué, également à temps, à faire entrer en vigueur le Système de la Réserve Fédérale.”
On peut se demander : « À temps pour qui ? » Certainement pas pour le peuple américain qui n’avait nullement besoin de « mobiliser le crédit » pour une guerre européenne ou de promulguer un impôt sur le revenu en vue de la financer. Cette déclaration de Hull offre un aperçu rare des machinations orchestrées par nos « serviteurs publics ».
Les notes du Journal of Political Economy d’octobre 1917 disent ceci :
“Les effets de la guerre sur les affaires des banques de la Réserve Fédérale ont nécessité un développement considérable de leur personnel, avec une augmentation correspondante de leurs dépenses. Evidemment, incapables d’anticiper une demande aussi précoce pour leurs services et aussi dispendieuse dans ce domaine, les concepteurs de la Loi de Réserve Fédérale s’étaient assurés que les banques de la Réserve Fédérale agiraient en tant qu’agents du Gouvernement.”
Les banquiers attendaient depuis 1887 que les Etats-Unis votent une loi de banque centrale permettant de financer une guerre européenne entre les nations qu’ils avaient déjà mises en faillite avec des programmes d’armement et de « défense ». La fonction la plus exigeante de ce mécanisme de banque centrale est le financement de la guerre.
Le 12 octobre 1917, Woodrow Wilson prononça un discours d’une importance capitale et déclara :
“Il est manifestement impératif que les réserves bancaires des Etats-Unis soient totalement mobilisées. Le fardeau et le privilège (des prêts aux Alliés) doivent être partagés entre chaque institution bancaire du pays. Je pense que la coopération des banques, à cet instant, est un devoir patriotique et que la qualité de membre du Système de la Réserve Fédérale est un motif important et incontestable pour manifester son patriotisme.”
E.W. Kemmerer écrit : “En tant qu’agents du Gouvernement, les banques de la Réserve Fédérale ont rendu aux nations des services d’une valeur incalculable après notre entrée en guerre. Elles ont largement aidé à conserver nos ressources en or, à réguler notre change et à centraliser nos énergies financières. On frissonne à l’idée de ce qui serait arrivé si la guerre nous avait trouvés avec notre ancien système bancaire archaïque et décentralisé.”
Les frissons de M. Kemmerer occultent le fait que si les Etats-Unis avaient gardé leur « système bancaire archaïque », ils auraient été incapables de financer la guerre mondiale et d’y participer activement.
Woodrow Wilson lui-même ne croyait pas en cette croisade pour sauver la démocratie mondiale. Il écrivit plus tard que “La guerre mondiale était une question de rivalité économique.”
Le Sénateur McCumber interrogea Wilson sur les circonstances de l’entrée en guerre de l’Amérique : “Pensez-vous que si l’Allemagne n’avait commis aucun acte de guerre ou aucun acte d’injustice contre nos citoyens nous serions entrés dans cette guerre ?”
“Je le pense”, répondit Wilson.
“Vous pensez que nous y serions entrés de toute façon ?” poursuivit McCumber.
“Je le pense” dit Wilson.
Dans son Message de Guerre de 1917, Wilson avait inclus un hommage incroyable aux communistes russes qui s’étaient activement occupés, dans ce malheureux pays, à massacrer la classe-moyenne.
“Grâce aux actions merveilleuses et réconfortantes qui se sont produites en Russie ces dernières semaines, l’assurance est venue s’ajouter à notre espoir d’une future paix mondiale. Voici un partenaire digne de la Ligue d’Honneur.”
L’hymne de Wilson à un régime assoiffé de sang, qui a, depuis lors, massacré soixante-six millions de ses habitants de la façon la plus barbare, révèle ses véritables sympathies et ses véritables commanditaires : les banquiers qui avaient financé la purge sanglante en Russie. Lorsque la révolution communiste a semblé devenir incertaine, Wilson envoya en Russie son émissaire personnel, Elihu Root, avec cent millions de dollars provenant de son Fonds Spécial d’Urgence de Guerre afin d’empêcher le renversement du régime bolchevique.
Les documents prouvant l’implication de Kuhn, Loeb Company dans l’instauration du communisme en Russie sont beaucoup trop nombreux pour être cités ici, mais nous incluons une brève mention, typique de la littérature sur ce sujet. Dans son ouvrage, Czarism and the Revolution, le Général Arsène de Goulevitch a écrit :
“M. Bakmetiev, l’Ambassadeur Impérial de Russie auprès des Etats-Unis, aujourd’hui décédé, nous rapporte que les Bolcheviques, après leur victoire, ont transféré pour 600 millions de roubles d’or à la Kuhn, Loeb Company entre 1918 et 1922.”
Après l’entrée de l’Amérique dans la Première Guerre Mondiale, Woodrow Wilson livra le gouvernement des Etats-Unis au triumvirat constitué de ceux qui avaient financé sa campagne présidentielle : Bernard Baruch, Eugène Meyer et Paul Warburg. Baruch fut nommé à la tête du Conseil des Industries de la Guerre, avec des pouvoirs de vie et de mort sur toutes les usines aux Etats-Unis. Eugène Meyer fut nommé à la tête de la Société du Financement de la Guerre, en charge du programme de prêts qui finançaient la guerre. Paul Warburg prit le contrôle du système bancaire de la nation [américaine]...
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