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Bardamu
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    Publication des "Secrets de la Réserve Fédérale"

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    Message  lorelianeGTQ 28/11/2010, 18:48

    Publication des "Secrets de la Réserve Fédérale"

    Publication des "Secrets de la Réserve Fédérale" Secret10

    L'équipe de scriptoblog.com vous propose ici la traduction française d'un ouvrage majeur, indisponible jusqu'ici dans notre langue : Les secrets de la Réserve Fédérale, d'Eustace Mullins. Le traducteur, Jean-François Goulon, a enrichi l'ouvrage par de très nombreuses notes, toujours bienvenues, et effectué un véritable travail d'archiviste pour assurer la recension exacte des diverses parties de l'ouvrage, parfois publié, en anglais et dans d'autres langues, sous une forme abrégée.

    Un classique, que tout honnête homme devrait lire : voici toute l'histoire de la FED, de ses origines à ses prolongements dans l'après Seconde Guerre Mondiale. Un livre tellement explosif que dans l'Allemagne occupée par les forces étatsuniennes, au début des années 60, il fit l'objet d'un autodafé public, par décision de justice !

    Un demi-siècle plus tard, la vérité existe encore...

    La quatrième de couverture :

    La plupart des gens, aux Etats-Unis, en Europe et dans le reste du monde, pensent que les dollars en circulation sont créés par le gouvernement américain. Que le nom de Réserve Fédérale, mentionné sur chaque billet, désigne une administration gouvernementale. Or, il n'en est rien : la Réserve Fédérale est une institution privée, possédée par des banques commerciales.

    Ce livre, traduit pour la première fois en français, a représenté quarante années de travail pour son auteur. C'est probablement un des ouvrages les plus importants du XX° siècle. C'est le seul livre brûlé en autodafé, par décision de justice, en Europe après 1945. C'est une enquête minutieuse, servie par l'honnêteté et la compétence. C'est, aussi et surtout, une révélation sur la manière dont fonctionne réellement le monde depuis un siècle.

    Dans ce livre, vous apprendrez entre autres choses que : le système de la Réserve Fédérale n'est pas fédéral. En outre, il ne possède pas les moindres réserves. C'est un syndicat d'émission monétaire, dont les membres se sont octroyé le privilège exorbitant de fabriquer l'argent que vous gagnez durement. Sans ce système, il est probable que les deux guerres mondiales n'auraient pu être ni déclenchées, ni financées.

    Et surtout vous apprendrez que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d'industrie et un VRAI Américain : "l'unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles." Des mots qui, à l'heure actuelle, prennent une actualité brûlante...

    EXTRAIT

    CHAPITRE VIII - La Première Guerre Mondiale

    "L’argent est la pire des contrebandes."

    -- William Jennings Bryan

    Il apparaît désormais que sans le Système de la Réserve Fédérale aucune guerre mondiale n’aurait pu être déclenchée. Mais il se produisit un enchaînement étrange d’événements, dont aucun ne fut accidentel. Sans la candidature "Bull Moose" de Théodore Roosevelt, le populaire Président Taft aurait été [probablement] réélu et Woodrow Wilson serait retourné dans l’anonymat. Si Wilson n’avait pas été élu, il n’y aurait peut-être pas eu de loi de la réserve fédérale et la première guerre mondiale aurait pu être évitée. Cependant, les nations européennes avaient été incitées à maintenir de puissantes armées actives, puisque telle était la politique de leurs banques centrales et que celles-ci imposaient leurs décisions. Voici ce qu’écrivait le Quaterly Journal of Economics, en avril 1887 :

    “Une revue détaillée de la dette publique européenne met en évidence des intérêts et des remboursements de fonds d’amortissement qui s’élèvent chaque année à $5.343.000.000 [5,3 milliards de dollars]. La conclusion de M. Neymarck est très proche de celle de M. Atkinson . Les finances de l’Europe sont tellement compromises que les gouvernements [européens] pourraient se demander si la guerre, malgré toutes les circonstances épouvantables qui l’accompagnent, ne serait pas préférable au maintien d’une paix aussi précaire que coûteuse. Si les préparations militaires de l’Europe ne débouchent pas sur la guerre, elles pourraient très bien aboutir à la banqueroute des Etats-Unis. Et si de telles folies ne conduisent ni à la guerre, ni à la ruine, alors elles se dirigent à coup sûr vers une révolution industrielle et économique.”

    Ce système instable – nations européennes lourdement armées et en faillite – a perduré de 1887 à 1914. Dans le même temps, les Etats-Unis continuaient d’être une nation débitrice, empruntant à l’étranger et accordant peu de prêts internationaux, parce qu’ils n’avaient pas de banque centrale et ne pouvaient donc pas « mobiliser le crédit ». Les Rothschild, qui s’étendaient sur plusieurs pays grâce à leurs succursales, construisirent un système de prêts aux nations qui a permis de financer les conflits européens du dix-neuvième siècle. Dès 1900, il était devenu évident que les pays européens ne pouvaient se permettre une guerre majeure. S’ils disposaient de grandes armées opérationnelles, d’un service militaire universel et d’armes modernes, leurs économies ne pouvaient financer des dépenses aussi énormes. Lorsque le Système de la Réserve Fédérale a commencé ses opérations en 1914, il a forcé le peuple américain à prêter aux Alliés vingt-cinq milliards de dollars, qui ne furent pas remboursés. En revanche, des intérêts considérables furent versés aux banquiers new-yorkais. Le peuple américain fut entraîné dans la guerre contre le peuple allemand, alors qu’il n’avait aucun différend politique ou économique avec lui. Qui plus est, les Allemands étaient plus nombreux aux Etats-Unis que partout ailleurs dans le monde ; près de la moitié des citoyens américains étaient de descendance allemande et il s’en fallut de peu pour que l’allemand ne devienne aux Etats-Unis la langue nationale. L’ambassadeur d’Allemagne auprès de la Turquie, le baron Wangeheim, avait demandé à son homologue américain, Henry Morgenthau, pour quelles raisons les Etats-Unis avaient l’intention de faire la guerre à l’Allemagne. Parlant au nom du groupe d’opérateurs immobiliers de Harlem dont il était le chef, Morgenthau répondit : "Nous, les Américains, entrons en guerre par principe moral.”

    J.P. Morgan avait encaissé le produit du First Liberty Loan à titre de remboursement pour les quatre cents millions de dollars qu’il avait avancés à la Grande-Bretagne au début de la guerre. Pour couvrir ce prêt, 68 millions de dollars en billets de banque avaient été émis en vertu des provisions de la Loi Aldrich-Vreeland, qui permettait l’émission de billets contre des titres [des obligations du Trésor]. Ce fut la seule fois où cette provision fut utilisée. Ces billets de banque furent retirés de la circulation dès que les banques de la Réserve Fédérale commencèrent leurs opérations et il furent remplacés par des billets de la Réserve Fédérale.

    Durant les années 1915 et 1916, Wilson maintint sa confiance aux banquiers qui lui avaient acheté la Maison Blanche, en continuant d’accorder des prêts aux Alliés. Son Secrétaire d’Etat, William Jennings Bryan, passait son temps à protester, en disant : “L’argent est la pire des contrebandes”.

    Avant 1917, les Morgan et Kuhn, Loeb Company avaient émis un milliard et demi de dollars au titre des prêts accordés aux Alliés. Les banquiers finançaient également une quantité d’organisations œuvrant pour la « paix », qui travaillaient en réalité à impliquer l’Amérique dans la guerre mondiale. Pendant que le Comité de Secours en Belgique inventait des histoires d’atrocités contre les Allemands, une organisation du Carnegie, « La Ligue pour imposer la Paix » , s’agitait à Washington afin d’inciter les Etats-Unis à entrer en guerre. Cette dernière donna naissance au Carnegie Endowment for International Peace qui fut dirigée, pendant les années quarante, par Alger Hiss. Un auteur a même affirmé qu’il n’avait jamais vu de « mouvement de la paix » qui ne se terminât dans la guerre.

    Lorsque l’Ambassadeur des Etats-Unis auprès de la Grande-Bretagne, Walter Hines Page, se plaignit de ne pas disposer des moyens pour un tel poste, il reçut 25.000 dollars d’argent de poche par an de la part de Cleveland H. Dodge, le président de la National City Bank. En 1916, Mencken accusa ouvertement Page d’être un agent britannique, ce qui était injuste : Page était simplement un agent des banquiers.

    Le 5 mars 1917, Page envoya une lettre confidentielle à Wilson. “Je pense que la pression exercée par cette crise qui s’approche est allée au-delà de la capacité de la Morgan Financial Agency en ce qui concerne les gouvernements britannique et français… La meilleure aide que nous pourrions apporter aux Alliés serait de leur accorder un crédit. Evidemment, à moins d’entrer en guerre contre l’Allemagne, notre gouvernement ne peut pas accorder directement un tel crédit.”

    Malgré le chaos financier provoqué par leurs agents (les Warburg finançaient le Kaiser, et le frère de Paul Warburg, Max, chef des services secrets allemands, avait autorisé le train de Lénine à traverser les lignes de front afin d’accomplir la révolution bolchevique en Russie), les Rothschild se montrèrent circonspects à l’égard de la capacité de l’Allemagne à poursuivre la guerre. Selon Franklin D. Roosevelt, alors Sous-Secrétaire à la Navy, l’industrie lourde des Etats-Unis se préparait à la guerre depuis un an. Les Services de l’Us Army et de la Navy achetaient depuis le début de 1916 des fournitures de guerre en grandes quantités. Dans ses Mémoires, Cordell Hull a noté :

    “Ce conflit a contraint le gouvernement à étendre le principe de l’impôt sur le revenu. En visant l’unique grande source de revenus non-imposés jusqu’alors, la loi fiscale s’appliquant à tous les revenus fut promulguée à temps pour faire face aux exigences de la guerre. Ce conflit a contribué, également à temps, à faire entrer en vigueur le Système de la Réserve Fédérale.”

    On peut se demander : « À temps pour qui ? » Certainement pas pour le peuple américain qui n’avait nullement besoin de « mobiliser le crédit » pour une guerre européenne ou de promulguer un impôt sur le revenu en vue de la financer. Cette déclaration de Hull offre un aperçu rare des machinations orchestrées par nos « serviteurs publics ».

    Les notes du Journal of Political Economy d’octobre 1917 disent ceci :

    “Les effets de la guerre sur les affaires des banques de la Réserve Fédérale ont nécessité un développement considérable de leur personnel, avec une augmentation correspondante de leurs dépenses. Evidemment, incapables d’anticiper une demande aussi précoce pour leurs services et aussi dispendieuse dans ce domaine, les concepteurs de la Loi de Réserve Fédérale s’étaient assurés que les banques de la Réserve Fédérale agiraient en tant qu’agents du Gouvernement.”

    Les banquiers attendaient depuis 1887 que les Etats-Unis votent une loi de banque centrale permettant de financer une guerre européenne entre les nations qu’ils avaient déjà mises en faillite avec des programmes d’armement et de « défense ». La fonction la plus exigeante de ce mécanisme de banque centrale est le financement de la guerre.

    Le 12 octobre 1917, Woodrow Wilson prononça un discours d’une importance capitale et déclara :

    “Il est manifestement impératif que les réserves bancaires des Etats-Unis soient totalement mobilisées. Le fardeau et le privilège (des prêts aux Alliés) doivent être partagés entre chaque institution bancaire du pays. Je pense que la coopération des banques, à cet instant, est un devoir patriotique et que la qualité de membre du Système de la Réserve Fédérale est un motif important et incontestable pour manifester son patriotisme.”

    E.W. Kemmerer écrit : “En tant qu’agents du Gouvernement, les banques de la Réserve Fédérale ont rendu aux nations des services d’une valeur incalculable après notre entrée en guerre. Elles ont largement aidé à conserver nos ressources en or, à réguler notre change et à centraliser nos énergies financières. On frissonne à l’idée de ce qui serait arrivé si la guerre nous avait trouvés avec notre ancien système bancaire archaïque et décentralisé.”

    Les frissons de M. Kemmerer occultent le fait que si les Etats-Unis avaient gardé leur « système bancaire archaïque », ils auraient été incapables de financer la guerre mondiale et d’y participer activement.

    Woodrow Wilson lui-même ne croyait pas en cette croisade pour sauver la démocratie mondiale. Il écrivit plus tard que “La guerre mondiale était une question de rivalité économique.”

    Le Sénateur McCumber interrogea Wilson sur les circonstances de l’entrée en guerre de l’Amérique : “Pensez-vous que si l’Allemagne n’avait commis aucun acte de guerre ou aucun acte d’injustice contre nos citoyens nous serions entrés dans cette guerre ?”

    “Je le pense”, répondit Wilson.

    “Vous pensez que nous y serions entrés de toute façon ?” poursuivit McCumber.

    “Je le pense” dit Wilson.

    Dans son Message de Guerre de 1917, Wilson avait inclus un hommage incroyable aux communistes russes qui s’étaient activement occupés, dans ce malheureux pays, à massacrer la classe-moyenne.

    “Grâce aux actions merveilleuses et réconfortantes qui se sont produites en Russie ces dernières semaines, l’assurance est venue s’ajouter à notre espoir d’une future paix mondiale. Voici un partenaire digne de la Ligue d’Honneur.”

    L’hymne de Wilson à un régime assoiffé de sang, qui a, depuis lors, massacré soixante-six millions de ses habitants de la façon la plus barbare, révèle ses véritables sympathies et ses véritables commanditaires : les banquiers qui avaient financé la purge sanglante en Russie. Lorsque la révolution communiste a semblé devenir incertaine, Wilson envoya en Russie son émissaire personnel, Elihu Root, avec cent millions de dollars provenant de son Fonds Spécial d’Urgence de Guerre afin d’empêcher le renversement du régime bolchevique.

    Les documents prouvant l’implication de Kuhn, Loeb Company dans l’instauration du communisme en Russie sont beaucoup trop nombreux pour être cités ici, mais nous incluons une brève mention, typique de la littérature sur ce sujet. Dans son ouvrage, Czarism and the Revolution, le Général Arsène de Goulevitch a écrit :

    “M. Bakmetiev, l’Ambassadeur Impérial de Russie auprès des Etats-Unis, aujourd’hui décédé, nous rapporte que les Bolcheviques, après leur victoire, ont transféré pour 600 millions de roubles d’or à la Kuhn, Loeb Company entre 1918 et 1922.”

    Après l’entrée de l’Amérique dans la Première Guerre Mondiale, Woodrow Wilson livra le gouvernement des Etats-Unis au triumvirat constitué de ceux qui avaient financé sa campagne présidentielle : Bernard Baruch, Eugène Meyer et Paul Warburg. Baruch fut nommé à la tête du Conseil des Industries de la Guerre, avec des pouvoirs de vie et de mort sur toutes les usines aux Etats-Unis. Eugène Meyer fut nommé à la tête de la Société du Financement de la Guerre, en charge du programme de prêts qui finançaient la guerre. Paul Warburg prit le contrôle du système bancaire de la nation [américaine]...

    http://www.scriptoblog.com/index.php?option=com_content&view=article&id=551:publication-des-qsecrets-de-la-reserve-federaleq&catid=35:actualite-des-editions-le-retour-aux-sources&Itemid=53
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    Message  Bardamu 28/11/2010, 19:26

    Un grand Merci Lore, ça c'est un post intéressant!!! Je viens de commander ce livre, voici le lien pour ceux que ça intéresse (22.00 €)

    Et surtout vous apprendrez que, pour citer Henri Ford, un grand capitaine d'industrie et un VRAI Américain : "l'unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles." Des mots qui, à l'heure actuelle, prennent une actualité brûlante...

    http://www.scriptoblog.com/index.php?page=shop.product_details&category_id=6&flypage=flypage.tpl&product_id=39&option=com_virtuemart&Itemid=59



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    Message  Bardamu 28/11/2010, 19:42

    Désolé de cet aparté sans lien avec la FED mais d'autres livres apparemment très intéressants sur ce blog notamment un livre de Michel DRAC qui m'a l'air remarquable :

    Publication de De la souveraineté
    Dimanche, 30 Décembre 2007 | Écrit par Scriptomaniak | PDF Imprimer Envoyer
    Actu Scripto - Actualité des éditions Le Retour aux Sources
    De_la_souveraine_4a9188384698dPublication de De la souveraineté, de Michel Drac.

    Vous pouvez commander cet ouvrage dans la boutique.

    La quatrième de couverture :

    Sous-titré « éléments pour un manifeste fractionnaire », De la souveraineté est une contribution à la réflexion sur la refondation d’un avenir concret pour les Français d’après la France.

    La problématique est simple : la France n’existe plus, mais il reste des Français, vraiment français, et qui entendent bien le rester. Comment en est-on arrivé là ? Et à présent, que faire ?

    Et pour ceux qui veulent se faire une idée...

    Les premières pages !
    Etape 0
    Novembre 2005


    Ce livre est né un soir de novembre 2005. Je crois que c’était le 6 novembre, mais je n’en suis pas certain. C’était peut-être le 5 ou le 7.

    Avec un ami, nous avions mangé dans une brasserie. A la sortie du restaurant, nous nous sommes dit au revoir. J’avais rendez-vous avec quelqu’un, j’étais pressé. J’ai marché sans rien remarquer pendant quelques minutes. Puis j’ai levé la tête : le ciel nocturne avait pris une teinte orangée.

    Je n’ai pas été surpris. Je savais qu’il y avait des émeutes dans les banlieues, depuis une semaine. Ces nuits-là, le gymnase de Noisy-le-Grand fut incendié. Je l’ai vu brûler.

    Je suis arrivé à un rond-point. Des cars et des voitures de police étaient garés sur le terre-plein, sur les trottoirs. Il y avait des uniformes partout. Je suis passé derrière un cordon d’hommes casqués. Au loin, des ombres couraient. Je me suis arrêté pour regarder. J’ai vu un homme faire un geste du bras, et j’ai compris qu’il venait de lancer quelque chose. Je n’avais pas l’impression d’être en danger. Les émeutiers étaient loin, et puis entre eux et moi, il y avait un mur de boucliers.

    Une femme flic m’a dit : « Circulez, monsieur. »

    Je suis reparti, j’ai marché plus vite. Je ne pensais à rien de précis. Cette scène était inattendue, très éloignée de mon quotidien. Mon cerveau n’était pour ainsi dire pas prêt à l’analyser. Pas à chaud.

    Ensuite, en marchant, plusieurs idées me sont venues à l’esprit. Aucune n’était agréable.

    En somme, si le cordon de police n’avait pas été déployé devant moi, je me serais retrouvé face aux émeutiers. Si cela s’était produit, je n’aurais absolument pas su quoi faire. Rien dans mon expérience passée ne m’a préparé à affronter ce genre de situation. J’ai été élevé dans la détestation de la violence physique, comme tous les gens normaux.

    Donc, pour me contraindre, le pouvoir n’aurait à l’avenir plus besoin de m’intimider directement. Il lui suffirait de ne pas me protéger pour m’avoir brisé, mécaniquement, sans lever le petit doigt. Incapable de me défendre par moi-même, j’étais désormais l’otage de ceux dont ma défense dépendait.

    Dès lors, je n’étais plus le citoyen libre d’un pays libre. J’étais un esclave.

    Cette vérité amère, je la pressentais depuis longtemps, bien sûr. Mais alors seulement, elle m’apparut dans sa terrifiante nudité.

    En m’éloignant de l’émeute, je m’aperçus que j’étais en sueur. Je n’avais pas peur, mais j’étais profondément secoué. Disons : comme un homme qu’on a réveillé en sursaut.

    Soudain, je compris que, pour la première fois de ma vie, j’allais m’intéresser à la politique.


    *


    La semaine d’après, le Front National organisait une manifestation, place du Palais Royal, à Paris. Je crois que c’était le 14 novembre. Je ne voyais pas très bien à quoi servait cette manifestation, mais c’était pour moi l’occasion de rencontrer des gens.

    Je n’ai jamais été membre du FN, ni même envisagé d’y adhérer. J’ai utilisé parfois le bulletin FN, comme beaucoup de Français, pour dire ce que je pensais de la politique absurde suivie par notre classe dirigeante. Mais je n’ai jamais cru au FN. Ce parti me paraissait incohérent, dépourvu d’une vraie doctrine, et puis il a un passé trop lourd, des liens compromettants, toute une longue histoire assez peu claire.

    Je ne suis pas allé à cette manifestation pour soutenir le FN, mais pour rencontrer des gens avec qui discuter, et peut-être agir. J’ai profité de l’occasion pour contacter quelques connaissances que je savais réceptives, et nous nous retrouvâmes à Paris. Tout est parti de là.

    Je ne me souviens plus très bien du déroulement exact de la soirée. L’affaire remonte à deux ans, et mes souvenirs sont flous. Ce qui est sûr, c’est que nous étions trois à la fin, dans un bistrot près de la place du Palais Royal.

    Nous avons discuté de ce qui venait de se passer dans le pays. Nous sommes tombés d’accord pour dire que c’était grave. Nous sommes aussi tombés d’accord pour dire qu’il n’était plus possible de ne pas agir. Jusque là, même sceptiques sur les vertus du multiculturalisme, nous pouvions encore espérer le maintien de la paix civile. A présent, tout était changé : nous venions d’avoir un avant-goût de la conclusion de l’affaire, et franchement, cet avant-goût n’était pas rassurant.

    Il fallait faire quelque chose. Mais quoi au juste ? Nous n’en savions rien.

    Quelqu’un a dit : « La première chose à faire, c’est de décider ensemble de ce qu’il faut faire. Et pour cela, il faut comprendre ce qui se passe, le comprendre vraiment. Comprendre d’abord. Agir ensuite. »

    Nous sommes tout de suite tombés d’accord là-dessus, et nous avons décidé de monter un groupe de réflexion. De là, le site Internet « scriptoblog ».


    *


    Par la suite, le groupe s’est étoffé. Au début, nous n’étions que trois. A l’heure où j’écris, en décembre 2007, nous sommes dix. Des gens sont arrivés sur notre site, par hasard le plus souvent. La plupart se sont contentés de lire, quelques-uns ont réagi. Nous avons rencontré certains d’entre eux. Parfois, nous leur avons proposé de se joindre formellement au groupe de réflexion, et en général, ils ont accepté.

    Nous n’avons pas fait de plan. Nous n’avons défini aucune méthode. Nous nous sommes contentés d’ouvrir un site accessible au public, avec un système d’ateliers. Nous n’avons rien caché parce que nous n’avions rien à cacher.

    Parce que nous pensons que la question n’était pas que politique, nous avons choisi de poser le problème de manière très générale. Nous avons parlé de littérature. D’art. D’esthétique. D’humour même. Nous pensons que la question politique n’est que la conséquence des questions artistiques, esthétiques, philosophiques.

    Nous avons doté le site d’une petite librairie en ligne, parce que nous savions que nous aurions un jour des textes à publier – des textes longs et un peu casse-bonbons, le genre qu’on lit mieux sur le papier. C’est important, l’intendance. Elle n’a qu’à suivre, certes, mais encore faut-il qu’elle suive.

    Chacun d’entre nous a travaillé sur les ateliers qu’il voulait. Comme certains ont du temps libre et d’autres pas, tout le monde n’a pas écrit autant. Comme j’écris vite à défaut d’écrire bien, j’ai écrit beaucoup. Je reste éternellement débiteur des contributeurs de mon atelier. Travailler avec eux fut une expérience magnifique, indépendamment même de l’intérêt de nos échanges. Savoir que quelqu’un, quelque part, a passé deux heures à relire attentivement un brouillon médiocre, forcément médiocre puisqu’il s’agissait d’un brouillon ; savoir que ce quelqu’un est prêt à refaire le même investissement encore et encore, de brouillon en brouillon, jusqu’à ce que la version définitive soit bouclée ; et savoir que ce quelqu’un fait tout cela uniquement parce qu’il partage vos pensées ! Cela, c’est merveilleux.

    Le groupe est divers aujourd’hui, mais ça ne pose pas de problèmes à ce stade. Il y a un membre du Bloc Identitaire et un ancien sympathisant de Lutte Ouvrière, un chevènementiste orphelin de la République et un vétéran du Front National, un Juif religieux et un républicain athée. L’espace mental collectif qui s’est construit au sein de notre groupe est le résultat d’une démarche collective entre ces gens très différents les uns des autres. Personne n’a été exclu, personne ne s’est exclu.

    Nous nous sommes réunis pour décider de ce qu’il fallait faire, et nous commençons à pouvoir répondre à cette question. C’est moi qui signe cet ouvrage parce que j’ai tenu la plume sur l’atelier. Mais quelque chose nous unit désormais, et c’est cela, l’important.


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    Message  la_force 28/11/2010, 19:44

    info complémentaire

    http://www.crom.be/article.php?id=46
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    Message  Solstice 21/9/2011, 09:56

    Je ne savais pas ou placer cette vidéo mais comme elle se rapporte aux secrets de la réserve fédérale, je pense qu'elle a bien sa place ici:

    « L'unique objectif de ces financiers est le contrôle du monde par la création de dettes inextinguibles. » Henri ford


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    Message  Druide 22/9/2011, 01:05

    J'ai envoyé au Savoisien une copie de "Secrets of the Federal Reserve" d'Eustace Mullins, puis le Savoisien a posté plusieurs autres livres du même auteur.
    http://the-savoisien.com/wawa-conspi/viewtopic.php?id=755

    Le meilleur de Mullins est "Mullins' New History of the Jews". "Secrets of the Federal Reserve" est la première référence sur le sujet de la Fed; tout ce qui a été écrit ensuite sur le sujet s'est basé sur ce livre.
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    Message  lorelianeGTQ 25/9/2011, 20:01

    Merci Druide, une très belle collection! Smile
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    Message  nikemsi 26/9/2011, 09:44


    Merci pour ces liens !

    Pour info, ayant mis la main sur certains documents personnels de Eustace Mullins, je publie de temps à autres des lettres, photos ou autres manuscrits inédits de Mullins. J'ai publié pour l'instant une photo inédite du monsieur avec son ami poète Wade Donahoe, un poème inédit de Mullins et une lettre de Mullins envoyée à JFK.

    Je vous invite à visiter mon blog pour plus de précisions : http://ndeloffre.blogspot.com/ http://ndeloffre.blogspot.com/

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    Message  Bardamu 14/10/2011, 23:43

    Avez-vous entendu parler de Louis Thomas McFadden ?

    Louis Thomas McFadden né le 25 juillet 1876 et mort le 1er octobre 1936 est un banquier et un homme politique américain. Il fut un représentant républicain de la Pennsylvanie (4 mars 1915 - 3 janvier 1935), président de la Pennsylvania Bankers' Association (1914-15), président de la First National Bank of Canton (1916-25) et président du United States House Committee on Banking and Currency (1920-1931).


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    McFadden est célèbre pour ses critiques de la Réserve fédérale, qu'il considérait comme contraire aux intérêts du peuple américain. Le 10 juin 1932, McFadden fit un discours de 25 minutes devant la Chambre des représentants, durant lequel il accusa la Réserve fédérale d'avoir délibérément provoqué la Grande dépression.

    En 1932, McFadden initia une procédure d’impeachment contre le président Herbert Hoover, et introduisit devant la Chambre une résolution accusant de conspiration le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale.

    Extrait de son célèbre discours du 10 juin 1932 devant la Chambre des représentants

    Monsieur le Président, nous avons dans ce pays une des institutions les plus corrompues qui ait jamais existé dans le monde. Je fais référence au Conseil de la Réserve Fédérale et aux banques de la Réserve Fédérale. Le Conseil de la Réserve Fédérale, un conseil gouvernemental, a trompé le gouvernement des États-Unis d'assez de monnaie pour payer la dette nationale. Les déprédations et les iniquités du Conseil de la Réserve Fédérale et des banques de la Réserve Fédérale agissant ensemble ont coûté à ce pays assez de monnaie pour payer plusieurs fois la dette nationale. Cette institution diabolique a appauvri et ruiné le peuple des États-Unis; s'est elle-même mise en banqueroute, et a pratiquement mis en banqueroute notre Gouvernement. Elle a fait ceci grâce aux défauts de la loi sous laquelle elle opère, grâce à la mauvaise administration de cette loi par le Conseil de la Réserve Fédérale et grâce aux les pratiques de corruption des vautours qui la contrôlent.

    Ce qu'il faut ici est un retour à la Constitution des États-Unis. Il nous faut un divorce complet de la Banque et l'État. La vieille lutte qui fut menée ici à l'époque de Jackson doit être à nouveau menée... L'Acte de la Réserve Fédérale doit être abrogé et les Banques de la Réserve Fédérale, ayant violé leurs chartes, doivent être immédiatement liquidées. D'infidèles fonctionnaires du Gouvernement qui ont violé leurs serments doivent être mis en accusation et amenés au tribunal. A moins que nous le fassions, je prédis que le peuple américain, outragé, volé, pillé, insulté et trahi comme il l'est dans son propre pays, se mettra en colère et enverra ici un Président qui expulsera les manipulateurs de la monnaie hors du temple.



    En 1933, McFadden introduisit la résolution no 158 de la Chambre, initiant une procédure d’impeachment contre le Secrétaire du Trésor, deux assistants du secrétaire du Trésor, le Conseil des gouverneurs de la Réserve fédérale et des directeurs et fonctionnaires de ses douze banques régionales.

    McFadden a été la cible de plusieurs tentatives de meurtres. On lui tira deux fois dessus à Washington, D.C. alors qu'il descendait d'un taxi devant l'un des hôtels de la capitale, les deux balles s'encastrèrent dans le taxi. Il survécut à un violent malaise lors d'un banquet politique à Washington, D.C. grâce à la présence d'un médecin qui lui fournit un traitement d'urgence. Ce médecin annonça ultérieurement qu'il s'agissait d'un empoisonnement.

    En 1936, la mort soudaine de McFadden est attribuée à une crise cardiaque, lors d'une visite à New York; l'hypothèse d'un empoisonnement a rapidement été émise. Il est enterré dans le East Canton Cemetery de Canton en Pennsylvanie.

    Trouvé par hasard sur http://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Thomas_McFadden




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