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    Graines et Semences

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    Message  rfid 22/6/2008, 21:19

    Graines de destruction : Le projet secret de la manipulation génétique
    Global Research, Arun Shrivastava, 19 juin 2008

    Graines et Semences Ogm_gr10

    ​​​​Ces trois ou quatre dernières années ont vu un certain nombre de livres, documentaires et articles sur les dangers des graines génétiquement modifiées (GM).

    ​​​​La majorité se focalisaient sur leur impact néfaste pour la santé et l'environnement, presque aucun sur la géopolitique des semences génétiquement modifiées, en particulier sur les graines en tant qu'arme de destruction massive. Engdahl a abordé cette question, mais la culture des semences n'est que l'une des nombreuses « graines de destruction » dans son livre.

    ​​​​Engdahl documente méticuleusement comment les fondements intellectuels de l'« eugénisme, » la réduction massive des malades, des gens de couleur, et des autres races jetables, ont été effectivement établis pour la première fois, et même approuvés légalement en Zionie. La recherche eugénique a été soutenue financièrement par les Rockefeller et d'autres familles élitistes, et l'eugénisme a été expérimentée la première fois contre les Juifs dans l'Allemagne nazie [1].

    ​​​​C'est pur hasard que les plus pauvres nations du monde se trouvent aussi être les mieux dotées en ressources naturelles. Ces régions sont aussi celles dont la population est en pleine croissance. La peur chez les familles dirigeantes européennes, qui s'intègrent de plus en plus à la puissance économique et militaire de Zionie, est que, si les nations pauvres deviennent développées, les ressources naturelles abondantes, en particulier le pétrole, le gaz, les minerais stratégiques et les métaux, peuvent se raréfier pour la population blanche. Cette situation est inacceptable pour le pouvoir blanc élitiste. [2]

    Lire la suite ici
    http://www.alterinfo.net/Graines-de-destruction-Le-projet-secret-de-la-manipulation-genetique_a21031.html?PHPSESSID=a7866017be36ab46ea734586f67f2307

    Original : http://www.globalresearch.ca/index.php?context=va&aid=9379
    Traduction libre de Pétrus Lombard pour Alter Info

    Graines et Semences 51vtct10
    ​​​​Le livre Semences de tromperies, de Jeffrey M. Smith, a été cité comme une référence par F. William Engdahl dans ses articles sur les méfaits des OGM. Il est devenu un best-seller mondial. C'est lui qui a éveillé les Zioniens à leur triste réalité de cobayes. Il est devenu la bible de leurs mouvements de résistance.
    ​​​​Ce livre est une mine de références (en anglais) pour ceux qui recherchent des vérités sur les OGM.
    ​​​​Il cite aussi de nombreux cas curieux où divers animaux font montre d'une intelligence supérieure en refusant absolument de manger des OGM.
    ​​​​Il parle aussi d'une chose extrêmement importante à considérer sérieusement à notre époque de fous : la détérioration avérée de la santé mentale (humeur, agressivité, perte de sérénité) et physique (obésité, diabète, agitation, nervosité) en fonction de la nourriture ingérée. Les additifs, dont l'aspartame, et les OGM, présents dans pratiquement tous les plats préparés, sont démontrés responsables de cette détérioration en Zionie par une foule d'études spécifiques. Un régime excluant tous ces produits permettrait de retrouver sa santé mentale et physique.
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    Graines et Semences Empty Kokopelli, ou comment devenir Hors la loi!!!

    Message  ziril 15/10/2008, 13:11




    Acheter les graines en grande surface, semer, cultiver, récolter et récupérer les nouvelles graines, ressemer... plus rien !!?
    Racheter alors ?

    Oui mais de vraies graines : de celles qui repoussent.
    Sauvegardées et distribuées par l'association Kokopelli, ces graines représentent la base de notre liberté alimentaire.

    Monsantogre le géant veut écraser le biolutin... et il met le paquet, à grands coups d'amendes et d'interdictions.

    Plus d'info avec cette vidéo (9min) :
    https://www.dailymotion.com/video/x6tzap_nouriture-kokopelli-et-la-biodivers

    A voir : Résistance paysanne
    https://www.dailymotion.com/video/x6x15e_resistance-paysanne_news

    Sauvons nos vrais fruits et légumes, sauvons nos graines de vie, sauvons Kokopelli !

    http://www.kokopelli.asso.fr/
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    Graines et Semences Empty site de vente de graines de fruits et legumes non hybride F1

    Message  nico2050 1/1/2010, 17:11

    bonjour connaissez-vous un site bio ou ils vendent une grande diversités de graines de fruit et légumes non hybride F1(c'est a dire reproductible d'une année a l'autre)comme sur le site kokopelli,(mais avec une grande variété de fruits )car la plupart en vendent peu,j'ai trouver un site "lafermedesaintemarthe" mais ils vendent des graines hybrides F1 donc je m'en méfie et je ne sais pas si ils vendent egalement des graines non hybride,si quelque'un a deja acheter sur ce site et experimenté ou sur un autre site merci d'avance


    Dernière édition par nico2050 le 1/1/2010, 21:39, édité 1 fois
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    Graines et Semences Empty Re: Graines et Semences

    Message  Bardamu 1/1/2010, 20:18

    Ça fait un bon moment que je n'ai plus la possibilité de jardiner mais voila quelques conseils qui te seront sans doute utiles :

    Variétés que j’affectionne et que je recommande : la Rose de Berne qui est de loin la meilleure de toutes, les variétés Ananas à découvrir absolument, les Brandywine, énormes tomates très goûteuses, la Cœur de bœuf, la Merveille des Marchés et la tomate Noire Russe appelée aussi Noire de Crimée (un délice !!).

    Pour trouver où se procurer les graines… Internet bien sûr (taper le nom d’une variété dans Google, ou alors pour ceux qui ont la chance d’avoir des jardins ouvriers près de chez eux, aller à la rencontre des jardiniers avec le sourire et un esprit de partage.

    Pour conserver les graines d’une année sur l’autre, prendre une tomate bien mûre sur un pied en bonne santé (Le plus grand, le plus productif…). Choisir les tomates qui semblent les plus précoces et les plus belles, on s’assure ainsi une sélection naturelle qui garantit une bonne récolte l’année suivante.
    Récupérer à l'aide d'une cuillère très propre les graines avec la pulpe qui les entoure et les placer dans un récipient lui aussi très propre. Ajouter un peu d'eau et laisser reposer dans un coin de la cuisine sans oublier de placer un simple papier par dessus pour que les insectes ne viennent pas pondre dans l'eau.
    Il faut attendre au moins deux ou trois jours jusqu’à ce qu'une pellicule de moisissure blanchâtre se forme en surface. Cette moisissure est normale et indispensable car c'est elle qui va tuer certaines bactéries présentes dans la tomate. Il faut enlever cette pellicule de moisissure à l'aide d'une cuillère (cela s'enlève très facilement) puis passer les graines sous l'eau dans un tamis afin de bien les laver, j’utilise une passoire avec une grille en mailles plastiques genre moustiquaire. Pour enlever un maximum de pulpe tu peux frotter les graines sous le filet d’eau avec la pulpe des doigts, ne pas appuyer trop fort pour ne pas abîmer les graines.
    Une fois propres, les déposer sur un torchon propre en coton ou du papier absorbant et laisser sécher. Quand les graines sont sèches, les placer dans un sachet en papier ou une enveloppe. Il faut inscrire sur l’enveloppe la date et le nom de l’espèce. Les graines sont valables 3 à 4 ans sans problème, mais personnellement je renouvelle mon stock tous les ans et je m’arrange pour qu’il m’en reste, j’en fais profiter les voisins et les gens à mon travail qui découvrent ainsi des tomates ayant du goût et une bonne texture, du coup ils finissent tous par ne plus acheter ces s………ies de graines transgéniques vendues en grande surface.

    Quelques adresses :

    http://www.leclosdarmoise.com/graines-ladybirdseeds-graines-potageres-biologiques-c-330_334.html

    http://www.graines-baumaux.fr/catalogue.php?cat=1&sscat=308&sscat2=382

    http://www.graines-voltz.com/tomate-ancienne-6371-20119-7505-21929-v.aspx

    et bien sûr, incontournable site à soutenir que tu nous signales et qui propose des semences de très grande qualité, celui de l'association Kokopelli :
    http://www.kokopelli.asso.fr/boutic/bou_list.cgi?codefam=tom


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    Graines et Semences Empty Re: Graines et Semences

    Message  nico2050 1/1/2010, 20:33

    merci beaucoup bardamu pour tes precieux conseils
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    Graines et Semences Empty KOKOPELLI : Provocation sur fond de contrefaçon

    Message  GarfieldLove 12/1/2010, 06:36

    Le communiqué de Blanche Magarinos-Rey, avocate de Kokopelli, est disponible sur le blog de Kokopelli

    Dans son catalogue de printemps 2010, la société GRAINES BAUMAUX propose à la vente, en page 491, un mélange de 15 variétés de tomates que son dirigeant a choisi d’appeler "TOMATE KOKOPELLI", cette appellation étant suivi d’un petit signe ©️ indiquant qu’il est propriétaire de la marque.

    Cette initiative, de la part d’un adversaire judiciaire notoire, a semé le doute et la confusion dans les esprits des adhérents, clients et sympathisants de l’association, qui ont demandé à ce qu’un éclaircissement soit donné sur la réalité de cette incompréhensible et absurde assimilation des tendances.

    En effet, le procès initié depuis décembre 2005 par la société BAUMAUX contre l’association KOKOPELLI est toujours en cours. Dans celui-ci, aujourd’hui au stade de l’appel, BAUMAUX se fait redresseur de torts et, sans pouvoir démontrer aucun préjudice lié aux activités de l’association, réclame l’application stricte de la législation sur l’inscription des semences au catalogue officiel. Prenant ainsi le rôle du Ministère Public, et sortant du cadre de la concurrence déloyale sur laquelle il prétend se baser, il remet ainsi en scène le triste procès qu’a mené l’Etat contre l’association KOKOPELLI pendant plus de quatre ans, et qui s’est conclu récemment, en Cour de Cassation, par la condamnation de l’association à plus de 17.000 € d’amende.

    Non content vraisemblablement des conditions d’exécution de cette condamnation, qui a vu certains membres du gouvernement qualifier de "service public" le travail de KOKOPELLI et l’Etat renoncer au recouvrement de l’amende, la société BAUMAUX réclame aujourd’hui à l’association quelques 100.000 € de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de ses activités.

    C’est donc un véritable acharnement que subit ici, par ce nouveau procès, l’association KOKOPELLI.

    Mais le dépôt de la marque "TOMATE KOKOPELLI" par son propre adversaire constitue une étape nouvelle dans cette croisade contre le travail de diffusion de la biodiversité agricole et de l’autonomie semencière que réalise l’association.

    Or, renseignements pris auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, le dépôt de la marque "TOMATE KOKOPELLI" par la société BAUMAUX remonte au 31 octobre 2007, soit lorsque le procès initié par celle-ci battait son plein en première instance.

    Pour cet enregistrement de marque, la société BAUMAUX ne pourra dès lors pas arguer de sa bonne foi, c’est une évidence. Pire encore, réalisé dans l’intention de nuire, il doit être considéré comme frauduleux, au sens de notre jurisprudence en la matière.

    Mais ce qui est plus grave, dans la mesure où l’association KOKOPELLI bénéficie, à n’en pas douter, d’une « marque notoirement connue », cet enregistrement est également constitutif d’un acte de contrefaçon, qui est un délit pénal puni de quatre ans d’emprisonnement et de 400.000 euros d’amende.

    On s’interroge donc sur les raisons qui ont poussé la société BAUMAUX à de telles extrémités.

    En définitive, cette démarche outrancière s’apparente à de la provocation pure et simple, à laquelle le pacifisme de KOKOPELLI hésite à répondre. Cependant, la société BAUMAUX a peut-être prévu, dans le cadre d’une nouvelle procédure judiciaire, d’interdire à l’association d’utiliser sa propre dénomination…?

    Enfin, et pour couronner le tout, il est encore affligeant de constater que la marque déposée par BAUMAUX l’a été pour deux catégories : les semences, d’une part, et les produits "phytosanitaires", de l’autre.

    Alors, Monsieur BAUMAUX, pour quand avez-vous programmé la sortie des "Pesticides KOKOPELLI"?

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    Graines et Semences Empty Re: Graines et Semences

    Message  Bardamu 12/1/2010, 10:21

    Absolument scandaleux !!
    Il faut vraiment mettre un terme aux tentatives de ces sociétés rapaces qui essayent de breveter et de s'approprier le vivant !!!

    Il faut soutenir l'association Kokopelli, ils font un travail remarquable depuis des années. Si vous avez un jardin, des jardinières... Vous savez à qui vous adresser pour vos semences... Very Happy

    Le site de l'association : KOKOPELLI


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    Graines et Semences Empty Nouvelles de Kokopelli: Procès Graines Baumaux

    Message  GarfieldLove 10/12/2010, 19:21





    Affaire Association Kokopelli / Graines Baumaux

    L'affaire Association KOKOPELLI contre société GRAINES BAUMAUX sera appelée à l'audience de la Cour d'Appel de Nancy le lundi 13 décembre à 9h30.

    Pour les sympathisants et journalistes qui souhaiteraient être présents, l'adresse de la Cour est la suivante : 3 rue Suzanne Regnault Gousset, dans le centre ville de Nancy, entre la Place Stanislas et la Pépinière.

    Lors de cette audience, l'association KOKOPELLI demandera la saisine de la Cour de Justice de l'Union Européenne, pour l'examen de la conformité de la législation sur les semences potagères au regard des objectifs de sauvegarde de la Biodiversité et des principes fondamentaux de l'Union Européenne.

    Pour mémoire, le procès en concurrence déloyale intenté par Graines Baumaux à l'encontre de l'Association Kokopelli remonte à Décembre 2005.

    Blanche MAGARINOS-REY Avocate de Kokopelli - contact@avocat-magarinos-rey.com



    Nous vous remercions pour votre confiance



    Affaire Association Kokopelli / Graines Baumaux

    L'affaire Association KOKOPELLI contre société GRAINES BAUMAUX sera appelée à l'audience de la Cour d'Appel de Nancy le lundi 13 décembre à 9h30.

    Pour les sympathisants et journalistes qui souhaiteraient être présents, l'adresse de la Cour est la suivante : 3 rue Suzanne Regnault Gousset, dans le centre ville de Nancy, entre la Place Stanislas et la Pépinière.

    Lors de cette audience, l'association KOKOPELLI demandera la saisine de la Cour de Justice de l'Union Européenne, pour l'examen de la conformité de la législation sur les semences potagères au regard des objectifs de sauvegarde de la Biodiversité et des principes fondamentaux de l'Union Européenne.

    Pour mémoire, le procès en concurrence déloyale intenté par Graines Baumaux à l'encontre de l'Association Kokopelli remonte à Décembre 2005.

    Blanche MAGARINOS-REY Avocate de Kokopelli - contact@avocat-magarinos-rey.com



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    Association Kokopelli
    Oasis. 131 impasse des Palmiers
    30100 Alès - France
    Tél : 04 66 30 64 91
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    Message  ziril 19/8/2011, 16:01

    Bonjour a tous, Smile


    Comme vous devez tous vous en rendre compte, le temps est a l'orage...


    Des événements majeurs à l’échelle mondial sont en cours et le peuple Français comme tous les autres sont partis pour vivre des moments difficiles. (C'est peu dire).


    C'est dans ce cadre, d'une gaieté toute relative il est vrai, que je vous invite à faire un petit stock de graines.
    Il est possible que celles ci soient dans un proche avenir une monnaie d’échange crédible ou pire, votre seul salut...


    Chacun fera selon sa conscience... La mienne m'incline a vous prévenir.


    Kokopelli me semble la meilleur association pour commander des graines à cette adresse: http://www.kokopelli.asso.fr/boutic/index.html


    Que Dieu vous garde.
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    Message  hildegarde von b 19/8/2011, 16:34

    il y a aussi la ferme ste marthe

    http://www.fermedesaintemarthe.com/

    et biau germe

    http://www.biaugerme.com/

    tout ce que j'espère c'est que nous aurons une bonne terre pour semer ....
    hildegarde von b
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    Graines et Semences Empty Re: Graines et Semences

    Message  hildegarde von b 19/8/2011, 16:46

    http://www.lablondeecolo.com/archive/2010/01/21/647fd551171b86c2cbbda89ee4c21938.html

    http://www.cyberacteurs.org/forum/viewtopic.php?t=7234
    '
    2 liens pour illustrer la belle mentalité des 'bomos'.....

    je ne trouve nulle part la suite par rapport au tribunal en décembre 2010 ;
    quelqu'un aurait-il des infos ?
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    Message  Bardamu 1/12/2011, 22:09

    fleurdesprés a écrit:Ça y est ! l'UMP vient d'interdire aux agriculteurs français de ressemer leurs propres semences !


    Article aujourd'hui  sur "le monde":
    http://www.lemonde.fr/planete/article/2011/11/29/pour-les-agriculteurs-ressemer-sa-propre-recolte-sera-interdit-ou-taxe_1610778_3244.html

    ou encore ici  (Ils sont colère !!) :
    http://www.newsnours.com/2011/11/l-ump-interdit-aux-paysans-leurs-semences.html


    Bref c’est incroyable mais VRAI, ils nous l’ont fait.

    Perso, je trouve que c’est là une des choses les plus graves qu’ils nous ont fait ces trois dernières années. Peut-être même la PLUS grave.

    Nous atteignons ici le fond du gouffre, ou si vous préférez, il ne reste plus qu’un pas à franchir avant le règne du maitre des enfers. Manque plus que l’implantation forcée de la puce, et c’en est fini de l’homme.

    En s’appropriant les semences et en interdisant donc à l’homme de faire ce que pour quoi il a été créé, cultiver sa terre et s’en nourrir, les élites ne font pas là que s’enrichir , ils posent là un acte quasi – ultime, à haute valeur symbolique. Dieu a crée l’homme pour entretenir son jardin, et là, on interdit à l’homme de faire ce que Dieu lui a demandé de faire.

    Çà va donc très loin.

    Sur certains articles que j’ai lu de ci de là, ils écrivent : « Scandale ! On veut tuer la paysannerie !! » A mon avis , ce n 'est pas çà le problème, çà ce n’est qu’un « dégât collatéral » sans grande importance pour eux, car ils n’en ont rien à faire de la paysannerie.

    Ce qu’ils veulent , c’est virer Dieu et se mettre à sa place.

    Je sais que ce que je dis peut paraitre excessif, mais je le pense et le maintiens: ils veulent virer Dieu et se mettre à sa place. !!


    Vous comprendrez que nous approchons donc à grand pas du début de la fin, car bien entendu, cela ne sera PAS.

    Ou alors cela semblera être, un temps…

    Très bref.


    Il n'y a rien d'excessif dans tes propos Fleurdesprés, c'est effectivement une loi qui va beaucoup plus loin que la simple problématique matérielle qui s'y rattache.
    La seule chose excessive dans cette histoire, c'est le silence étourdissant qui entoure cette victoire de l'ennemi. Et ce silence complice, que ce soit celui des écologistes, des syndicats d'agriculteurs, des élus locaux, des agriculteurs eux-mêmes, et même le notre, c'est bien la preuve que la victoire des forces maléfiques qui œuvrent à la soumission de l'humanité est quasiment déjà effective.

    Nonwo m'a suggéré d'ouvrir un topic consacré aux actions concrètes que nous pourrions trouver ou inventer pour contrer à notre niveau cette décision inique, il me semble que ce sujet graines et semences se prêtent bien à l'enjeu. Pour l'illustrer, un texte de Jean Giono qui me semble de circonstance...


    L'homme qui plantait des arbres, de Jean Giono

    La nouvelle de Jean Giono qui suit a été écrite vers 1953 et n'est que peu connue en France. Par contre, traduite en treize langues, elle a été largement diffusée dans le monde entier et si appréciée que de nombreuses questions ont été posées sur la personnalité d'Elzéard Bouffier et sur la forêt de Vergons, ce qui a permis de retrouver le texte. Si l'homme qui plantait des chênes est le produit de l'imagination de l'auteur, il y a eu effectivement dans cette région un énorme effort de reboisement surtout depuis 1880. Cent mille hectares ont été reboisés avant la première guerre mondiale, surtout en pin noir d'Autriche et en mélèze d'Europe, ce sont aujourd'hui de belles forêts qui ont effectivement transformé le paysage et le régime des eaux.


    Voici d'ailleurs le texte de la lettre que Giono écrivit au Conservateur des Eaux et Forêts de Digne, Monsieur Valdeyron, en 1957, au sujet de cette nouvelle :

             Cher Monsieur,    
        Navré de vous décevoir, mais Elzéard Bouffier est un personnage inventé. Le but était de faire aimer l'arbre ou plus exactement faire aimer à planter des arbres (ce qui est depuis toujours une de mes idées les plus chères). Or si j'en juge par le résultat, le but a été atteint par ce personnage imaginaire. Le texte que vous avez lu dans Trees and Life a été traduit en Danois, Finlandais, Suédois, Norvégien, Anglais, Allemand, Russe, Tchécoslovaque, Hongrois, Espagnol, Italien, Yddisch, Polonais. J'ai donné mes droits gratuitement pour toutes les reproductions. Un américain est venu me voir dernièrement pour me demander l'autorisation de faire tirer ce texte à 100 000 exemplaires pour les répandre gratuitement en Amérique (ce que j'ai bien entendu accepté). L'Université de Zagreb en fait une traduction en yougoslave. C'est un de mes textes dont je suis le plus fier. Il ne me rapporte pas un centime et c'est pourquoi il accomplit ce pour quoi il a été écrit.
        J'aimerais vous rencontrer, s'il vous est possible, pour parler précisément de l'utilisation pratique de ce texte. Je crois qu'il est temps qu'on fasse une « politique de l'arbre » bien que le mot politique semble bien mal adapté.
        Très cordialement      
        Jean Giono

    Graines et Semences Planterarbre1


    Pour que le caractère d'un être humain dévoile des qualités vraiment exceptionnelles, il faut avoir la bonne fortune de pouvoir observer son action pendant de longues années. Si cette action est dépouillée de tout égoïsme, si l'idée qui la dirige est d'une générosité sans exemple, s'il est absolument certain qu'elle n'a cherché de récompense nulle part et qu'au surplus elle ait laissé sur le monde des marques visibles, on est alors, sans risque d'erreurs, devant un caractère inoubliable.

        Il y a environ une quarantaine d'années, je faisais une longue course à pied, sur des hauteurs absolument inconnues des touristes, dans cette très vieille région des Alpes qui pénètre en Provence.
        Cette région est délimitée au sud-est et au sud par le cours moyen de la Durance, entre Sisteron et Mirabeau; au nord par le cours supérieur de la Drôme, depuis sa source jusqu'à Die; à l'ouest par les plaines du Comtat Venaissin et les contreforts du Mont-Ventoux. Elle comprend toute la partie nord du département des Basses-Alpes, le sud de la Drôme et une petite enclave du Vaucluse.
        C'était, au moment où j'entrepris ma longue promenade dans ces déserts, des landes nues et monotones, vers 1200 à 1300 mètres d'altitude. Il n'y poussait que des lavandes sauvages.
        Je traversais ce pays dans sa plus grande largeur et, après trois jours de marche, je me trouvais dans une désolation sans exemple. Je campais à côté d'un squelette de village abandonné. Je n'avais plus d'eau depuis la veille et il me fallait en trouver. Ces maisons agglomérées, quoique en ruine, comme un vieux nid de guêpes, me firent penser qu'il avait dû y avoir là, dans le temps, une fontaine ou un puits. Il y avait bien une fontaine, mais sèche. Les cinq à six maisons, sans toiture, rongées de vent et de pluie, la petite chapelle au clocher écroulé, étaient rangées comme le sont les maisons et les chapelles dans les villages vivants, mais toute vie avait disparu.

        C'était un beau jour de juin avec grand soleil, mais sur ces terres sans abri et hautes dans le ciel, le vent soufflait avec une brutalité insupportable. Ses grondements dans les carcasses des maisons étaient ceux d'un fauve dérangé dans son repas.
        Il me fallut lever le camp. A cinq heures de marche de là, je n'avais toujours pas trouvé d'eau et rien ne pouvait me donner l'espoir d'en trouver. C'était partout la même sécheresse, les mêmes herbes ligneuses. Il me sembla apercevoir dans le lointain une petite silhouette noire, debout. Je la pris pour le tronc d'un arbre solitaire. A tout hasard, je me dirigeai vers elle. C'était un berger. Une trentaine de moutons couchés sur la terre brûlante se reposaient près de lui.
        Il me fit boire à sa gourde et, un peu plus tard, il me conduisit à sa bergerie, dans une ondulation du plateau. Il tirait son eau - excellente - d'un trou naturel, très profond, au-dessus duquel il avait installé un treuil rudimentaire.

        Cet homme parlait peu. C'est le fait des solitaires, mais on le sentait sûr de lui et confiant dans cette assurance. C'était insolite dans ce pays dépouillé de tout. Il n'habitait pas une cabane mais une vraie maison en pierre où l'on voyait très bien comment son travail personnel avait rapiécé la ruine qu'il avait trouvé là à son arrivée. Son toit était solide et étanche. Le vent qui le frappait faisait sur les tuiles le bruit de la mer sur les plages.
        Son ménage était en ordre, sa vaisselle lavée, son parquet balayé, son fusil graissé; sa soupe bouillait sur le feu. Je remarquai alors qu'il était aussi rasé de frais, que tous ses boutons étaient solidement cousus, que ses vêtements étaient reprisés avec le soin minutieux qui rend les reprises invisibles.
        Il me fit partager sa soupe et, comme après je lui offrais ma blague à tabac, il me dit qu'il ne fumait pas. Son chien, silencieux comme lui, était bienveillant sans bassesse.

        Il avait été entendu tout de suite que je passerais la nuit là; le village le plus proche était encore à plus d'une journée et demie de marche. Et, au surplus, je connaissais parfaitement le caractère des rares villages de cette région. Il y en a quatre ou cinq dispersés loin les uns des autres sur les flans de ces hauteurs, dans les taillis de chênes blancs à la toute extrémité des routes carrossables. Ils sont habités par des bûcherons qui font du charbon de bois. Ce sont des endroits où l'on vit mal. Les familles serrées les unes contre les autres dans ce climat qui est d'une rudesse excessive, aussi bien l'été que l'hiver, exaspèrent leur égoïsme en vase clos. L'ambition irraisonnée s'y démesure, dans le désir continu de s'échapper de cet endroit.
        Les hommes vont porter leur charbon à la ville avec leurs camions, puis retournent. Les plus solides qualités craquent sous cette perpétuelle douche écossaise. Les femmes mijotent des rancoeurs. Il y a concurrence sur tout, aussi bien pour la vente du charbon que pour le banc à l'église, pour les vertus qui se combattent entre elles, pour les vices qui se combattent entre eux et pour la mêlée générale des vices et des vertus, sans repos. Par là-dessus, le vent également sans repos irrite les nerfs. Il y a des épidémies de suicides et de nombreux cas de folies, presque toujours meurtrières.

        Le berger qui ne fumait pas alla chercher un petit sac et déversa sur la table un tas de glands. Il se mit à les examiner l'un après l'autre avec beaucoup d'attention, séparant les bons des mauvais. Je fumais ma pipe. Je me proposai pour l'aider. Il me dit que c'était son affaire. En effet : voyant le soin qu'il mettait à ce travail, je n'insistai pas. Ce fut toute notre conversation. Quand il eut du côté des bons un tas de glands assez gros, il les compta par paquets de dix. Ce faisant, il éliminait encore les petits fruits ou ceux qui étaient légèrement fendillés, car il les examinait de fort près. Quand il eut ainsi devant lui cent glands parfaits, il s'arrêta et nous allâmes nous coucher.
        La société de cet homme donnait la paix. Je lui demandai le lendemain la permission de me reposer tout le jour chez lui. Il le trouva tout naturel, ou, plus exactement, il me donna l'impression que rien ne pouvait le déranger. Ce repos ne m'était pas absolument obligatoire, mais j'étais intrigué et je voulais en savoir plus. Il fit sortir son troupeau et il le mena à la pâture. Avant de partir, il trempa dans un seau d'eau le petit sac où il avait mis les glands soigneusement choisis et comptés.

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        Je remarquai qu'en guise de bâton, il emportait une tringle de fer grosse comme le pouce et longue d'environ un mètre cinquante. Je fis celui qui se promène en se reposant et je suivis une route parallèle à la sienne. La pâture de ses bêtes était dans un fond de combe. Il laissa le petit troupeau à la garde du chien et il monta vers l'endroit où je me tenais. J'eus peur qu'il vînt pour me reprocher mon indiscrétion mais pas du tout : c'était sa route et il m'invita à l'accompagner si je n'avais rien de mieux à faire. Il allait à deux cents mètres de là, sur la hauteur.
        Arrivé à l'endroit où il désirait aller, il se mit à planter sa tringle de fer dans la terre. Il faisait ainsi un trou dans lequel il mettait un gland, puis il rebouchait le trou. Il plantait des chênes. Je lui demandai si la terre lui appartenait. Il me répondit que non. Savait-il à qui elle était ? Il ne savait pas. Il supposait que c'était une terre communale, ou peut-être, était-elle propriété de gens qui ne s'en souciaient pas ? Lui ne se souciait pas de connaître les propriétaires. Il planta ainsi cent glands avec un soin extrême.

        Après le repas de midi, il recommença à trier sa semence. Je mis, je crois, assez d'insistance dans mes questions puisqu'il y répondit. Depuis trois ans il plantait des arbres dans cette solitude. Il en avait planté cent mille. Sur les cent mille, vingt mille était sortis. Sur ces vingt mille, il comptait encore en perdre la moitié, du fait des rongeurs ou de tout ce qu'il y a d'impossible à prévoir dans les desseins de la Providence. Restaient dix mille chênes qui allaient pousser dans cet endroit où il n'y avait rien auparavant.
        C'est à ce moment là que je me souciai de l'âge de cet homme. Il avait visiblement plus de cinquante ans. Cinquante-cinq, me dit-il. Il s'appelait Elzéard Bouffier. Il avait possédé une ferme dans les plaines. Il y avait réalisé sa vie. Il avait perdu son fils unique, puis sa femme. Il s'était retiré dans la solitude où il prenait plaisir à vivre lentement, avec ses brebis et son chien. Il avait jugé que ce pays mourait par manque d'arbres. Il ajouta que, n'ayant pas d'occupations très importantes, il avait résolu de remédier à cet état de choses.
        Menant moi-même à ce moment-là, malgré mon jeune âge, une vie solitaire, je savais toucher avec délicatesse aux âmes des solitaires. Cependant, je commis une faute. Mon jeune âge, précisément, me forçait à imaginer l'avenir en fonction de moi-même et d'une certaine recherche du bonheur. Je lui dis que, dans trente ans, ces dix mille chênes seraient magnifiques. Il me répondit très simplement que, si Dieu lui prêtait vie, dans trente ans, il en aurait planté tellement d'autres que ces dix mille seraient comme une goutte d'eau dans la mer.
        Il étudiait déjà, d'ailleurs, la reproduction des hêtres et il avait près de sa maison une pépinière issue des faînes. Les sujets qu'il avait protégés de ses moutons par une barrière en grillage, étaient de toute beauté. Il pensait également à des bouleaux pour les fonds où, me dit-il, une certaine humidité dormait à quelques mètres de la surface du sol.
        Nous nous séparâmes le lendemain.

        L'année d'après, il y eut la guerre de 14 dans laquelle je fus engagé pendant cinq ans. Un soldat d'infanterie ne pouvait guère y réfléchir à des arbres. A dire vrai, la chose même n'avait pas marqué en moi : je l'avais considérée comme un dada, une collection de timbres, et oubliée.
        Sorti de la guerre, je me trouvais à la tête d'une prime de démobilisation minuscule mais avec le grand désir de respirer un peu d'air pur. C'est sans idée préconçue - sauf celle-là - que je repris le chemin de ces contrées désertes.
        Le pays n'avait pas changé. Toutefois, au-delà du village mort, j'aperçus dans le lointain une sorte de brouillard gris qui recouvrait les hauteurs comme un tapis. Depuis la veille, je m'étais remis à penser à ce berger planteur d'arbres. « Dix mille chênes, me disais-je, occupent vraiment un très large espace ».
        J'avais vu mourir trop de monde pendant cinq ans pour ne pas imaginer facilement la mort d'Elzéar Bouffier, d'autant que, lorsqu'on en a vingt, on considère les hommes de cinquante comme des vieillards à qui il ne reste plus qu'à mourir. Il n'était pas mort. Il était même fort vert. Il avait changé de métier. Il ne possédait plus que quatre brebis mais, par contre, une centaine de ruches. Il s'était débarrassé des moutons qui mettaient en péril ses plantations d'arbres. Car, me dit-il (et je le constatais), il ne s'était pas du tout soucié de la guerre. Il avait imperturbablement continué à planter.
        Les chênes de 1910 avaient alors dix ans et étaient plus hauts que moi et que lui. Le spectacle était impressionnant. J'étais littéralement privé de parole et, comme lui ne parlait pas, nous passâmes tout le jour en silence à nous promener dans sa forêt. Elle avait, en trois tronçons, onze kilomètres de long et trois kilomètres dans sa plus grande largeur. Quand on se souvenait que tout était sorti des mains et de l'âme de cet homme - sans moyens techniques - on comprenait que les hommes pourraient être aussi efficaces que Dieu dans d'autres domaines que la destruction.
        Il avait suivi son idée, et les hêtres qui m'arrivaient aux épaules, répandus à perte de vue, en témoignaient. Les chênes étaient drus et avaient dépassé l'âge où ils étaient à la merci des rongeurs; quant aux desseins de la Providence elle-même, pour détruire l'oeuvre créée, il lui faudrait avoir désormais recours aux cyclones. Il me montra d'admirables bosquets de bouleaux qui dataient de cinq ans, c'est-à-dire de 1915, de l'époque où je combattais à Verdun. Il leur avait fait occuper tous les fonds où il soupçonnait, avec juste raison, qu'il y avait de l'humidité presque à fleur de terre. Ils étaient tendres comme des adolescents et très décidés.
        La création avait l'air, d'ailleurs, de s'opérer en chaînes. Il ne s'en souciait pas; il poursuivait obstinément sa tâche, très simple. Mais en redescendant par le village, je vis couler de l'eau dans des ruisseaux qui, de mémoire d'homme, avaient toujours été à sec. C'était la plus formidable opération de réaction qu'il m'ait été donné de voir. Ces ruisseaux secs avaient jadis porté de l'eau, dans des temps très anciens. Certains de ces villages tristes dont j'ai parlé au début de mon récit s'étaient construits sur les emplacements d'anciens villages gallo-romains dont il restait encore des traces, dans lesquelles les archéologues avaient fouillé et ils avaient trouvé des hameçons à des endroits où au vingtième siècle, on était obligé d'avoir recours à des citernes pour avoir un peu d'eau.
        Le vent aussi dispersait certaines graines. En même temps que l'eau réapparut réapparaissaient les saules, les osiers, les prés, les jardins, les fleurs et une certaine raison de vivre.
        Mais la transformation s'opérait si lentement qu'elle entrait dans l'habitude sans provoquer d'étonnement. Les chasseurs qui montaient dans les solitudes à la poursuite des lièvres ou des sangliers avaient bien constaté le foisonnement des petits arbres mais ils l'avaient mis sur le compte des malices naturelles de la terre. C'est pourquoi personne ne touchait à l'oeuvre de cet homme. Si on l'avait soupçonné, on l'aurait contrarié. Il était insoupçonnable. Qui aurait pu imaginer, dans les villages et dans les administrations, une telle obstination dans la générosité la plus magnifique ?

        A partir de 1920, je ne suis jamais resté plus d'un an sans rendre visite à Elzéard Bouffier. Je ne l'ai jamais vu fléchir ni douter. Et pourtant, Dieu sait si Dieu même y pousse ! Je n'ai pas fait le compte de ses déboires. On imagine bien cependant que, pour une réussite semblable, il a fallu vaincre l'adversité; que, pour assurer la victoire d'une telle passion, il a fallu lutter avec le désespoir. Il avait, pendant un an, planté plus de dix mille érables. Ils moururent tous. L'an d'après, il abandonna les érables pour reprendre les hêtres qui réussirent encore mieux que les chênes.
        Pour avoir une idée à peu près exacte de ce caractère exceptionnel, il ne faut pas oublier qu'il s'exerçait dans une solitude totale; si totale que, vers la fin de sa vie, il avait perdu l'habitude de parler. Ou, peut-être, n'en voyait-il pas la nécessité ?

        En 1933, il reçut la visite d'un garde forestier éberlué. Ce fonctionnaire lui intima l'ordre de ne pas faire de feu dehors, de peur de mettre en danger la croissance de cette forêt naturelle. C'était la première fois, lui dit cet homme naïf, qu'on voyait une forêt pousser toute seule. A cette époque, il allait planter des hêtres à douze kilomètres de sa maison. Pour s'éviter le trajet d'aller-retour - car il avait alors soixante-quinze ans - il envisageait de construire une cabane de pierre sur les lieux mêmes de ses plantations. Ce qu'il fit l'année d'après.

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        En 1935, une véritable délégation administrative vint examiner la « forêt naturelle ». Il y avait un grand personnage des Eaux et Forêts, un député, des techniciens. On prononça beaucoup de paroles inutiles. On décida de faire quelque chose et, heureusement, on ne fit rien, sinon la seule chose utile : mettre la forêt sous la sauvegarde de l'Etat et interdire qu'on vienne y charbonner. Car il était impossible de n'être pas subjugué par la beauté de ces jeunes arbres en pleine santé. Et elle exerça son pouvoir de séduction sur le député lui-même.
        J'avais un ami parmi les capitaines forestiers qui était de la délégation. Je lui expliquai le mystère. Un jour de la semaine d'après, nous allâmes tous les deux à la recherche d'Elzéard Bouffier. Nous le trouvâmes en plein travail, à vingt kilomètres de l'endroit où avait eu lieu l'inspection.
        Ce capitaine forestier n'était pas mon ami pour rien. Il connaissait la valeur des choses. Il sut rester silencieux. J'offris les quelques oeufs que j'avais apportés en présent. Nous partageâmes notre casse-croûte en trois et quelques heures passèrent dans la contemplation muette du paysage.
        Le côté d'où nous venions était couvert d'arbres de six à sept mètres de haut. Je me souvenais de l'aspect du pays en 1913 : le désert... Le travail paisible et régulier, l'air vif des hauteurs, la frugalité et surtout la sérénité de l'âme avaient donné à ce vieillard une santé presque solennelle. C'était un athlète de Dieu. Je me demandais combien d'hectares il allait encore couvrir d'arbres.
        Avant de partir, mon ami fit simplement une brève suggestion à propos de certaines essences auxquelles le terrain d'ici paraissait devoir convenir. Il n'insista pas. « Pour la bonne raison, me dit-il après, que ce bonhomme en sait plus que moi. » Au bout d'une heure de marche - l'idée ayant fait son chemin en lui - il ajouta : « Il en sait beaucoup plus que tout le monde. Il a trouvé un fameux moyen d'être heureux ! »
        C'est grâce à ce capitaine que, non seulement la forêt, mais le bonheur de cet homme furent protégés. Il fit nommer trois gardes-forestiers pour cette protection et il les terrorisa de telle façon qu'ils restèrent insensibles à tous les pots-de-vin que les bûcherons pouvaient proposer.

        L'oeuvre ne courut un risque grave que pendant la guerre de 1939. Les automobiles marchant alors au gazogène, on n'avait jamais assez de bois. On commença à faire des coupes dans les chênes de 1910, mais ces quartiers sont si loin de tous réseaux routiers que l'entreprise se révéla très mauvaise au point de vue financier. On l'abandonna. Le berger n'avait rien vu. Il était à trente kilomètres de là, continuant paisiblement sa besogne, ignorant la guerre de 39 comme il avait ignoré la guerre de 14.

        J'ai vu Elzéard Bouffier pour la dernière fois en juin 1945. Il avait alors quatre-vingt-sept ans. J'avais donc repris la route du désert, mais maintenant, malgré le délabrement dans lequel la guerre avait laissé le pays, il y avait un car qui faisait le service entre la vallée de la Durance et la montagne. Je mis sur le compte de ce moyen de transport relativement rapide le fait que je ne reconnaissais plus les lieux de mes dernières promenades. Il me semblait aussi que l'itinéraire me faisait passer par des endroits nouveaux. J'eus besoin d'un nom de village pour conclure que j'étais bien cependant dans cette région jadis en ruine et désolée. Le car me débarqua à Vergons.
        En 1913, ce hameau de dix à douze maisons avait trois habitants. Ils étaient sauvages, se détestaient, vivaient de chasse au piège : à peu près dans l'état physique et moral des hommes de la préhistoire. Les orties dévoraient autour d'eux les maisons abandonnées. Leur condition était sans espoir. Il ne s'agissait pour eux que d'attendre la mort : situation qui ne prédispose guère aux vertus.
        Tout était changé. L'air lui-même. Au lieu des bourrasques sèches et brutales qui m'accueillaient jadis, soufflait une brise souple chargée d'odeurs. Un bruit semblable à celui de l'eau venait des hauteurs : c'était celui du vent dans les forêts. Enfin, chose plus étonnante, j'entendis le vrai bruit de l'eau coulant dans un bassin. Je vis qu'on avait fait une fontaine, qu'elle était abondante et, ce qui me toucha le plus, on avait planté près d'elle un tilleul qui pouvait déjà avoir dans les quatre ans, déjà gras, symbole incontestable d'une résurrection.

        Par ailleurs, Vergons portait les traces d'un travail pour l'entreprise duquel l'espoir était nécessaire. L'espoir était donc revenu. On avait déblayé les ruines, abattu les pans de murs délabrés et reconstruit cinq maisons. Le hameau comptait désormais vingt-huit habitants dont quatre jeunes ménages. Les maisons neuves, crépies de frais, étaient entourées de jardins potagers où poussaient, mélangés mais alignés, les légumes et les fleurs, les choux et les rosiers, les poireaux et les gueules-de-loup, les céleris et les anémones. C'était désormais un endroit où l'on avait envie d'habiter.
        A partir de là, je fis mon chemin à pied. La guerre dont nous sortions à peine n'avait pas permis l'épanouissement complet de la vie, mais Lazare était hors du tombeau. Sur les flans abaissés de la montagne, je voyais de petits champs d'orge et de seigle en herbe; au fond des étroites vallées, quelques prairies verdissaient.
        Il n'a fallu que les huit ans qui nous séparent de cette époque pour que tout le pays resplendisse de santé et d'aisance. Sur l'emplacement des ruines que j'avais vues en 1913, s'élèvent maintenant des fermes propres, bien crépies, qui dénotent une vie heureuse et confortable. Les vieilles sources, alimentées par les pluies et les neiges que retiennent les forêts, se sont remises à couler. On en a canalisé les eaux. A côté de chaque ferme, dans des bosquets d'érables, les bassins des fontaines débordent sur des tapis de menthes fraîches. Les villages se sont reconstruits peu à peu. Une population venue des plaines où la terre se vend cher s'est fixée dans le pays, y apportant de la jeunesse, du mouvement, de l'esprit d'aventure. On rencontre dans les chemins des hommes et des femmes bien nourris, des garçons et des filles qui savent rire et ont repris goût aux fêtes campagnardes. Si on compte l'ancienne population, méconnaissable depuis qu'elle vit avec douceur et les nouveaux venus, plus de dix mille personnes doivent leur bonheur à Elzéard Bouffier.

        Quand je réfléchis qu'un homme seul, réduit à ses simples ressources physiques et morales, a suffi pour faire surgir du désert ce pays de Canaan, je trouve que, malgré tout, la condition humaine est admirable. Mais, quand je fais le compte de tout ce qu'il a fallu de constance dans la grandeur d'âme et d'acharnement dans la générosité pour obtenir ce résultat, je suis pris d'un immense respect pour ce vieux paysan sans culture qui a su mener à bien cette oeuvre digne de Dieu.

        Elzéard Bouffier est mort paisiblement en 1947 à l'hospice de Banon.


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    Dernière édition par Bardamu le 29/4/2015, 08:07, édité 2 fois


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    Message  nonwo 3/12/2011, 02:27

    cheers Merci Bardamu.
    Préparez vos graines, les gars, ça va semer à tous vents. pirat
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    Message  Bardamu 5/12/2011, 13:42

    Semences de ferme : Xavier Beulin, un semencier en confusion d’intérêts

    Graines et Semences 18031116
    Xavier Beulin, président de la FNSEA

    Les auditions du 15 novembre au sujet des semences de ferme par la Commission des affaires économiques de l'Assemblée Nationale, ont clairement montré le soutien inconditionnel aux firmes semencières de Xavier Beulin, président de la FNSEA.

    On y apprend que c'est la FNSEA, soi-disant « attaché[e] au droit ancestral de ressemer une partie de la récolte précédente », qui a « insisté pour que cette proposition de loi vienne en discussion », pour résoudre une situation « intenable, l’insécurité juridique étant trop grande ». Cette insécurité juridique ne concerne pas tant les agriculteurs qui pratiquent les semences de ferme quotidiennement sans être inquiétés sur le plan légal, mais bien les obtenteurs, qui craignent de voir s'effilocher leur mainmise totale sur le monde agricole.

    Tous les autres syndicats agricoles dont la Coordination Rurale, se battent depuis des années contre les projets de loi successifs sur les obtentions végétales, afin que les agriculteurs puissent continuer librement, ce qui évidemment signifie aussi gratuitement, à ressemer le produit de leur récolte.

    Xavier Beulin quant à lui soutient l'application d'« une forme de redevance, qui permettrait aux obtenteurs de continuer à faire leur travail ». Il affirme son soutien au GNIS et sa « volonté de préserver [le] pôle semencier français ». Il préconise de faire participer aussi les éleveurs au financement de la recherche, en leur faisant payer une redevance sur les semences de ferme, y compris les fourragères, destinées à produire l’alimentation de leurs animaux.

    Le Président de la FNSEA, également à la tête du groupe Sofiprotéol qui détient des participations dans plusieurs grands groupes semenciers français (Euralis Semences, Limagrain, RAGT Génétique, Serasem du groupe InVivo), a choisi son camp... et ce n'est pas celui des agriculteurs !


    http://www.coordinationrurale.fr/semences-de-ferme-xavier-beulin-un-semencier-en-confusion-dinterets.html


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    Message  Bardamu 24/1/2012, 08:47

    Kokopelli en marche pour la Victoire!


    Communiqué de Kokopelli du 19 janvier 2012

    L’avocat général chargé du dossier Kokopelli devant la Cour de Justice de l’Union Européenne a donné aujourd’hui lecture publique de ses conclusions. Nous avons la joie d’annoncer qu’elles nous donnent entièrement raison!

    En effet, le magistrat conclut à l’invalidité de l’interdiction de commercialiser des semences d’une variété non inscrite au catalogue officiel, et ce aux motifs que cette interdiction, portée par la législation Européenne aussi bien que par la réglementation Française, viole le principe de proportionnalité, la liberté d’entreprise, la libre circulation des marchandises, ainsi que le principe de non discrimination. La quasi-totalité de nos arguments ont été retenus!

    De plus, l’avocat général n’a pas manqué d’affirmer, au contraire de ce qui était avancé par nos nombreux adversaires (Commission Européenne, Conseil de l’U-nion Européenne, République Française, Royaume d’Espagne et société Graines Baumaux), que, d’une part, les règles relatives à l’admission des semences au Catalogue Officiel n’ont «aucun rapport avec la santé des plantes», d’autre part, que «il appartient aux agriculteurs de décider des variétés qu’ils cultivent», enfin que cette législation limite excessivement le choix des consommateurs qui n’ont «ni accès aux denrées alimentaires ou autres produits issus de variétés qui ne satisfont pas aux critères d’admission, ni la possibilité de cultiver eux-mêmes ces variétés, par exemple dans leur propre jardin».

    De même, l’avocat général rappelle à juste titre que «/le fait que les agriculteurs soient cantonnés à des variétés admises réduit enfin la diversité génétique dans les champs Européens».

    Il en conclut logiquement que «les inconvénients de l’interdiction de commercialiser des semences de variétés non admises l’emportent manifestement sur ses avantages.»

    Nous sommes extrêmement satisfaits de ces conclusions et nous avons maintenant l’immense espoir que la Cour suive l’avis de son avocat général et vienne enfin mettre un terme au totalitarisme pluri-décennal de la législation sur le commerce des semences.

    Pour plus d’information, voir sur le site de la Cour de Justice de l'Union Européenne (conclusions de l'avocat général disponibles dans plusieurs langues).

    http://curia.europa.eu/juris/document/document.jsf?text=&docid=118143&pageIndex=0&doclang=FR&mode=req&dir=&occ=first&part=1&cid=66802

    Blanche MAGARINOS-REY

    Avocate de l’Association Kokopelli.

    contact@avocat-magarinos-rey.com

    Association Kokopelli

    http://artdevivresain.over-blog.com/article-victoire-en-vue-pour-l-association-chantre-de-la-biodiversite-vegetale-97567556.html


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    Message  Mech 16/10/2012, 12:35

    une pétition pour annuler la condamnation de Kokopelli contre l’entreprise Graines de Baumaux.

    Depuis plusieurs années l'association Kokopelli travaille dans le sens de la biodiversité en permettant l'échange et la vente de graines de variétés ne figurant pas sur les catalogues des "escrocs de la semence". Elle finance notamment plusieurs programmes auprès de populations rurales démunies afin de leur permettre de retrouver leur souveraineté alimentaire.Seulement, la compagnie Baumaux les accuse de concurrence déloyale et vient de gagner son procès devant la cour européenne qui demande à l'asso. de verser 100000 euros de dédommagement au grainetier...


    Il ne manque que très peu de signatures 7O environ.

    http://www.change.org/fr/p%C3%A9titions/fran%C3%A7ois-hollande-faire-annuler-la-condamnation-de-kokopelli?utm_campaign=action_box&utm_medium=twitter&utm_source=share_petition

    En leur souhaitant longue route.
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    Message  Invité 9/12/2012, 13:39

    Jardinier résistant, échange graines de laitues contre plants de tomates

    Ça n'est qu'un petit stand dans le coin d'une foire bio, à Chadrac, tout près du Puy-en-Velay (Haute-Loire). Une table remplie de sachets de papier froissés, où se côtoient des dames bien mises et des jeunes hommes un peu débraillés. On n'y vend ni achète rien : ici graines et plants sont mis à disposition des jardiniers désireux de découvrir de nouvelles espèces ou de propager des semences rares. Ce stand à l'air anodin, mais c'est un petit nœud de résistance. Car aujourd'hui, alors que la passion française pour le jardinage est au plus haut, les jardineries ont remplacé les échanges entre voisines, et les graines en tous genres se négocient à plusieurs dizaines d'euros les 100 grammes. Quelques jardiniers amateurs et maraîchers bio ont donc décidé de mettre en commun leurs savoirs et leurs précieuses semences, comme pour ne pas céder au diktat de la société de consommation qui impose, même à celui qui veut cultiver ses propres laitues, de passer à un moment ou à un autre par la case "achat".

    Graines et Semences 24112012-2012-11-Semences-1-530x353

    "Bien sûr, il y a un côté militant", répond Guylaine Ressot, enseignante d'une soixantaine d'années, quand on lui demande comment elle conçoit le simple fait de plonger sa main dans un sac de ces graines. Simplement mises à disposition de qui voudra en garnir ses plates-bandes, elles pèsent lourd, ces petites graines. Il faut dire qu'en France, il existe un catalogue officiel des semences, et que le commerce de graines qui n'y sont pas inscrites est interdit.

    Evidemment, rien ou presque, ici, ne figure au fameux catalogue. On est donc, en théorie du moins, dans l'illégalité. "Si les gendarmes débarquent, ils peuvent tout saisir et mettre les scellés", assure Raoul Jacquin, une des références françaises sur les graines, membre de l'association Kokopelli, qui conserve, diffuse et vend des semences non inscrites. D'autres sont moins catégoriques sur la possibilité ou non de pratiquer ce type d'échanges, tout en affirmant la nécessité pour maintenir les espèces qui ne sont pas vendues par les industriels de l'agro-alimentaire. Les dames plus âgées qui sont là, elles, ont l'impression de poursuivre ce qu'elles ont fait de tout temps avec leurs voisins. Les autres font valoir que l'on est dans une sorte de zone grise. "Peut-être que ce n'est pas légal, mais c'est juste et légitime", ajoute Christine Coffy, une des organisatrices.

    Les hybrides F1 : une taxe déguisée sur les potagers

    En fait, deux logiques se rejoignent sur ce coin de table : d'un côté l'envie de cultiver ce que l'on veut, parfois en perpétuant des espèces anciennes ou non reconnues, de l'autre le désir de pouvoir faire son jardin sans payer tout les ans pour faire pousser ses légumes. "Acheter toutes ses graines dans une jardinerie, si on y regarde de plus près, cela revient très cher. Alors qu'on ne devrait pas avoir à payer pour ça. On doit se réapproprier la nature", confirme Guylaine Ressot. Car dans le commerce, l'immense majorité des graines sont de type "hybride F1", des croisements sélectionnés auto dégénérescents, qui ne donneront rien si on les replante d'une année sur l'autre. Tout semble fait pour que jardiniers et paysans se retrouvent dans l'obligation d'acheter des semences tout les ans, acquittant comme une taxe déguisée sur les potagers.

    VIDEO : Comment trier des graines ?


    (Sur le site)

    A la joie d'obtenir gratuitement de nouvelles espèces à cultiver s'ajoute souvent un ras-le-bol, si ce n'est une révolte, contre ce système actuel d'achat forcé. "C'est quelque chose que la nature peut nous donner, pourquoi est-ce que je devrais l'acheter ?", interroge Aurore Verlant, jeune femme de 26 ans arrivée dans la région il y a peu. "Est-ce qu'à l'avenir, on va se rendre compte qu'il faut changer les choses et, par exemple, arrêter de se nourrir de produits en provenance de l'autre bout de la planète ?", continue-t-elle, remplissant sa sacoche de haricots d'Espagne, de noyaux de pêches de vigne, de graines de lupin coloré et d'aneth.

    A côté, Mohand, un jeune homme venu d'Ardèche, affiche un large sourire. Se décrivant comme un "semeur militant", il explique : "C'est la poule aux œufs d'or ici. Mais l'or, on se le partage. Et tant qu'on se le partage, il en reste." Comme beaucoup ici, il nourrit, depuis la ferme où il s'est installé avec un ami, des rêves d'autonomie alimentaire. Un des credo de ralliement du groupe, dont beaucoup se reconnaissent proches du mouvement décroissant.

    Graines et Semences 24112012-2012-11-Semences-2-530x353

    Si le dimanche, une foire bio tout ce qu'il y a de plus courant était organisée – avec tisanes, savons fait-main et, bien sûr, du fromage de chèvre–, on n'était pas pour autant dans le mélange écologie et bonne conscience, que l'on reproche un peu rapidement aux partisans du bio. Alors qu'au centre de la salle polyvalente de Chadrac s'organisait un grand débat sur l'opportunité de créer une "maison des semences" en Haute-Loire, pour pérenniser les échanges de graines, on sentait qu'il y avait là quelque chose du retrait. Un désir d'extraction hors de la société marchande.

    "Oui, c'est de la dissidence, confirme même Christine Coffy. Parce qu'on fait ce en quoi on croit et qui nous semble être juste. Interdire l'échange de graines, ça serait revenir sur un droit qui va de soi, alors que justement, ça peut-être une réponse à la crise. Il y a des gens qui ont peur de ne pas bouffer, là. On ne va pas leur interdire de planter quand même ?"

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    Message  Bardamu 16/12/2014, 09:57

    LA GUERRE DES GRAINES



    Voici un film utile. Un film qui donne les clés pour comprendre comment des multinationales veulent confisquer le vivant. Un film qui donne envie de se battre pour sauver notre indépendance alimentaire.
    Voir l'article sur LaTéléLibre : http://latelelibre.fr/reportages/doc-la-guerre-des-graines/
    Voir le site dédié au film : http://blog.francetvinfo.fr/guerre-des-graines/



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    Message  Bardamu 9/6/2015, 10:38

    Le Venezuela lutte contre les transnationales
    en produisant ses semences autochtones



    Graines et Semences Upsa-los-caquetc3ados


    https://venezuelainfos.wordpress.com/2015/05/17/le-venezuela-lutte-contre-les-transnationales-en-produisant-ses-semences-autochtones/


    L’initiative a pris corps ce samedi 15 mai avec le semis par les organisations communales et paysannes de deux premiers hectares de mais, dans l’unité de Production Sociale Agricole (Upsa) « Los Caquetíos », située sur l’ancienne route Barquisimeto-Yaritagua  (État de Lara, centre occidental du pays). La variété de maïs “Guanape” permet de produire entre 6 et 7 tonnes de semences par hectare. Le plan comprend d’autres semences de légumes comme la tomate, l’oignon, le piment rouge et le persil produits par l’Institut National de Recherches Agricoles (Inia) et concerne dans une première phase, la mise en culture de 38 hectares de semences agro-écologiques, pour être étendu à la région orientale du pays et dans les états d’Aragua et de Carobobo.

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    Cette avancée est le fruit d’un accord de coopération entre le Mouvement des Travailleurs Ruraux sans Terre du Brésil, représenté par Celia Rodrigues et Messilene Gorete, coordinatrices de la Brigade Internationaliste Apolônio de Carvalho, le Ministère vénézuélien de l’Agriculture et des Terres dont l’actuel titulaire est José Luis Berroterán, et la FAO (Nations Unies).

    « Ce projet est basé sur l’usage de nos semences autochtones, sélectionnées par les producteurs. Il y a une avancée technologique qui va nous permettre de progresser de manière soutenable et sûre : les semences de légumes seront disponible en 70 jours et la semence de maïs en 140 jours. Sans production de semences dans l’agriculture nous continuerons à dépendre des transnationales et nous ne pourrions atteindre la souveraineté alimentaire” a déclaré le ministre Berroteran.


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    Lancement du plan de production des semences autochtones, UPSA « Los caquetíos », 15 mai 2015

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    Graines et Semences Cftin3qwiaaljke

    Présent lors de ce lancement, le représentant de l’Organisation des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation au Venezuela (FAO), Marcelo Resende, a déclaré : « Je veux, au nom des Nations Unies pour l’Agriculture et l’Alimentation, vous féliciter (…) Ici, nous avons un exemple très vivant de la façon dont les paysans, les paysannes, les conseils communaux, les communes, le Gouvernement sont en train de parvenir à la souveraineté et à la sécurité alimentaire. Par conséquent, félicitations à vous tous pour cette initiative ». Resende a réaffirmé la disposition de la FAO à soutenir le Venezuela dans le développement de sa souveraineté alimentaire : « Nous vivons une nouvelle époque, au Venezuela (…) La FAO se joint à ce projet qui est d’une importance fondamentale pour l’agriculture familiale », a-t-il ajouté au sujet du nouveau programme mis en place grâce à un accord entre le Venezuela et le Mouvement des Travailleurs Ruraux Sans Terre du Brésil.

    En juin 2013, à Rome, Italie, la FAO avait décerné un prix au Venezuela pour avoir relevé par anticipation le défi proposé par le Sommet Mondial sur l’Alimentation de 1996, et qui était de réduire de moitié le nombre de personnes souffrant de malnutrition dans chaque pays avant 2015.

    Selon les chiffres de l’Organisation, entre 1990 et 1992, au Venezuela, 13,5% de la population souffrait de la faim alors qu’entre 2007 et 2012, seulement 5% en souffrait encore.
    Chaque jour qui passe, la lutte pour la semence continue.

    Tandis que le jour se lève sur Montecarmelo (Sanare), les membres de la section locale des Guardianes de Semillas se préparent pour l’assemblée et le travail en commun.

    Au même moment à Merida, Lalo boit son café avant de sortir pour prendre soin de la terre et semer des pommes de terre.

    Quant à Analia, elle va confier à un laboratoire de Caracas, le soin d’analyser des échantillons de sols et de semences locales. A Carabobo, déambulant dans les couloirs de l’école d’agro-écologie, Magda s’apprête à quantifier la production de la semaine, avant de tenir conseil avec ses compagnons de travail, afin d’améliorer le cursus de formation pour la plantation et l’entretien des semences. Mariana et Alejandro chaussent leurs bottes, avant d’irriguer les différentes aires agro-productives (agriculture urbaine) se situant à Bellas Artes (Caracas).

    Viana allaite Simon tout en mettant à jour le blog de la commune, en y ajoutant le projet de loi. Gerardo prend place devant l’ordinateur et envoie un email à ses interlocuteurs : « chers camarades, je vous adresse le projet de loi tel que nous l’avons rédigé en commun, faisant suite à 5 débats, une consultation publique organisée par l’assemblée locale, et des séances de travail avec la commission de l’Assemblée nationale, et les ministères de l’Agriculture et de la Terre ; de l’écosocialisme et de l’Eau. La Loi du Pouvoir Populaire est prête, et la lutte continue ».

    Le mouvement Populaire pour la nouvelle Loi sur les Semences regroupe plus de 140 organisations et mouvements sociaux qui se sont donné pour tâche de mettre au point collectivement, une loi nouvelle et révolutionnaire sur les semences. Ce projet de loi, qui va faire l’objet d’une seconde lecture à l’Assemblée Nationale en 2015, s’incrit dans le combat mondial mené contre les organismes génétiquement modifiés (OGM), et toute forme de privatisation de la semence, via les brevets ou les licences d’exclusivité. Etant entendu, que dans cette optique, la semence est un organisme vivant et relève du patrimoine naturel commun. Il s’agit d’un des points-clés de la Loi.



    Des 26 au 29 octobre 2012, s’est tenue la Rencontre internationale des Guardianes de Semillas, à laquelle 300 organisations et institutions sociales se sont associées, démontrant solennellement la participation des organisations du pouvoir citoyen à l’élaboration du projet de Loi sur les Semences, qui parachèvera sur le plan juridique/légal l’engagement historique du Venezuela à être un territoire libre d’OGM. C’est à ce titre, que les unes et les autres ont élaboré collectivement la Déclaration de Montecarmelo.

    Quelque temps auparavant, le 28 juin 2013, le premier atelier d’élaboration collective de la Loi sur les semences a vu le jour, dans le but d’apporter ses propres contributions au débat. Le 22 octobre de la même année, c’était au tour des porte-parole des mouvements sociaux de se rencontrer, en présence de la seconde vice-présidente de l’Assemblée Nationale -Blanca Eechout- et du député à l’origine du projet de loi. Ces échanges ont débouché sur cet accord fondamental : bâtir sur le mode d’un débat populaire constituant, les termes de la Loi Nouvelle sur les Semences. Un pari fondé sur l’élaboration collective –et sur le mode participatif- du projet de loi, associant tout à la fois les pouvoirs exécutif, législatif et populaire.

    Graines et Semences Ley_semillas

    Des discussions animées ont caractérisé les débats organisés autour de diverses tables-rondes et de déjeuners pris en commun. Par ailleurs, la résolution a fait valoir que « les semences dont il est question, excèdent un cadre purement local, autochtone, voire même paysan. Il s’agit plus profondément, de graines d’origine africaine, indigène ». Il a aussi été précisé ce qui suit : « nous ne voulons pas l’obtention de licences d’exclusivité. Nous souhaitons la mise en place d’une forme de protection alternative de nos semences, nous garantissant également un accès libre et gratuit à ces dernières ». Cette initiative collective a pris de l’ampleur, puisqu’elle a vu les débats se poursuivre à Lara, Carabobo, La Azulita, Mérida, Barinas, Anzoategui, avant de rejoindre à nouveau l’Assemblée Nationale. Le mouvement retient son souffle. Le législateur prend le relai. Et au sein des commissions techniques, on attend que le débat constitutionnel se traduise par un projet de loi proprement dit.

    Le texte est proposé en première lecture à l’Assemblée Nationale. L’écart entre pouvoir constitué et pouvoir constituant est tangible. Puisque dans ce cas de figure, c’est le premier qui imprime sa marque, l’approche qui en résulte ne paraît pas tout à fait conforme aux attentes du peuple. A la suite de quoi, le processus de débat public (relatif au projet de Loi) qui s’enclenche, débouche sur une proposition de Loi, émanation du Pouvoir Populaire. Le peuple s’approprie la technique législative pour la faire sienne et la maîtriser. C’est le peuple législateur qui s’exprime ici. Celui qui participera à toutes les tables-rondes prévues dans le cadre de la consultation publique. C’est ainsi que le projet de Loi prend corps.

    Le travail en commun se déroule dans le cadre d’un comité technique. (Ministères de l’Agriculture et des Terres ; de l’écosocialisme et de l’Eau) et Mouvement Populaire pour une Loi nouvelle sur les Semences. On aboutit à un accord, on discute de concepts. Gerardo s’assoit et rédige un email : « chers camarades, je vous adresse le projet de loi tel que nous l’avons rédigé en commun, faisant suite à 5 débats, une consultation publique organisée par l’assemblée locale, et à des séances de travail avec la commission de l’Assemblée nationale, et les ministères de l’Agriculture et de la Terre ; de l’écosocialisme et de l’Eau. La Loi du Pouvoir Populaire est prête, et la lutte continue ».

    Deux ans déjà ont passé. Deux années de discussions, et le mouvement s’empare de la rue, essaimant, recherchant, lisant, se formant. C’est le Peuple Légiférant. Un communiqué est rédigé, qui demande que les dispositions suivantes soient appliquées :

    – Reconnaissance du Pouvoir Populaire organisé en différentes instances telles que le Conseil Populaire de Sauvegarde et de Protection de la Semence Locale, Paysanne, Indigène et Afrodescendante, les systèmes participatifs d’assurance qualité, les installations de stockage et de préservation des semences, à l’instar des enseignants populaires et des formes traditionnelles d’organisation citoyenne.

    – Application de licences libres aux semences, comme mécanisme de protection juridique/légale des connaissances et innovations relatives aux graines, pouvant faire l’objet de droits de propriété intellectuelle sous la forme de brevets. Dans ce secteur, on les appelle les « droits de l’obtenteur » ou « licences exclusives pour la production et la commercialisation ». Ces licences d’exclusivité favorisent la monopolisation, l’accaparement et l’appropriation des semences. Un état de fait allant à l’encontre de notre Constitution Bolivarienne, qui stipule que « le génome des êtres vivants ne peut être breveté ».

    L’application de licences libres aux semences que la nouvelle Loi sur les Semences autorise, permet ainsi de protéger les graines contre toute forme d’appropriation privée, (qui restreint les droits d’améliorer, d’utiliser et de partager librement ces dernières) à travers l’établissement d’un contrat de droits non exclusifs. Autrement dit, l’application de licences libres aux semences garantit le caractère anti-brevet du projet de Loi.

    -Interdire et sanctionner la production, l’importation, la commercialisation, la distribution, la propagation et l’usage de graines transgéniques, dont la menace qu’elles font peser sur l’agrobiodiversité, la santé des peuples, et la souveraineté de l’Etat est reconnue.

    -Reconnaître et revitaliser les connaissances traditionnelles associées aux semences indigènes, paysannes et afrodescendantes, comme patrimoine des peuples et de la nation.

    -Promouvoir la revitalisation des systèmes de production, de distribution, de circulation, d’échange et de consommation des semences indigènes, paysannes et afrodescendantes, reposant sur le principe de co-responsabilité.

    Au final, une résolution qui engage l’ensemble du mouvement est mise au point : « nous déclarons l’adoption de cette loi révolutionnaire, dont les termes sont issus des discussions antérieures avec le Pouvoir Populaire. Partie prenante de la lutte anti-impérialiste et en défense de la Patrie ». De plus, cette loi nouvelle sur les semences, « reflète l’héritage que nous a légué le président Chavez. Un héritage présent dans notre Constitution Bolivarienne, qui établit ce qui suit : les êtres vivants, mais aussi les connaissances et innovations émanant des peuples indigènes, ne peuvent être privatisés. Par ailleurs, cette loi se place dans le droit fil d’un Venezuela libre d’OGM, selon les propres termes du Commandant Chavez, auxquels il associait la dénonciation de l’agro-business et des semences transgéniques, véritables menaces pour la souveraineté des peuples, et la santé de l’humanité ».

    En définitive, l’on peut désormais s’appuyer sur une Loi nouvelle et révolutionnaire sur les semences, issue d’une proposition du Pouvoir Populaire, en accord avec les pouvoirs exécutif et législatif. En attendant le passage en seconde lecture de la proposition de loi à l’Assemblée Nationale, le temps passe, jour après jour, et le secteur de l’agro-industrie pro-OGM tisse sa toile, tandis que la lutte engagée contre lui continue.


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    Sources :

    http://www.avn.info.ve/contenido/fao-reconoce-avance-venezuela-materia-seguridad-y-soberanía-alimentaria

    La Cultura Nuestra http://laculturanuestra.com/?p=438, Texte: Liliana Buitrago. Photos : Alejandra Teijido; Colectivo Agujero Negro; Yrleana Gómez

    Traduction : Jean-Marc del Percio

    Voir aussi : « Au Venezuela, le peuple légifère contre Monsanto« , https://venezuelainfos.wordpress.com/2013/12/20/comment-faire-une-loi-au-venezuela/ et « Le Venezuela signe avec les Sans Terre du Brésil un important accord de coopération », https://venezuelainfos.wordpress.com/2014/10/30/le-venezuela-signe-avec-le-mouvement-des-sans-terre-du-bresil-un-important-accord-de-cooperation/

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