LE NOUVEL ORDRE MONDIAL (Partie 1)
Le "Nouvel Ordre Mondial", apprendre son histoire, comprendre son plan, et connaitre son but.
Depuis la première référence publique au NOM, qui sera prononcée par un chef d'Etat (par Bush le 11 septembre 1990), cette expression, paraissant anodine au départ, trouve depuis pas mal d'années déjà, de plus en plus d'échos. Par rapport à un futur "gouvernement unique mondial", que tout le monde peut maintenant voir poindre à l'horizon. Mais, au-delà des mises en garde, par les multiples sites traitant du sujet sur internet, il est important de connaitre le cheminement des évènements au cour de l'Histoire, qui nous ont fait arrivé, où nous en sommes aujourd'hui. Et de toutes les implications et les relations établies entre les différents acteurs: les dirigeants, hommes politiques, organisations, groupes financiers ou commerciaux, entreprises privées,...etc.
Parce que, le NOM n'est pas uniquement quelque chose de purement théorique, bien au contraire. Il est au départ, basé sur une idée et un concept, "un seul Etat, un seul parlement, une seul monnaie, une seule population". Mais qui a vu pour devenir une réalité, la création de nouvelles entités politiques, la provocation d'importants évènements divers, et la mise en place dans la vie courante, de choses finalement très concrètes.
Il est bon de voir tous les tenants et aboutissants, pour mieux comprendre en ayant une vue d'ensemble des évènements antérieurs et de la situation actuelle. C'est en reliant les différents points, que l'on peut entrevoir leur plan.
L'origine historique des "lobby" et des "think tank".
Leur influence et leur pouvoir remonte à beaucoup plus longtemps que l'on ne le croit. Reprenons l'Histoire.
Suite à l'instauration de la "Grande Charte" du 15 juin 1215. Après la défaite du roi Jean Sans Terre d'Angleterre, le 27 juillet 1214 à Bouvines face au roi Philippe Auguste, les barons Anglais obtinrent des privilèges politiques et financiers qu'ils n'avaient pas auparavant. A partir de ce moment, la couronne Britannique fût obligée de tenir compte des avis et de collaborer avec eux. Ils détenaient une puissance financière propres à réaliser leurs ambitions commerciales. Cela est à l'origine de la naissance de groupes de pressions (appelés "lobby") qui, par les moyens de la finance, du renseignement ou des médias, exercent une pression sur le pouvoir politique. Ce dernier devint dépendant des appuis et de ressources financières pour son maintien au pouvoir. Avec l'obligation de tenir compte des avis et des conseils émanant de ces groupes. Ces deniers, (appelés "think tanks", "groupes de réflexion"), devinrent la base de groupes élitistes, de futurs oligarques. Ils sont devenus, petit-à-petit, les rouages incontournables d'une minorité active influençant l'histoire du monde anglo-saxon puis, par le biais des relations étrangères, du monde entier.
Contrairement à la France, où toute activité est soumise à l'Etat, ces organisations ne dépendent pas d'une autorité nationale. Dès le Moyen-Age, des compagnies comme les "London Staplers", les "London Mercers Company" ou encore la "British East India Company" (la BEIC au XVIIème siècle) deviendront les principaux acteurs de l'impérialisme Britannique. Ensuite, c'est l'aristocratie commerciale et financière Anglaise, qui appliqué son pouvoir sur les Etats et exercé sa main-mise sur les richesses, de génération en génération.
La défaite Française en Amérique du Nord conduira au Traité du 10 février 1763, qui peut être considéré comme l'acte fondateur de la montée en puissance de l'oligarchie Britannique. En effet, la perte de la Nouvelle France (les colonies Françaises au Canada) donna à la Couronne Britannique un nouveau continent, l'Amérique, aux richesses immenses.
La connaissance d'une conspiration ne date pas d'aujourd'hui.
Effectivement, cela peut paraître incroyable, mais dès la fin du XVIIIème siècle, certaines personnes savaient très bien ce qui se tramait secrètement. Et déjà à cette époque, plusieurs auteurs ont tenté de prévenir la population. Voyez par exemple cette couverture d'un livre publié aux Etats-Unis en 1798, écrit par l'Ecossais John Robison et dont le titre est révélateur: "Preuve d'une conspiration contre toutes les religions et les gouvernements d'Europe fomentée dans les réunions secrètes des Franc-Maçons, Illuminati, et des sociétés de lecture" (photo ci-dessous). Et comme vous allez le voir par la suite, il y en eu d'autres.
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Comme l'explique le polémiste et essayiste l'abbé Barruel, dans son livre "Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme" (quatre volumes, publiés à Hambourg entre 1797 et 1799), celui-ci soutient la thèse selon laquelle la société secrète des "Illuminés de Bavière" (les "Illuminatis", fondée en mai 1776 par Adam Weishaupt), aurait infiltrée la Franc-Maçonnerie afin de renverser le pouvoir en place en France, aussi bien politique que religieux. Ses informations provenaient principalement de deux personnes. De Jean Auguste Starcke, un pasteur Luthérien Franc-Maçon et d'un journaliste Viennois nommé Aloïs Léopold Hoffman.
Et ce ne fût pas le seul ouvrage Français publié durant cette période, qui avertissait sur ce qui était en train de se produire. Il y eu aussi "Essai sur la secte des Illuminés", écrit par le Marquis de Luchet, publié en janvier 1789. Il y écrivait notamment:
"Personnes trompées. Vous devez comprendre qu'il existe une conspiration en faveur du despotisme, et contre la liberté, l'incapacité contre le talent, du vice contre la vertu, de l'ignorance contre la lumière!... L'objectif est la domination universelle."
Et il y donnait aussi des précisions sur le "réseau d'information" organisé et sur son utilisation:
"Ces Cercles ont des voyageurs anonymes. Ce sont ordinairement des hommes d'un extérieur simple, espèce de Gens de Lettres affectant la philanthropie. Ils vont épier les secrets des Cours, des Collèges, des Tribunaux, des Chanceliers, des Consistoires, des Familles, et reviennent enrichir les Cercles d'un amas de délations, de notes sur le caractère des Gens en place, sur les faiblesses des Princes; ils révèlent les occupations et les défauts des Philosophes, qu'ils appellent les ennemis...".
"...Tout est mis sous les yeux du Cercle qui, profitant des odieux résultats de cette ténébreuse inquisition, apprend ainsi à connaître les objets de ses prédilections ou de ses vengeances; qui doit être desservi ou préconisé; que l'on doit élever ou perdre, ou du moins ceux dont il faut se défier ou cultiver les fanatiques dispositions."
"...Chaque membre d'un cercle appartient également à tous les autres, de sorte qu'un Vénitien arrivant pour la première fois à Breslau, introduit dans le cercle de cette ville, est admis aux mêmes secrets que ceux qui le composent depuis dix ans, et se trouve aussi intimement lié que s'il avait la même patrie et les habitudes nées dans l'âge heureux de l'innocence. Ces cercles sont donc les points de correspondance, les fanaux posés sur cette mer d'iniquité; et pour faire mieux saisir cette chaîne invisible, j'entrerai dans un détail plus circonstancié. Francfort sur le Mein, par exemple, instruit Mayence, Darmstadt, Neuwied, Cologne, Weimar. Weimar éclaire Cassel – où réside le marquis de Luchet –, Gottingen, Wetzlar, Brunswick, Gotha. Gotha porte sa lumière à Erfurt, à Leipsick, à Halle, à Dresde, à Dessau. Dessau se charge de Torgau, de Vittemberg, de Mecklembourg, de Berlin. Berlin communique avec Stettin, Breslau, Francfort sur l'Oder. Francfort prend soin de Konigsberg et des villes de la Prusse. En suivant cette échelle; on voit clairement qu'il y a des liens assez resserrés entre Mayence et la Pologne, et que tout un pays est bientôt connu dans ses parties les plus cachées. Que le Lecteur maintenant attende cette communication de Royaume à Royaume, et qu'il suppose un centre où aboutiraient les plans de ceux qui administrent l'Europe; on voit alors quels sont les véritables maîtres de chaque pays."
Certains pourraient critiquer des ouvrages actuels, en les reléguant au niveau de "littérature conspirationnistes" (sous le prétexte de vouloir faire du "sensationnel"). Mais on ne peut aisément pas négliger le résultat des investigations effectuées aux moments même des évènements historiques. Et qui en arrivent toutes à la même conclusion, en révélant les rouages d'une conspiration concrète. En cela, qu'il s'agisse de Robison, de l'Abbé Barruel, de Luchet, leurs conclusions respectives se rejoignent. Disant que la révolution Française a était manigancée par une action secrète de la Franc-Maçonnerie, infiltrée au préalable par les Illuminati. (1)
La Révolution Française.
Derrière la révolution Française, dont tout le monde croit qu'elle a était "naturellement", provoquée par le peuple et la colère de la rue, se trouvait en fait l'intervention de plusieurs personnages, qui agissaient en coulisse. Certains sont devenu célèbres, mais d'autres sont beaucoup moins connu. Parmi les Français impliqués, on peut citer entre autres: Robespierre, Desmoulin, Danton, Diderot, Mirabeau, La Fayette, Condorcet.
Ces derniers étaient tous, non seulement des Franc-Maçons, mais de plus, ils faisaient tous partie de la même loge maçonnique, la loge des neuf soeurs.
D'ailleurs, il faut savoir que la devise choisie, par la nouvelle république naissante: "Liberté, égalité, fraternité", était en fait la devise de la grande loge de France.
La monarchie avait ses qualité et ses défauts. Et même si la Révolution était en soi légitime, de part les dures conditions de vie du peuple, cela a provoqué une chose dont on ne parle jamais. Avec une monarchie établie, cette dernière détient toutes les richesses (évidemment, cela n'est pas égalitaire), mais l'avantage de ce système, était que le Roi ne dépendait pas des banques privées. Le pouvoir royal était donc totalement indépendant du système financier privé. La Révolution a modifiée cet état de chose. Apportant concrètement une "privatisation" des biens de la noblesse et du clergé (puisque n'importe qui pouvait en acheter, ce que l'on appellera, les "biens nationaux"), et un financement du nouvel Etat, rendu dorénavant possible pour les banques.
C'est d'ailleurs au tout début de la Révolution, que seront créés les "assignats", qui seront les premiers billets en "argent papier", mit en circulation en France dès 1789-90, et qui étaient garantis sur les "biens nationaux" (avant, tout le monde utilisaient les monnaies d'or, d'argent et de bronze).
Durant les années suivantes, Napoléon sera le seul opposant aux Anglais, et un solide contre-poids au pouvoir Anglo-saxon, mais cela ne durera qu'une dizaine d'années. Après la défaite de Waterloo en 1815, la puissance anglo-saxonne n'aura plus de rivaux dans le domaine maritime. De par sa puissance démographique, le peuplement de vastes territoires en Amérique du Nord, en Afrique australe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, l'Angleterre contrôle plusieurs points stratégiques partout dans le monde (Gibraltar, Hong Kong,...), avec une mainmise sur des territoires, sur presque tous les continents. Les avancées technologiques (révolution industrielle) et un secteur bancaire performant, permettent à cette aristocratie commerciale de Londres et de New-York, de pouvoir envisager un réel contrôle du monde, sous les auspices de la City et de Wall Street. L'un des acteurs de ce plan s'appelait Cecil Rhodes.
Cecil Rhodes (1853-1902)
D'origine Britannique, il émigre en Afrique australe où sa personnalité et ses qualités lui feront faire fortune dans le diamant. Il sera à l'origine de la création de l'industrie diamantaire De Beers en liaison et avec l'appui de Nathaniel Mayer Rothschild. Son immense fortune lui ouvrira les portes de la colonie Britannique. Cecil Rhodes permettra à l'Etat Sud-africain (colonie Britannique), de prendre forme quelques années après sa mort en 1910. Son influence financière et politique lui permirent aussi de contrôler des territoires à qui il donna son nom et qui devinrent: la Rhodésie. Qui sera divisé plus tard en Rhodésie du Nord et Rhodésie du Sud, ces états deviendront ensuite la Zambie et le Zimbabwe.
De plus, Cecil Rhodes, convaincu de la supériorité de la "race" anglo-saxonne, concevra une politique, pour assurer cette prééminence. pour obtenir l'union de tous les pays anglo-saxons ou, plus exactement, la création d'un bloc réunissant l'Empire britannique et les Etats-Unis d'Amérique. L'ensemble doit constituer un socle permettant la naissance d'un Etat mondial animé des principes et de la philosophie de l'aristocratie commerciale anglo-saxonne.
Pour arriver à ses fins, il estime nécessaire de recruter des personnalités supérieures au sein des universités qui, animées du même idéal, seront soutenues pour occuper tous les postes clés, aussi divers que: l'économie, la finance, l'armée, l'éducation, le renseignement ou encore le journalisme. Ainsi, ces différentes personnes convergeront ensemble vers un même but afin de former les esprits dans leurs pays respectifs, tout en développant les structures politico-économiques, qui conduiront à terme, à l'émergence de cet Etat mondial.
Dans son esprit, cela passe par la création de bouses pour les étudiants, les "bourses d’études Cecil Rhodes" (les "Rhodes Schoolarships"). Ce sera en 1904 que ses proches collaborateurs lanceront les premières bourses d'études portant son nom à l'université d'Oxford. Ses concepts ont forgé le monde depuis le XXIème siècle. Nous pouvons citer, parmi les bénéficiaires des bourses d'études Cecil Rhodes: le Premier ministre Australien Bob Hawke; James Wolsey, directeur de la CIA (1993-1995); Wesley Clarke, patron de l'OTAN au cours des années quatre-vingt dix et l'acteur majeur de la destruction de la Yougoslavie en mars 1999; le président Bill Clinton (promotion 1968) ou encore James William Fullbright (sénateur de l'Arkansas et grande figure de la politique aux Etats-Unis).
L'action des proches collaborateurs de Cecil Rodhes à été déterminante. Ces hommes (cités dans le livre "Anglo-American Etablishment" de Carroll Quigley) se caractérisent tous par le fait qu'ils occupent les secteurs clés de la société Britannique dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Ils ont déterminé l'avenir du monde d'une manière implacable. Parmi eux, trois personnages se distinguent.
Le successeur et fils spirituel de Cecil Rhodes est Alfred Milner (appelé aussi Lord Milner). Parmi ses nombreuses activités, il fût le directeur de la London Joint Stock Bank, et le chef du cabinet de guerre du Premier ministre Lloyd George pendant la guerre 1914-1918. Durant ce conflit, un événement déterminant pour les générations futures arriva en novembre 1917. En effet, la "Déclaration Balfour" (d'après Arthur James Balfour, homme politique Britannique) affirmait sous l'égide du gouvernement Britannique, la reconnaissance d'un foyer juif en Palestine. Cette reconnaissance fut officialisée directement par une lettre adressée à Walther Rotschild qui était l'intermédiaire avec le mouvement sioniste en Grande-Bretagne. En réalité, le véritable auteur de la déclaration était Alfred Milner.
Ensuite il y a Philipp Kerr (devenu lord Lothian), qui fût le secrétaire privé de Lloyd George. Il était au centre des échanges politiques du Premier ministre Anglais et était un des rouages importants, pour l'ensemble du "groupe Milner" (par la suite, il fût ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington).
Enfin, Lionel Curtis. Outre avoir participé aux discussions du Traité de Versailles, il est l'auteur de l'expression "Commonwealth of nations" ("Communauté de nations") dont l'application date de 1948. Cette expression est le résultat de travaux dont le but était de préparer l'Empire Britannique à des changements politiques qui conduiraient à une organisation mondiale. Ces travaux appelant à un Commonwealth remontent à 1916. Enfin, Lionel Curtis a joué un rôle déterminant en 1919, dans la création du "think tank" Anglais, le Royal Institute of International Affairs ("RIIA" appelé aussi "Chatham House", l'équivalent du "CFR" Américain). En plus des bourses d'études, il y eu la création de la "Fabian Society" ("La société fabienne").
La "Fabian Society".
La société fabienne est un institut créé à Londres en 1884, sous l'impulsion du politique Anglais comme Sydney Webb et de son épouse, Béatrice Webb, ou encore de l'écrivain Irlandais George Bernard Shaw. Cette société se fit sous l'influence de promoteur du socialisme comme Robert Owen qui transmit ses idées à John Ruskin, professeur de l'université d'Oxford et qui influença Cecil Rhodes). D'autres, imprégnées de l'idéal socialiste chrétien comme Frederik Derrison Maurice ont ouvert la voie à la fondation de la société fabienne.
Le choix de "fabien" ("fabian") se réfère au général romain de l'époque des guerres puniques (vers 200 av - JC), Fabius Cunctator (le "temporisateur"). Face au général carthaginois Hannibal, le militaire romain pratiquait la politique de guérilla qui consistait à ne pas brusquer les choses afin d'atteindre son but. C'est cette méthode de changement en douceur mais inéluctable qui est appliqué par la société fabienne. Celle-ci défend le principe d'une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme (l'état providence) et du capitalisme (les lois du marché et le libéralisme), le tout devant aboutir à la mise en place d'une économie monopolistique dans le cadre d'un état mondial. Afin de répondre aux ambitions de cette société, ses dirigeants estiment qu'il faut y aller pas à pas ou, selon leur expression, par "graduation".
L'influence de cette société est immense car de nombreux politiques Anglais ont été membres de la société fabienne. Cependant, cette influence a été d’autant plus importante que cette société est à l'origine de la création de la "London School of Economics" (LES) en 1895 sous l'impulsion de Sydney Webb. Cette prestigieuse école de formation économique qui s'est diversifiée par la suite a formé, dans l'esprit fabien, des générations de dirigeants Anglais, mais aussi de nombreux étudiants autour de la planète. Ils sont souvent devenus des acteurs majeurs de la vie politique et économique de leurs pays. Comme l’ancien président de la Commission Européenne, Romano Prodi; le président John Kennedy (2); la reine du Danemark Margarethe II; Pierre Trudeau (Premier ministre Canadien); le lobbyiste et membre de plusieurs think tanks Richard Perle; le financier George Soros (fondateur des instituts Open Society); l'ancien conseiller de François Mitterrand, Erik Orsenna et même le chanteur des Rolling stones, Mike Jagger (il ne fera qu'un an). Cependant, l'influence de cette société a été variée, entre autres grâce à l'action d'un de ses membres, l'écrivain Herbert George Wells.
Inspiré par l'idéal fabien, H.G Wells a su développer ses vues dans de nombreux livres. Auteur de succès comme L'Homme invisible, La Machine à remonter le temps ou encore La Guerre des mondes. Cet écrivain Anglais a répandu ses convictions dans un ouvrage paru en 1928, "Open conspiracy" (carrément "conspiration ouverte"), prônant un Etat mondial sans classe, contrôlant tout ("une nouvelle communauté humaine" selon son expression), encourageant la réduction drastique de la population mondiale avec la pratique de l'eugénisme. En fait, dès le début, H.G Wells présenta ses théories dans un ouvrage méconnu et dont le titre est exactement la formule maçonnique "Ordo ab chao", "La Destruction libératrice". Cet ouvrage (paru en 1914) raconte l'histoire d'une guerre généralisée aboutissant à la création d'un Etat mondial constitué en 10 blocs ("10 circonscriptions" selon sa formule). C'est d'ailleurs dans ce livre que l'on trouve l'expression "Nouvel ordre mondial". Par la suite, H.G Wells récidivera en publiant un autre livre en 1940 au titre sans équivoque: "Le Nouvel Ordre Mondial".
Tous les représentants fabiens fréquentaient et collaboraient avec l'équipe de Cecil Rhodes puis de Lord Milner. Un véritable esprit de corps pour arriver à un but commun, un état mondial. Ces élites anglo-saxonnes, ne sont que la continuité de l'aristocratie commerciale du Moyen-Age. Il ont continué à rassembler leurs forces au sein d'autres clubs comme la Pilgrim Society en 1902 à Londres et à New York. Puis en 1910, avec la création de la "Round Table".
La Round Table.
La création de la "Round Table" (la "Table Ronde"), fût une étape décisive dans les préparatifs devant mener à un état mondial. En effet, cet institut haut de gamme fût créé en liaison avec les élites financières Américaines pour assurer la prééminence du monde anglo-saxon. D'autres "Round Table" furent créées dans toutes les colonies de l’Empire Britannique mais aussi aux Etats-Unis. Prenant la suite des ambitions de Cecil Rhodes, des financiers de renom encadraient l'équipe de Lord Milner. Comme Alfred Beit, Sir Abe Bailey et la famille Astor. D'autres groupes se sont ajoutés au désir de mondialisme animée par la Round Table, comme la banque J.P Morgan, la banque Lazard ou encore les familles Rockefeller et Whitney.
Ces grandes familles, animées par une finalité commune, n'en sont pas moins déchirées par des dissensions internes. On peut en relever essentiellement deux. La première s’appelle les rivalités internes. Les rivalités d'ambitions et d’ambitieux cherchant plus de pouvoir, plus d'influence et plus de richesses afin d'occuper les meilleurs places ont existé durant toute l'histoire de cette aristocratie. Le deuxième point est propre à la Round Table. En effet, sous l'apparente unité de vue se cachent deux courants de pensée. Dans les deux cas, ces courants poursuivent le même but: l'instauration d'un état mondial. Cependant, deux courants s'affronte. L'un défend le principe de la constitution d'un bloc anglo-saxon unifié (l'Empire Britannique associé aux Etats-Unis); ce socle anglo-américain représentant la base fondatrice et permettant au reste du monde de d'y adhérer. Tandis que l'autre courant estime qu'il n'est pas nécessaire de privilégier la naissance d'un Empire anglo-saxon comme point de départ à un monde unifié. Celui-ci prône plutôt l'émergence d'un monde où aucun pays seraient en mesure d'imposer sa loi ou sa philosophie politique. Il s'agit pour les partisans de cette seconde voie, de créer une sorte de "mélange général", qui unifierait l'humanité toute entière en un seul bloc et sans plus aucune distinction. Nous avons là une opposition entre les tenants du mondialisme anglo-saxon et celui des partisans du mondialisme planétaire.
La Première Guerre Mondiale.
La Première Guerre mondiale sera le premier changement majeur provoqué. Mais il est bon d'apporter des informations sur ce qui a déclenché cette guerre, l'attentat de Sarajevo le 28 juin 1914 avec l'assassinat de l'archiduc Ferdinand, héritier du trône Autro-Hongrois, et d'expliquer le rôle que les élites anglo-américaines y ont joué.
L'assassin de l'archiduc faisait partie d'une société secrète Serbe, appelée "L'ordre des mains noires". En janvier 1914, les membres ce sont réunis avec d'autres membres de la Franc-Maçonnerie Française et du Grand-Orient, à Toulouse, pour préparer l'attentat de Sarajevo. Dirigé par Gravilo Princip, ils croyaient servir la cause Serbe, mais seront en fait manipulé et utilisé, afin de provoquer un premier conflit mondial.
Au cour des années cinquante, il y eu une commission d'enquête du Congrès sur les différentes "fondations pour la Paix" (qui sont exonérées de taxes et d'impôts). Et bien, l'enquête (menée par le "Comité Reece") sur les Fondations Rockefeller, Ford et Carnegie, "pour la Paix", à montrée que toutes ces institutions sois-disant pacifiques, ont en fait toutes contribuées à provoquer la guerre.
Norman Dodd, le Directeur des recherches du comité d'enquête a déclaré que lors d'audition des administrateurs de la fondation Carnegie, les enquêteurs ont comprit le principe utilisé pour provoquer une guerre. Concernant les risques de guerre, à la question: "Comment impliquerions-nous les Etats-Unis dans une guerre ?", la réponse fût: "Il faut contrôler le Département d'Etat". Les nominations au fil des années, au Département d'Etat (le Ministère des affaires étrangères Américain) corroborent bien cette aspect des choses. Poursuivant leurs investigations, ils découvrirent que la fondation Rockefeller, très impliquée dans l'éducation, a tout simplement approché de prestigieux historiens Américains, afin de les convaincre, pour que toutes les maneuvres au niveau de la politique étrangère, ne figurent pas dans les livres d'histoire des Etats-Unis. Ils découvrirent qu'il y avait en fait un véritable "endoctrinement social", du peuple Américain. En vu de leur faire accepter la nécessité d'un "gouvernement mondial".(4)
La Première Guerre Mondiale a été provoquée pour modifier totalement la vie des populations du monde (pendant les auditions il fût établit que "le seul moyen connu qui soit le plus efficace pour pour modifier la vie d'un peuple entier", était une guerre). Il leur fallait détruire le système "hiérarchique" structuré et surtout totalement indépendant, de la majorité des familles régnantes en Europe (à part la famille royale Britannique des Windsor, qui est étroitement liée aux oligarques du NOM). Mais plusieurs autres souverains, se trouvant dans le camps des perdants, ont tous vu leur règne cesser d'exister des suites de la guerre, et du remembrement de l'Europe après guerre, discuté au Traité de Versailles.
La Révolution Bolchevique.
Pour organiser la fin de l'empire Russe, l'une des plus puissantes monarchies d'Europe, il faut signaler la mission déterminante du Suédois Olof Aschberg, à la tête de la banque Nya Banken de Stockholm. Il sera le grand financier qui servit d'intermédiaire entre Wall Street et la City d'un côté, et les dirigeants bolcheviques de l'autre. Son surnom était le "banquier de la Révolution mondiale". Comme le rappelle Antony Sutton, la banque d'Olof Aschberg avait une filiale à Londres, la "Bank of North Commerce", dont le président Earl Grey appartenait à l'équipe de Cecil Rhodes et de Lord Milner. Ce dernier joua aussi un rôle capital au sein de l'oligarchie anglo-saxonne. En effet, c'est Lord Milner qui arriva à convaincre le Premier ministre Lloyd George de soutenir fermement la révolution bolchevique. Cette évolution capitale, qui eu les répercutions que l'on sait sur l'avenir du monde, s'est faite suite à la visite à Londres, à la fin de l'année 1917, de William Boyce Thompson, un membre du comité directeur de la Banque fédérale Américaine (la "Fed") et d'un représentant de la banque JP Morgan, Thomas W. Lamont.
W.B Thompson sera un agent au service de l'oligarchie au sein de la Croix-Rouge Américaine, qui était présente à Petrograd en 1917. Cette couverture lui permit de fournir, entre autres choses, la somme énorme pour l'époque d'un million de dollars aux bolcheviques. Sur le chemin du retour vers New York, il fit une escale à Londres pour soumettre un mémorandum à Lloyd George, qui appeler au soutien à la révolution bolchevique. Lord Milner, grand admirateur de Karl Marx, ne fit qu'appuyer William Boyce Thompson dans sa démarche afin de faire plier Lloyd George. C'est bel et bien par cette action politico-financière déterminante de l'oligarchie anglo-américaine, que la révolution bolchevique pût avoir lieu.
La guerre 14-18 a permit le succès de la Révolution d'Octobre. Si l'armée avait été dans le pays pour maintenir l'ordre, au lieu d'être éloignée au front, elle serait bien-sûr intervenue plus massivement lors des révoltes, et la tentative de révolution aurait bel et bien échoué. Au lieu de cela, bon nombre de militaires rentré du front, découragé et ne croyant plus en l'empire Russe, se rangeront du côté des révolutionnaires. Il faut signaler que la défaite Russe face à l'Allemagne, fût grandement facilité par les manques et les retards délibérés d'approvisionnement en armes, à destination des forces Russes. Car, ceux-là même qui finançaient la Révolution Bolchevique, étaient aussi les fournisseurs en armement de l'armée Russe. Mais à la chute de l'Empire Russe, il faut aussi ajouter la fin de l'empire Austro-Hongrois, des royaumes de Serbie, du Monténégro, d'Albanie, de Bulgarie.
Le Congrès de Versailles.
Pendant cette "Conférence de la paix" (appelée plus tard "Congrès de Versailles"), tous les principaux acteurs des pourparlers avaient en fait leurs "éminences grises", qui intriguaient en coulisse, pour être sûr d'avoir le "monde d'après-guerre", qu'ils souhaitaient.
Derrière le Président Américain Wilson, il y avait Mandel House et Bernard Baruch; Le premier ministre Britannique Lord était conseillé par Alfred Milner et Sir Phillip Sassoon; le Français Georges Clémenceau était secondé par son ministre de l'intérieur Georges Mandel (et pas le ministre des affaires étrangères, mais on comprend mieux lorsque l'on sait que Mandel était affilié aux Rothschild).
Et parmi la "American Commission to negociate peace", la "Commission Américaine des négociations pour la Paix", se trouvait: les frères Dulles, Paul Warburg, Thomas Lamont de la banque J.P. Morgan, Robert Lansing, et Walter Lipmann, fondateur de la version Américaine de la Fabian society.
Dans la délégation Allemande il y avait Max Walburg, qui avait son propre frère Paul Warburg, présent dans la commission Américaine!
Et le Baron Edmond de Rothschild avait été invité à la conférence, il soutenait la création d'un état juif en Palestine, et le Congrès de Versailles lui donnera son appui.
Suite à ce Congrès, la Cour Mondiale de La Hays au Pays-Bas verra le jour, ainsi que la "Société des Nations", la première ébauche pour avoir une organisation mondiale.
(1) Il y a aussi le livre "La Révolution Française préparée par la Franc-Maçonnerie", par De Lannoy, publié en 1911 chez P. Lethielleux, libraire-éditeur. Pour voir cet ouvrage, 125 pages téléchargeables au format PDF, cliquez sur le lien link.
(2) C'est ici que l'on voit que lorsque l'un des leurs, ne veut pas "marcher droit" et veut assumer sa présidence en total indépendance, en n'hésitant pas à prendre "des décisions qui fâchent", et bien alors, ils n'hésitent pas à le faire supprimer.
(3) Pour voir en détail le rapport de la Commission Reece, sur l'implication des fondations dans le domaine éducatif, 15 pages téléchargeables au format PDF, cliquez sur le lien link
Sources:
"La marche irrésistible du nouvel ordre mondial", par Pierre Hillard, Editions François-Xavier de Guibert;
"Final Warning, a History of the New World Order", par David Rivera, Editions Progressive Press.
"Wall Street and the Bolshevick Revolution", par Antony Sutton, Editions Veritas publications;
www.mondialisation.ca;
www.liberius.net;
www.s3.amazonaws.com;
Le "Nouvel Ordre Mondial", apprendre son histoire, comprendre son plan, et connaitre son but.
Depuis la première référence publique au NOM, qui sera prononcée par un chef d'Etat (par Bush le 11 septembre 1990), cette expression, paraissant anodine au départ, trouve depuis pas mal d'années déjà, de plus en plus d'échos. Par rapport à un futur "gouvernement unique mondial", que tout le monde peut maintenant voir poindre à l'horizon. Mais, au-delà des mises en garde, par les multiples sites traitant du sujet sur internet, il est important de connaitre le cheminement des évènements au cour de l'Histoire, qui nous ont fait arrivé, où nous en sommes aujourd'hui. Et de toutes les implications et les relations établies entre les différents acteurs: les dirigeants, hommes politiques, organisations, groupes financiers ou commerciaux, entreprises privées,...etc.
Parce que, le NOM n'est pas uniquement quelque chose de purement théorique, bien au contraire. Il est au départ, basé sur une idée et un concept, "un seul Etat, un seul parlement, une seul monnaie, une seule population". Mais qui a vu pour devenir une réalité, la création de nouvelles entités politiques, la provocation d'importants évènements divers, et la mise en place dans la vie courante, de choses finalement très concrètes.
Il est bon de voir tous les tenants et aboutissants, pour mieux comprendre en ayant une vue d'ensemble des évènements antérieurs et de la situation actuelle. C'est en reliant les différents points, que l'on peut entrevoir leur plan.
L'origine historique des "lobby" et des "think tank".
Leur influence et leur pouvoir remonte à beaucoup plus longtemps que l'on ne le croit. Reprenons l'Histoire.
Suite à l'instauration de la "Grande Charte" du 15 juin 1215. Après la défaite du roi Jean Sans Terre d'Angleterre, le 27 juillet 1214 à Bouvines face au roi Philippe Auguste, les barons Anglais obtinrent des privilèges politiques et financiers qu'ils n'avaient pas auparavant. A partir de ce moment, la couronne Britannique fût obligée de tenir compte des avis et de collaborer avec eux. Ils détenaient une puissance financière propres à réaliser leurs ambitions commerciales. Cela est à l'origine de la naissance de groupes de pressions (appelés "lobby") qui, par les moyens de la finance, du renseignement ou des médias, exercent une pression sur le pouvoir politique. Ce dernier devint dépendant des appuis et de ressources financières pour son maintien au pouvoir. Avec l'obligation de tenir compte des avis et des conseils émanant de ces groupes. Ces deniers, (appelés "think tanks", "groupes de réflexion"), devinrent la base de groupes élitistes, de futurs oligarques. Ils sont devenus, petit-à-petit, les rouages incontournables d'une minorité active influençant l'histoire du monde anglo-saxon puis, par le biais des relations étrangères, du monde entier.
Contrairement à la France, où toute activité est soumise à l'Etat, ces organisations ne dépendent pas d'une autorité nationale. Dès le Moyen-Age, des compagnies comme les "London Staplers", les "London Mercers Company" ou encore la "British East India Company" (la BEIC au XVIIème siècle) deviendront les principaux acteurs de l'impérialisme Britannique. Ensuite, c'est l'aristocratie commerciale et financière Anglaise, qui appliqué son pouvoir sur les Etats et exercé sa main-mise sur les richesses, de génération en génération.
La défaite Française en Amérique du Nord conduira au Traité du 10 février 1763, qui peut être considéré comme l'acte fondateur de la montée en puissance de l'oligarchie Britannique. En effet, la perte de la Nouvelle France (les colonies Françaises au Canada) donna à la Couronne Britannique un nouveau continent, l'Amérique, aux richesses immenses.
La connaissance d'une conspiration ne date pas d'aujourd'hui.
Effectivement, cela peut paraître incroyable, mais dès la fin du XVIIIème siècle, certaines personnes savaient très bien ce qui se tramait secrètement. Et déjà à cette époque, plusieurs auteurs ont tenté de prévenir la population. Voyez par exemple cette couverture d'un livre publié aux Etats-Unis en 1798, écrit par l'Ecossais John Robison et dont le titre est révélateur: "Preuve d'une conspiration contre toutes les religions et les gouvernements d'Europe fomentée dans les réunions secrètes des Franc-Maçons, Illuminati, et des sociétés de lecture" (photo ci-dessous). Et comme vous allez le voir par la suite, il y en eu d'autres.
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Comme l'explique le polémiste et essayiste l'abbé Barruel, dans son livre "Mémoires pour servir à l'histoire du Jacobinisme" (quatre volumes, publiés à Hambourg entre 1797 et 1799), celui-ci soutient la thèse selon laquelle la société secrète des "Illuminés de Bavière" (les "Illuminatis", fondée en mai 1776 par Adam Weishaupt), aurait infiltrée la Franc-Maçonnerie afin de renverser le pouvoir en place en France, aussi bien politique que religieux. Ses informations provenaient principalement de deux personnes. De Jean Auguste Starcke, un pasteur Luthérien Franc-Maçon et d'un journaliste Viennois nommé Aloïs Léopold Hoffman.
Et ce ne fût pas le seul ouvrage Français publié durant cette période, qui avertissait sur ce qui était en train de se produire. Il y eu aussi "Essai sur la secte des Illuminés", écrit par le Marquis de Luchet, publié en janvier 1789. Il y écrivait notamment:
"Personnes trompées. Vous devez comprendre qu'il existe une conspiration en faveur du despotisme, et contre la liberté, l'incapacité contre le talent, du vice contre la vertu, de l'ignorance contre la lumière!... L'objectif est la domination universelle."
Et il y donnait aussi des précisions sur le "réseau d'information" organisé et sur son utilisation:
"Ces Cercles ont des voyageurs anonymes. Ce sont ordinairement des hommes d'un extérieur simple, espèce de Gens de Lettres affectant la philanthropie. Ils vont épier les secrets des Cours, des Collèges, des Tribunaux, des Chanceliers, des Consistoires, des Familles, et reviennent enrichir les Cercles d'un amas de délations, de notes sur le caractère des Gens en place, sur les faiblesses des Princes; ils révèlent les occupations et les défauts des Philosophes, qu'ils appellent les ennemis...".
"...Tout est mis sous les yeux du Cercle qui, profitant des odieux résultats de cette ténébreuse inquisition, apprend ainsi à connaître les objets de ses prédilections ou de ses vengeances; qui doit être desservi ou préconisé; que l'on doit élever ou perdre, ou du moins ceux dont il faut se défier ou cultiver les fanatiques dispositions."
"...Chaque membre d'un cercle appartient également à tous les autres, de sorte qu'un Vénitien arrivant pour la première fois à Breslau, introduit dans le cercle de cette ville, est admis aux mêmes secrets que ceux qui le composent depuis dix ans, et se trouve aussi intimement lié que s'il avait la même patrie et les habitudes nées dans l'âge heureux de l'innocence. Ces cercles sont donc les points de correspondance, les fanaux posés sur cette mer d'iniquité; et pour faire mieux saisir cette chaîne invisible, j'entrerai dans un détail plus circonstancié. Francfort sur le Mein, par exemple, instruit Mayence, Darmstadt, Neuwied, Cologne, Weimar. Weimar éclaire Cassel – où réside le marquis de Luchet –, Gottingen, Wetzlar, Brunswick, Gotha. Gotha porte sa lumière à Erfurt, à Leipsick, à Halle, à Dresde, à Dessau. Dessau se charge de Torgau, de Vittemberg, de Mecklembourg, de Berlin. Berlin communique avec Stettin, Breslau, Francfort sur l'Oder. Francfort prend soin de Konigsberg et des villes de la Prusse. En suivant cette échelle; on voit clairement qu'il y a des liens assez resserrés entre Mayence et la Pologne, et que tout un pays est bientôt connu dans ses parties les plus cachées. Que le Lecteur maintenant attende cette communication de Royaume à Royaume, et qu'il suppose un centre où aboutiraient les plans de ceux qui administrent l'Europe; on voit alors quels sont les véritables maîtres de chaque pays."
Certains pourraient critiquer des ouvrages actuels, en les reléguant au niveau de "littérature conspirationnistes" (sous le prétexte de vouloir faire du "sensationnel"). Mais on ne peut aisément pas négliger le résultat des investigations effectuées aux moments même des évènements historiques. Et qui en arrivent toutes à la même conclusion, en révélant les rouages d'une conspiration concrète. En cela, qu'il s'agisse de Robison, de l'Abbé Barruel, de Luchet, leurs conclusions respectives se rejoignent. Disant que la révolution Française a était manigancée par une action secrète de la Franc-Maçonnerie, infiltrée au préalable par les Illuminati. (1)
La Révolution Française.
Derrière la révolution Française, dont tout le monde croit qu'elle a était "naturellement", provoquée par le peuple et la colère de la rue, se trouvait en fait l'intervention de plusieurs personnages, qui agissaient en coulisse. Certains sont devenu célèbres, mais d'autres sont beaucoup moins connu. Parmi les Français impliqués, on peut citer entre autres: Robespierre, Desmoulin, Danton, Diderot, Mirabeau, La Fayette, Condorcet.
Ces derniers étaient tous, non seulement des Franc-Maçons, mais de plus, ils faisaient tous partie de la même loge maçonnique, la loge des neuf soeurs.
D'ailleurs, il faut savoir que la devise choisie, par la nouvelle république naissante: "Liberté, égalité, fraternité", était en fait la devise de la grande loge de France.
La monarchie avait ses qualité et ses défauts. Et même si la Révolution était en soi légitime, de part les dures conditions de vie du peuple, cela a provoqué une chose dont on ne parle jamais. Avec une monarchie établie, cette dernière détient toutes les richesses (évidemment, cela n'est pas égalitaire), mais l'avantage de ce système, était que le Roi ne dépendait pas des banques privées. Le pouvoir royal était donc totalement indépendant du système financier privé. La Révolution a modifiée cet état de chose. Apportant concrètement une "privatisation" des biens de la noblesse et du clergé (puisque n'importe qui pouvait en acheter, ce que l'on appellera, les "biens nationaux"), et un financement du nouvel Etat, rendu dorénavant possible pour les banques.
C'est d'ailleurs au tout début de la Révolution, que seront créés les "assignats", qui seront les premiers billets en "argent papier", mit en circulation en France dès 1789-90, et qui étaient garantis sur les "biens nationaux" (avant, tout le monde utilisaient les monnaies d'or, d'argent et de bronze).
Durant les années suivantes, Napoléon sera le seul opposant aux Anglais, et un solide contre-poids au pouvoir Anglo-saxon, mais cela ne durera qu'une dizaine d'années. Après la défaite de Waterloo en 1815, la puissance anglo-saxonne n'aura plus de rivaux dans le domaine maritime. De par sa puissance démographique, le peuplement de vastes territoires en Amérique du Nord, en Afrique australe, en Australie et en Nouvelle-Zélande, l'Angleterre contrôle plusieurs points stratégiques partout dans le monde (Gibraltar, Hong Kong,...), avec une mainmise sur des territoires, sur presque tous les continents. Les avancées technologiques (révolution industrielle) et un secteur bancaire performant, permettent à cette aristocratie commerciale de Londres et de New-York, de pouvoir envisager un réel contrôle du monde, sous les auspices de la City et de Wall Street. L'un des acteurs de ce plan s'appelait Cecil Rhodes.
Cecil Rhodes (1853-1902)
D'origine Britannique, il émigre en Afrique australe où sa personnalité et ses qualités lui feront faire fortune dans le diamant. Il sera à l'origine de la création de l'industrie diamantaire De Beers en liaison et avec l'appui de Nathaniel Mayer Rothschild. Son immense fortune lui ouvrira les portes de la colonie Britannique. Cecil Rhodes permettra à l'Etat Sud-africain (colonie Britannique), de prendre forme quelques années après sa mort en 1910. Son influence financière et politique lui permirent aussi de contrôler des territoires à qui il donna son nom et qui devinrent: la Rhodésie. Qui sera divisé plus tard en Rhodésie du Nord et Rhodésie du Sud, ces états deviendront ensuite la Zambie et le Zimbabwe.
De plus, Cecil Rhodes, convaincu de la supériorité de la "race" anglo-saxonne, concevra une politique, pour assurer cette prééminence. pour obtenir l'union de tous les pays anglo-saxons ou, plus exactement, la création d'un bloc réunissant l'Empire britannique et les Etats-Unis d'Amérique. L'ensemble doit constituer un socle permettant la naissance d'un Etat mondial animé des principes et de la philosophie de l'aristocratie commerciale anglo-saxonne.
Pour arriver à ses fins, il estime nécessaire de recruter des personnalités supérieures au sein des universités qui, animées du même idéal, seront soutenues pour occuper tous les postes clés, aussi divers que: l'économie, la finance, l'armée, l'éducation, le renseignement ou encore le journalisme. Ainsi, ces différentes personnes convergeront ensemble vers un même but afin de former les esprits dans leurs pays respectifs, tout en développant les structures politico-économiques, qui conduiront à terme, à l'émergence de cet Etat mondial.
Dans son esprit, cela passe par la création de bouses pour les étudiants, les "bourses d’études Cecil Rhodes" (les "Rhodes Schoolarships"). Ce sera en 1904 que ses proches collaborateurs lanceront les premières bourses d'études portant son nom à l'université d'Oxford. Ses concepts ont forgé le monde depuis le XXIème siècle. Nous pouvons citer, parmi les bénéficiaires des bourses d'études Cecil Rhodes: le Premier ministre Australien Bob Hawke; James Wolsey, directeur de la CIA (1993-1995); Wesley Clarke, patron de l'OTAN au cours des années quatre-vingt dix et l'acteur majeur de la destruction de la Yougoslavie en mars 1999; le président Bill Clinton (promotion 1968) ou encore James William Fullbright (sénateur de l'Arkansas et grande figure de la politique aux Etats-Unis).
L'action des proches collaborateurs de Cecil Rodhes à été déterminante. Ces hommes (cités dans le livre "Anglo-American Etablishment" de Carroll Quigley) se caractérisent tous par le fait qu'ils occupent les secteurs clés de la société Britannique dans la deuxième moitié du XIXème siècle. Ils ont déterminé l'avenir du monde d'une manière implacable. Parmi eux, trois personnages se distinguent.
Le successeur et fils spirituel de Cecil Rhodes est Alfred Milner (appelé aussi Lord Milner). Parmi ses nombreuses activités, il fût le directeur de la London Joint Stock Bank, et le chef du cabinet de guerre du Premier ministre Lloyd George pendant la guerre 1914-1918. Durant ce conflit, un événement déterminant pour les générations futures arriva en novembre 1917. En effet, la "Déclaration Balfour" (d'après Arthur James Balfour, homme politique Britannique) affirmait sous l'égide du gouvernement Britannique, la reconnaissance d'un foyer juif en Palestine. Cette reconnaissance fut officialisée directement par une lettre adressée à Walther Rotschild qui était l'intermédiaire avec le mouvement sioniste en Grande-Bretagne. En réalité, le véritable auteur de la déclaration était Alfred Milner.
Ensuite il y a Philipp Kerr (devenu lord Lothian), qui fût le secrétaire privé de Lloyd George. Il était au centre des échanges politiques du Premier ministre Anglais et était un des rouages importants, pour l'ensemble du "groupe Milner" (par la suite, il fût ambassadeur de Grande-Bretagne à Washington).
Enfin, Lionel Curtis. Outre avoir participé aux discussions du Traité de Versailles, il est l'auteur de l'expression "Commonwealth of nations" ("Communauté de nations") dont l'application date de 1948. Cette expression est le résultat de travaux dont le but était de préparer l'Empire Britannique à des changements politiques qui conduiraient à une organisation mondiale. Ces travaux appelant à un Commonwealth remontent à 1916. Enfin, Lionel Curtis a joué un rôle déterminant en 1919, dans la création du "think tank" Anglais, le Royal Institute of International Affairs ("RIIA" appelé aussi "Chatham House", l'équivalent du "CFR" Américain). En plus des bourses d'études, il y eu la création de la "Fabian Society" ("La société fabienne").
La "Fabian Society".
La société fabienne est un institut créé à Londres en 1884, sous l'impulsion du politique Anglais comme Sydney Webb et de son épouse, Béatrice Webb, ou encore de l'écrivain Irlandais George Bernard Shaw. Cette société se fit sous l'influence de promoteur du socialisme comme Robert Owen qui transmit ses idées à John Ruskin, professeur de l'université d'Oxford et qui influença Cecil Rhodes). D'autres, imprégnées de l'idéal socialiste chrétien comme Frederik Derrison Maurice ont ouvert la voie à la fondation de la société fabienne.
Le choix de "fabien" ("fabian") se réfère au général romain de l'époque des guerres puniques (vers 200 av - JC), Fabius Cunctator (le "temporisateur"). Face au général carthaginois Hannibal, le militaire romain pratiquait la politique de guérilla qui consistait à ne pas brusquer les choses afin d'atteindre son but. C'est cette méthode de changement en douceur mais inéluctable qui est appliqué par la société fabienne. Celle-ci défend le principe d'une société sans classe devant conduire à la synthèse du socialisme (l'état providence) et du capitalisme (les lois du marché et le libéralisme), le tout devant aboutir à la mise en place d'une économie monopolistique dans le cadre d'un état mondial. Afin de répondre aux ambitions de cette société, ses dirigeants estiment qu'il faut y aller pas à pas ou, selon leur expression, par "graduation".
L'influence de cette société est immense car de nombreux politiques Anglais ont été membres de la société fabienne. Cependant, cette influence a été d’autant plus importante que cette société est à l'origine de la création de la "London School of Economics" (LES) en 1895 sous l'impulsion de Sydney Webb. Cette prestigieuse école de formation économique qui s'est diversifiée par la suite a formé, dans l'esprit fabien, des générations de dirigeants Anglais, mais aussi de nombreux étudiants autour de la planète. Ils sont souvent devenus des acteurs majeurs de la vie politique et économique de leurs pays. Comme l’ancien président de la Commission Européenne, Romano Prodi; le président John Kennedy (2); la reine du Danemark Margarethe II; Pierre Trudeau (Premier ministre Canadien); le lobbyiste et membre de plusieurs think tanks Richard Perle; le financier George Soros (fondateur des instituts Open Society); l'ancien conseiller de François Mitterrand, Erik Orsenna et même le chanteur des Rolling stones, Mike Jagger (il ne fera qu'un an). Cependant, l'influence de cette société a été variée, entre autres grâce à l'action d'un de ses membres, l'écrivain Herbert George Wells.
Inspiré par l'idéal fabien, H.G Wells a su développer ses vues dans de nombreux livres. Auteur de succès comme L'Homme invisible, La Machine à remonter le temps ou encore La Guerre des mondes. Cet écrivain Anglais a répandu ses convictions dans un ouvrage paru en 1928, "Open conspiracy" (carrément "conspiration ouverte"), prônant un Etat mondial sans classe, contrôlant tout ("une nouvelle communauté humaine" selon son expression), encourageant la réduction drastique de la population mondiale avec la pratique de l'eugénisme. En fait, dès le début, H.G Wells présenta ses théories dans un ouvrage méconnu et dont le titre est exactement la formule maçonnique "Ordo ab chao", "La Destruction libératrice". Cet ouvrage (paru en 1914) raconte l'histoire d'une guerre généralisée aboutissant à la création d'un Etat mondial constitué en 10 blocs ("10 circonscriptions" selon sa formule). C'est d'ailleurs dans ce livre que l'on trouve l'expression "Nouvel ordre mondial". Par la suite, H.G Wells récidivera en publiant un autre livre en 1940 au titre sans équivoque: "Le Nouvel Ordre Mondial".
Tous les représentants fabiens fréquentaient et collaboraient avec l'équipe de Cecil Rhodes puis de Lord Milner. Un véritable esprit de corps pour arriver à un but commun, un état mondial. Ces élites anglo-saxonnes, ne sont que la continuité de l'aristocratie commerciale du Moyen-Age. Il ont continué à rassembler leurs forces au sein d'autres clubs comme la Pilgrim Society en 1902 à Londres et à New York. Puis en 1910, avec la création de la "Round Table".
La Round Table.
La création de la "Round Table" (la "Table Ronde"), fût une étape décisive dans les préparatifs devant mener à un état mondial. En effet, cet institut haut de gamme fût créé en liaison avec les élites financières Américaines pour assurer la prééminence du monde anglo-saxon. D'autres "Round Table" furent créées dans toutes les colonies de l’Empire Britannique mais aussi aux Etats-Unis. Prenant la suite des ambitions de Cecil Rhodes, des financiers de renom encadraient l'équipe de Lord Milner. Comme Alfred Beit, Sir Abe Bailey et la famille Astor. D'autres groupes se sont ajoutés au désir de mondialisme animée par la Round Table, comme la banque J.P Morgan, la banque Lazard ou encore les familles Rockefeller et Whitney.
Ces grandes familles, animées par une finalité commune, n'en sont pas moins déchirées par des dissensions internes. On peut en relever essentiellement deux. La première s’appelle les rivalités internes. Les rivalités d'ambitions et d’ambitieux cherchant plus de pouvoir, plus d'influence et plus de richesses afin d'occuper les meilleurs places ont existé durant toute l'histoire de cette aristocratie. Le deuxième point est propre à la Round Table. En effet, sous l'apparente unité de vue se cachent deux courants de pensée. Dans les deux cas, ces courants poursuivent le même but: l'instauration d'un état mondial. Cependant, deux courants s'affronte. L'un défend le principe de la constitution d'un bloc anglo-saxon unifié (l'Empire Britannique associé aux Etats-Unis); ce socle anglo-américain représentant la base fondatrice et permettant au reste du monde de d'y adhérer. Tandis que l'autre courant estime qu'il n'est pas nécessaire de privilégier la naissance d'un Empire anglo-saxon comme point de départ à un monde unifié. Celui-ci prône plutôt l'émergence d'un monde où aucun pays seraient en mesure d'imposer sa loi ou sa philosophie politique. Il s'agit pour les partisans de cette seconde voie, de créer une sorte de "mélange général", qui unifierait l'humanité toute entière en un seul bloc et sans plus aucune distinction. Nous avons là une opposition entre les tenants du mondialisme anglo-saxon et celui des partisans du mondialisme planétaire.
La Première Guerre Mondiale.
La Première Guerre mondiale sera le premier changement majeur provoqué. Mais il est bon d'apporter des informations sur ce qui a déclenché cette guerre, l'attentat de Sarajevo le 28 juin 1914 avec l'assassinat de l'archiduc Ferdinand, héritier du trône Autro-Hongrois, et d'expliquer le rôle que les élites anglo-américaines y ont joué.
L'assassin de l'archiduc faisait partie d'une société secrète Serbe, appelée "L'ordre des mains noires". En janvier 1914, les membres ce sont réunis avec d'autres membres de la Franc-Maçonnerie Française et du Grand-Orient, à Toulouse, pour préparer l'attentat de Sarajevo. Dirigé par Gravilo Princip, ils croyaient servir la cause Serbe, mais seront en fait manipulé et utilisé, afin de provoquer un premier conflit mondial.
Au cour des années cinquante, il y eu une commission d'enquête du Congrès sur les différentes "fondations pour la Paix" (qui sont exonérées de taxes et d'impôts). Et bien, l'enquête (menée par le "Comité Reece") sur les Fondations Rockefeller, Ford et Carnegie, "pour la Paix", à montrée que toutes ces institutions sois-disant pacifiques, ont en fait toutes contribuées à provoquer la guerre.
Norman Dodd, le Directeur des recherches du comité d'enquête a déclaré que lors d'audition des administrateurs de la fondation Carnegie, les enquêteurs ont comprit le principe utilisé pour provoquer une guerre. Concernant les risques de guerre, à la question: "Comment impliquerions-nous les Etats-Unis dans une guerre ?", la réponse fût: "Il faut contrôler le Département d'Etat". Les nominations au fil des années, au Département d'Etat (le Ministère des affaires étrangères Américain) corroborent bien cette aspect des choses. Poursuivant leurs investigations, ils découvrirent que la fondation Rockefeller, très impliquée dans l'éducation, a tout simplement approché de prestigieux historiens Américains, afin de les convaincre, pour que toutes les maneuvres au niveau de la politique étrangère, ne figurent pas dans les livres d'histoire des Etats-Unis. Ils découvrirent qu'il y avait en fait un véritable "endoctrinement social", du peuple Américain. En vu de leur faire accepter la nécessité d'un "gouvernement mondial".(4)
La Première Guerre Mondiale a été provoquée pour modifier totalement la vie des populations du monde (pendant les auditions il fût établit que "le seul moyen connu qui soit le plus efficace pour pour modifier la vie d'un peuple entier", était une guerre). Il leur fallait détruire le système "hiérarchique" structuré et surtout totalement indépendant, de la majorité des familles régnantes en Europe (à part la famille royale Britannique des Windsor, qui est étroitement liée aux oligarques du NOM). Mais plusieurs autres souverains, se trouvant dans le camps des perdants, ont tous vu leur règne cesser d'exister des suites de la guerre, et du remembrement de l'Europe après guerre, discuté au Traité de Versailles.
La Révolution Bolchevique.
Pour organiser la fin de l'empire Russe, l'une des plus puissantes monarchies d'Europe, il faut signaler la mission déterminante du Suédois Olof Aschberg, à la tête de la banque Nya Banken de Stockholm. Il sera le grand financier qui servit d'intermédiaire entre Wall Street et la City d'un côté, et les dirigeants bolcheviques de l'autre. Son surnom était le "banquier de la Révolution mondiale". Comme le rappelle Antony Sutton, la banque d'Olof Aschberg avait une filiale à Londres, la "Bank of North Commerce", dont le président Earl Grey appartenait à l'équipe de Cecil Rhodes et de Lord Milner. Ce dernier joua aussi un rôle capital au sein de l'oligarchie anglo-saxonne. En effet, c'est Lord Milner qui arriva à convaincre le Premier ministre Lloyd George de soutenir fermement la révolution bolchevique. Cette évolution capitale, qui eu les répercutions que l'on sait sur l'avenir du monde, s'est faite suite à la visite à Londres, à la fin de l'année 1917, de William Boyce Thompson, un membre du comité directeur de la Banque fédérale Américaine (la "Fed") et d'un représentant de la banque JP Morgan, Thomas W. Lamont.
W.B Thompson sera un agent au service de l'oligarchie au sein de la Croix-Rouge Américaine, qui était présente à Petrograd en 1917. Cette couverture lui permit de fournir, entre autres choses, la somme énorme pour l'époque d'un million de dollars aux bolcheviques. Sur le chemin du retour vers New York, il fit une escale à Londres pour soumettre un mémorandum à Lloyd George, qui appeler au soutien à la révolution bolchevique. Lord Milner, grand admirateur de Karl Marx, ne fit qu'appuyer William Boyce Thompson dans sa démarche afin de faire plier Lloyd George. C'est bel et bien par cette action politico-financière déterminante de l'oligarchie anglo-américaine, que la révolution bolchevique pût avoir lieu.
La guerre 14-18 a permit le succès de la Révolution d'Octobre. Si l'armée avait été dans le pays pour maintenir l'ordre, au lieu d'être éloignée au front, elle serait bien-sûr intervenue plus massivement lors des révoltes, et la tentative de révolution aurait bel et bien échoué. Au lieu de cela, bon nombre de militaires rentré du front, découragé et ne croyant plus en l'empire Russe, se rangeront du côté des révolutionnaires. Il faut signaler que la défaite Russe face à l'Allemagne, fût grandement facilité par les manques et les retards délibérés d'approvisionnement en armes, à destination des forces Russes. Car, ceux-là même qui finançaient la Révolution Bolchevique, étaient aussi les fournisseurs en armement de l'armée Russe. Mais à la chute de l'Empire Russe, il faut aussi ajouter la fin de l'empire Austro-Hongrois, des royaumes de Serbie, du Monténégro, d'Albanie, de Bulgarie.
Le Congrès de Versailles.
Pendant cette "Conférence de la paix" (appelée plus tard "Congrès de Versailles"), tous les principaux acteurs des pourparlers avaient en fait leurs "éminences grises", qui intriguaient en coulisse, pour être sûr d'avoir le "monde d'après-guerre", qu'ils souhaitaient.
Derrière le Président Américain Wilson, il y avait Mandel House et Bernard Baruch; Le premier ministre Britannique Lord était conseillé par Alfred Milner et Sir Phillip Sassoon; le Français Georges Clémenceau était secondé par son ministre de l'intérieur Georges Mandel (et pas le ministre des affaires étrangères, mais on comprend mieux lorsque l'on sait que Mandel était affilié aux Rothschild).
Et parmi la "American Commission to negociate peace", la "Commission Américaine des négociations pour la Paix", se trouvait: les frères Dulles, Paul Warburg, Thomas Lamont de la banque J.P. Morgan, Robert Lansing, et Walter Lipmann, fondateur de la version Américaine de la Fabian society.
Dans la délégation Allemande il y avait Max Walburg, qui avait son propre frère Paul Warburg, présent dans la commission Américaine!
Et le Baron Edmond de Rothschild avait été invité à la conférence, il soutenait la création d'un état juif en Palestine, et le Congrès de Versailles lui donnera son appui.
Suite à ce Congrès, la Cour Mondiale de La Hays au Pays-Bas verra le jour, ainsi que la "Société des Nations", la première ébauche pour avoir une organisation mondiale.
(1) Il y a aussi le livre "La Révolution Française préparée par la Franc-Maçonnerie", par De Lannoy, publié en 1911 chez P. Lethielleux, libraire-éditeur. Pour voir cet ouvrage, 125 pages téléchargeables au format PDF, cliquez sur le lien link.
(2) C'est ici que l'on voit que lorsque l'un des leurs, ne veut pas "marcher droit" et veut assumer sa présidence en total indépendance, en n'hésitant pas à prendre "des décisions qui fâchent", et bien alors, ils n'hésitent pas à le faire supprimer.
(3) Pour voir en détail le rapport de la Commission Reece, sur l'implication des fondations dans le domaine éducatif, 15 pages téléchargeables au format PDF, cliquez sur le lien link
Sources:
"La marche irrésistible du nouvel ordre mondial", par Pierre Hillard, Editions François-Xavier de Guibert;
"Final Warning, a History of the New World Order", par David Rivera, Editions Progressive Press.
"Wall Street and the Bolshevick Revolution", par Antony Sutton, Editions Veritas publications;
www.mondialisation.ca;
www.liberius.net;
www.s3.amazonaws.com;