La Saga des Crétins
Introduction
De terribles bouleversements sont en train de changer notre société.
Le visage qu'elle avait, nous ne le reverrons jamais plus.
Ni nos enfants, ni leurs enfants.
Certains croiront au hasard des choses, d'autres, croiront à la malversation,
mais la plupart diront que c'était notre faute, notre plus grande faute.
Par ce grand dieu qui trône dans nos salons, par cette voix et ces images,
qui nous dicte que penser, ils nous enseignent comment et quand avoir peur,
ils nous montrent qui sont les bons et les méchants.
Déjà les coupables se font pointer du bout du doigt,
et la hargne nous emplit devant ces individus, d'aussi mauvaise foi.
Bientôt, devant la douleur de nos enfants,
nous réclamerons vengeance et sang, comme bien d'autres le firent bien avant.
Nous les clouerons au pilori et nous danserons et chanterons autour de leur bûcher.
Et quand nous retomberons sur nos pieds, essayant de retrouver notre dignité,
nous comprendrons que notre société est disparue et que le visage qu'elle avait,
nous ne le reverrons jamais plus.
Ni nos enfants, ni leurs enfants.
Cette fois encore, si nous ne pouvons réfléchir par nous-mêmes,
nous sommes condamnés à croire ce qu'on nous enseigne.
Pierre De Châtillon 4 mai 2009
www.incapabledesetaire.com ...
... "Au fil du
temps, le nettoyage de ceux qui possédaient le savoir, finirait invariablement par
éliminer les rébellions. Lorsque ces évènements survenaient et qu'un d'entre eux
découvrait le pot aux roses, il n'y avait plus qu'à prétendre à l'idiot du village ou
l'illumination. Tous en rigoleraient un grand coup !
Être membre d'une élite et victime du syndrome de dieu, lié par le secret
professionnel ou lié par celui de la sécurité nationale ou par celui de la confrérie, est
du pareil au même et n'a jamais visé à protéger le savoir des autres gangs, mais des
yeux du peuple, du vulgaire, du manant, de celui qui n'a pas eu la chance d'être
informé de ce qui se tramait, celui qui n'avait pas le fric nécessaire pour aller à
l'école et qui malgré tout, a trimé dur toute sa vie pour élever sa famille, croyant à
tort qu'il participait à sa société, alors qu'en réalité il participait à encaver plus
profondément cette différence entre des classes invisibles de notre société.
Pour y arriver, ils ont dû éduquer ceux qui restaient, que tout ce qui venait avant,
n’était que balivernes et imbécillités, instaurant du coup l'obscurantisme.
Mais son origine remonte au premier jour où des hommes instruits voulurent
assurer à leurs connaissances, un caractère surnaturel et à un prix
incommunicable, pour paraître eux-mêmes supérieurs à l’humanité, et
dominer sur les restes des mortels.
Quels furent, sur l’esprit humain, en général, et d’abord sur la science elle même
et sur les hommes qui la cultivaient, les effets de ces habitudes
jalouses, et si contraires à la philosophie libérale qui se fait aujourd'hui un
noble devoir du soin de répandre les lumières ? Cette disposition générale dut
surtout s’appliquer à l’étude des sciences occultes : on ne cherchait que des
moyens de produire des merveilles et tout ce qui ne devait pas y conduire
semblait peu digne d’attention.
D’une telle méthode, il ne peut que résulter des connaissances partielles,
interrompues par de vastes et importantes lacunes et non pas une science
dont toutes les parties enchaînées entre elles se rappellent mutuellement, en
sorte que la connexité de l’ensemble préserve les détails de tomber dans
l’oubli.
Chaque secret, chaque connaissance pouvait se perdre isolément et l’habitude
du mystère rendait chaque jour le danger plus probable. Ceux qui douteraient
de notre assertion peuvent la vérifier sur des faits modernes."...
la suite ici , 77 pages :
http://www.incapabledesetaire.com/edito3/sagac.pdf
Introduction
De terribles bouleversements sont en train de changer notre société.
Le visage qu'elle avait, nous ne le reverrons jamais plus.
Ni nos enfants, ni leurs enfants.
Certains croiront au hasard des choses, d'autres, croiront à la malversation,
mais la plupart diront que c'était notre faute, notre plus grande faute.
Par ce grand dieu qui trône dans nos salons, par cette voix et ces images,
qui nous dicte que penser, ils nous enseignent comment et quand avoir peur,
ils nous montrent qui sont les bons et les méchants.
Déjà les coupables se font pointer du bout du doigt,
et la hargne nous emplit devant ces individus, d'aussi mauvaise foi.
Bientôt, devant la douleur de nos enfants,
nous réclamerons vengeance et sang, comme bien d'autres le firent bien avant.
Nous les clouerons au pilori et nous danserons et chanterons autour de leur bûcher.
Et quand nous retomberons sur nos pieds, essayant de retrouver notre dignité,
nous comprendrons que notre société est disparue et que le visage qu'elle avait,
nous ne le reverrons jamais plus.
Ni nos enfants, ni leurs enfants.
Cette fois encore, si nous ne pouvons réfléchir par nous-mêmes,
nous sommes condamnés à croire ce qu'on nous enseigne.
Pierre De Châtillon 4 mai 2009
www.incapabledesetaire.com ...
... "Au fil du
temps, le nettoyage de ceux qui possédaient le savoir, finirait invariablement par
éliminer les rébellions. Lorsque ces évènements survenaient et qu'un d'entre eux
découvrait le pot aux roses, il n'y avait plus qu'à prétendre à l'idiot du village ou
l'illumination. Tous en rigoleraient un grand coup !
Être membre d'une élite et victime du syndrome de dieu, lié par le secret
professionnel ou lié par celui de la sécurité nationale ou par celui de la confrérie, est
du pareil au même et n'a jamais visé à protéger le savoir des autres gangs, mais des
yeux du peuple, du vulgaire, du manant, de celui qui n'a pas eu la chance d'être
informé de ce qui se tramait, celui qui n'avait pas le fric nécessaire pour aller à
l'école et qui malgré tout, a trimé dur toute sa vie pour élever sa famille, croyant à
tort qu'il participait à sa société, alors qu'en réalité il participait à encaver plus
profondément cette différence entre des classes invisibles de notre société.
Pour y arriver, ils ont dû éduquer ceux qui restaient, que tout ce qui venait avant,
n’était que balivernes et imbécillités, instaurant du coup l'obscurantisme.
Mais son origine remonte au premier jour où des hommes instruits voulurent
assurer à leurs connaissances, un caractère surnaturel et à un prix
incommunicable, pour paraître eux-mêmes supérieurs à l’humanité, et
dominer sur les restes des mortels.
Quels furent, sur l’esprit humain, en général, et d’abord sur la science elle même
et sur les hommes qui la cultivaient, les effets de ces habitudes
jalouses, et si contraires à la philosophie libérale qui se fait aujourd'hui un
noble devoir du soin de répandre les lumières ? Cette disposition générale dut
surtout s’appliquer à l’étude des sciences occultes : on ne cherchait que des
moyens de produire des merveilles et tout ce qui ne devait pas y conduire
semblait peu digne d’attention.
D’une telle méthode, il ne peut que résulter des connaissances partielles,
interrompues par de vastes et importantes lacunes et non pas une science
dont toutes les parties enchaînées entre elles se rappellent mutuellement, en
sorte que la connexité de l’ensemble préserve les détails de tomber dans
l’oubli.
Chaque secret, chaque connaissance pouvait se perdre isolément et l’habitude
du mystère rendait chaque jour le danger plus probable. Ceux qui douteraient
de notre assertion peuvent la vérifier sur des faits modernes."...
la suite ici , 77 pages :
http://www.incapabledesetaire.com/edito3/sagac.pdf
Dernière édition par MOBY37 le 6/2/2011, 17:25, édité 1 fois