Pardon Tonino, avec tout le respect que je te dois, mais cette exhortation à la dévotion est mal convenue.
Il n'y a point d'autre dieu que Dieu. Lui étant le Créateur et nous, ses créatures, faites de poussière ou d'argile, parmis ses plus récentes créations. En cela, Il ne nous a pas attendu tout ce temps. De même Il n'a pas besoin de recevoir nos prières; c'est nous qui avons besoin d'établir cette communication privilégiée, parce que Lui seul accorde sa grâce, et nous avons tous besoin d'être sauvé.
Alors pourquoi adresser ses prières à quelqu'un d'autre?
C'est là un comportement superstitieux et déraisonné. Après avoir mis la personne devant son erreur on pourrait conclure et qualifier l'affaire de bon-enfant et s'arrêter là. Mais quand on sait que des entités vampiriques existent, que cette ferveur est adressée à qui peut l'entendre, et que ces démons trouvent leur intérêt à recevoir des prières des mortels, alors grande prudence devient la rigueur la plus saine à adopter.
Tout ce que je vois dans ce sujet c'est le culte des Saints, une version christianisée du culte des morts des civilisations antiques pré-chrétiennes.
A commencer par Marie. Non pas Marie, la mère de Yéshoua le Messie, qui a reçut la grâce de Dieu, et qui est morte en paix. Mais Marie l'Illuminée, Isis-Marie, l'entité démoniaque qui se cache sous cette dernière, et qui se fait passer pour son "fantôme".
Mais après tout, c'est logique qu'il en soit ainsi. La Rome antique a toujours été friande des madones : la louve, la déesse Diane, Isis importée d'Egypte. Mais aussi magna mater, mater matuta, la déesse aurora, ou encore vesta ... toutes ces déesses dont il devient ardu d'en faire une liste tant elles étaient répandues et qui recevaient la bénédiction du peuple. A commencer par Vesta qui est devenue la Mère du foyer, et il était alors courant d'orner sa cheminée de sa statuette, là où elle est si bien près du feu, afin qu'elle apporte sa protection à la demeure. Rien d'étonnant donc de restituer la grande Dame à sa place dans les foyers et de voir quelques siècles plus tard des effigies de la Vierge Marie tenir à ce rôle. Celle-là est idolâtre et elle le restera toujours.
Et le récit du nouveau testament est pratique à justifier un tel synchrétisme, il y a deux candidates de choix : Marie en tant que Reine du Ciel, et l'autre Marie, Marie Madeleine en tant que déesse chtonienne. Par ce contrefait est conservé la mémore ancestrale d'une Déesse Mère féminine, une Vénus aux deux aspects tel que les mythologues se sont souvent interrogés sur l'existence de deux Aphrodites bien distinctes : Aphrodite uranie fille d'Ouranos, et Aphrodite pandémie fille de Zeus. L'une au ciel, et l'autre, sous la terre. Mais au final, il s'agit d'une même entité féminine selon ses 2 aspects ; l'un profane ou populaire, et l'autre, sacré.
Il faudrait arrêter avec ce comportement qui consiste à détourner les prières en les associant avec des symboles. Ceux qui prient Marie pensent faire le bien mais en réalité prient d'autres dieux. Par exemple Marie n'est pas Mère de dieu! Le prononcer dans sa prière c'est déjà tomber dans le piège du symbolisme. De même elle n'est pas vierge. Tout cela se réfère à cette autre Marie, la rose déchue des jardins d'Eden.
Je suis surpris aussi des croyances de monseigneur Delassus, qui place confiance en dans saints comme saint Dominique, saint François d'Assise, ou encore sainte Elisabeth de Hongrie, disant de ces personnes qu'elles correspondent à un exemple culminant de la foi Catholique. Mais en fait je suis un peu inculte, je ne connais pas bien tous ces gens ni leurs oeuvres. Mais nous savons quil s'agit de saints canonisés par l'Eglise de Rome, donc déjà là le cas de chacun mériterait la plus grande vigilence.
- En ce qui concerne pour commencer saint Dominique, j'avais souligné un passage des plus troubles et inquiétant sur ce personnage dans ma précédente intervention sur l'histoire du rosaire. Cette histoire d'initiation dans le bois, la vision de 3 déesses... chacun comprendra.
Voilà une représentation de saint Dominique :
On y voit une croix, un rameau, un globe crucifère à ses pieds, et un chien tenant une torche à ses côtés. N'est-ce pas des plus mystiques? ou kabalistique? Saint dominique est un initié à la gnose luciférienne et là c'est dit clairement.
- saint François D'Assise:
et sa
tête de mort qui semble lui être un attribut indissociable. Malgré une vie faite de pauvreté et de charité, on apprend que c'était un grand bâtisseur. Un bâtisseur de chapelles. Tout cela devrait vous mettre la puce à l'oreille.
- sainte Elisabeth de Hongrie:
Elle est liée au miracle des roses. Et encore cette symbolique de la rose, tout comme l'apparition de la vierge à guadalupe et probablement tant d'autres déesses du monde moyen-âgeux.
Bref ne comprennez-vous pas?
Ces esprits damnés sont désincarnés et liés à tout jamais à ce monde. Ils ont besoin de votre dévotion justement. Ils s'en nourissent. C'est un besoin vital pour eux, cela les anime et leur donne vigueur, sans cela ils perdraient leurs forces et au fil des décades ou des siècles ils tomberaient dans une profonde léthargie. C'est un sommeil destructeur qui les aideront à oublier jusqu'à s'oublier eux-même, mais qui les détache enfin de leurs liens avec ce monde. Naturellement ils cherchent à éviter celà à tout prix, et sont prêt à tout mettre en oeuvre afin de s'assurer qu'ils soient correctement alimentés par les pensées collectives générées par le peuple. Pour cela le symbole est important. Le symbole possède la force de l'entité à laquelle il est lié.
Ainsi, auparavant les dieux se faisaient bâtir des monuments à leur mémoire, et on y effectuait des pélérinages. Après la christianisation de l'occident, les dieux, et sous couvert de la religion catholique, sont devenus les saints auxquels on exhorte le peuple à accorder les mêmes considérations. Et de nos jours, tout aussi étrange que cela puisse se concevoir, les dieux d'aujourd'hui ne sont plus les saints mais les célébrités culturelles. Comédiens, chanteurs, écrivains, hommes politiques...
Ces anciens cultes simili-chrétiens sont voués à disparaître.
Et les dieux aussi si nous arrêtions de leur prêter nos considérations. Enfin le monde ne s'en porterait pas plus mal ; au contraire, en tournant la page à ces âges sombres de l'humanité nous aurons tout à y gagner.