Anti Nouvel Ordre Mondial

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    Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus

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    Message  nex 12/3/2011, 19:10





    Merci à AlfRed

    http://www.renovatiotv.com/


    Dernière édition par nex le 18/3/2011, 17:52, édité 1 fois


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    Message  ForceTranquille 12/3/2011, 20:32

    Les faits de pédocriminalité sont vraiment l'une des faces les plus sombres, écoeurantes, horribles, de l'élite. Et encore, il n'existe pas de mots pour décrire ce qui se passe.
    Ces affaires me font littéralement chialer.

    Merci pour ce partage, et bon courage à tous ceux qui combattent ces réseaux au péril de leur vie! Que Dieu les bénisse!
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    Message  nonwo 16/3/2011, 13:06


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    Message  Invité 16/3/2011, 13:25



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    Message  stg45 16/3/2011, 23:47

    merci !

    il me semble que j'avais entendu cette emission a l'époque.
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    Message  ziril 3/6/2011, 12:50

    Serge De Beketch dénonce les réseaux pédophiles protégés




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    Message  DesEspoirs 29/9/2011, 14:38

    Dernières nouvelles du Marigot
    Les dessous du "scandale Baudis"

    « Je suis très surpris par cet amalgame entre les professionnels du X et les événements concernant M. Baudis, c’est tout bonnement aberrant (...) Il n’existe pas plus de lobby que de milieu. »

    C’est un certain Marc Dorcel, P-DG de la plus grosse boîte de production de films obscènes de l’Hexagone qui, interviewé par France-Soir, a démenti dans ces termes les propos de Dominique Baudis, président du CSA.

    Accusé par deux prostituées d’avoir participé, alors qu’il était maire de Toulouse, à des soirées sado-maso organisées par le tueur en série Patrice Alègre dans une propriété appartenant à la municipalité, Dominique Baudis avait, en effet, lui-même rompu le secret de l’instruction, en dénonçant, lors d’un retentissant entretien sur TF1, un complot dirigé contre lui par « des intérêts puissants avec des ramifications dans le milieu » qu’il aurait dérangés en tant que président du CSA.

    A cela, un professionnel de l’industrie pornographique, Marc Dorcel, oppose sa parole : pas de lobby du porno en France ! Pas de milieu ! Pas de mafia !

    C’est tellement hénaurme, c’est tellement se foutre du monde que l’on se demande ce qui pu pousser France-Soir à publier ce défi au simple bon sens.

    A moins que, venant d’un Dorcel, qui baigne justement dans ce milieu répugnant, ce démenti soit si ridiculement contraire à l’évidence qu’il en devient le meilleur argument d’une défense jusque-là peu crédible.

    Aussi bonnes, en effet, qu’aient été ses intentions, Dominique Baudis n’a jamais inspiré la moindre inquiétude à la mafia du porno business. Elle est trop puissante, trop riche et donc trop protégée jusqu’au plus haut de l’Etat.

    Chirac, Raffarin, Debré au secours des marchands d’ordures

    Certes, interrogé par RMC en octobre 2002, sur son projet d’imposer en France la directive européenne interdisant les films pornos à la télévision, le Président du CSA avait annoncé que les autorisations de la dizaine de chaînes diffusant ces ordures pourraient n’être pas renouvelées. Il s’était même montré menaçant à l’endroit de Canal+, seule chaîne hertzienne autorisée à diffuser des films obscènes depuis 1985, par oukaze de Mitterrand, pour enrichir plus encore son ami et complice André Rousselet : « L’autorisation, avait dit Baudis, vient à échéance dans quatre ans, mais tout peut aller beaucoup plus vite si le Parlement, les députés, les sénateurs, le gouvernement, en prennent la décision. »

    Ce n’était que "paroles verbales" et gesticulations, comme on put le constater aussitôt. Le Président du Conseil Supérieur de l’Audiovisuel s’empressant de proclamer son rejet de tout "ordre moral".

    L’Association des chaînes du câble et du satellite (ACCeS) avait en tous cas convoqué aussitôt une conférence de presse pour annoncer que l’interdiction du téléporno entraînerait une baisse de 10 à 15 % des abonnés au câble et au satellite, c’est-à-dire la ruine d’un "pan de l’économie de l’audiovisuel".

    De son côté, la revue professionnelle Le Film français publiait opportunément une étude évaluant la perte à six cents millions d’euros, dont plus de la moitié pour Canal+ (à qui chaque film cochon rapporte dix fois son prix d’achat...) et à 80 millions (soit la moitié de son chiffre d’affaires) pour le groupe communautaire AB (Azoulay & Berda), propriétaire de la chaîne câblée cochonne XXL.

    Sensible à ces réalités sonnantes et trébuchantes, le pouvoir politique se rangeait aussitôt aux côtés du porno-business. Chirac en personne faisait connaître son opposition à toute interdiction. Raffarin suivait, Jean-Jacques Aillagon aussi, et le renégat atavique Jean-Louis Debré s’y opposait au nom de « la liberté de la création ».

    Le 21 novembre, Blandine Kriegel, chargée d’un rapport sur la violence et le porno à la télé, renonçait à toute interdiction en dépit des objurgations d’Anne de Kervasdoué, gynécologue qui avait remis un travail sur les effets dévastateurs de la pornovision.

    Du coup, la proposition de loi, bien que signée par quatre-vingt-seize députés, mais astucieusement confiée à la chaisière-repoussoir de rigueur, Christine Boutin, était enterrée.

    Libé expliqua cyniquement que la mobilisation de « Tous les éditorialistes » (le gang trotskiste) avait domestiqué le monde politique à un moment où « Avec un Sarkozy très dur, Chirac et Raffarin ne pouvaient pas se payer le luxe d’une droite rétrograde qui prône le retour à l’ordre moral ».

    Et Le Libre Journal écrivit : « le président du CSA, Dominique Baudis, qui avait pourtant clairement appelé les politiques à chasser le porno du petit écran, a mangé son chapeau. »

    Baudis et son CSA n’ont donc porté aucun préjudice au puissant porno business qui, par conséquent, n’a aucun motif de se venger.

    Ce qui n’infirme pas le soupçon de Baudis. Le milieu du porno constitue une "famille" au sens mafieux du terme. C’est, au même titre que la prostitution, une branche de la formidable nébuleuse qui gravite autour du sexe et de la drogue et dont les produits gigantesques (un milliard d’euros par an pour le seul commerce des cassettes pornographiques légales. Au moins autant pour les productions illégales) financent la subversion trotskiste en France.

    Une mafia protégée par la grosse presse

    Au centre de cette toile d’araignée, une famille de juifs tunisiens : les Sitbon. Guy, le père, Lydia Darras-Sitbon, la mère et Michel le fils.

    Le premier, journaliste, septuagénaire, est une des vedettes du Nouvel Obs. il est en outre actionnaire du Monde.

    Sa femme, ex-directrice du club de l’Evénement du Jeudi, est devenue responsable de la promotion de Marianne.

    Leur fils Michel, quarante-cinq ans, est un des principaux éditeurs pornographiques français. Ayant fait fortune avec le minitel rose, dont il possédait plus de cent services, employant des dizaines de pauvres filles chargées d’appâter le gogo et de le garder en ligne le plus longtemps possible en tenant plusieurs "conversations" cochonnes (des dizaines simultanément parfois) par l’intermédiaire de serveurs automatisés, Sitbon est devenu PDG d’une nébuleuses de sociétés bizarrement imbriquées (Société des nouvelles publications, sociétés des publications nouvelles, société nouvelle de publication, nouvelle société de publication, etc.) dont son père est administrateur.

    Ces sociétés publient d’innombrables revues pornographiques ("Femmes libérées", "Démonia", "Wanda", "Lettres gay" et dix autres...), basées sur un "concept génial" : faire rédiger les saletés dont ils repaissent par les détraqués eux-mêmes.

    A ses débuts, Sitbon accumula les millions en se bornant à faire imprimer des milliers de témoignages spontanés, d’une crudité abjecte et souvent illustrés, qu’il recevait par la poste. Une bagnarde de la machine à écrire dactylographiait à longueur de journée ces cochonneries soigneusement archivées (photos et adresses comprises) sur les rayonnages d’une ancienne boutique de fourrure de la rue du Faubourg-Poissonnière.

    Mais ce Sitbon n’est pas seulement l’autre empereur français (?) du porno business. Il est aussi éditeur engagé, propriétaire des éditions "Lézard", "Dagorno", "l’Esprit frappeur" et "Mister Fantasy". Et comme tel principal animateur et bailleur de fonds de l’un des plus redoutables réseaux de manipulation de l’information en France, la machine de guerre trotskiste.

    Sitbon consacre en effet une partie de l’argent du sexe à financer des entreprises de subversion auxquelles participent des journalistes, des politiciens, mais aussi des magistrats et des policiers.

    Pendant des années, il a assuré le financement d’un mensuel trotskiste, Maintenant, dont le rédacteur en chef était Thierry Meyssan, militant homosexuel d’extrême gauche plus connu aujourd’hui comme l’auteur de "L’effroyable imposture", qui nie la réalité de l’attentat du 11 septembre 2001 contre le Pentagone.

    Les collaborateurs de Maintenant s’appelaient Jean-Pierre Galland, Léon Schwartzenberg ou Gaillot. Dans l’ultime numéro, Sitbon s’étant lassé de payer les factures, cette fine équipe conseillait au lecteur en manque de se reporter à la revue trotskiste Imprecor, au magazine de promotion de la toxicomanie Stup & Faits, journal des usagers de drogue, à la feuille de délation bimestrielle du groupe terroriste SCALP Reflex, à l’organe de flicage trotskiste de l’Eglise de France Golias ou à l’Evénement du Jeudi de Jean-François Kahn, auquel collaborait à l’époque la mère de Michel Sitbon, Lydia Darras.

    Parmi les collaborateurs, Jean-Pierre Galland, député Vert, était le fondateur du CIRC (Collectif d’Informations et de Recherches Cannabiques) dont Sibon fut le trésorier.

    Des campagnes pour légaliser le cannabis

    A l’époque, France Télécom dénonça le 36-15 CIRC, service de minitel qui finançait la promotion des drogues par les mêmes méthodes que le réseau pornographique de Sitbon. La police perquisitionna dans les locaux, recueillant assez de preuves pour faire condamner Galland à six mois de prison avec sursis et dix mille francs d’amende. Le même fut de nouveau condamné pour les mêmes motifs en 1995, 1996, 1997, 1998, 1999... et s’illustra par la fameuse l’opération "Chanvre à l’Assemblée" en envoyant à chaque député une cigarette de cannabis et une lettre ouverte exigeant que soit retiré « aux policiers, juges, douaniers, le droit de s’immiscer dans l’intimité de chacun ».

    En 2001 Galland était condamné pour la huitième fois (90 000 francs d’amende). La solidarité de Sitbon étant tarie il abandonna le combat.

    Meyssan, quant à lui, est un ancien élève des jésuites de Tivoli à Bordeaux. Devenu membre du "Renouveau Charismatique", il fut montré, en extase, à la une de La Vie.

    Quelque temps plus tard, quittant femme et enfant pour un danseur, il faisait son outing et fondait le réseau Ornicar, regroupant associations homosexuelles et militants de la dépénalisation de la pédomanie.

    Franc-maçon, trotskiste, Meyssan fonda par la suite le fameux "Réseau Voltaire " avec le soutien du parti "Radical" et l’argent de Sitbon.

    La première action de ce réseau fut une mobilisation pour l’abrogation de l’article L. 227-24 du nouveau Code pénal (dit amendement Jolibois), qui en condamnant « le fait de fabriquer, de transporter, de diffuser, par quelque moyen que ce soit, un message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter gravement atteinte à la dignité humaine (...) lorsque ce message est susceptible d’être vu ou perçu par un mineur » mettait en danger la survie financière du porno business.

    Avec le soutien du lobby trotskiste dans les milieux de la presse, de l’édition, du théâtre et du cinéma, le réseau Voltaire parvint à vider l’article 227-24 de sa substance.

    On reconnaît dans cette opération, la tactique Sitbon : financer avec l’argent du sexe des associations qui, constituées en lobby, feront pression sur les politiques pour abattre les ultimes barrières en matière de perversion publique et permettre ainsi de ramasser plus d’argent encore en accroissant le nombre des clients potentiels.

    Le marché du porno fonctionne en effet selon les mêmes modes que celui de la drogue.

    Les neuropsychiatres constatent que la courbe d’addiction au porno suit exactement celle de l’addiction aux neurotoxiques : il faut au consommateur des doses de plus en plus fortes de produits de plus en plus puissants pour passer la barrière physiologique de l’accoutumance.

    Ainsi, de même que le toxicomane passe du haschich à l’héroïne puis au crack, le pornomane passe du soft au hard, puis aux diverses spécialités (sado, zoo, scato, etc.), voire aux sinistres "snuff movies" où, pour des amateurs devenus fous d’ordure, on torture réellement des femmes ou des enfants avant de les assassiner devant la caméra.

    Ainsi ne doit-on pas s’étonner que les mêmes méthodes soient utilisées par le gang Sitbon pour banaliser le porno relativement soft à la télé et pour légaliser le cannabis, drogue déclarée "douce".

    De même que le jeune consommateur "accroché" au cannabis deviendra vite un client pour des produits plus forts et donc plus chers, de même le spectateur de porno à la télé cherchera, auprès des magasins spécialisées, des émotions plus fortes (et plus coûteuses) vendues sous le comptoir.

    Pour les "snuff movies", on viole et on assassine devant les caméras

    Un pareil réseau suppose des relais et des protections.

    Sitbon se les est assurées. Parmi les membres ou proches du Réseau Voltaire, on note la présence du ban et de l’arrière-ban de la pourriture politico-médiatique : membres du puissant lobby des Gays et Lesbiennes, ministres (Jack Lang, par exemple, alors qu’il était chargé de l’éducation et qui signa avec Kouchner une pétition en faveur de deux criminels pédomanes), Jean-Pierre Chevènement aussi, et Jean-Michel Belorgey du "Mouvement des Citoyens", Jean-François Hory ("Radical") qui s’éleva à Bruxelles contre le rapport Schultz proposant la criminalisation du tourisme sexuel, des militantes féministes de la CADAC, le Président du Syndicat National des Entreprises Gays et même jusqu’à une date récente Jean-Louis Arajol, ancien militant trotskiste devenu syndicaliste policier puis rallié à Pasqua en même temps que son frère en maçonnerie et camarade de la LCR Philippe Schwartz, gérant d’une société de communication spécialisée dans l’édition des publications des syndicats de policiers et récemment barbouillé en militant du "droit naturel et chrétien".

    Mais le génie de Sitbon va plus loin encore. Comme on l’a dit, il est aussi à la tête de maisons d’éditions "banales", c’est-à-dire ne publiant pas de pornographie.

    C’est sous ces couvertures qu’il édite les ouvrages du... Syndicat de la magistrature. Exemple : "Vos papiers ! Que faire face à la police ?" de Clément Schouller, gros bonnet du Syndicat de la Magistrature, aujourd’hui procureur à Versailles, et qui fut poursuivi par le ministre de l’Intérieur pour injure à l’encontre des policiers. Autre exemple : "La Machine à punir" de Gilles Sanaiti, vice-président du même syndicat de juges trotskistes, et qui prétend que l’insécurité dans les banlieues est une invention destinée à justifier la répression du prolétariat immigré.

    Cette collaboration avec les juges rouges n’a pourtant pas pu empêcher Sitbon fils de collectionner les condamnations pour outrage aux bonnes moeurs, provocation à l’usage de stupéfiants ou diffusion d’image à caractère pornographique d’un mineur.

    C’est d’ailleurs l’usage dans ce milieu. Et, jusqu’à présent le padrino Sitbon s’en tire plutôt bien comparé a certains autres capi.

    Quelques exemples...

    En février 2001, un prostitué homosexuel belge, Robert Jan, avoue devant la police des Pays-Bas trois meurtres d’enfants assassinés lors de tournages de "snuff movies" (films pornos montrant des assassinats non simulés).

    Il dénonce le monstrueux tueur en série belge, Marc Dutroux, ravisseur et assassin d’enfants qu’il décrit non comme un pervers solitaire mais comme un des caïds du porno protégé par les services spéciaux. Dutroux fournissait des "sujets" pour des snuff movies montrant, par exemple, la lente agonie de petites filles qu’il séquestrait et torturait avant de les laisser mourir de faim et de soif.

    A l’appui de ses dires, le prostitué indique que certaines prises de vues étaient réalisées à une adresse à Amsterdam, au 111 de l’allée Admiral-Deruyter, dans une maison que Dutroux fréquentait.

    Cette adresse se révèle être celle de deux sociétés de production de films pornographiques appartenant à Didier Pellerin, un travesti français surnommé Maîtresse Roxanne. Selon les aveux d’un complice de Dutroux arrêté plus tard, les vidéos sadomaso de ce monstre étaient tellement immondes que « le cameraman lui-même était pris de vomissements » ! Condamné à trois ans de prison pour association de malfaiteurs, coups et blessures volontaires, pornographie et... exercice illégal de la médecine, Pellerin dénonce alors deux gros caïds de la mafia porno : Daniel Messinger et Gérard Menoud.

    Le premier est un producteur de films pornos de la côte d’Azur.

    En 1994, inculpé de séquestration et de proxénétisme après la disparition de deux jeunes filles, et mis en cause dans la mort d’une jeune Antiboise de 19 ans au cours d’un rituel satanique, il est jeté en prison puis libéré en dépit des charges accablantes qui pèsent sur lui, (la police a saisi son journal intime où il raconte par le menu ses relations avec des enfants importés d’Asie et des pays de l’Est). Il disparaît. Les magistrats qui l’ont fait remettre en liberté n’ont pas été inquiétés.

    A la tête du réseau, des membre de la secte satanique Wicca

    On est d’ailleurs stupéfait de constater l’indifférence des pouvoirs publics face a ce scandale. Elle confine à la complicité. Ainsi, la police néerlandaise a-t-elle remis en liberté Robert Jan après ses aveux.

    Ainsi encore, Dutroux a-t-il pu s’évader et n’a été repris que par accident.

    Ainsi enfin, en France, la seule action visible sur le terrain de la lutte contre les horreurs de la pédomanie a-t-elle été, le jeudi 25 mai, un lâcher de ballon à la Tour Eiffel organisé par une association à l’occasion de la journée mondiale des enfants disparus. Or, pour le seul territoire français, ce sont 35 000 enfants qui disparaissent chaque année dont près de trois cents dans des "conditions inquiétantes" terminologie de rigueur dans l’administration pour désigner les rapts probablement suivis d’assassinats.

    Le second, parrain de la mafia porno arrêté à la suite des aveux de Robert Jan est Gérard Menoud, propriétaire de Défi Production, une société installée à Perpignan. Ce voyou, dont la violence sauvage terrifie son entourage, y compris sa maîtresse et secrétaire, trafique notamment des cassettes "pédagogiques" de la secte satanique Wicca à laquelle appartient Pellerin-Roxanne.

    Mais sa fortune vient surtout de ses activités pédomaniaques. Arrêté pour viols, corruption de mineurs, diffusion d’images de mineurs à caractère pornographique, il reconnaît avoir entretenu des "relations d’affaires" avec Messinger, Pellerin et Dutroux. Remis lui aussi en liberté dans l’attente de son procès, il disparaît à son tour.

    Son nom serait plusieurs fois cité dans le dossier d’instruction de la nouvelle affaire du tueur en série de Toulouse Patrice Alègre.

    Menoud a été membre du syndicat de la télématique créé par Michel Sitbon et qui dissuada Charasse, alors ministre du Budget de Mitterrand, de taxer le Minitel porno.

    On se demande bien avec quels arguments...

    http://france-courtoise.info/03/294/page.php?id=03mar

    Je ne sais pas si ça avait déjà était poster, on en apprend de belles sur Meyssan et ça rejoint un autre article du forum, et aussi sur l’implication de la secte WICCA dans les affaire de pédocriminalité.
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    Message  nex 29/9/2011, 23:25

    Pour complèter l'article précédant:

    http://verdwijningen.skynetblogs.be/archive/2008/07/17/les-belles-relations-de-dutroux-l-isole.html



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    Message  karine 16/11/2011, 21:21

    Le Réseau Voltaire pour la liberté d’expression [31]







    De création récente (1984), le "Réseau Voltaire", qui conçoit la "laïcité" comme un bon moyen d’accélérer le pourrissement des mentalités et des moeurs en France, se montre d’une remarquable efficacité politique et médiatique, ce qui, dans le combat général, fait de lui le plus redoutable des adversaires.

    C’est à l’occasion de l’adoption, par le Parlement, de "l’article Jolibois" (art. 227-24 du nouveau Code pénal, en vigueur depuis le 1er mars 1994), qui rend passible de poursuites pénales tout "message à caractère violent ou pornographique ou de nature à porter atteinte à la dignité humaine", que le Réseau Voltaire fit pour la première fois parler de lui, dénonçant le "retour de l’ordre moral" et de la "censure".

    "C’est grâce à la vigilance du Réseau Voltaire que l’article Jolibois n’est pas passé inaperçu, lit-on dans "Globe-Hebdo" du 2 mars 1994. Cette jeune association, constituée le 31 janvier 1994 au Parlement européen, s’est fixée comme objectifs la défense de la liberté d’expression et de la laïcité, ainsi que la lutte contre l’intégrisme moral et la censure. Présidée par Thierry Meyssan [32], elle compte de nombreux adhérents, comme la LICRA, le MRAP, les Radicaux de gauche ou les Verts. La pétition que le Réseau Voltaire a rédigée [33] a été signée par Pierre Bourdieu, Henri Caillavet, Mgr Gaillot, Jean-François Hory, Henri Leclerc, Gilles Perrault, Madeleine Rebérioux et Philippe Sollers".

    Le Réseau Voltaire est constitué sous forme d’une association " loi 1901" dont la déclaration a été publiée au "Journal officiel des associations" du 2 mars 1994 sous l’objet suivant : "La défense de la liberté d’expression et d’information reconnue notamment par l’article 11 de la Déclaration des Droits de l’homme et du citoyen du 26 août 1789 et par l’article 10 de la Convention européenne de sauvegarde des Droits de l’homme et des Libertés fondamentales du 4 novembre 1950 ; la défense de la laïcité, fondement de la République, et la lutte contre l’intégrisme moral et la censure".

    Derrière ce paravant officiel, le Réseau Voltaire est en fait issu du rapprochement de deux forces distinctes mais complémentaires :
    • le puissant lobby de ceux qui, vivant de la pornographie, sont ses bailleurs de fond; ceux-là ont matériellement intérêt à combattre ce qu’ils appellent "l’ordre moral" sans jamais apparaître nulle part;

    • et les "idéologues" (socialistes, trotskystes, francs-maçons...) qui, dans le débat politique, interviennent au nom de la "liberté d’expression" mais consacrent en fait l’essentiel de leurs efforts à déchristianiser les comportements et les moeurs [34].


    Un puissant lobby de défense de publications et de messageries pornographiques

    Le Réseau Voltaire est issu, en droite ligne, du "Projet Ornicar", groupement homosexuel dont Thierry Meyssan assurait la présidence et qui s’était rendu célèbre en invitant Mgr Gaillot à participer, le 12 février 1990, au dîner-débat qu’il organisait sur le thème : "Les homosexuels, une chance pour l’Eglise ?".

    Comme le Réseau Voltaire l’écrit lui-même, "Le Projet Ornicar, association dont l’objet social est la défense des Droits de l’homme et l’abolition des discriminations sexuelles, participa activement à l’information des parlementaires durant les années de débat sur la réforme du Code pénal. Pour ses membres, dont la plupart sont issus de la minorité homosexuelle, cette réforme devait consacrer l’abandon de la notion de "bonnes moeurs" et traduire dans les textes l’un des grands principes de 1789: la séparation des sphères publique et privée. Cet idéal, formulé par les philosophes et les francs-maçons des Lumières, devait être reformulé pour répondre aux nouvelles situations sociales" et à "l’apparition des nouvelles technologies de communication" (...). Aussi le Projet Ornicar organisa-t-il le 22 janvier 1994, une journée de travail dans un grand hôtel parisien. Une centaine de personnalités, élus de la Nation, journalistes, juristes et chefs d’entreprises s’y retrouvèrent (...). A nouveau réunis le 31 janvier 1994 au Parlement européen, ils constituèrent une association fédérative, le Réseau Voltaire" [35].

    Dans une "Note d’information sur le Réseau Voltaire", écrite il y a deux ans (10 mars 1994) pour le compte de la Fédération des Familles de France, M. Denis Périer-Daville montre qu’en fait "le Réseau Voltaire constitue le paravent cachant un ensemble de publications et messageries pornographiques cherchant à se protéger contre des poursuites judiciaires. L’élément moteur de ce groupement est le magazine gay "Illico", propriétaire en sus de 36-15 Boy, de plusieurs messageries roses (36-15 homo, 36-15 Lesbis, 36-15 JH, 36-15 Colt...). "Illico" est produit par Staff Communication, 64 rue Rambuteau, 75003 Paris, qui édite également "Gay Infos", propriétaire de messageries roses télématiques" et qui "constitue un guide de "voyages sexuels" à l’étranger pour homosexuels et pédophiles recherchant spécialement de très jeunes gens"...

    Enfin, depuis le lancement de la pétition "Contre la restauration de la censure" en mars 1994, la revue "Maintenant" est pratiquement devenue l’organe d’expression du Réseau Voltaire. Cette revue violemment anti-catholique, blasphématoire et outrancièrement pornographique, dont le responsable de la rédaction n’est autre que Thierry Meyssan, appartient au magnat du minitel rose Guy Sitbon, dont le fils, Michel Sitbon, est à la fois directeur de la publication et... trésorier du Réseau Voltaire."Michel Sitbon, écrit François David dans "Le temps de l’Eglise" de décembre 1995, est le directeur d’un vaste réseau de messageries roses et de revues pornographiques. Il est aussi délégué du Syndicat national de la télématique (SNT) dont le président est Louis Roncin. Ce même Louis Roncin qui, propriétaire de 36-15 Cum ou 36-15 Ulla, a été condamné en 1991 par la Cour d’Appel d’Amiens pour incitation à la débauche. Quant au vice-président du Réseau Voltaire, Jean-Paul Lubliner, il est domicilié au 41 de la rue Damrémont à Paris, adresse qui est celle du siège de Synapse Agency, la société éditrice du magazine porno "Sans nom" (...)". "Maintenant" du 8 février 1995 reconnaît d’ailleurs sans aucun complexe que "son financement est entièrement dû à l’entreprise qui l’édite, qui est éditrice de nombreuses publications érotiques et services minitel dits "roses".



    Un redoutable réseau politique, social et culturel

    Le Réseau Voltaire n’est pas tant un mouvement, qu’un réseau d’associations et de relations.

    "Bien que ne revendiquant qu’environ 300 adhérents directs, le Réseau Voltaire tire sa force d’être une nébuleuse d’une cinquantaine d’associations", écrit Emmanuel Ratier [36]. Parmi les associations qui font partie (ou dont les dirigeants font partie) du Réseau Voltaire figurent : la LICRA, le MRAP, la Ligue des Droits de l’Homme, Radical [37], la Coordination des Associations pour le Droit à l’Avortement et à la Contraception (CADAC), le Mouvement Français pour la Planning Familial (MFPF), etc...

    Cette particularité est sans doute la clé de son efficacité politique : "Ce groupement déclaré en association loi 1901, ne fonctionne ni en fédération, ni en collectif, mais en réseau, explique Thierry Meyssan. Chaque membre adresse à un "noeud" central les informations dont il dispose sur les organisations de la droite extrême et sur les atteintes à la liberté d’expression. L’information est vérifiée et développée, puis transmise, sous forme de dépêches hebdomadaires, aux autres membres [38]. Chacun peut ainsi conduire ses propres actions en connaissance de cause, selon sa propre logique et ses moyens. Les contacts directs entre membres sont facilités par le "noeud" central, permettant avec fluidité des regroupements ponctuels variés. Ainsi des groupes très divers peuvent participer, chacun avec ses propres exigences tactiques, à une stratégie commune" [39].

    "L’originalité du mode de fonctionnement du Réseau Voltaire, insiste par ailleurs Thierry Meyssan, permet de mêler à la fois des entreprises, des associations de défense des droits de l’homme, des syndicats et des partis politiques, sans qu’aucun ne se trouve inféodé aux autres. Comme son nom l’indique, le système fonctionne en réseau aussi bien pour la collecte d’informations que pour leur diffusion. Il n’y a pas de mot d’ordre mais l’orchestration de synergies où chacun s’implique à la carte. Un des intérêts du système est de faciliter sa mobilisation quel que soit le point du Réseau attaqué" [40].

    Le mode de fonctionnement du Réseau Voltaire lui permet de jouer un rôle prépondérant dans la mise en place de "collectifs" contre la venue du pape à Tours, à Reims et à Sainte Anne d’Auray, en septembre prochain.

    Le Réseau Voltaire, que "Le Monde" lui-même qualifie de "collectif de la mouvance franc-maçonne", bénéficie à cette occasion de tout l’appui que le Grand Orient de France est en mesure de lui apporter.

    Un récent article du "Monde" intitulé "La mobilisation laïque et républicaine des anti-Clovis" révèle en effet que des "réunions se tiennent dans la prestigieuse salle du conseil de l’ordre, au Grand Orient de France, à Paris. Sans plan de table ni protocole, des membres du Parti socialiste, du Parti communiste français, de Radical, des Verts, retrouvent, à l’heure du dîner, des représentants de la Ligue communiste révolutionnaire, de la Fédération anarchiste, du Parti des travailleurs, un journaliste de Charlie-Hebdo et, bien sûr, tout un chapelet d’"assoces", comme la Ligue des droits de l’homme, le MRAP, la LICRA et Ras l’front. Vendredi 24 mai, pour leur troisième rencontre, à l’initiative du réseau Voltaire - un collectif de la mouvance franc-maçonne qui "défend les libertés collectives et individuelles" -, ils devaient discuter autour d’un texte intitulé : "Tous et toutes citoyens, la France c’est nous, Clovis on s’en fout", de leur engagement dans les manifestations contre la venue du pape en septembre" [41].

    Ainsi que nous venons de le constater, le combat laïciste a su faire peau neuve !... Non content d’être responsable de la faillite d’un Etat sans références morales, et d’être parvenu à enfanter ce monstre stérile de l’Education Nationale, laïque et obligatoire, cause première du grand échec scolaire français et de la baisse galopante du niveau des études, le voici à présent qui entend chasser la plus petite trace de Dieu dans la vie intime de nos concitoyens.

    Pour s’être recyclé, par "gay pride" interposée, il n’est pas pour autant devenu plus tolérant : le voici aujourd’hui inventeur du "sexuellement correct" !...




    Date de mise en ligne : 25 juin 2006
    Date de publication : juin 1996



    [31] 8 rue Auguste Blanqui, 93200 Saint Denis.

    [32] On se souvient que Thierry Meyssan (qui, adolescent, fréquentait un groupe du Renouveau charismatique à Bordeaux...) n’a pas hésité à calomnier le Père Daniel-Ange, le 2 octobre 1995, au cours de l’émission "Comme un lundi" de Christophe Dechavanne et que le Tribunal de grande instance de Nanterre l’a condamné le 6 novembre "pour avoir tenu à son égard des propos diffamatoires" (NDLR).

    [33] Texte intitulé "Non à la restauration de la censure", selon lequel le nouveau Code pénal "viole la laïcité, principe fondamental de la République" (NDLR).34 - Tel est le but que s’assigne la franc-maçonnerie et plus particulièrement le Grand Orient de France qui, loin de se contenter de l’actuelle sécularisation des institutions et des lois, se propose à présent de "faire sortir Dieu du l it des Français" (Cf. "Humanisme" n°190, avril 1990).

    [34] Tel est le but que s’assigne la franc-maçonnerie et plus particulièrement le Grand Orient de France qui, loin de se contenter de l’actuelle sécularisation des institutions et des lois, se propose à présent de "faire sortir Dieu du l it des Français" (Cf. "Humanisme" n°190, avril 1990).

    [35] "Maintenant" n° 6, mai-juin 1994, p. 11.

    [36] "Faits et documents" du 1er juin 1996, p. 6.

    [37] Les liens entre le Réseau Voltaire et Radical (ex-mouvement des Radicaux de gauche) sont particulièrement étroits puisqu’il semble que Thierry Meyssan ait adhéré à Radical et qu’inversement Jean-François Hory (ancien président du Mouvement des Radicaux de gauche, député européen radical) soit un des membres fondateurs du Réseau Voltaire. C’est d’ailleurs dans une salle réservée par Radical, au siège parisien du Parlement européen, que le Réseau Voltaire a tenu son assemblée générale du 21 janvier 1995.

    [38] Le Réseau Voltaire publie chaque semaine une "Note d’information", bulletin confidentiel de six pages strictement réservé à ses correspondants et adhérents (NDLR).

    [39] Cf "Faits et documents" du 1er juin 1996, p. 6

    [40] "Premier Janvier 1998", bulletion de l’Association du 1er janvier 1998 n°2 du 5 décembre 1995, p. 4.

    [41] Ariane Chemin in "Le Monde" des 26-27 mai 1996.





    source:
    http://www.ichtus.fr/article.php3?id_article=171
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    karine


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    Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus Empty Re: Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus

    Message  karine 16/11/2011, 23:34

    EXTRAIT DE REPONSE DE MENOUD À SES DETRACTEURS








    Je tiens à m'expliquer pour démystifier l'insistance des amalgames de ces communiqués , qui veulent salir réciproquement MEYSSAN et MENOUD . Le seul regret que j'ai c'est de ne pas avoir son talent pour l'écriture, pour mieux vous faire partager mes émotions .

    C'est pas nouveau pour moi d'être attaqué sur mes idées libérales, mon gout de la tolérance et mon métier de pornocrate . Ce métier m'a passionné justement par son aspect subversif et dérangeant . Pour faire chier les bougeois à qui on avait bien botté le cul en Mai 68 . Je voulai autre chose que le mal vivre de mes parents, leurs mesquineries, leur radinisme, leur racisme, leur étroitesse d'esprit . Tout le contraire que de profiter des joies immenses et incommensurables de la vie . Et j'en ai bien profitè ! je peux mourir dans la plènitude, sans regret .

    Ma vie à été fantastique, alors qu'au départ petit garçon boucher à 13 ans rien ne laissait supposer les énormes possibilités que j'ai pu développer . Si je vivais dans un pays moins intégriste et qui respecte les gens qui réussissent, je serai multi-milliardaire . Si l'argent ne fait pas le bonheur, il permet de vivre des joies fantastiques impossibles sans argent . Insoupsonnables comme les découvertes des grands voyages . Pas pour faire comme les petits bourgeois qui aiment l'argent pour le cacher ou le placer en bourse . Ce qui ne donne aucune sensassion et ne fait qu'exploiter la misére sociale . Je parle de l'argent qui est dépensé pour faire de belles réalisations dont tout le monde profite . On peux être social et riche ! Aujourd'hui le socialisme me dégoute et je suis pauvre ah ! ah ! que l'être humain est bizare . Il parait qu'il n'y a que les cons qui ne changent pas d'idée . Grace au porno nous avons réalisé nos rêves et fait avancer nos idées .

    En 1992 les attaques des intégristes sont violentes . 6% des magistrats sont d'extrème droite . Je tombe sur un fou furieux qui veux faire interdire le porno .J'ai une production trés large qui aborde toutes les sexualités . Le fétichisme, le cuir, le latex, le SM,l'homosexualité masculine et féminine, la sodomie, etc ..etc…L'abruti, dans le genre de celui qui m'invente les pires crimes sur le net, découvre que la nature humaine est plus complexe que ce que son éducation obtue lui avait enseignée . Sa croisade c'est de me saisir toute ma production pour faire une liste de ce qu'il appelle des “pervertions ” . L'homosexualité le touche tellement qu'il me demande si j'ai pas honte de faire des photos avec des hommes entre eux ? Ca donne une idée de l'étroitesse d'esprit et la dangerosité de tels magistrats . Si je perd mon procés il ne nous reste plus que ” PARIS HOLYWOOD” a vendre ! pour ceux qui n'ont pas connu c'est un magasine mytique, qui était vendu légalement, mais dèrriere le comptoir des bureaux de tabac . Mon ami Belorgey qui fournissai la majorité des photos sur lesquelles toute une génération s'est joyeusement ignitiée à la branlette, devais gommer la partie pileuse . Entre le moment du développement et le gommage il fallait qu'il soit trés rapide et discret pour ne pas risquer un outrage aux bonnes moeurs .

    Vu les attaques violentes et disproportionnées du juge , j'ai voulu faire appel à un grand avocat . En allant à Marseille je fait la connaissance de maitre COLLARD . Il est complétement affalé dans son bureau les pieds en l'air sur une chaise . Je rencontrerai plusieurs fois cette attitude déconcertante tres désagréable, chez ses confréres . Finalement son coté jovial me rassure, car il trouve pas que mes bouquins mettent l'ètat Français en péril . C'ètait la même reflexion que le commissaire DOMPNIER qui avait fait la saisie . COLLARD est venu me voir avec sa collaboratrice à Perpignan ou nous avons dinés ensemble . Il a crée l'animation dans le restaurant , étant déja une star . Il me dit ” tant que tu n'es pas passé à la télé tu n'existes pas ” . Pour contrer la justice trop déterminée à m'éliminer, nous avons imaginè un “livre blanc ” et des colloques sur le préservatif, sponsorisés par des laboratoires pharmaceutiques . A l'époque les labos pouvaient libérer de gros budjets pour mobiliser les médecins . Qui auraient bénéficiés de cours gratuits de sexologie, par mon ami WENBERG . Le but étant de démontrer que la pornographie à l'inverse de la religion est utile et pas dangereuse .

    Mon bras droit Jean BA, étant gay, me fait rencontrer Thierry MEYSSAN, qui a une qualité de plume exceptionelle, pour participer à la rédaction du magasine GAYDEFI . Depuis Paris . Il a déja un carnet d'adresse impressionnant . Dont Jack LANG , dans les plus illustres . Entre temps je revois COLLARD qui m'invite au festival de JAZZ de NICE dont il est le conseil . Je dîne même à la table du préfet BRUNET, grand trompétiste de Jazz et le réputè directeur de clinique DEBRE . C'est quand vous êtes invité et que vous ne payez pas que vous avez la meilleure table . D'ou l'interêt d'avoir beaucoup d'argent ! vous mangez et buvez gratuit .

    Comme tous les avocats médiatiques COLLARD veux tout entreprendre sans en avoir le temps, au point que le jour du procés il vous envois sa collaboratrice . Finalement l'idée prend forme avec Thierry . On monte le projet ORNICAR et son réseau d'influence . Pour la liberté des moeurs entre adultes dans le champ du domaine privé . Les loyers et téléphones sont à ma charge . Comme trop souvant si vous ne controlez pas sur place, il y a des abus et surtout MEYSSAN se servait de plus en plus de mon magasine pour faire des articles de réglements de comptes entre les courants politiques GAY . Devant l'énormité des factures j'ai fait couper le téléphone . Depuis on est en froid . Visiblement SYTBON a eu le même probléme que moi . On est pas plus résponsable des conneries de ses parents que de celles de ses amis .


    Gérard Menoud




    Je ne mets pas le lien car il mène au blog de Menoud, contenant des illustrations obscènes.
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    Message  lorelianeGTQ 17/11/2011, 15:52

    DesEspoirs a écrit:
    Le 21 novembre, Blandine Kriegel, chargée d’un rapport sur la violence et le porno à la télé, renonçait à toute interdiction en dépit des objurgations d’Anne de Kervasdoué, gynécologue qui avait remis un travail sur les effets dévastateurs de la pornovision.

    Voici le rapport :

    Blandine Kriegel La violence à la télévision

    Lien vers le pdf


    Dernière édition par lorelianeGTQ le 17/11/2011, 16:38, édité 4 fois
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    Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus Empty Re: Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus

    Message  Bardamu 17/11/2011, 16:23

    lorelianeGTQ a écrit:
    DesEspoirs a écrit:
    Le 21 novembre, Blandine Kriegel, chargée d’un rapport sur la violence et le porno à la télé, renonçait à toute interdiction en dépit des objurgations d’Anne de Kervasdoué, gynécologue qui avait remis un travail sur les effets dévastateurs de la pornovision.

    Voici le rapport :

    Blandine Kriegel La violence à la télévision

    Lien vers le pdf

    Merci pour la trouvaille Lore Smile même s'il ne fait aucun doute que le travail d'Anne de Kervasdoué sur les ravages de la pornovision aurait constitué une lecture plus saine que ce rapport démoniaque !


    Mais bon sang ! Quand est-ce que le peuple va ouvrir les yeux sur la talmudisation de la société !!

    Blandine Kriegel, prosélyte de la pensée talmudo sioniste de la pire espèce, celle qui corrompt les âmes, à commencer par celles de nos enfants !

    Lisez si vous le pouvez cet article excrété du cloaque infâme de son esprit tordu, et croyez-le bien, ce n'est pas un hasard si cette pourriture mentale est hébergée sur le blog de BHL



    La pensée moderne et le judaïsme


    Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus Blandine1300x175
    Un visage qui respire la mort et la corruption


    Trois obstacles ont empêché la génération qui nous précède de rendre compte de la connexion fondamentale et du lien insécable qui unissent le judaïsme et la philosophie ou la pensée moderne¹. 1. L’existence de la Shoah et la nécessité de trouver une issue à l’exil. 2. Les orientations essentiellement économique et sociale de la recherche historique. 3. La domination de la philosophie idéaliste classique allemande, profondément anti-judaïque, sur la philosophie contemporaine.

    La génération de la Shoah s’est trouvée prise entre deux exigences contraires mais également indispensables à la survie du judaïsme et des juifs. La première urgence était de sauver l’universalisme du judaïsme en conservant l’idée – si profondément mise en ballotage avec l’Holocauste – de l’élection du peuple juif. La seconde exigence était de faire droit à la particularité concrète du peuple juif en assurant sa survie hors de l’exil par l’établissement d’Israël en Palestine qui ferait du peuple juif, non plus un peuple parmi les autres mais un peuple comme les autres. Une double exigence donc, de maintien de l’universalisme et de l’instauration du particularisme. Il n’y a hélas ! aucune étrangeté à ce que le livre de Franz Rosenzweig, un philosophe disciple de Hegel, intitulé l’Etoile de la rédemption, qui défend l’idée que le peuple juif est depuis toujours retiré de l’histoire et installé « auprès du Père», ait pu sembler la vérité de l’histoire juive passée, à ceux-là mêmes qui en Israël, avaient, comme Stephane Moses, renoncé à l’universalisme abstrait d’un messianisme prophétique à venir, pour accepter la particularité concrète de la construction d’un Etat, ici et maintenant. Et ce, d’autant plus qu’en dehors du sionisme, l’autre grand engagement de la communauté juive, au XXe siècle, a été le communisme, l’espoir « du bonheur dans vingt ans», qui fait également siéger (l’histoire prenant la place du divin), ses zélateurs « auprès du Père ». Dès lors, entre le retrait de longue durée des juifs de l’exil et l’établissement d’Israël sur son territoire retrouvé, il ne restait plus véritablement de place pour continuer les études sur les juifs parmi les nations qu’avaient entamées la génération précédant celle de la Shoah, comme par exemple, les travaux de l’historien anglais Cecil Roth sur les Marranes… La diaspora était terminée, si même elle avait jamais commencée. Et ici tout le monde était bien d’accord, pour une fois Juifs et Gentils réconciliés définitivement sur « le retrait au monde » des juifs.

    Le second obstacle provient de l’orientation principalement économique et sociale de l’histoire, telle que l’a exaltée et pratiquée la génération précédente. Sa victime a d’ailleurs été davantage le judaïsme que les juif eux-mêmes. A l’instar du marxisme, l’histoire économique et sociale donne à la religion, à la politique, aux idées elles-mêmes (rebaptisées mentalités), le statut de superstructures épiphénoménales qui doivent être comprises et expliquées à partir de la production et de l’organisation sociale. Le politique est identifié à la brève durée évènementielle, le religieux est assimilé à des catégories fixes et inchangées du côté du dogme, ou à son emprise matérielle et ses ritualisations pratiques du côté des institutions et des cérémonies, mais beaucoup moins, pour ne pas dire jamais, examiné à partir des idées ou des valeurs qu’il véhicule.

    On peut prendre pour exemple le grand livre éponyme de l’Ecole des Annales, La Méditerranée à l’époque de Philippe II, de Fernand Braudel. A le lire et à le relire, on ne saura jamais rien du judaïsme, malgré l’expulsion de 1492, la dispersion et la dissémination des communautés juives dans toute l’Europe, qui instaure la centralité de la Bible et des Marranes à la fin du XVIe siècle dans toutes les grandes querelles. On apprendra que les juifs constituent « Une civilisation contre toutes les autres » (je cite le tirte du chapitre qui leur est consacré), qu’il existe entre « les juifs qui se sont détournés depuis des siècles et des siècles du travail de la terre » (je cite encore), et la capitalisme, une entente certaine parce que « les marchands juifs vont vers les régions en essor, ils en profitent autant qu’ils contribuent à leur éclat », que les pogroms sont liés à la conjoncture économique, qu’il faut « Comprendre l’Espagne » (c’est encore le titre du paragraphe) qui a engagé l’expulsion, comprendre l’Espagne chrétienne qui a expulsé des juifs comme les morisques « parce qu’elle a refusé d’être Afrique ou Orient », « selon un processus – dit-il encore – qui ressemble d’une certaine manière à des processus actuels de décolonisation ».

    Sans entrer dans une discussion où l’on pourrait objecter que la comparaison entre les empereurs des Indes occidentales (Ferdinand d’Aragon, Isabelle de Castille, Philippe II) avec les insurgés algériens a ses limites, ou encore qu’on ne sache pas que la Hollande, qui a accueilli des communautés expulsées, et bientôt l’Angleterre de Cromwell, qui a fait de même, sont devenues par là, moins européennes, elles qui ont figuré parmi les plus grandes nations européennes de leur temps… je me bornerai à souligner qu’on ne saura jamais ce qui, aux yeux de Fernand Braudel, distingue le christianisme du judaïsme. Pourtant sa conception de la civilisation qui demeure « telle qu’en elle-même », au-delà des échanges et du rayonnement, est fort éloignée de la définition qu’en ont donné les Lumières, où, ce qui caractérise une civilisation, c’est le développement des savoirs, de l’art et de la civilité. Pour Braudel, plus proche en cela de la conception romantique de la Kultur, une civilisation c’est un espace, une géographie travaillée par le temps dont le noyau ultime est bien la religion: la Catholicisme de la méditerranée latine, l’Islam de la Méditerranée turque, la Réforme du nord de l’Europe, etc… et donc aussi peu perméable aux changements que la religion elle-même.

    Nous avons donc eu dans l’historiographie française de la génération précédente, d’excellentes études sur les population et les sociétés juives et sur les malheurs advenus au peuple juif, (par exemple, l’Histoire de l’antisémitisme de Poliakov), mais quasiment rien sur le judaïsme proprement dit, et encore moins sur l’influence des idées juives en Europe, à l’époque classique. Alors même qu’un peu plus tôt, chez Marcel Bataillon, dans Erasme et l’Espagne, ou ailleurs dans les travaux de Julio Caro Bajoja, chez Frances A. Yates, Arnaldo Momigliano, ces études considérées ici comme marginales, étaient poursuivies avec brio. Mais me dira-t-on, l’exception de la réception enthousiaste faite à l’œuvre de Gershom Sholem auquel Maurice Kriegel vient de consacrer un excellent numéro de la revue l’Herne, n’a-t-il pas entamé ce désintérêt et n’est-ce pas une exception qui mérite qu’on s’y arrête ?

    A mon sens, il s’agit moins d’une exception qui confirme la règle, que de la réception de marginalia, consacrées à des spécialités qu’on jugeait exotiques ou archaïques au nombre desquelles on comptait, à côté d’autres études religieuses, les études juives. Mais pour l’essentiel, le judaïsme en tant que tel a d’autant moins intéressé les historiens, que sa relégation avait été promulguée plus tôt, et dûment enregistrée par le triomphe de la philosophie classique allemande postkantienne dans la philosophie contemporaine.

    Car le troisième obstacle et sans doute le plus fondamental des empêchements dressés contre le principe même d’un rapprochement entre la pensée moderne et le judaïsme tient à l’idée que la philosophie classique allemande s’est faite du judaïsme et à l’emprise qu’elle a exercée sur toute la philosophie contemporaine. Ici, il ne s’agit pas seulement des réflexions de Marx sur La question juive, qui ne trouve être que la menue monnaie d’un investissement plus fondamental qu’on trouve aussi bien chez Fichte que chez Hegel. Avant d’y venir, et pour prévenir l’objection que l’antijudaïsme a cessé avec la parution du généreux livre de Sartre sur la question juive, je rappellerais que Sartre sauve les juifs comme hommes, du regard négatif que l’antisémite pose sur eux, mais qu’il ne dit rien encore du judaïsme et que sa riposte ne vient jamais sur le terrain du judaïsme proprement dit.

    Que disent-donc nos philosophes post-kantiens ? Sans aller nécessairement jusqu’à la haine déclarée du juif, dont a fait profession Fichte une vie entière, Hegel a prononcé dans Le christianisme et son destin, un verdict de non-modernité du judaïsme sur lequel il n’est pas revenu, même si il a adopté à l’égard des lois civiles une position ultérieure plus nuancée, verdict qui constitue encore aujourd’hui l’alpha et l’oméga du canon de la doctrine du rapport du judaïsme aux Modernes pour une majorité de théoriciens. Que dit donc Hegel et pourquoi, plutôt qu’antisémite comme l’a dénoncé Poliakov, sa réflexion et avec elle, celle de la philosophie post-kantienne après Lessing sera profondément anti-judaïque ?

    Pour Hegel, la séparation entre le christianisme et le judaïsme est fondamentale. Car le judaïsme est tout entier du côté de la loi transcendante, extérieure, dominatrice, tandis que le christianisme est totalement auprès du sujet et de sa volonté. La loi chrétienne, c’est la loi du cœur, la loi morale au rebours des lois divines et civiles. Le judaïsme affirme un universalisme abstrait, le christianisme promeut une particularité concrète. Et c’est en cela qu’il est moderne, qu’il développe et accompagne la philosophie du sujet et de la volonté, tandis que le judaïsme archaïque demeure dans une objectivité compassée qui ne laisse pas de place à la finitude. On sait que dans la Phénoménologie de l’esprit, la substance devient sujet et que cette subjectivation correspond au parcours même de l’histoire. Pour tout un courant, important dans la philosophie contemporaine, c’est en effet avec la philosophie du sujet que s’est constituée la philosophie des Modernes. La philosophie des Modernes qui, dès lors, n’aura plus rien à voir avec le judaïsme, lequel est bel et bien resté auprès des Pères, c’est-à-dire des Anciens.

    Qu’on l’oppose ou qu’on la rejette, force est de remarquer que cette conception d’une séparation au cordeau entre le judaïsme et le christianisme, « l’Ancien » et le Nouveau Testament, est en parfaite opposition, en totale rupture avec tous les fondamentaux de la philosophie politique de l’Age Classique (Bodin, Languet, Hobbes, Spinoza, Locke) dominée par le modèle de l’Etat des Hébreux, comme je vais l’évoquer plus loin, mais qu’elle est également en opposition avec le courant de la philosophie moderne, qui, au rebours du cartésianisme, a maintenu son lien avec l’humanisme de la Renaissance. C’est-à-dire, en rupture avec l’empirisme de Hobbes, de Locke, ou l’ontologie de Spinoza, mais aussi avec toutes les philosophies qui ne se sont pas résolues à accepter la philosophie cartésienne du sujet. Par exemple en France, Montaigne et Pascal, le Pascal du dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob, mais aussi celui du « moi est haïssable ». Dans la pensée philosophique classique moderne, celle qui a édifié le droit de la république moderne, loin qu’on ait opposé le judaïsme et le christianisme et qu’on ait séparé la Bible du Nouveau Testament, on a procédé exactement à l’inverse. On a puisé dans l’histoire juive, dans l’histoire des hébreux « d’utiles exemples » pour la construction de l’Etat républicain moderne (Bodin, Hobbes, Spinoza), on a déduit les droits de l’homme, non à partir du droit romain, mais à partir des Ecritures (Bodin, Hobbes, Milton, Spinoza, Locke). Et dans tout le courant anti-cartésien de la pensée moderne (Hobbes, Pascal, Mabillon, Spinoza), on a adorné les valeurs traditionnelles du christianisme, la foi, l’espérance et la charité, par les valeurs non moins fondamentales du judaïsme, la loi, la vérité et la justice (ainsi chez Mabillon, la nécessité de concilier la piété avec la vérité).

    Aussi, loin que l’amour et la foi aient été regardés comme les seuls sentiments louables devant lesquels toute règle devait s’incliner, l’intérêt donné au droit, la revalorisation des lois qui s’est exprimée par un mouvement sans précédent de collation de droit et des lois, de réforme de lois, de développement constitutionnel (qui aboutit au fameux serment du Jeu de Paume de donner une constitution à la France) est le trait le plus constant des Etats de droit en formation dans l’Europe moderne… Cette prééminence du droit contraste avec l’exaltation contemporaine de toutes les formes de sentiment et de désir… Il est bien difficile de mettre aujourd’hui en doute la survalorisation sous toutes ces formes de l’amour, notamment dans notre pays qui a fait de l’Abbé Pierre son premier héros. (Même si de grands auteurs ont osé s’attaquer au primat de l’amour, en mettant en évidence que l’amour pouvait être un acteur privilégié des avenues du mal… Ce sont naguère Freud et Agatha Christie dans leurs œuvres, et aujourd’hui George Lucas dans La guerre des étoiles (épisode I)).

    J’en viens maintenant à la conséquence de la situation ainsi décrite. Pour les raisons que je viens d’énumérer, c’est-à-dire, 1° le maintien de l’impératif de l’élection et de l’universalité pour conserver le judaïsme, allié à la nécessité de constituer un Etat-nation pour respecter la particularité de la finitude et assurer la survie du peuple. 2°, la négligence assumée par l’historiographie, de l’historiographie religieuse – la connaissance du dogme fixée une fois pour toute semblant suffisante. 3°, le décret imposé par la philosophie allemande selon laquelle le judaïsme est archaïque, étranger au développement de l’histoire humaine, tout, absolument tout, a conspiré à la génération précédente, pour négliger une quelconque influence du judaïsme sur la pensée et la philosophie moderne. On s’est quelquefois inquiété ou intéressé à la question juive, mais on a royalement ignoré le judaïsme et les idées propres à la pensée juive. Cette ignorance et cette indifférence ont fait deux victimes privilégiées en la personne des médiateurs de la pensée juive dans le monde moderne, je veux parler des Marranes et des Protestants. Les Marranes, qui non seulement étaient des juifs, des juifs cachés qui bien souvent judaïsaient en secret, au péril de leur vie : des Protestants, qui avaient fait de la Bible le livre de chevet et qui se sont unis aux juifs dans un même combat contre Rome et la Papauté pendant les guerres de religion. Cette évacuation des Marranes et des Protestants a acculturé l’idée que la seule rentrée des juifs dans le siècle n’a pu s’opérer qu’avec la Haskalah, lorsque les juifs ont adopté les idéaux laïcisant des Lumières (ceci explique d’ailleurs que à partir de là, c’est-à-dire a partir du XVIIIe siècle, il existe sur le développement de la pensée juive, avec Salomon Maïmon, Moses Mendelssohn et d’autres, de nombreuses analyses du trajet de la pensée juive dans la philosophie contemporaine, comme les études de Dominique Bourel en font foi). Autrement dit, la modernisation des juifs serait dûe, comme pour toutes les autres confessions, à leur laïcisation. Même si cela était vrai, et bien entendu cela l’est en partie, il reste néanmoins à se demander d’où vient la modernisation elle-même, et si le judaïsme en tant que tel n’y a pas joué un rôle ….
    L’influence du judaïsme dans la pensée et dans la philosophie moderne.

    Si j’ai mis en avant la différence de génération, c’est bien parce que au rebours de tous ces obstacles, je n’ai pas manqué pour ma part, et cela a été le fil le plus continu et le plus solide de mon travail, de découvrir à ma propre stupéfaction, et de mettre en évidence, autant que je l’ai pu, le rôle fondamental joué par le judaïsme et les idées juives dans la philosophie politique moderne et dans la philosophie tout court. A mon avis, les obstacles que j’ai énumérés sont responsables du fait que, malgré mes remarques obstinées, l’influence du judaïsme demeure méconnue ou ignorée, alors même que je serais ingrate de me plaindre de l’approbation qui a accompagné ma redécouverte de l‘Etat de droit ou de l’intérêt qui s’est manifesté à l’égard de mes études sur la philosophie de la république. Mais je ne doute pas qu’il viendra un moment où la place du judaïsme et son rayonnement dans la pensée moderne s’imposeront comme inévitables…

    En France, depuis les travaux que j’ai entrepris à partir de la publication de l’Etat et les esclaves, en 1979, et parallèlement, proprio motu, dans le monde anglo-saxon, de nombreuses études ont étoffé notre connaissance de la philosophie politique moderne, qui a été véritablement ressuscitée. Schématiquement, on peut résumer la doctrine partagée qu’on trouvera aujourd’hui enseignée dans les universités et les manuels comme suit : on connait mieux les auteurs et les concepts novateurs de cette philosophie. Les auteurs : Machiavel et le mouvement machiavélien en Angleterre (Pocock), recevant et élargissant les doctrines républicaines de l’Italie et de la première Renaissance du XIIIe siècle (Skinner). Jean Bodin en France, publiant Les six livres de la République, qui énonce la doctrine nouvelle de la souveraineté en 1576. Hobbes, Milton, Locke en Angleterre, lors de la première et la seconde Révolution Anglaise au XVIIe siècle, qui développe la théorie du pacte, du contrat social, des droits de l’homme et de la séparation des pouvoirs. Grotius, le théoricien du droit international moderne, et Spinoza, le premier partisans d’un gouvernement démocratique de la république en Hollande (Kriegel). Grâce à ces travaux, nous savons maintenant que les hommes des Lumières, Rousseau, Montesquieu, quand ils n’anticipaient pas la sociologie à venir, ou quelques thèmes romantiques ultérieurs, n’ont fait en matière de « science politique (Derathé), que populariser pour l’essentiel, les concepts de cette philosophie moderne .

    Les concepts. Un consensus porte indiscutablement sur le caractère novateur de trois thèmes présents dans la philosophie politique moderne. 1°, la doctrine du pacte social : aucune société n’est légitime si elle n’a pas été consentie et si les lois que nous acceptons ne nous garantissent pas des droits. 2°, la doctrine de la souveraineté, celle d’un pouvoir indépendant des puissances extérieures qui règlent à l’intérieur les conflits par la loi et qui dessine le contour de ce que nous appelons désormais l’Etat de droit. Ou encore la doctrine de la séparation des pouvoirs : pour qu’aucun pouvoir n’abuse, il faut distinguer le pouvoir exécutif, du pouvoir législatif, du pouvoir judiciaire :une autre formule de l’Etat de droit. Enfin la doctrine des droits de l’homme : la sûreté, l’égalité, la liberté, la propriété, la recherche du bonheur, qui sont inaliénables, et qui, lorsque ces normes sont transgressées font que la vie n’est pas une vie véritablement humaine.

    A partir de cette doctrine commune, une discussion, quand il ne s’agit pas d’une foire d’empoigne, bat son plein sur les sources philosophiques de cette thématique. Tout un courant arrivé, post-partum, après le redémarrage des idées de philosophie politique, a cru pouvoir assigner à la théorie du contrat et à celle de la souveraineté une origine cartéso-kantienne (la liberté humaine), voire décisionniste, même s’il a eu plus de difficulté à accréditer cette fondation pour la doctrine des droits de l’homme (Alain Renaut).

    Cependant, le tableau que j’ai ainsi présenté est étrangement lacunaire. Il y manque à la fois des hommes, principalement les auteurs des deux courants fondateurs des droits de l’homme et de la théorie du pacte : les Marranes espagnols, Vitoria et Bartholomé de Las Casas, les premiers défenseurs des Droits de l’homme, ainsi que l’identité véritable du théoricien de la souveraineté, Bodin, comme celle d’autres Marranes avec lequel il était lié dans le parti des politique (Michel de l’Hospital, Michel de Montaigne). Ou encore, font défaut et ne sont cités que comme des minores, les véritables fondateurs de la théorie du pacte, les protestants John Knoy, Hubert Languet et Philippe Duplessis-Mornay. Il manque aussi à ce tableau des thèmes de première importance qu‘on passe sous silence alors qu‘il sont omniprésents : le combat républicain anti-impérial, la relégation du droit romain, le modèle de l’Etat des Hébreux, le traité théologico-politique, etc… Il y manque enfin un lien à l’histoire elle-même, car il est impossible de desceller la philosophie politique moderne de l’avènement en acte des républiques dans les Etats modernes : la république hollandaise avec la révolte des Gueux et Guillaume d’Orange, qui commence ici dans ce qui est la Belgique actuelle à Bruxelles et à Anvers, le moment républicain français avec Henri de Navarre bientôt Henri IV, enfin la république anglaise en préparation d’Elizabeth à Cromwell, de même que le combat de tous ces Etats contre ceux qu’ils appellent les Impériaux.

    Or, ces lacunes recouvrent précisément et étrangement la véritable nature des fondateurs de la philosophie politique moderne qui sont très précisément et exclusivement des Marranes et des Protestants, des Protestants alliés de façon très serrée à ces Marranes… Il s’agit en effet d’une philosophie exclusivement ouest-occidentale qui n’a été élaborée par aucun allemand. (Ceci est d’autant plus remarquable, que les légistes impérialistes auparavant, que les philosophes contemporains ensuite, après la Révolution seront issus en nombre du Saint-Empire, voire de la Prusse ou du monde germanique).

    Dans le temps qui m’est imparti, je m’en tiendrais, à quelques exemples pour démontrer ce que je suis en train d’avancer, c’est-à-dire l’importance des idées du judaïsme, des idées judaïsantes dans la formation du droit politique moderne, (quitte à étoffer ma démonstration dans la discussion si vous le souhaitez), Jean Bodin pour les auteurs, l’histoire juive et le modèle de l’Etat des Hébreux, pour la thématique de la philosophie politique moderne.

    Jean Bodin est aujourd’hui unanimement reconnu comme l’un des philosophies politiques les plus importants du XVIe siècle (au podium, comme dirait mon petit-fils, Benjamin, huit ans). Il est en effet, l’auteur de La doctrine de la souveraineté. Par là, il faut entendre non-seulement l’utilisation d’un mot en usage avant qu’il ne s’en empare (souveraineté, venu de superanitas, supériorité), qui désigne un pouvoir plus élevé que les autres et indépendant, mais davantage, la doctrine de la puissance publique, qui, comme je l’ai montré, (Les chemins de l’Etat, 1986), a rectifié profondément les perceptions impériales et féodales, à travers une analyse critique de l’impérium et du dominium, pour concevoir l’exercice du pouvoir par la loi, et promouvoir la fonction législative comme première fonction de l’Etat. Bodin a édifié sa doctrine et l’a publiée en 1566, 1576, c’est-à-dire au cours des guerres de religion françaises et de la révolte des Pays-Bas. On peut s’interroger pour comprendre pourquoi, au XXe siècle, à la différence des XVIe, XVIIe, XVIIIe siècles, on ait fait si peu de cas de son identité et de ses idées… Qui est donc Jean Bodin ? Sans me livrer au plaisant florilège des contradictions, voire des sottises que l’on trouve à son propos chez nombre de ses analystes, qui le veulent comme Pierre Mesnard : « chrétien et romain », mais pour concéder plus loin « qu’il a immolé sans vergogne le droit romain ». Ou, comme Arlette Jouanna, la papesse des études seiziémistes, qui a l’audace d’écrire que le dernier ouvrage de Bodin, le Colloquium Heptaplomeres est demeuré manuscrit, sans préciser qu’il a été recopié à l’envie pendant tout le XVIIe et XVIIIe siècles, et publié plusieurs fois depuis (au moins deux fois au XXe siècle), j’évoquerais seulement ce que ses contemporains et ses successeurs immédiats ont dit et pensé de lui. Ainsi, Jacques Gillot, à Joseph Scaliger : « il est mort juif sans parler de Jésus Christ », (1624). Pierre de l’Estoile : « ses derniers vers en latin ne disent pas un mot de Jésus Christ ». François Pithou : « il inclinait au judaïsme »; Et plus tard, Grotius, Naudé, Patin : « il mourût en juif et non en chrétien ». Sans même attendre les Jésuites du XVIIIe siècle, Poissevin ou le père Le Long, le père Huet : « il fait plaider la religion naturelle et la religion juive contre la religion chrétienne ». Je résume : en raison de son dernier ouvrage, le colloque entre Sept savants, qui expose la collusion et la victoire du judaïsme et de la philosophie naturelle, tout l’Age classique a su reconnaître en Bodin un penseur marrane judaïsant, lié à d’autres Marranes judaïsants comme Michel de l’Hospital et Michel de Montaigne.
    Le problème actuel qui nous est posé est de comprendre pourquoi on en fait un tel mystère…

    Second exemple : l’existence du modèle de l’Etat des Hébreux et l’omniprésence de l’histoire juive dans toute la philosophie politique moderne. La construction de la république moderne, chez Bodin, chez Languet, chez Hobbes, comme chez Spinoza, ou Locke, est empruntée, non à l’histoire impériale romaine ou au droit romain, qui est également reléguée par les uns et les autres (François Hotman, l’Antitribonien, Jean Bodin, Le droit naturel, Hobbes, Du citoyen), mais a une réflexion sur l’histoire juive tirée des Ecritures. Cette histoire est mise en majesté, notamment par Hobbes, dans Le Léviathan, et par Spinoza dans son Traité théologico-politique. Sa présence sans doute plusieurs significations, le rejet de la divinisation de la puissance à l’instar du César-Christ, l’opposition républicaine à l’idée impériale, l’abandon d’une société esclavagiste et particulariste au profit de l’idée d’humanité, mais aussi et surtout, la promotion de l’idée de la loi comme loi naturelle devant désormais régler les rapports de société sous la forme de la loi civile. Comme le dit Hobbes dans Le Léviathan au chapitre 14 : « la découverte par la raison d’une loi naturelle qui pousse chacun à ne pas attenter à sa vie ». C’est encore ce modèle de l’Etat des Hébreux qui est au principe de la théorie du Pacte dont le Vindiciae contra tyrannos d’Hubert Languet et de Philippe Duplessis-Mornay est la première expression. On comprend le pacte tout de travers, quand on imagine qu’il est purement issu de la volonté ou d’une liberté métaphysique et décisionniste. Comme Hobbes l’a exposé mieux que personne, il s’agit d’un pacte social emprunté à l’exemple du Pacte d’alliance entre Abraham et Dieu. Quel est la fin ou le but de ce Pacte ? Hobbes reprend exactement la théorie de Languet. : il s’agit 1° de transférer les lois divines aux lois naturelles : « Dieu n’a pas voulu qu’on lui rendit aucune autre obéissance, que celle que la lumière de la raison naturelle produit… » Tel est le premier pacte. Le second pacte, est « qu’ensuite de quelque part, c’est-à-dire à cause du consentement commun des hommes, de transférer par le consentement et l’aliénation à un pouvoir reconnu, les lois naturelles aux lois civiles » (Hobbes). (Chez Languet ce double mouvement est celui d’un pacte entre Dieu et le prince d’abord, puis d’un pacte entre le prince et ses sujets). Autrement dit, le modèle du pacte comme fondement du lien social est directement opposé à celui de la prise, de la conquête, de la soumission. Le pacte, c’est la promesse d’une société qui doit vivre sous la loi. Mais la loi est toujours déjà là, la norme fait partie de la nature humaine, il ne s’agit pas de s’y soumettre, encore moins de l’inventer, mais de la reconnaître librement par la raison. Et dans ce processus de conventionnement, la loi commune, au singulier, devient droits personnels au pluriel, droits de l’homme inaliénables et droits civils. J’arrête là, pour noter que ce traité théorique nouveau où l’on voit apparaitre ensemble, la doctrine des droits de l’homme, la doctrine du pacte, la république contre l’empire, et bientôt la théorie de la représentation civile ou nationale comme intérêt général au bien commun, sont inséparables des lectures bibliques proposées et portées par des Marranes et des Protestants, et je m’étonne encore de le voir passé si complètement sous silence.

    Troisième et dernier exemple, emprunté à l’environnement historique : la naissance de la République des Gueux. La première république moderne à l’échelle d’un Etat, la république hollandaise sous la conduite de cet homme admirable que fut le partisan de la tolérance entre les confessions, « religionsverde », Guillaume d’Orange, est né de la révolte des Pays-Bas contre la tyrannie de l’Inquisition et des impériaux, et elle a été de bout en bout protégée, financée par les juifs Marranes et par des Protestants. Ce n’est pas un hasard, si le principal banquier d’Anvers, la New York de l’époque, Marco Perez, dont la femme était une cousine de Montaigne, est celui-là même qui a proposé trois millions de florins à Philippe II pour faire évacuer l’Inquisition et permettre la liberté des prêches aux Pays-Bas; s’il a été le relais de l’alliance turque, l’ami du calviniste Jacques de Wesenbecke, le grand soutien protestant de Guillaume d’Orange. Autour de Guillaume d’Orange, les principaux théoriciens protestants ont fait la haie pour rédiger ses grands discours : Charles Du Moulin, François Bauduin, Hubert Languet, Philippe Duplessis-Mornay, de sorte qu’on peut dire que les premiers textes de la république hollandaise sont également français. L’alliance des juifs et des protestants a fonctionné également en Angleterre autour de Walsingham, en France avec Hubert Languet et de Philippe Duplessis-Mornay autour d’Henri de Navarre, mais aussi en Espagne, où toute une fraction marranisée s’est organisée autour de Ruyz Gomez da Silva et d’Erasso pour retarder l’avancée inévitable des troupes du duc d’Albe contre les Pays-Bas. C’est dans le sillage de ce soulèvement contre les Impériaux que sont nés les grands textes qui ont fondé le droit politique de la république moderne, c’est-à-dire la Méthode pour la connaissance de l’histoire de Jean Bodin, en 1566, la Franco-Gallia de François Hotman en 1573, Le réveil matin des français (anonyme), en 1574, Le droit des magistrats, de Théodore de Bèze, en 1575, Les six livres de la république, de Jean Bodin en 1576, Le contr’un de La Boétie, en 1576, et enfin, le Vindiciae contra tyrannos d’Hubert Languet en 1579. Malgré l’assassinat de Guillaume d’Orange en 1684, la première grande république moderne est née de cet incroyable effort.

    Cinquante ans plus tard, les juifs d’Anvers, les juifs d’Espagne et du Portugal, les Marranes revenus au judaïsme se sont retrouvés à Amsterdam et en Hollande, dans un pays qui les accueillera et les laissera participer à l’élan commun (c’est un Peter Cohen qui fondera la Compagnie des Indes Orientales). Pourquoi ? Sinon parce que la conséquence était bonne. Ce pays, cette république, étaient habitées par leurs idées les plus fondamentales : la paix civile et non la guerre, la loi religieuse et les lois civiles, les droits de l’humain, la sûreté et la liberté de conscience. Et Spinoza, le plus grand philosophe du XVIIe siècle est leur point d’aboutissement, leur héritier, mais aussi leur fin de parcours. Après lui, il n’y aura plus de juif marrane, car il y a péril pour les juifs à vivre parmi les nations, à s’assimiler, même et surtout, quand leurs idées rencontrent le succès. Spinoza est le derniers marrane et le premier juif moderne de la Haskalah, parce qu’il établit le système complet d’équations qui permettent de faire transiter le judaïsme le plus traditionnel dans la langue vernaculaire la plus moderne. Comme Bodin, il établit une identité remarquable entre le judaïsme et la philosophie naturelle. Comme Bodin, il milite pour la tolérance et une coexistence des religions en révoquant toutes les formes d’intégrisme. Mieux que lui, il défend les principes d’une métaphysique, d’une éthique, compatibles avec la république et son droit, politique, au moment où la victoire des Impériaux dans la Guerre de Trente ans, le tournant imperceptible du second règne de Louis XIV vers la succession impériale ont rendu la république et son devenir décidément incertains. Toute la pensée juive – n’en déplaise à ses mollahs – y est encore là, magnifique et tremblée, et c’est pourquoi la défaite du spinozisme en Allemagne, le congé donné à Lessing, le triomphe retardé mais avéré des idées cartésiennes annonce déjà, comme Heine l’a si bien pressenti, la venue des sombres temps pour les juifs, mais aussi pour toute la république européenne. Car les juifs alliés à des protestants étaient allés loin du Père porter son messager à des fils récalcitrants. Certains ne reviendraient plus, mais leur bouteille à la mer avait commencé d’être déchiffrée, recueillie pour construire la république moderne.
    La philosophie moderne et le judaïsme

    Comme vous l’avez constaté, je n’ai parlé que du judaïsme et de la philosophie politique. Si le temps ne m’était pas compté, j’aurais pu aborder plus longuement comme je l’ai fait dans Querelles françaises, le rapport du judaïsme avec la philosophie elle-même. Personne n’a contesté ces dernières années (mais aujourd’hui, nous vivons le temps des vivats qui accueillent Alain Badiou), que, avec Marx, Freud, Wittgenstein et Einstein, ou encore Hans Jonas, les juifs n’aient joué un rôle prépondérant dans la pensée contemporaine, mais on estimait qu’ils étaient les bénéficiaires, non les protagonistes de la modernité. Voici les pistes que j’aurais suivies pour m’engager dans des chemins qui mènent quelque part dans le monde moderne. D’une manière générale, à l’encontre de la présentation canonique que l’on fait de l’opposition entre les Anciens et les Modernes, et telle que Heidegger particulièrement l’a fait valoir, qui sépare la philosophie moderne comme philosophie réflexive du sujet, de la philosophie des Anciens comme ontologie objective du cosmos, il faudrait montrer que les oppositions dans lesquelles la philosophie classique allemande a emprisonné les traits du judaïsme ne sont pas valables, et il faudrait revenir en particulier, sur la distribution universel-particulier, sujet-individu, fini-infini, nature et culture, et même pour l’essentiel, réordonner l’opposition entre les Anciens et les Modernes.
    Universel particulier

    Le pont aux ânes ici, est de mettre le judaïsme « archaïque », du côté de l’universel abstrait, de là, sa dilection pour les Lumières; et le christianisme, du côté du concret en acte : de là, sa sensibilité à la modernité. En vérité dans les deux cas, il y a un croisement de l’universel et du particulier. Universelle, l’Eglise Catholique romaine urbi et orbi; particulière l’histoire juive. Universelle, l’alliance noachique et universel le dieu un pour toute l’humanité, mais particulière la passion du Christ… Si l’on veut un exemple indiscutable d’universel concret, on le trouvera dans l’histoire du peuple juif telle que la raconte la Bible, avec ses séries indépendantes, ses entropies, ses catastrophes, ses individus si fortement singularisés (Abraham, Isaac, Joseph, Rachel, Léa et Sarah et alii). En vérité, celui qui a le mieux traduit en langue moderne la position du judaïsme sur le rapport entre l’universel et le particulier, c’est bien Spinoza quand il parle de l’individu concret comme « mode fini de la substance ». L’individu est fini, particulier, inscrit dans le temps, il se confond avec la singularité de ses actions, mais il est aussi « en Dieu », il appartient à l’universel, il réside dans la nature. C’est pourquoi la grande controverse qui délimite l’influence du judaïsme et de ses ennemis s’inscrit d’abord dans la discussion qui sépare la philosophie du sujet de celle de l’individu. S’il est indiscutable que la modernité, c’est le retour au temps, l’acceptation de l’histoire et par là, la reconnaissance de la finitude, tout le problème est de savoir si, désormais avec l’humain, on a affaire à un sujet totalement et désespérément livré à ses actes libres et volontaires, ou à un être qui naît et meurt fragile, qui ne connait transitoirement qu’un processus d’individuation. L’influence de la pensée juive s’est exercée essentiellement dans cette seconde entrée pour critiquer la démiurgie, née de la divinisation de l’humain. Il y a un individualisme juif : « là où était le ça, comme dans le Zuiderze , dit Freud, le moi doit advenir ». Mais ce moi n’est pas celui du cogito et de la res cogitans, qui fait de l’homme une exception dans la nature. Le judaïsme totalement solidaire de l’émancipation humaniste, est totalement adversaire de la divinisation du sujet.
    Fini – infini

    Là encore, l’histoire enregistre bouleversements et renversements. Le thème unificateur de la philosophie naturelle classique venu, et nous le savons aujourd’hui, grâce aux travaux d’Alexandre Koyré et de Frances Amelia Yates via la Kabbale, d’un retour aux conceptions récessives de l’Antiquité tardive (le néoplatonisme) est celui du monde infini. L’infinité de la création du dieu central mais également caché, retiré, qui a engendré, non le cosmos fini cher à Aristote, mais une infinité de mondes homogènes les uns aux autres et appréhensibles par les mathématiques où le concret ne déborde nullement de l’universel, ou le point de vue purement moral, celui des valeurs et de la perfection, n’est plus une entrée directe, parce que l’Etre ne connait pas de degré de perfections. Une conception qui, on l’a montré dans l’affaire Galilée, a posé de sérieux problèmes à l’eucharistie (Pietro Redondi). Le retour en force de la finitude, l’accent mis sur le passage, la mort, le mal, la déréliction, mais aussi de l’héroïsation et du volontarisme qui commencent avec Descartes et s’épanouissent dans l’Esthétique transcendantale de Kant, éloigne de l’astrophysique et de l’univers l’humain jusqu’à ce que celui-ci devienne seulement, « maître et processeur de la nature » (Descartes), et voici le désastre écologique, jusqu’au « Dieu est mort, tout est permis par de là le bien et le mal » (Nietzche); et voilà le nihilisme contemporain et son cortège d’anéantissements et de destructions.
    Nature – Culture

    C’est ici peut-être que les choses paraissent le plus difficiles à plaider, car c’est tout le problème de l’utilisation réglée et limitée des Lumières, pour et par le judaïsme. Quand le monde est remis en mouvement et que l’on découvre avec l’histoire, la tentation, venue de la philosophie du sujet et du cartésianisme, est de faire basculer l’homme tout entier du côté de la volonté, de l’entendement, de la culture, en oubliant qu’il est aussi un être de nature et qu’il y a d’ailleurs, même si elle est plus lente et difficile à comprendre, une histoire de la nature. Avec le congé donné à la nature, et surtout avec la révocation de la loi naturelle, (l’idée que la nature humaine comporte des normes découvertes par la raison) on perdra tout. Et malgré les meilleures intentions du monde, le culturalisme, même quand il ne prendra pas la forme chère à Sloterdijke de « La ferme humaine » , est mortel pour le judaïsme, car il fait sauter toutes les limites, il anéantit, il rejette toute la substance, il révoque tout le théocentrisme, il perd le sens de l’univers et fragilise notre meilleurs instinct de vie : la connaissance de la fragilité de notre existence.

    Je peux donc résumer mon sentiment. Le judaïsme allié au protestantisme a remporté une grande victoire dans la mise à flot du navire de la république moderne. Si j’utilise cette métaphore maritime, c’est que son grand ennemi irréconciliable, Carl Schmitt, n’a cessé de reprendre la comparaison de la terre contre la mer pour défendre les Impériaux. Autrement dit, la pensée juive est omniprésente dans la philosophie politique moderne. Mais il n’en va pas de même dans la métaphysique moderne. A la mesure des revers rencontrés par la république incertaine en Europe, la philosophie de l’empire est revenue et elle a largement dominé notre continent. C’est pourquoi la tâche des penseurs juifs de notre temps est de défendre la république et de travailler contre la philosophie de l’Empire en ramassant le corps morcelé de la pensée juive, ses étincelles déposées sur le bord du vase, pour qu’elles reviennent parmi les peuples, s’il est vrai comme l’a dit Elie Wiesel, que les juifs ne sont pas là pour judaïser, mais pour humaniser les nations.

    Blandine Kriegel
    Bruxelles, le 26 janvier 2010

    http://laregledujeu.org/2010/06/21/2161/la-pensee-moderne-et-le-judaisme/


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    Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus Empty Re: Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus

    Message  lorelianeGTQ 17/11/2011, 16:37

    Bardamu a écrit:Merci pour la trouvaille Lore, même s'il ne fait aucun doute que le travail d'Anne de Kervasdoué sur les ravages de la pornovision aurait constitué une lecture plus saine que ce rapport démoniaque !

    Oui, je n'ai pas trouver son travail, nous n'avons dans ce rapport qu'une légère illustration de son travail et une interprétation.. A creuser..

    Cependant je viens de tomber sur un PDF qui à vraiment l'aire d'une étude sérieuse sur les danger de la pornographie et aussi de la façon dont elle est promu au sein de la société.

    Lien vers le pdf

    J'en profite également pour renvoyer à un sujet ouvert il y a quelque temps par Tonino :

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t5775-addiction-et-dependance-a-la-pornographie?highlight=pornographie

    L'article que tu viens de poster est très significatif, et montre que tout cet immondice est très lié.


    DesEspoirs a écrit:Une mafia protégée par la grosse presse

    Au centre de cette toile d’araignée, une famille de juifs tunisiens : les Sitbon. Guy, le père, Lydia Darras-Sitbon, la mère et Michel le fils.

    [...]

    Mais ce Sitbon n’est pas seulement l’autre empereur français (?) du porno business. Il est aussi éditeur engagé, propriétaire des éditions "Lézard", "Dagorno", "l’Esprit frappeur" et "Mister Fantasy". Et comme tel principal animateur et bailleur de fonds de l’un des plus redoutables réseaux de manipulation de l’information en France, la machine de guerre trotskiste.

    Pour débuter

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Guy_Sitbon

    http://www.sitbon.fr/#

    Exemple d’impression de la maison :

    http://www.google.fr/url?sa=t&rct=j&q=sitbon%20%26%20associ%C3%A9s%20guy&source=web&cd=6&sqi=2&ved=0CEEQFjAF&url=http%3A%2F%2Fccfira.com%2FCCFI-Dynamique%25204-Web.pdf&ei=FiXFToH6FMyB4ASIvsjDDQ&usg=AFQjCNGXNAnFtajbsoWOoj46IxUnhJwdGw&cad=rja
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    Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus Empty Re: Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus

    Message  lorelianeGTQ 17/11/2011, 21:35

    DesEspoirs a écrit:Une mafia protégée par la grosse presse

    Au centre de cette toile d’araignée, une famille de juifs tunisiens : les Sitbon. Guy, le père, Lydia Darras-Sitbon, la mère et Michel le fils.

    Sitbon, Guy Sitbon de Marianne2, le père de Michel Sitbon du Réseau Voltaire? Quelqu'un aurait une confirmation de cela?

    Guy Sitbon de retour en Tunisie apres l'exil

    https://www.dailymotion.com/video/xhh885_guy-sitbon-de-retour-en-tunisie-apres-l-exil_news

    Guy Sitbon le pote de Ben Ali, fait leurs classes ensemble.. mais content qu'il se soit barré..

    Collaborateur de La Nef N° 58, dont voici l'intituler des apports littéraire :

    Description :

    Paris, Librairie Jules Tallandier, 1975. Contient aussi : Le porno n'existe pas, par Guy Sitbon (8 pages). Demain, la banalisation, par Louis Dalmas (16 pages). Les échanges de partenaires, par Georges Valensin (12 pages). Vers la fin du scandale de l'homosexualité, par Pierre Hahn (14 pages). Le secret virginité et perversion, par Pierre Fedida (10 pages). Progrès lents en amour, par Cyrille Koupernik (7 pages). 1 fascicule in-8, broché. Bon état malgré la couverture un peu défraichie (quelques rousseurs). N° de réf. du libraire 113410

    Les intitulés sembleraient presques inscrits dans une ligne phraséologique..

    http://www.abebooks.fr/servlet/BookDetailsPL?bi=1039936176&searchurl=an%3Dsitbon%2Bmichel%26sortby%3D3

    Petit retour sur Mme Blandine Kriegel, elle est juste mariée à Alexandre Adler.. Neutral

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Blandine_Kriegel

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Alexandre_Adler

    Elle s'est faite remettre au nom de Sarkozy la légion d'honneur le 11 juillet 2008, chose surprenante, elle l'a reçu en même temps qu'un certain académicien : Marc Fumaroli, avec lequel elle co-rédigea en 2010 un ouvrage (Le Big bang et après) ?ainsi que avec son mari A.Adler .. Je ne vois pas le rapport, mais la coïncidence si.

    http://www.legifrance.gouv.fr/affichTexte.do;jsessionid=84E8C4706F980847A470A9E49B4379C7.tpdjo08v_3?cidTexte=JORFTEXT000019160501&dateTexte=&oldAction=rechJO

    Enfin la sphère est étroite apparemment.

    Dernière chose, voici un article du Monde du 02.12.02, ou une petite bio lui est attribuer, ou il est fait mention :

    Quand Blandine Kriegel "planche" devant l'Opus Dei [...] l'Opus Dei, ce réseau international de chrétiens longtemps soupçonné de liens avec le franquisme et qui vise à la rechristianisation des "élites".

    Je sais pas ou ont est là, mais c'est tortueux..

    http://www.denistouret.fr/constit/Kriegel.html
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    Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus Empty Re: Serge De Beketch dénonce Les réseaux pédophile + pédo-satanicus

    Message  lorelianeGTQ 18/11/2011, 21:25

    lorelianeGTQ a écrit:Sitbon, Guy Sitbon de Marianne2, le père de Michel Sitbon du Réseau Voltaire? Quelqu'un aurait une confirmation de cela?

    Je viens de trouver la confirmation de cette info dans un PDF déjà poster sur le topic "Thierry Meyssan est-il franc-maçon ?".

    lorelianeGTQ a écrit:une enquête sur le Réseau Voltaire de Franck Hériot

    #http://www.multiupload.com/L7TWUV5XIA

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t6824p15-thierry-meyssan-est-il-franc-macon#73186

    Je cite page 3 de l'enquête (page 26) :

    [...] Car le père de Michel, Guy Sitbon a été un des premiers en France à se lancer dans ce genre de littérature (pornographique) [...]

    Michel Sitbon du "Réseau Voltaire" fidèle au père, lui même producteur et marchand de pornographie déclara :

    "Je vend du sexe, parce que la matière première et plus agréable que les meubles ou les maisons"

    Sans commentaire..

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