Économie 28/06/2011 à 19h34 (mise à jour à 20h22) Christine Lagarde officiellement nommée à la tête du FMI
Première femme à ce poste, elle succède à Dominique Strauss-Kahn.
http://www.liberation.fr/economie/01022346032-reaction-sur-christine-lagard…
Il n'y a pas eu de surprise. Christine Lagarde a été désignée mardi directrice générale du Fonds monétaire international. Première femme à ce poste, elle succède à Dominique Strauss-Kahn, qui a démissionné à la mi-mai, depuis la prison de New York où il était incarcéré après l'affaire du Sofitel.
«Chers amis, c’est un honneur et une joie de vous annoncer que le conseil d’administration du FMI vient de me désigner Directrice générale!», a déclaré sur Twitter Christine Lagarde (@Lagarde).
«Je tiens à remercier chaleureusement l’ensemble des pays membres du FMI du large soutien qu’ils m’ont apporté. Je souhaite exprimer mon respect et mon estime pour mon collègue et ami, Agustin Carstens», le gouverneur de la Banque centrale du Mexique qui lui était opposé, ajoute-t-elle dans un communiqué séparé. «Le FMI a été au service de ses 187 pays membres pendant la crise économique et financière mondiale, ce qui l’a amené à évoluer profondément. Mon objectif premier à la tête de notre institution sera de faire en sorte qu’elle continue dans cette voie avec la même détermination et le même engagement.»
Le FMI, aux prises avec une profonde crise économique en Grèce, a annoncé dans un communiqué que son conseil d'administration avait choisi Christine Lagarde, 55 ans, sans préciser s'il était parvenu à cette décision à l'unanimité. Le soutien apporté mardi par les Etats-Unis, premiers actionnaires de l’institution, à la ministre française de l’Economie avait achevé d'enlever tout suspense.
Christine Lagarde avait un seul candidat face à elle, le gouverneur de la Banque du Mexique Agustin Carstens, 53 ans. Tous deux ont fait campagne dans le monde entier, avant de plaider leur cause devant les 24 membres du conseil d’administration.
«Appel à l'opposition politique grecque»
La Française a été immédiatement félicitée par le numéro un de l’institution sœur du FMI, le président de la Banque mondiale Robert Zoellick. «Partout où elle a travaillé, elle a eu une voix et une influence fortes. J’ai hâte de collaborer étroitement avec elle et avec le FMI sous sa direction», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Depuis 1946, une convention tacite attribue à l’Europe la direction du Fonds et aux Etats-Unis celle de la Banque mondiale. Bien qu’elle soit très critiquée par des pays émergents, Européens et Américains n’ont pas décidé quand ils mettraient un terme à cette tradition.
Interviewée au 20 heures de TF1 juste après l'annonce de sa nomination, Christine Lagarde a, sur la question de la Grèce qui l'attend, appelé à «l'entente nationale» pour voter les très impopulaires mesures d'austérité proposées par le gouvernement sous la pression du FMI et l'Union européenne. «Si j'ai un message à faire passer ce soir concernant la Grèce, c'est un appel à l'opposition politique grecque pour qu'elle rejoigne dans une entente nationale le parti qui est actuellement au pouvoir. Il y va vraiment du destin d'un pays.»
Première femme à ce poste, elle succède à Dominique Strauss-Kahn.
http://www.liberation.fr/economie/01022346032-reaction-sur-christine-lagard…
Il n'y a pas eu de surprise. Christine Lagarde a été désignée mardi directrice générale du Fonds monétaire international. Première femme à ce poste, elle succède à Dominique Strauss-Kahn, qui a démissionné à la mi-mai, depuis la prison de New York où il était incarcéré après l'affaire du Sofitel.
«Chers amis, c’est un honneur et une joie de vous annoncer que le conseil d’administration du FMI vient de me désigner Directrice générale!», a déclaré sur Twitter Christine Lagarde (@Lagarde).
«Je tiens à remercier chaleureusement l’ensemble des pays membres du FMI du large soutien qu’ils m’ont apporté. Je souhaite exprimer mon respect et mon estime pour mon collègue et ami, Agustin Carstens», le gouverneur de la Banque centrale du Mexique qui lui était opposé, ajoute-t-elle dans un communiqué séparé. «Le FMI a été au service de ses 187 pays membres pendant la crise économique et financière mondiale, ce qui l’a amené à évoluer profondément. Mon objectif premier à la tête de notre institution sera de faire en sorte qu’elle continue dans cette voie avec la même détermination et le même engagement.»
Le FMI, aux prises avec une profonde crise économique en Grèce, a annoncé dans un communiqué que son conseil d'administration avait choisi Christine Lagarde, 55 ans, sans préciser s'il était parvenu à cette décision à l'unanimité. Le soutien apporté mardi par les Etats-Unis, premiers actionnaires de l’institution, à la ministre française de l’Economie avait achevé d'enlever tout suspense.
Christine Lagarde avait un seul candidat face à elle, le gouverneur de la Banque du Mexique Agustin Carstens, 53 ans. Tous deux ont fait campagne dans le monde entier, avant de plaider leur cause devant les 24 membres du conseil d’administration.
«Appel à l'opposition politique grecque»
La Française a été immédiatement félicitée par le numéro un de l’institution sœur du FMI, le président de la Banque mondiale Robert Zoellick. «Partout où elle a travaillé, elle a eu une voix et une influence fortes. J’ai hâte de collaborer étroitement avec elle et avec le FMI sous sa direction», a-t-il déclaré dans un communiqué.
Depuis 1946, une convention tacite attribue à l’Europe la direction du Fonds et aux Etats-Unis celle de la Banque mondiale. Bien qu’elle soit très critiquée par des pays émergents, Européens et Américains n’ont pas décidé quand ils mettraient un terme à cette tradition.
Interviewée au 20 heures de TF1 juste après l'annonce de sa nomination, Christine Lagarde a, sur la question de la Grèce qui l'attend, appelé à «l'entente nationale» pour voter les très impopulaires mesures d'austérité proposées par le gouvernement sous la pression du FMI et l'Union européenne. «Si j'ai un message à faire passer ce soir concernant la Grèce, c'est un appel à l'opposition politique grecque pour qu'elle rejoigne dans une entente nationale le parti qui est actuellement au pouvoir. Il y va vraiment du destin d'un pays.»