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    La loi Chapelier (révolution française)

    lorelianeGTQ
    lorelianeGTQ


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    La loi Chapelier (révolution française) Empty La loi Chapelier (révolution française)

    Message  lorelianeGTQ 15/8/2011, 21:28

    La loi Chapelier

    La loi Chapelier (révolution française) Tombe-12

    «La Loi Le Chapelier, promulguée en France le 14 juin 1791, est une loi proscrivant les organisations ouvrières, notamment les corporations des métiers, mais également les rassemblements paysans et ouvriers ainsi que le compagnonnage.

    Connue sous le nom de l'avocat au parlement de Bretagne, puis député patriote aux États généraux, Isaac Le Chapelier, cette loi proscrit le régime général d'exercice collectif des métiers ouvriers (les corporations), avec toutes les réglementations sociales particulières, et par conséquent le régime de dérogation des manufactures privilégiées, et d'une façon générale tous les marchés paysans. Rejetant les corps intermédiaires chers à Montesquieu, dans l'esprit de la nuit du 4 août 1789, son préambule affirme qu'il « n'est permis à personne d'inspirer aux citoyens un intérêt intermédiaire, de les séparer de la chose publique par un esprit de coopération ».

    La loi contribue, avec le décret du 18 août 1792, à la dissolution de l'Université et des facultés de médecine, au nom du libre exercice de la médecine, sans qu'il soit nécessaire d'avoir fait des études médicales ou d'avoir un diplôme, jusqu'à la création des écoles de santé de Paris, Montpellier et Strasbourg le 4 décembre 17947.

    La Loi Le Chapelier a été abrogée en deux temps le 25 mai 1864 par la loi Ollivier, qui abolit le délit de coalition, et le 21 mars 1884 par la loi Waldeck-Rousseau, qui légalise les syndicats.

    Supprimant toutes les communautés d'exercice collectif des professions, la loi Le Chapelier eut pour effet de détruire les guildes, corporations et groupement d'intérêts particuliers, détruisant du même coup les usages et coutumes de ces corps (C'est ce que remarque et dénonce Simon-Nicolas-Henri Linguet dès la parution de la loi.)»

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Loi_Le_Chapelier

    La loi Chapelier (révolution française) Le20mu10

    Le mythe de l'égalité fraternelle

    «Enfin, à ceux qui verraient encore dans la Révolution la naissance de l'égalité et de la fraternité réelles, nous rappelons la loi «Le Chapelier».
    Soit l'avènement aussi dans le dos des «droits de l'homme», mais sur le dos du petit peuple du travail, du plus brutal libéralisme économique! La loi Le Chapelier, promulguée en France deux ans seulement après la prise de la Bastille, proscrivant les organisations ouvrières et les rassemblements de paysans. Interdisant, de fait, les grèves et la constitution des syndicats, ainsi que les entreprises non lucrative comme les mutuelles. Ne visant ni les club patronaux, ni les trust, ni les ententes monopolistiques qui ne furent jamais inquiétés, elle provoque, dès 1800 chez les ouvriers charpentiers, la formation de ligues privées de défense et de grèves sauvages, qu'elle (la loi) permet de réprimer jusqu'à Napoléon III»(voir loi Ollivier).

    Alain Soral - Comprendre l'Empire

    La loi Chapelier (révolution française) 00310
    Pièce de Réception du Compagnon Habert,dit "Leopold le Tourangeau"

    Dans le droit fil des principes de la physiocratie, cette loi vise à garantir la liberté d'entreprise et d'établissement, conçue sur les principes de la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen comme le moyen d'assurer l’enrichissement de la nation et le progrès social
    (Wikipediae)

    Principes de la physiocratie, donc culte de la "nature", qui évoque forcement un esprit rebutant de fait la Religion, en l’occurrence ici le Christianisme, dans la ligne direct de la philosophie spéculative post-descartienne (bien que celui-ci ne fessait que tenter de convaincre les hypocrites, de plus en plus nombreux à son époque, comme nous le montre ses "Discours sur la méthode" Partie 4 notamment) révolutionnaire, et son indissociable "culte de la "raison" et de l'être suprème".

    Cette loi ne naquis pas dans l'esprit seul d'Isaac le Chapelier, peu de temps auparavant, le décret d'Allarde, du nom de son auteur prévoyait la suppression des Ordres de compagnonnages, en voici quelques explications:

    Le décret d'Allarde et la Loi Le Chapelier

    La révolution Française ne fut pas du tout, comme on l'affirme mensongèrement dans les écoles républicaines, une révolution du Peuple.

    Elaborée au départ dans des officines maçonniques et des "Sociétés de Pensées" composées en grande partie de gens de noblesse, c'est la bourgeoisie d'affaires voltairienne et nantie qui fut le ferment, le moteur et - finalement - la seule bénéficiaire de ce coup de force perpétré contre un régime politique qui refusait traditionnellement d'admettre l'exclusive suprématie des "gagneurs d'or" sur les représentants de toutes les autres valeurs matérielles et spirituelles de la Nation.
    La preuve irréfutable de ce que nous écrivons ci-dessus se trouve inscrite, noir sur blanc, dans un décret pris par l'Assemblée Constituante le 14 Juin 1791, décret connu sous le nom de Loi LE CHAPELIER.

    Voici les termes exacts de ce décret:

    ARTICLE PREMIER

    "L'anéantissement de toutes les espèces de Corporations d'un même état et profession étant une des bases fondamentales de la Constitution Française, il est défendu de les rétablir sous quelque prétexe et quelque forme que ce soit."

    ARTICLE SECOND

    "Les citoyens d'un même état ou profession, les entrepreneurs, ceux qui ont boutique ouverte ne pourront, lorsqu'ils se trouveront ensemble, se nommer ni présidents, ni secrétaires, ni syndics, tenir des registres, prendre des arrêtés ou délibération, former des règlements SUR LEURS PRÉTENDUS INTERÊTS COMMUNS."

    En clair, et par ces quelques lignes, les soi-disant champions le LA Liberté (abstraite) étranglaient, purement et simplement, LES Libertés (concrètes) de tous les travailleurs de France, lesquels pouvaient désormais être exploités, bafoués et maltraités à l'aise par la bourgeoisie d'affaires, sans avoir le droit de se réunir entre eux...ni même celui de tenir le moindre registre exposant leurs doléances.
    ...Il a fallut ensuite, à la classe ouvrière, plus d'un siècle de luttes farouches et souvent meurtrières pour retrouver le droit de "se nommer syndics" c'est-à-dire de se syndiquer.

    Elle n'a, du reste, pu y parvenir qu'en faisant surgir des syndicats politisés...et des syndicats patronaux, d'où d'inépuisables luttes d'influences, ainsi que des ruineuses luttes de classes dont seuls profitent les agitateurs professionnels, les politicards de tout poil et, surtout...les hautes puissances plus ou moins occultes de la Super-Finance internationale.

    C'est donc, à partir de ces faits historiques et non pas des élucubrations mensongères et intéressées des héritiers matériels et intellectuels de la Révolution, que le Corporatisme entend examiner objectivement et sans préjugé les problèmes sociaux et économique de notre temps.

    C'est également, à partir de ces faits, qui sont à l'origine de la Société matérialiste et des collectivismes financiers privés et marxistes dont l'Occident Chrétien souffre et vacille aujourd'hui, que le Corporatisme tient à tirer des conclusions et à apporter des solutions qui lui semblent valables.

    Cette Loi LE CHAPELIER, ne sera que le complément d'un décret voté le 2 mars 1791 sous la proposition de Pierre D'ALLARDE.

    http://www.royalismesocial.com/index.php?option=com_content&view=article&id=52&Itemid=52&1e5574c246b013f869935f3c4b5c3acf=3cbe43eb4ff332174c7f5cb43d0aacb8

    Mais ces deux textes juridiques (Chapelier et Allarde) furent aussi eux mêmes d'autre influence, nous citerons Jacques Turgot, qui entre autre essaya de mettre en place sous le régime monarchique [de Louis XVI] une politique de la raison et le libéralisme économique. Il supprima les frontières intérieures du royaume de France, les maîtrises et les jurandes afin d'établir la liberté de commerce et d'industrie.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Anne_Robert_Jacques_Turgot

    Un autre franc-maçon adepte de la gnose, bercé de concepts innovateur allant bien droit dans le sens des mondialiste destructeur de Nation et pseudo intellectuelle phylosopheux. Il fût donc au gouvernement de Louis XVI, ont dit d'ailleurs que ce dernier eux été initié en loge. Si l'était innocent, tel qu'il le clama aux cotés de Samson le jour de sa mort, dut moins par laxisme, il n'en fût pas moins bien manipuler, c'est d'ailleurs ce que révèle l'étude de sa vie. Qu'il repose en paix, lui et son peuple martyre.

    La loi Chapelier (révolution française) Isaac_10
    Isaac le Chapelier "Législateur de biribi", le biribi étant un jeu de "hasard" italien, hasardeux en parabole à sa loi.

    Pour en revenir à Isaac le Chapelier (peut-être inspira t'il le "Chapelier Fou"?), Il fût l'un des fondateur du Club Breton, qui deviendra Club des Jacobins..

    Il déclarera sans état d'âme :

    « Il me parait à moi qu'il n'y a pas un homme sensé et véritablement humain qui puisse songer à proposer l'affranchissement des noirs »

    "... Le Chapelier se faisait là le porte parole de ses compatriotes négriers de Lorient et de Nantes qui avaient envoyé une protestation contre le projet de Necker" (wikipédiae)

    (Sur l’esclavage de 1702 à 1806)

    Cette nouvelle traite d’esclaves institutionnalisé et autres alors que l’Église l’interdite par, entre autres la bulle Véritas ipsa du Pape Paul III, suite à la controverse de Valladolid

    Son ami Gourdan (ou plutôt Jourdan), rencontra Sieyès « la Taupe de la Révolution » comme le décrivit Robespierre et lui demanda s'il ne voulait pas reconstituer le "Club des "Breton"". Il approuva mouchardant les personnes à exclure (de type légitimiste et religieux).

    Gourdan trouva à louer la bibliothèque des Jacobins de la rue Saint-Honoré pour y établir ce nouveau Club, qui prit dès lors le nom de Société de la Révolution puis de Société des Amis de la Constitution, avec Le Isaac Chapelier comme premier président.

    Le Club des Jacobin est né..

    Information sur GJourdan

    Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1789 à 1889 (A.Robert et G.Cougny)

    député en 1789, membre de la Convention, député au Conseil des Cinq-Cents et au Conseil des Anciens, né à Champlitte (Haute-Saône) le 1er novembre 1744, mort à Champlitte le 10 novembre 1804, d'abord avocat, était lieutenant criminel assesseur du bailliage de Gray au moment de la Révolution. A maintes reprises, il avait témoigné de son enthousiasme pour les idées nouvelles; aussi fut-il élu, le 11 avril 1789, député du tiers aux Etats-Généraux pour le bailliage d'Amont, avec 416 voix sur 457 votants. Il siégea à gauche, se prononça pour l'abolition des privilèges, pour la création des assignats, pour la division du royaume en départements, pour la confiscation des biens du clergé, pour la vente des biens nationaux, pour la suppression des titres de noblesse, et fut un des fondateurs de la « Société des Amis de la Constitution ». Après la Constituante, il devint président du tribunal de district de Champlitte. Le 3 septembre 1792, il fut élu membre de la Convention par le département de la Haute-Saône, le 1er sur 7, avec 327 voix sur 411 votants. Il s'assit à la Montagne et s'associa aux mesures les plus révolutionnaires. Dans le procès de Louis XVI, au 3e appel nominal, il répondit : « Vous avez déclaré que Louis était coupable de haute trahison. Je suis convaincu de ses crimes. Quant à la peine, je pense qu'elle doit être sévère. Si la peine de mort n'était plus en usage parmi nous, sans doute il serait barbare de la ramener pour lui. Des hommes éclairés ont aperçu de grands dangers dans une mesure de rigueur. Je ne nie pas qu'ils aient raison; mais aussi des hommes de bonne foi ont vu de plus grands dangers encore dans une mesure d'indulgence. On a dit que la Convention ne pouvait prononcer comme juge; je pense le contraire; la loi me l'ordonne, je vote pour la mort. » Lié avec les plus ardents, il ne fut cependant pas des derniers à attaquer Robespierre; mais, après le 9 thermidor, il combattit la réaction royaliste qui commençait à se manifester, proposa contre elle les plus rigoureuses mesures et contribua à faire adopter le mode de recrutement du futur Conseil des Cinq-Cents. Le 7 octobre 1795, il entra au comité de salut public, et, le 4 brumaire an IV, fut élu par ses collègues de la Convention député au Conseil des Cinq-Cents. Nommé peu après membre du tribunal de cassation, il fut élu, le 22 germinal an VI, député de la Haute-Saône au Conseil des Anciens, dont il devint président le 2 prairial suivant. Dans la lutte engagée entre les Conseils et le Directoire, il se signala par son jacobinisme, vota pour les assemblées populaires ou cercles constitutionnels et pour la liberté de la presse et contribua à la retraite des trois directeurs. Adversaire du 18 brumaire, il ne rentra pas au nouveau Corps législatif; mais il ne résista pas longtemps au succès, et fut nommé, le 28 floréal an VIII, juge au tribunal civil de Vesoul. On a de lui: Eloge funèbre des ministres français Roberjot et Bon-nier, égorgés à Rastadt, prononcé au Conseil des Anciens dans la séance du 20 prairial an VII, et imprimé par décret du Conseil.

    http://www.assemblee-nationale.fr/sycomore/fiche.asp?num_dept=11698

    En décembre 1789 un révolutionnaire du nom de Edmond Louis Alexis Dubois de Crancé, un des homme ayant était entrainer dans le mouvement après sa présence et son serment au Jeu de paume, qui entra comme acteur des nombreuses chambres constituante (républicaine) ou il prononca un rapport dans lequel il constate le désordre des armées et prône le service militaire obligatoire:

    « Il faut une conscription vraiment nationale… Il faut que chaque homme, dès que la patrie sera en danger, soit prêt à marcher [...] J’établis pour axiome qu’en France tout citoyen doit être soldat et tout soldat citoyen, ou nous n’aurons jamais de constitution. »

    Conformement au principe d'armée nationale émis par certains philosophes des "Lumières".

    La Patrie en danger, garde à vous!

    Il sera premier secrétaire du nouveau Club monté par Gourdan et Isaac de la Société de la Révolution qui deviendra Club de la Société des Amis de la Constitution, le Club des Jacobins.

    La loi Chapelier (révolution française) Csl10710

    Nous pouvons légitimement nous demander si la loi des Chapelier n'avait pas comme autre but de fournir de la chaire à canon aux armée révolutionnaire, sut était du moins réellement le cas!

    Sujet lier :

    De la franc-maçonnerie « opérative » à la franc-maçonnerie "spéculative" ?

    [...]

    Ces notables étaient désireux de percer les « secrets » du métier. Ils vont transformer la franc-maçonnerie opérative , celle de la pierre, en franc-maçonnerie spéculative celle de la philosophie. Les ouvriers appellent les nouveaux membres issus de la bourgeoisie les maçons acceptés.

    Ces francs-maçons d'un nouveau genre vont s'efforcer de construire une société meilleure selon les plans du Grand Architecte de l'Univers, leur guide spirituel.

    Les secrets de la franc-maçonnerie qui étaient liés aux métiers de tailleur de pierre ou d'architecte vont être remplacés par les mystères en vogue.

    Les « maçons acceptés » vont introduire l'alchimie, la kabbale, les principes réformateurs de la Rose-Croix (ordre ésotérique allemand inventé par un homme de lettres mystérieux dénommé Christian Rosencreutz) et d'autres doctrines hermétistes.

    La philosophie maçonnique s'enrichit et la loge devient un lieu de rencontre en vogue.

    Les catholiques y côtoient les protestants et les déistes qui croient en un dieu non révélé : le Grand Architecte de l'Univers.

    [...]

    http://www.jacquesfortier.com/zweb/jf/Lectures/FrancsMa%C3%A7consHistoires.html

    1789 = Nouvel Ordre Mondial - Philosophisme

    Rôle de la franc-maçonnerie dite spéculative, depuis sa création en 1717.

    L’initiation est l’accès à la perception vécue des essences. Quand cette perception est acquise, ce sont les essences qui jugent de la rectitude et de la justification des accidents et non l’inverse, comme le font les philosophismes qui comptent sur le circulus logique pour se faire une idée de ce que sont les essences (ils partent donc le l’extérieur pour aller vers l’intérieur). Ils font une grande erreur car tout système logique, en se clôturant sur lui-même, se vit comme vérité en rejetant comme faux tout ce qui ne trouve pas place dans son cadre. Tout constructeur d’un système philosophique ne peut avoir vécu et expérimenté, sur le plan sensible spatio-temporel et des constructions du mental, qu’une part infime de tous les accidents possibles, mais de cette expérience des choses naturellement limitées, il prétend extraire une vision de l’absolu qui ne peut être qu’une illusion. Les accidents possibles du sensible spatio-temporel et du mental logique sont en quantité indéfinie (et non infinie), et donc inépuisable. En conséquence,, une construction logique, si parfaite qu’elle puisse paraître, ne peut prétendre exprimer l’absolu et l’on peut peut dire de tous les systèmes philosophiques qu’ils sont vrais par ce qu’ils postulent et faux par ce qu’ils nient, ce qui fait qu’ils sont tous sectaires, ce que dénonçait Ramana Maharshi, sectaires non pas par intention consciente, mais par nature. Ils sont tous nécessairement atteints d’un scotome de l’intellect dont le champ visuel global ne peut être réalisé qu’à partir des essences, ce qui implique un renversement des rôles : non plus chercher à répondre aux énigmes du Sphinx, deviner au travers des accidents ce que sont les essences mais juger des accidents à la lumière des essences.
    Ce renversement des rôles, c’est à quoi prétend l’initiation : devenir soi-même le Sphinx, non plus pour dévorer ceux qui ne savent pas répondre, mais pour les sauver de leur ignorance.
    L’OPINION c’est toute idée que l’on se fait de l’absolu à partir des accidents sensibles ou mentaux (du monde spatio-temporel). L’opinion, qui est vécue comme un « savoir possédé », est une simonie.

    Un ancien grand Maître de la franc-maçonnerie du Grand Orient de France, comme Fred Zeller, ne paraît initié, pas plus que ses subordonnés, écrit Jean Coulonval. Tous restent la proie des opinions. Et leurs tentatives de bidouillage des problèmes ne dépasse et n'atteint même pas la synthèse. Reconstituer une tarte en recollant les morceaux n’est pas refaire la tarte. Le Tout est plus que la somme des parties.
    Fred Zeller écrit dans : « Trois points, c’est tout » : « Il est bien évident que le Grand Orient n’a jamais échappé et n’échappe pas, quoi qu’on ait pu dire, aux clivages politiques et aux luttes que se livrent les partis politiques dans le monde profane ».
    C’est avouer que la prétendue initiation maçonnique n’est qu’une imposture. Donc on ne se présente pas à la franc-maçonnerie la tête pleine, comme le font les gens de pouvoir et les politiques, l’Esprit, l’Instant, ne peut remplir que ce qui est VIDE. Il faut donc se présenter la tête vide en renonçant à l’intellect ou « savoir » mental.
    Ah, effectivement, c’est dur pour celui qui a de l’INSTRUCTION !!!
    Pour le franc-maçon spéculatif, le discours logique est par définition nécessaire pour réaliser la fusion du sacré et du profane, et c’est ce qu’il essaye de faire dans son cabinet de réflexion. Or, qui dit discours logique dit vérité vécue comme possession, comme OPINION. Donc il y a un drame de la franc-maçonnerie que constate Fred Zeller : « Le grand Orient n’échappe pas aux clivages politiques et aux luttes que se livrent les partis politiques dans le monde profane ». Donc c’est avouer que la franc-maçonnerie reste en proie aux opinions, que leur symbolisme a été inefficace.
    Ce n’est pas surprenant car l’histoire nous apprend que la franc-maçonnerie est le moteur occulte des sociétés où l’opinion et le PRINCIPE DE LA MAJORITÉ NUMÉRIQUE sont érigés en dogmes, en critères infaillibles de la Vérité, c’est pour cela que le suffrage est bombardé « d’universel » (franc-maçonnique !!!)

    L’ouvrier manuel, opératif, vit la soudure des essences et des accidents d’une façon immédiate, sans intellect spéculatif avec une logique savante : son travail est loupé et il ne passe pas à la paye. Au contraire, le spéculatif peut passer sa vie à construire des systèmes philosophiques en mixant des mots comme : liberté, égalité, fraternité, valeurs, responsabilité, etc., tous mots/maux qui satisfont son appétit de « vérité possédée », passer sa vie d’universitaire à enseigner des conneries sans s’en porter plus mal, au moins financièrement ! S’il sait prendre le vent de l’opinion du moment, de la température des pulsions telluriques, de l’instant historique, comme dans le renouveau franc-maçonnique dans le siècle des lumières, il fait fortune en imaginant un nouveau philosophisme, qui sera remplacé par un autre, au gré des appétits du « savoir ».
    La franc-maçonnerie spéculative de née en 1717 est une singerie de l’ancienne maçonnerie opérative du Moyen-Âge. Elle ne construira jamais une cathédrale sociale. Elle ne fait que des H.L.M.

    http://www.fangpo1.com/ja/content/view/1536/2/

    J'ai essayer de faire en sorte sur cet article que le lecteur ai un fil conducteur, j'espère que vous êtes parvenue à bien le suivre, malgré la difficulté de synthèse sur ce sujet, surtout avec cet échantillons d'histoire assez restreint.

    La révolution française, n'est pas facile à comprendre, surtout pour celui qui souhaite en comprendre les rouages, je vous invite donc à lire tout les articles de cette page wikipédia, cela permet tout de même, avec quand même les idées claire, d’acquérir beaucoup de connaissance du sujet.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Portail:R%C3%A9volution_fran%C3%A7aise

    Wikipédia ne suffit pas, il faut également se servir de tout sorte d'outils (livres, articles, journaux, vidéos..) afin de pouvoir juger de la fiabilité de faits.

    Quelques livre sont déjà disponible à ce lien :

    https://novusordoseclorum.1fr1.net/t5522-la-revolution-francaise?highlight=r%E9volution+fran%E7aise


    Dernière édition par lorelianeGTQ le 18/8/2011, 21:39, édité 1 fois
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    Message  vintage 16/8/2011, 18:38

    Ce qui nous est enseigné sur "la Révolution Française de 1789" par l'Education Nationale et les livres d'histoire, de façon simpliste et manichéenne (le bon peuple contre la noblesse et le clergé), n'est qu'une fumeuse propagande.
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    Message  Bardamu 16/9/2011, 16:15

    Lore, je reviens sur cet article remarquable à tous points de vue, que ce soit la présentation mais plus encore le contenu, tout simplement passionnant cyclops Un Grand Merci pour la qualité de tes apports cheers

    J'essaye de creuser un peu la question... Lecture en ce moment (je le commence juste) d'un livre de Karl Marx, Philosophie, édité en 2009 chez Folio ISBN 978-2-032839-0 A32839
    Marx, dans la dénonciation radicale qu'il fait du judaïsme dénonce la main-mise de ses congénères dans la destruction des structures professionnelles à travers lesquelles l'aristocratie fondait son pouvoir économique.

    J'ai trouvé un article intéressant à ce propos sur Universalis :



    JURÉS & JURANDES

    Sous l'Ancien Régime, on appelait jurande un corps de métier constitué par le serment mutuel que se prêtaient, chaque année dans la plupart des cas, les maîtres : serment d'observer les règlements, mais aussi serment de solidarité et de morale professionnelle. Ces métiers étaient gouvernés par des syndics, ou gardes, ou maîtres (qu'il ne faut pas confondre avec les simples membres du métier ayant accédé à la maîtrise par lettres patentes du roi ou par confection du chef-d'œuvre), ou jurés (différents des jurés ou échevins qui gouvernaient certains corps de ville).

    Ces jurés avaient pour charge principale de faire respecter les règlements concernant les normes de fabrication et les procédures de vente, de contrôler l'exercice de la concurrence et d'arbitrer les litiges proprement professionnels. Ils étaient à l'origine, aux xiiie et xive siècles, soit élus (à la majorité), soit (surtout dans le Midi) désignés par une procédure complexe de tirage au sort. La cooptation s'introduisit à partir du xive siècle et c'est par leurs prédécesseurs que furent désormais désignés les jurés de la plupart des métiers. Les mêmes familles, les plus riches et les plus influentes, gouvernèrent donc en pratique les jurandes pendant l'époque moderne. On alla même, au xvie siècle, jusqu'à considérer la fonction de juré comme propriété personnelle et à la vendre ; il fallut l'énergique réaction des états généraux de 1576 pour que cette pratique cessât. En fonctions pour un ou deux ans selon le métier, les jurés tendirent naturellement à se perpétuer au gouvernement ; la monarchie échoua dans ses tentatives (Charles IX, Colbert) pour rétablir l'annualité des jurandes.

    La royauté chercha, en effet, à faire des métiers jurés l'un des rouages de sa mainmise sur la vie économique. Ils jouèrent donc un rôle essentiel dans la construction monarchique ; Étienne Boileau, compilateur du Livre des métiers au xiiie siècle, ne fait qu'annoncer Colbert, qui imposa la forme de la jurande à de nombreux métiers jusque-là libres. Devenues de véritables institutions publiques, les jurandes perdirent leur utilité et ne demeurèrent que comme des contraintes négatives. Un décret de mars 1791 les supprima et la loi Le Chapelier (14 juin 1791), dirigée en fait contre les compagnonnages ouvriers, engloba dans une même condamnation toute organisation professionnelle.

    Jean FAVIER


    http://www.universalis.fr/encyclopedie/jures-et-jurandes/


    A suivre !!

    C'est un peu hors sujet mais je trouve dans les écrits de Marx des choses remarquables, notamment dans son texte intitulé "la question juive". Je découvre que celui dont on résume la pensée par le célèbre mais dévoyé "la religion est l'opium des peuples !" se livre dans ce texte à un travail d'historien et de sociologue d'une rare âpreté, sans aucune concession pour les juifs, mais ce qui est remarquable c'est qu'il le fait avec le souci constant de la religiosité et des religions elles-mêmes, sans oublier une critique sans concession aucune de la bonne conscience de la société bourgeoise et de ses liens d'affaire étroits avec les juifs.

    Petite citation :


    C'est parce que l’être réel du juif s'est universellement réalisé et sécularisé dans la société bourgeoise que cette société n'a pu convaincre le juif de l'irréalité de son être religieux, qui n'est au fond que la conception idéale du besoin pratique.

    Aussi n'est-ce pas seulement dans le Pentateuque et le Talmud , mais dans la société présente, que nous découvrons l'être du juif d'aujourd'hui : non pas un être abstrait, mais un être éminemment empirique, non seulement comme mesquinerie du juif, mais comme mesquinerie juive de la société.

    Du moment où la société réussit à faire disparaître l'essence empirique du judaïsme, le trafic et ses prémisses, le juif est devenu impossible, parce que sa conscience n'a plus d'objet, parce que la base subjective du judaïsme, le besoin pratique, s'est humanisée parce que le conflit entre l'existence individuelle, sensible, et l'existence générique de l'homme est surmonté.

    L’émancipation sociale du juif, c'est l'émancipation de la société libérée du judaïsme !!





    Dernière édition par Bardamu le 16/9/2011, 18:02, édité 1 fois


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    Message  Solstice 16/9/2011, 17:38

    Avant d'arriver sur ce forum, je me suis intéressé de prés à la révolution et je me suis rendu compte qu'il s'agissait bien d'une révolution bourgeoise qui ne dit pas son nom. En fait le peuple s'est bien révolté en 1789 ( une révolte pas une révolution) parcequ'il crevait de faim ( plus de blé, récoltes pourries 4 années consécutives et plus de stock royale ), mais la révolte du tout début à été immédiatement confisqué au peuple et les bourgeois en ont fait une révolution. c'est très clair quand on lit tout ça en détail, l'histoire dans les manuels d'école a été travestie et re-écrite. Merci à Lore pour ce fil remarquable qui à le mérite de rétablir la vérité. il y a tant de chose à dire sur tous ces meneurs de la révolution dont certains se sont engraissé comme des porcs pendant cette sombre période de l'histoire. Il faudrait que je retrouve le nom de ce meneur qui se tirait de paris quand ca chauffait de trop, faisait de juteuses affaires en province pendant que le peuple s'égorgeait à Paris et revenait discrètement à PARIS pour intégrer l'élite des révolutionnaires quand c'était devenu plus calme. Une véritable ordure.

    @Bardamu
    Décidement ce Marx mérite d'être lu, ces écrits sont toujours actuels.
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    Message  lorelianeGTQ 15/11/2011, 11:46

    Je viens de finir de scanner un énorme ouvrage de la plus grande qualité sur le compagnonnage (450 pages en petits caractères). Une partie de cet ouvrage est spécialement fait pour traiter de la question LeChapelier, des conséquences. Cette parties comporte une sommes très intéressante de témoignages d'époque directe, de compagnons, une description assez importante de la période de la fin du XVIIIè.

    Je poste directement les premières pages de cette partie qui nous intéresse ici, du Chapitre III, 1789 à 1848, c'est à dire du début historique de la révolution, au second Empire napoléonien, et vous laisse télécharger cette admirable et très complète étude sur le compagnonnage, son histoire..

    Emile Coornaert, Les Compagnonnages en France du Moyen Age à nos jours

    #http://www.multiupload.com/YXLHQ11DUS

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    Message  lorelianeGTQ 6/12/2011, 00:12

    La république a menti


    Voici une brève analyse historique, mettant en relief tous les mensonges que l'école républicaine a enseigné et enseigne encore et toujours sur l'Ancien Régime et la misère ouvrière. A travers des analyses historiques par des historiens de renom, cette vidéo vous dévoilera un aspect méconnu des qualités de vie au Moyen-Âge ainsi que les conditions de travail et des ouvriers de l'époque. Sans oublier aussi la naissance du prolétariat et de la misère ouvrière depuis la révolution française et sa fameuse loi Le Chapelier interdisant les corporations, et la naissance du libéralisme économique qui en fut la conséquence et qui engendrera à son tour le socialo-marxisme.

    TOUT CE QUE L'EDUCATION NATIONALE NE VOUS ENSEIGNERA JAMAIS ET POUR CAUSE...

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