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    Apple, les médias et le NOM

    Panisse
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    Message  Panisse 4/9/2011, 03:09

    Steve Jobs est un dieu et Joffrin est son prophète

    Tefy Andriamanana - Marianne | Dimanche 28 Août 2011 à 12:01 |


    Toute la presse du Figaro à Libération célèbre le semi-départ de Steve Jobs, patron d’Apple. Mais aucun journaliste ne rappelle la face cachée de celui qui n’est finalement qu’un habile marchand d’ordinateurs.



    En 1973, le Libé de Sartre était un journal maoïste, en 2011, le Libé de Nicolas Demorand jette des fleurs à l'ex-PDG d’une multinationale américaine. En effet, pour célébrer le départ de Steve Jobs de la direction d’Apple (en fait, un semi départ puisque Jobs reste président du conseil d’administration ), le quotidien n’a pas hésité à sortir la brosse à reluire dans son édition du 26 août. Et il n'est pas le seul, toute la presse française ayant succombé à l'Applemania

    Le titre en Une de Libé annonce la couleur : « Le départ du magicien Jobs ». Et le titre de la double page n’est pas mieux : « Le prophète Steve Jobs s’en va, Apple reste une religion ». Le quotidien y retrace de manière très élogieuse le parcours du patron de la firme de Cupertino. « Il est le grand architecte, qui a la vision d’un monde connecté à Apple. Lancé en 2011, l’iPod sauve l’industrie du disque des eaux pirates. En 2007, l’iPhone révolutionne les télécoms en transformant le mobile en terminal Internet omniprésent. En 2010, c’est l’iPad : le projet mobilise des centaines d’ingénieurs et fait de Jobs un néo-Gutenberg de l’écran tactile », peut-on lire. Malheureusement, on ne saura pas si Steve Jobs marche sur l’eau et guérit les écrouelles.

    Joffrin : « Steve Jobs a changé le monde »

    Le traitement médiatique de Steve Jobs montre que la presse dite de gauche est bien plus ouverte à l’esprit d’entreprise qu'on ne peut le penser. Le fondateur d’Apple a même droit à un éditorial de Laurent Joffrin, directeur du Nouvel Obs, sur le site dudit magazine. Le titre de l’édito est sans appel : « Steve Jobs a changé le monde ». Pour Joffrin, la révolution viendra donc de l’iPad, beau projet politique.

    Et le patron du Nouvel Obs n’hésite pas à comparer Steve Jobs aux plus grands inventeurs de l’Histoire : « Peu d’hommes ou de femmes, dans l’histoire moderne, peuvent dire : j’ai changé le monde. Steve Jobs est de ceux-là. Comme Gutenberg, Denis Papin, Henry Ford, Louis Lumière ou Thomas Edison, le patron d’Apple, qui vient de démissionner de ses fonctions, a changé non seulement la vie quotidienne de ses contemporains, mais encore leur sensibilité, leurs idées et leur manière de voir la société qui les entoure ». Pour Joffrin, l'invention de l'iPad a-t-elle donc le même impact sociologique que l'invention de l'ampoule ou de l'imprimerie ? Beau raccourci.

    Toutefois, l'éditorialiste, se souvenant sans doute qu'il est censé diriger un hebdo de gauche, rappelle que Apple n’est pas vraiment une entreprise philanthropique : « Sa société est aujourd’hui la plus grosse capitalisation boursière au monde, conduite selon les règles les plus pures de la finance contemporaine ». Ainsi, Apple incarnerait « la forme la plus intelligente, la plus séduisante » mais aussi « la plus ambiguë du libéralisme exubérant et inégalitaire ». Certes, Steve Jobs est un patron mais un patron cool.

    Le Monde : « Au revoir et merci Steve Jobs »

    Bien évidemment, au Figaro, on est tout aussi dithyrambique évoquant en Une du 26 août : « Le génie de la révolution numérique », preuve que l'Applemania dépasse tous les clivages politique. Dans le Figaro économie du 26 août, une double page est également consacrée à Steve Jobs. Avec notamment un article titré : « L’homme qui a fait d’une entreprise une icône mondiale ». Le site du Figaro a lui réalisé un diaporama intitulé « Les produits d’Apple qui ont changé notre vie ». En clair : si vous ne possédez aucun produit de cette liste, vous êtes sans doute être un raté et si en plus vous n’avez pas de Rolex à 50 ans, c’est que votre vie est décidément un fiasco total.

    Les rôles sont donc bien répartis. La presse dite de gauche voit en Steve Jobs, un génial inventeur branché à la tête d’une grande communauté de fans, Le Figaro y voit un capitaine d’industrie ayant réussi à fonder une entreprise à la réputation inégalée. Un joli point de convergence transpartisan. Et la folie atteint tous les médias, quelque soit le support comme LePoint.fr, L'Expansion.com, Rue89, RTL ou I>Télé se sont aussi mis à l'Applemania.

    Le Monde, dans son éditorial du numéro daté du 27 août, jette lui aussi des fleurs à l’ex-patron d’Apple. Le titre : « Au revoir et merci Steve Jobs ». Il y est décrit comme « un génie du marketing et du design, un visionnaire et un révolutionnaire. Il est l’homme qui a tiré d’une technologie complexe et (malgré toute l’agilité de la souris) rébarbative des objets de consommation de masses ludiques, lumineux et formidablement utile ». A ce niveau, ce n'est plus un éditorial, c'est un publicommuniqué.

    On l’aura compris, si vous utilisez un PC avec Linux et téléphonez avec un Android (par Google), vous êtes, selon les plus grands quotidiens français, un parfait gogo qui n’y comprend rien à la technologie. Comme s'il était établi qu'Apple avait le monopole des produits hi-tech. Pourtant, le système Android équipait 43,4% des smartphones vendus partout dans le monde au 2e trimestre 2011 contre 18,2% pour li'Phone OS, ces parts étaient respectivement de 17,2% et 14,1%, un an auparavant.

    La Tribune : « Un patron atypique, génial et visionnaire »

    Pour la grand messe Apple, la presse économique est aussi de la partie. On attendait de ces experts une véritable analyse sur la stratégie de la firme. Et bien non. Les Echos consacrent eux aussi leur Une du 26 août au départ de Jobs . Au menu, un éditorial et une double page avec des articles élogieux comme « L'iPad, l'ultime coup de maître de Steve Jobs » mais un seul (petit) article rompt avec le ton général, encore que le (gros) titre (« Une petite poignée d'échecs dans un parcours hors norme ») relativise fortement son contenu. La veille, le site du quotidien avait déjà publié : « Steve Jobs, l'enfant prodigue de la Silicon Valley ».

    Du côté de La Tribune, on se demande en Une si « Apple va-t-il planter ? » suite au départ du « génial inventeur » Jobs. Jacques Rosselin, directeur de la rédaction, reste, dans son éditorial, un tant soit peu critique en dénonçant les pratiques des géants de l’informatique consistant à enfermer leurs clients dans une filière verrouillée, les obligeant à utiliser tel ou tel produit : « Cette dérive dangereuse est régulièrement dénoncée, à juste titre, par les défenseurs du logiciel libre et de la neutralité du Net. Apple, qui a une tradition de secret et de fermeture, devrait les écouter ».

    Mais dans les articles, la brosse à reluire est de sortie : « Révolutionnaire dans des secteurs où on l’attend pas », « L’incroyable magnétisme d’un dirigeant sur les cours en Bourse de son groupe » et le meilleur « Un patron atypique, génial et visionnaire ». Visiblement, à La Tribune, c'est le sens de la mesure des préposés à la titraille du quotidien économique qui a planté.

    Détail amusant : les mots « génie », « visionnaire » et le champ lexical du changement (« change le monde », « révolutionnaire »..) sont des termes qui reviennent souvent dans les articles sur Steve Jobs. De même, nombre d'expression donnent un charisme à dimension spirituelle voire religieuse à Steve Jobs : « gourou », « prophète », « icône », « magnétisme ».... Le registre de la singularité : « atypique », « patron à part », « patron unique » est également très présent. Le suivisme ne se fait plus seulement sur le fond mais aussi sur la forme.

    Les casseroles de Jobs


    Bref, la presse française a offert une belle page de pub à Apple sans que l’entreprise n’ait à débourser le moindre centime. C'est classique pour la firme : à chaque sortie d’un produit iQuelque chose, un véritable buzz a lieu, très bien entretenu par Apple. Ce fut le cas pour l’iPad, c’est encore le cas pour le futur iPhone 5. Cette célébration unanime par les journalistes explique sans doute le fait qu’Apple, 7,31 milliards de dollars de bénéfice au 3e trimestre 2011, dépense si peu en publicité par rapport à ses concurrents, les journalistes faisant le boulot pour la société.

    On peut cependant trouver un semblant de critique sur leMonde.fr dans un article titré : « Steve Jobs : des choix technologiques qui ont fait polémique ». Le site évoque les ratés de l’iPhone 4 (les utilisateurs ayant des difficultés à capter des appels), l’exclusion de la technologie Flash sur iPad (qui permet de lire des vidéos ou des jeux), la censure excessive des applications iPhone (chaque application devant avoir le tampon d’Apple) et ses batailles juridiques avec HTC ou Samsung.

    Et si certains journalistes rappellent, au détour d’une phrase, que Jobs a été viré d’Apple en 1985 avant de faire son retour triomphal en 1997, d’autres zones obscures de l’entreprise sont passés sous silence. On rappelle peu les pratiques commerciales et technologiques douteuses de Steve Jobs. Jusqu’en 2009, il était quasiment impossible d’écouter les chansons téléchargées sur iTunes Store ailleurs que sur un iPod. De même, l’iPod ne pouvait pas forcément lire des chansons provenant d’autres plateformes de téléchargements.

    Presse moutonnière

    Pire, les journalistes oublient aussi qu’Apple aurait bien voulu capter une bonne partie des recettes tirées de la vente d’applications iPad... pour les journaux. On met aussi de côté que Steve Jobs, le patron sympa, a été impliqué dans un scandale boursier, l’obligeant lui et d’autres cadres d’Apple à rembourser 14 millions d'euros à l’entreprise en 2009. Sans parler du scandale Foxconn, sous-traitant chinois d’Apple qui fabrique l’iPad et qui fait travailler ses salariés dans des conditions dignes de l’esclavage moderne. On passera sur les diverses accusations d'abus de position dominante.

    Steve Jobs est donc très loin d’être le dieu vivant que la presse, dans tout son spectre politique, veut croire. Mais en incarnant un capitalisme branché, libéral et libertaire, en développant tout un marketing très habile, Steve Jobs ne pouvait que parler aux journalistes et patrons de presse, qui se comportent ainsi moins en professionnels qu'en consommateurs ravis d’exhiber leur iMachin. Le buzz autour d'Apple et de son patron est le plus bel exemple du comportement moutonnier de la presse. Difficile de dire si l’iPad a sauvé la presse mais il est clair que l'Applemania a tué l'information.

    http://www.marianne2.fr/Steve-Jobs-est-un-dieu-et-Joffrin-est-son-prophete_a209623.html
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    Message  Solstice 6/10/2011, 03:41

    sa semi retraite aura été de courte durée. Moins de 1 mois apres son départ de Apple, Steve Jobs meurt.
    http://www.20minutes.fr/high-tech/apple/800574-steve-jobs-mort-annonce-apple
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    Message  Panisse 6/10/2011, 14:55

    Ca m'étonnerait qu'à moitié qu'il y ait une vague de suicide de certains fanatiques après la mort de leur idole.
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    Message  wiilwaal 6/10/2011, 16:17

    Steve Jobs:« pour lui, il n’y a que quelques grands hommes dans l’Histoire, Shakespeare, Newton, très peu ; et il se voit comme l’un d’eux. Le reste de l’humanité, ce sont des fourmis, sans valeur, et sans intérêt».


    Ça donne une idée du personnage.... Diable


    source : http://fr.euronews.net/2011/10/06/steve-jobs-disparition-d-un-gourou-de-l-informatique/
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    Message  Solstice 6/10/2011, 17:14

    Je viens de voir un film qui retrace sa vie depuis la fondation de sa société apple. Le type est ecoeurant et une ordure de première , rien a voir avec le portrait de dieu que lui dresse en hommage les Media.

    http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Pirates_de_la_Silicon_Valley

    megaupload.com/?d=LMVYPKGO

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