Aucune personnalité mondiale ne souleva autant de controverses que le sultan 'Abdel-Hamid II. Cet homme possédait de remarquables qualités de commandement qui le placèrent en bonne position pour défendre la cause de l'Islam qui était sa première préoccupation, et sauvegarder l'Empire ottoman durant ses dernières années d'existence, contre ses ennemis à l'extérieur et contre les partisans d'une occidentalisation accrue de l'empire à l'intérieur. Ceci explique la campagne lancée par ses ennemis pour déformer son image (1,2) et détruire son commandement en tant qu’héritier du califat musulman.
Le sultan 'Abdol-Hamiid prouva qu'il était capable de diriger les affaires de l'Etat à une période qui fut l’une des plus cruciales étapes de l'Empire ottoman. Il fit montre d'une grande sagesse et retarda d'un quart de siècle l'effondrement de l'Empire au moment où le monde entier souhaitait sa chute, à commencer par les Juifs, les minorités haineuses ainsi que les puissances coloniales, sans oublier certaines organisations et personnalités qui s'infiltrèrent dans le corps de l'Empire et le frappèrent en plein cœur.
Le sultan 'Abdol-Hamiid fut reconnu comme calife le 9 Cha'baan de l'année 1293 de l'hégire soit le 31 août 1876 ap. Jc. Il était alors âgé de 34 ans. Il accéda au trône tandis qu'une nouvelle guerre russo-ottomane se profilait à l'horizon dans un contexte international extrêmement complexe et alors que plusieurs régions de l'Empire, notamment aux Balkans, étaient en proie aux troubles. Les convoitises européennes étaient alors à leur apogée et les Juifs avaient des visées en Palestine. 'Abdel-Hamid devait faire face à ces convoitises. Tout ceci sans compter les complots judéo-européens manifestes qui, sous le couvert de la Croix, cherchaient à renverser le Califat ottoman, à démembrer l'empire, à le dominer économiquement et militairement et enfin à fonder un Etat juif sur les terres de Palestine.
Les Juifs au sein de l'Empire ottoman
Les Juifs jouirent d'une grande liberté religieuse en Palestine, alors sous le pouvoir ottoman. Liberté qu'ils ne possédaient dans aucun pays européen. Sous le pouvoir ottoman, aucune mesure discriminatoire ne fut prise contre eux, contrairement à la souffrance qu'ils vécurent dans la plupart des pays européens.
La relation entre les Juifs et l'empire ottoman commença lorsque, au 15ème siècle, les Tatars de Crimée offrirent au sultan Solaymane Al-Qanouni une jeune juive russe qu'ils avaient capturée dans l'un de leurs raids. Le sultan l'épousa et elle lui donna une fille. Lorsque celle-ci grandit, sa mère juive chercha à la marier à Rostom Pacha. Puis poussant sa trahison à l'extrême, elle parvint à tuer le grand vizir du sultan Solaymane, Ibrahim Pacha, et mit son gendre à sa place. Elle fomenta ensuite un complot pour éliminer l'héritier du trône Moustapha, fils du sultan Solaymane qu’il avait eu de sa première femme. Elle finit par mettre son fils Sélim à sa place. A cette époque, les juifs faisaient l'objet de persécutions en Andalousie et en Russie. Beaucoup d'entre eux durent quitter leurs maisons pour fuir les tribunaux de l'inquisition. Cette femme juive œuvra auprès du sultan Solaymane afin d'obtenir une autorisation pour les Juifs d'émigrer vers les terres ottomanes. Ce qui fut le cas. Une partie d'entre eux s'installèrent à Izmir, dans la région d'Adana ainsi qu'à Bursa et dans les régions nord et ouest de l'Anatolie. La loi islamique fut appliquée à ces Juifs qui bénéficièrent, à l’ombre de ses prescriptions, d'une grande autonomie.
Les Juifs d'Espagne trouvèrent donc refuge en Turquie ottomane. Ils y trouvèrent la liberté et la prospérité et occupèrent des postes importants au sein de la hiérarchie à l'exemple de Don Joseph Nassi et d'autres. Les Juifs d'Espagne jouirent d'une grande indépendance en Turquie. Leur grand rabbin possédait un pouvoir important sur les affaires ayant trait à la religion et aux droits civils. Les décisions de ce rabbin étaient ratifiées par le gouvernement ottoman et considérées comme des lois pour les Juifs. Il est à noter qu'un certain nombre de Juifs accompagnèrent le ministre des affaires étrangères, Ali Pacha (qui devint plus tard premier ministre) lors de sa mission diplomatique dans les pays européens chrétiens en 1865.
En vertu des lois de l'Etat ottoman, les Juifs jouirent de multiples privilèges et bénéficièrent d'une grande immunité au titre des lois sur les sujets de l’Empire. Ils avaient la paix, la sécurité et une liberté totale au sein de l'Empire, et ils voulurent exploiter cette sympathie ottomane. Ils profitèrent des circonstances défavorables au sein de l'Empire et firent pression sur le sultan 'Abdel-Hamid II afin d'obtenir son aval pour la fondation d'un Etat pour les Juifs en Palestine. Les dettes de l'Empire s'élevaient alors à 252 millions de pièces d'or, ce qui était, pour l'époque, une très grande somme. Pourtant, le sultan tout au long de son règne, prit soin de ne pas contracter de nouvelles dettes à l'étranger sauf dans des limites très strictes. Il s'opposa à l'émigration juive et œuvra de toutes ses forces pour l'empêcher. C'était une décision audacieuse de sa part à un moment où l'Empire ottoman était appelé « l'homme malade de l'Europe ». Le sultan s'opposa fermement aux pressions internationales et résista aux tentations juives.
Mais passons en revue l'histoire avec plus de détails. Les juifs organisèrent plusieurs flux migratoires vers la Palestine successivement en 1881, 1882 et 1896 et ils purent bâtirent quelques colonies. Le sultan 'Abdel-Hamid II pressentit le danger. Il informa l'émissaire juif Olifant que les Juifs pouvaient vivre paisiblement dans n'importe quelle province du territoire ottoman sauf en Palestine. Le sultan envoya au gouverneur de Jérusalem, Raouf Pacha, un mémorandum lui demandant d'interdire aux Juifs russes, romains et bulgares d'entrer dans la ville. De même, il informa les consuls européens à Istanbul de la décision du gouvernement ottoman d'interdire la colonisation juive, notamment des Juifs russes, en Palestine.
Herzl et un foyer national pour les Juifs
Théodore Herzl envoya une lettre au sultan 'Abdel-Hamid II pour lui proposer un prêt de 20 millions de livres sterlings en échange de mesures facilitant l'émigration juive en Palestine, et l'octroi aux juifs d'une terre où ils puissent fonder un pouvoir autonome. Voici cette lettre : « Notre groupe souhaite offrir un prêt échelonné de 20 millions de livres sterlings basé sur l'impôt payé à Sa Majesté par les colonies de peuplement juives en Palestine. La valeur de cet impôt, que nous garantissons, s'élèvera à 100 mille livres sterlings la première année et augmentera jusqu'à atteindre un million de livres sterlings par an. Cette hausse de l'impôt sera liée à l'émigration progressive des Juifs en Palestine. La marche du travail sera organisée lors de réunions personnelles qui auront lieu à Constantinople. En contrepartie de cela, sa majesté octroiera les privilèges suivants : elle s'engagera à garantir l'émigration juive en Palestine que nous souhaitons illimitée et que la Sublime Porte doit encourager par tous les moyens. Elle doit également donner aux émigrants juifs une autodétermination garantie par le droit international. Les négociations de Constantinople doivent en outre déterminer en détail la manière dont les différents pouvoirs seront protégés en Palestine juive et comment les Juifs assureront l'ordre et la sécurité à travers leurs propres forces de sécurité. L'accord pourrait prendre la forme suivante : que sa majesté lance un appel aux Juifs de retourner sur la terre de leurs ancêtres. Cet appel aura force de loi et les Etats en seront avisés préalablement »
Le sultan 'Abdol Hamid refusa cette offre bien que l'empire ottoman ait eu besoin de fonds. Le sultan répondit à Herzl en ces termes :
« Dr Herzl, ne prenez pas de mesures décisives dans cette affaire, car je ne peux pas sacrifier un seul pouce de la terre de Palestine, elle ne m'appartient pas à moi mais à la nation musulmane. Mon peuple l'a conquise et l'a irriguée de son sang. Les juifs peuvent garder leurs millions. Si un jour l'Etat musulman est démembré, alors vous pourrez avoir la Palestine pour rien, mais tant que je vivrai, je préfèrerais être coupé en morceaux plutôt que de voir la Palestine détachée de l’Etat musulman. Je ne peux pas accepter cette dissection de nos corps encore vivants ».
Telle fut la position honorable du sultan 'Abdel-Hamid, que personne ne peut contester. Mais à toutes les époques il y a des détracteurs et des traîtres. C'est ce qui arriva au sultan 'Abdo lHamid II. Il fut la cible de plusieurs tentatives d'assassinat à cause de ses positions en faveur de la cause palestinienne. Parmi ces tentatives, citons celle de 'Ali Sa'aawi qui était un partisan des britanniques. Il essaya de renverser le sultan Abdol Hamid et de mettre à sa place le sultan déchu Mourad V mais le complot échoua. L'association maçonnique Kalanti fomenta elle aussi un complot pour renverser le sultan en juillet 1878 soit deux mois seulement après la tentative de 'Ali Sa'awi. Le sultan démit alors le grand vizir Adham Pacha connu pour son soutien aux francs-maçons. Les insurgés arméniens tentèrent eux aussi d'assassiner le sultan le 21 juillet 1905 mais ils échouèrent.
Malgré les efforts sionistes et les pressions internationales, le nombre d'émigrants juifs en Palestine entre 1882 et 1903 était de 20 à 30 000, pas plus. Ceci suite à des efforts considérables, des pressions et des incitations dont nous avons passé en revue certaines d'entre elles.
Lorsque les juifs perdirent tout espoir de contourner ce rempart infranchissable qu'était le sultan 'Abdel-Hamid II, ils décidèrent de le détruire. Ils s'infiltrèrent au sein de l'association laïque Union et Progrès connue pour ses relations avec le Judaïsme et la franc-maçonnerie. Cette association parvint à la fin à renverser le sultan 'Abdel-Hamid et à prendre les commandes de l'Etat ottoman, surtout après l'abolition du califat par Ataturk en 1924. Malgré tout ceci, le sultan 'Abdol Hamid sauvegarda l'empire ottoman pendant longtemps et évita sa chute. Il œuvra aussi de toutes ses forces pour préserver les territoires palestiniens et éviter qu'ils ne tombent aux mains des Juifs. Le résultat fut qu'il perdit son trône pour préserver la Palestine.
Le sultan 'Abdol-Hamiid prouva qu'il était capable de diriger les affaires de l'Etat à une période qui fut l’une des plus cruciales étapes de l'Empire ottoman. Il fit montre d'une grande sagesse et retarda d'un quart de siècle l'effondrement de l'Empire au moment où le monde entier souhaitait sa chute, à commencer par les Juifs, les minorités haineuses ainsi que les puissances coloniales, sans oublier certaines organisations et personnalités qui s'infiltrèrent dans le corps de l'Empire et le frappèrent en plein cœur.
Le sultan 'Abdol-Hamiid fut reconnu comme calife le 9 Cha'baan de l'année 1293 de l'hégire soit le 31 août 1876 ap. Jc. Il était alors âgé de 34 ans. Il accéda au trône tandis qu'une nouvelle guerre russo-ottomane se profilait à l'horizon dans un contexte international extrêmement complexe et alors que plusieurs régions de l'Empire, notamment aux Balkans, étaient en proie aux troubles. Les convoitises européennes étaient alors à leur apogée et les Juifs avaient des visées en Palestine. 'Abdel-Hamid devait faire face à ces convoitises. Tout ceci sans compter les complots judéo-européens manifestes qui, sous le couvert de la Croix, cherchaient à renverser le Califat ottoman, à démembrer l'empire, à le dominer économiquement et militairement et enfin à fonder un Etat juif sur les terres de Palestine.
Les Juifs au sein de l'Empire ottoman
Les Juifs jouirent d'une grande liberté religieuse en Palestine, alors sous le pouvoir ottoman. Liberté qu'ils ne possédaient dans aucun pays européen. Sous le pouvoir ottoman, aucune mesure discriminatoire ne fut prise contre eux, contrairement à la souffrance qu'ils vécurent dans la plupart des pays européens.
La relation entre les Juifs et l'empire ottoman commença lorsque, au 15ème siècle, les Tatars de Crimée offrirent au sultan Solaymane Al-Qanouni une jeune juive russe qu'ils avaient capturée dans l'un de leurs raids. Le sultan l'épousa et elle lui donna une fille. Lorsque celle-ci grandit, sa mère juive chercha à la marier à Rostom Pacha. Puis poussant sa trahison à l'extrême, elle parvint à tuer le grand vizir du sultan Solaymane, Ibrahim Pacha, et mit son gendre à sa place. Elle fomenta ensuite un complot pour éliminer l'héritier du trône Moustapha, fils du sultan Solaymane qu’il avait eu de sa première femme. Elle finit par mettre son fils Sélim à sa place. A cette époque, les juifs faisaient l'objet de persécutions en Andalousie et en Russie. Beaucoup d'entre eux durent quitter leurs maisons pour fuir les tribunaux de l'inquisition. Cette femme juive œuvra auprès du sultan Solaymane afin d'obtenir une autorisation pour les Juifs d'émigrer vers les terres ottomanes. Ce qui fut le cas. Une partie d'entre eux s'installèrent à Izmir, dans la région d'Adana ainsi qu'à Bursa et dans les régions nord et ouest de l'Anatolie. La loi islamique fut appliquée à ces Juifs qui bénéficièrent, à l’ombre de ses prescriptions, d'une grande autonomie.
Les Juifs d'Espagne trouvèrent donc refuge en Turquie ottomane. Ils y trouvèrent la liberté et la prospérité et occupèrent des postes importants au sein de la hiérarchie à l'exemple de Don Joseph Nassi et d'autres. Les Juifs d'Espagne jouirent d'une grande indépendance en Turquie. Leur grand rabbin possédait un pouvoir important sur les affaires ayant trait à la religion et aux droits civils. Les décisions de ce rabbin étaient ratifiées par le gouvernement ottoman et considérées comme des lois pour les Juifs. Il est à noter qu'un certain nombre de Juifs accompagnèrent le ministre des affaires étrangères, Ali Pacha (qui devint plus tard premier ministre) lors de sa mission diplomatique dans les pays européens chrétiens en 1865.
En vertu des lois de l'Etat ottoman, les Juifs jouirent de multiples privilèges et bénéficièrent d'une grande immunité au titre des lois sur les sujets de l’Empire. Ils avaient la paix, la sécurité et une liberté totale au sein de l'Empire, et ils voulurent exploiter cette sympathie ottomane. Ils profitèrent des circonstances défavorables au sein de l'Empire et firent pression sur le sultan 'Abdel-Hamid II afin d'obtenir son aval pour la fondation d'un Etat pour les Juifs en Palestine. Les dettes de l'Empire s'élevaient alors à 252 millions de pièces d'or, ce qui était, pour l'époque, une très grande somme. Pourtant, le sultan tout au long de son règne, prit soin de ne pas contracter de nouvelles dettes à l'étranger sauf dans des limites très strictes. Il s'opposa à l'émigration juive et œuvra de toutes ses forces pour l'empêcher. C'était une décision audacieuse de sa part à un moment où l'Empire ottoman était appelé « l'homme malade de l'Europe ». Le sultan s'opposa fermement aux pressions internationales et résista aux tentations juives.
Mais passons en revue l'histoire avec plus de détails. Les juifs organisèrent plusieurs flux migratoires vers la Palestine successivement en 1881, 1882 et 1896 et ils purent bâtirent quelques colonies. Le sultan 'Abdel-Hamid II pressentit le danger. Il informa l'émissaire juif Olifant que les Juifs pouvaient vivre paisiblement dans n'importe quelle province du territoire ottoman sauf en Palestine. Le sultan envoya au gouverneur de Jérusalem, Raouf Pacha, un mémorandum lui demandant d'interdire aux Juifs russes, romains et bulgares d'entrer dans la ville. De même, il informa les consuls européens à Istanbul de la décision du gouvernement ottoman d'interdire la colonisation juive, notamment des Juifs russes, en Palestine.
Herzl et un foyer national pour les Juifs
Théodore Herzl envoya une lettre au sultan 'Abdel-Hamid II pour lui proposer un prêt de 20 millions de livres sterlings en échange de mesures facilitant l'émigration juive en Palestine, et l'octroi aux juifs d'une terre où ils puissent fonder un pouvoir autonome. Voici cette lettre : « Notre groupe souhaite offrir un prêt échelonné de 20 millions de livres sterlings basé sur l'impôt payé à Sa Majesté par les colonies de peuplement juives en Palestine. La valeur de cet impôt, que nous garantissons, s'élèvera à 100 mille livres sterlings la première année et augmentera jusqu'à atteindre un million de livres sterlings par an. Cette hausse de l'impôt sera liée à l'émigration progressive des Juifs en Palestine. La marche du travail sera organisée lors de réunions personnelles qui auront lieu à Constantinople. En contrepartie de cela, sa majesté octroiera les privilèges suivants : elle s'engagera à garantir l'émigration juive en Palestine que nous souhaitons illimitée et que la Sublime Porte doit encourager par tous les moyens. Elle doit également donner aux émigrants juifs une autodétermination garantie par le droit international. Les négociations de Constantinople doivent en outre déterminer en détail la manière dont les différents pouvoirs seront protégés en Palestine juive et comment les Juifs assureront l'ordre et la sécurité à travers leurs propres forces de sécurité. L'accord pourrait prendre la forme suivante : que sa majesté lance un appel aux Juifs de retourner sur la terre de leurs ancêtres. Cet appel aura force de loi et les Etats en seront avisés préalablement »
Le sultan 'Abdol Hamid refusa cette offre bien que l'empire ottoman ait eu besoin de fonds. Le sultan répondit à Herzl en ces termes :
« Dr Herzl, ne prenez pas de mesures décisives dans cette affaire, car je ne peux pas sacrifier un seul pouce de la terre de Palestine, elle ne m'appartient pas à moi mais à la nation musulmane. Mon peuple l'a conquise et l'a irriguée de son sang. Les juifs peuvent garder leurs millions. Si un jour l'Etat musulman est démembré, alors vous pourrez avoir la Palestine pour rien, mais tant que je vivrai, je préfèrerais être coupé en morceaux plutôt que de voir la Palestine détachée de l’Etat musulman. Je ne peux pas accepter cette dissection de nos corps encore vivants ».
Telle fut la position honorable du sultan 'Abdel-Hamid, que personne ne peut contester. Mais à toutes les époques il y a des détracteurs et des traîtres. C'est ce qui arriva au sultan 'Abdo lHamid II. Il fut la cible de plusieurs tentatives d'assassinat à cause de ses positions en faveur de la cause palestinienne. Parmi ces tentatives, citons celle de 'Ali Sa'aawi qui était un partisan des britanniques. Il essaya de renverser le sultan Abdol Hamid et de mettre à sa place le sultan déchu Mourad V mais le complot échoua. L'association maçonnique Kalanti fomenta elle aussi un complot pour renverser le sultan en juillet 1878 soit deux mois seulement après la tentative de 'Ali Sa'awi. Le sultan démit alors le grand vizir Adham Pacha connu pour son soutien aux francs-maçons. Les insurgés arméniens tentèrent eux aussi d'assassiner le sultan le 21 juillet 1905 mais ils échouèrent.
Malgré les efforts sionistes et les pressions internationales, le nombre d'émigrants juifs en Palestine entre 1882 et 1903 était de 20 à 30 000, pas plus. Ceci suite à des efforts considérables, des pressions et des incitations dont nous avons passé en revue certaines d'entre elles.
Lorsque les juifs perdirent tout espoir de contourner ce rempart infranchissable qu'était le sultan 'Abdel-Hamid II, ils décidèrent de le détruire. Ils s'infiltrèrent au sein de l'association laïque Union et Progrès connue pour ses relations avec le Judaïsme et la franc-maçonnerie. Cette association parvint à la fin à renverser le sultan 'Abdel-Hamid et à prendre les commandes de l'Etat ottoman, surtout après l'abolition du califat par Ataturk en 1924. Malgré tout ceci, le sultan 'Abdol Hamid sauvegarda l'empire ottoman pendant longtemps et évita sa chute. Il œuvra aussi de toutes ses forces pour préserver les territoires palestiniens et éviter qu'ils ne tombent aux mains des Juifs. Le résultat fut qu'il perdit son trône pour préserver la Palestine.
Références : Gamal 'Abdel-Haadi Mass'oud, Wafaa' Mohamed Réf'aat Djom'aa Akhtaa' Yajib an Tousa'ha' fel Tariikh (Ad-Dawla Al-'Othmanya). Première édition. Editions Daar Al-Wafaa' Mansoura 1995, P 10-11
Rafiiq Chaker An-Natcha : 'Abdel-Hamid wa filistiine (Asultaan Al-ladhi Khassir 'Archqhou min Adjl Filestine)
'Ali Mohamed As-Salabi: Ad-Dawla Al-Othmaniya, 'awamel anohoud wa asbaab assoqout, P 411-412
src: http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=168723
1) Abdulhamid II
http://armenologie.blogspot.com/2011/06/le-regne-du-sultan-rouge-sic-abdulhamit.html
2) Abdülhamit II (Abdul-Hamid II),
http://armenologie.blogspot.com/2011/03/abdulhamit-ii-un-sultan-entoure.html
Massacre de Khodjaly
http://fr.apa.az/news.php?id=15231
http://fr.wikipedia.org/wiki/Khodjaly
https://www.youtube.com/watch?v=uPx7kl05hP0
Dernière édition par wiilwaal le 24/12/2011, 00:30, édité 2 fois